Medolie Posté(e) 1 novembre 2008 Signaler Share Posté(e) 1 novembre 2008 La terre gronde, comme tous les jours. Mais elle gronde différemment aujourd'hui. Avec plus de puissance et de force que d'habitude.Son cœur de feu bat plus vite, elle le sent venir. Comme nous tous.Nous attendions, ensemble, les yeux dans la même direction. La chaleur de l'Empire remontait à la Surface, et immergeait la forêt, un peu plus à chaque pas. Une fière silhouette, la tête haute, il s'arrête dès qu'il nous voit. Difficile à dire, mais son visage semble sourire.Une éternité s'était écoulée, ou même deux. Et enfin, les vents chauds soufflaient de nouveau, le retour du Démon.Il était le plus fort d'entre nous, une montagne brute et incandescente. Moi, comme tous les autres, je le devine, avions pensé ne jamais vivre ce jour là.Il est toujours deux fois plus large que moi. Ca me rassure.Il avait disparu, mais il n'était pas en prison avec moi, et enfin, Hadès l'a fait revenir... de là où les âmes et les corps n'existent plus, plus profond encore que notre Empire : le Néant.Loué sois-tu, Hadès, murmurais-je.Je sentais un soulagement et une joie encore inconnue monter de notre groupe.Nous étions tous là, devant la forteresse.Rien n'avait été préparé, mais la nourriture et le sang arriverait bientôt pour le fêter.Bon retour parmi nous, Prince Daddy, dis-je en allant à sa rencontre, l'armée dans Enfers derrière moi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eyleen Posté(e) 1 novembre 2008 Signaler Share Posté(e) 1 novembre 2008 Le cheval est fourbu. Moi aussi.Je cours depuis le matin, de combe en ravine, de prairie en forêt. Partout où ils sont je suis allée les trouver. Les branches vertes brandies, en signe de paix, connu de tous, j'ai porté la nouvelle et délivré mon message, dans chaque faction."A tous, Quelle que soit votre foi, Qui que soient vos ennemis, Même si d'ordinaire vous nous comptez parmi ceux-ci, Nous fêtons en ce jour le retour d'un grand guerrier, d'un grand général, retenu loin de nous par un mal sans nom et sans visage.Ce mal qui pèse comme une menace sur chacun de nous, n'importe lequel, la mort sans retour, le Néant.Daddy revient en ce jour, et ce jour doit être jour de liesse, pour tous.A ce titre, nous vous convions, sous bannière de trêve.Qu'en cette seule nuit les armes restent aux fourreaux, que les combats cessent.Que les agapes marquent la joie de tous, avec le savoir que le Néant peut relâcher son emprise.Du crépuscule à l'aube, vous êtes bienvenus.Et en tant qu'hôtes, vos vies seront sacrées.Que les guerres reprennent aux prochains rayons du soleil, mais que cette nuit soit une nuit de réjouissances."Chaque message porte la marque de l'Impératrice, et est signé de sa main.Chacuns d'eux. Je l'ai vue faire, puis les cacheter, le § profondément imprimé dans la cire rouge.Puis elle me les a tendus, avec ses ordres.Les porter tous.Et m'arranger pour ne pas me faire tuer.C'est pour ça j'ai choisi de ne pas porter d'armes.Il n'est pas très glorieux de frapper une ennemie qui ne se défend pas...Une ennemie désarmée, sans armure, la soie d'une tunique comme seule protection.Les messages ont tous été portés.Remis dans chaque faction, à chaque général.Et je suis encore en vie.Je ne sais pas lesquels viendront, certains ont souri d'un air cynique, d'autres ont levé un sourcil dubitatif. Nous verrons.Je reviens devant la forteresse, et je mets pied à terre avec empressement.Je me hâte, la tente déserte m'offre un refuge pour une toilette rapide. Arriver à la cérémonie en sentant le cheval... Mauvaise idée. Un ballot de vêtements propres m'attend, un peigne. J'ai toujours un peu l'impression de me déguiser quand je porte une robe et des bijoux, mais bon, ordre de l'Impératrice, à Hadès ne plaise qu'une Garde Impériale apparaisse vêtue comme une paysanne... Une dague ornementale comme seule arme visible. En espérant qu'elle n'aura pas à sortir de son fourreau et que la trêve sera inviolée...Les armées enfériennes ont été averties, pas d'armes aujourd'hui, pas de massacres. Nous verrons si tous respecteront cette trêve. Si tous seront conscients de la solennité de l'instant...Dehors de longues tables ont été apprêtées à la hâte, et couvertes de victuailles. Des futailles attendent sous un arbre le coup de hache qui les mettra en perce. Rien ne manquera, même si tout a été apporté là dans l'urgence et la précipitation.Vite, je quitte la tente et gagne ma place aux côtés de ma Dame. Il est déjà là, je suis en retard...Je reconnaîtrais cette silhouette entre mille.Lentement il s'approche.Elle s'avance vers lui.Je ne vois pas encore l'expression de son visage...Mais son pas n'a pas changé.C'est seulement maintenant que j'arrive à y croire.Il est vraiment revenu. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guest Nadhir Posté(e) 2 novembre 2008 Signaler Share Posté(e) 2 novembre 2008 Est-ce donc si facile?Que de temps à se demander comment, à se demander quand, à se demander si...Et te voilà devant moi, alors que l'on m'avait annoncé un messager des Enfers, sans armes.Un messager est chez nous toujours le bienvenu, et toujours sacré, l'hospitalité des étoiles étend partout son toit.Je ne m'attendais pourtant pas. Toi. Sans armes, je ne suis d'ailleurs pas d'accord, tu n'as pas pour te défendre que l'acier et le tranchant, mais tout le monde ne sait pas ça.J'ai eu un moment de surprise, et puis j'ai vu ton visage grave, impassible, et le manuscrit à ta main.J'ai joué le jeu, feignant la seule arrivée d'un émissaire sous drapeau blanc.Et qu'est-ce que ça m'a coûté... te savoir si proche, ne pouvoir que te dire par mon regard ce que je ressentais, et bien plus loin l'un de l'autre qu'habituellement. On m'a porté ton message, je l'ai étudié, observé la provenance, et j'ai arraché plus qu'autre chose ce signe que je reconnais trop bien pour l'avoir vu comme marqué au fer rouge sur ta peau. Une invitation, un jour de célébration, le retour d'un grand guerrier que l'on disait perdu à tout jamais.Est-ce que je serai venu, si ce n'était toi qui m'avait invité, Eyleen? Serai-je venu sans la certitude que si c'est toi qui te portait garante de la lettre et de son contenu, ma vie ne serait pas en danger? Serai-je venu, si ça n'avait pas coïncidé aussi avec la chance de te revoir toi, plutôt que cette montagne de muscles qui plusieurs fois m'a porté un coup mortel? Je n'ai pas hésité.Certains appels se doivent d'être répondus. La bonne volonté ne devrait jamais être prise en défaut.Et les étoiles devraient toujours briller, même sur les guerriers ennemis déchus.Des habits propres, simples mais bien faits, la qualité du tissu ne se découvrant qu'à l'oeil exercé. Ma cape de velours sombre, doublée à l'intérieur d'une myriade de petites pierres précieuses, autant de scintillement d'une voute céleste que je garde autour de mes épaules, autant de mes compagnons étoilés que je garde à mon côté, pour qu'ils participent eux aussi.Je suis venu, j'ai répondu à l'invitation.Pas d'envie de libations pourtant, l'alcool ne m'enivrera pas, le festin ne remplira pas mon estomac.Seule ma présence compte.J'observe l'arrivée de celui qui a laissé un trou béant en son absence.Toutes les rumeurs ont couru à son propos. Les meilleures comme les pires. Lesquelles ai-je écouté? Lesquelles ai-je cru? Toutes et aucunes, peu m'importaient les rumeurs. Peu importe le passé, je ne m'intéresse qu'au présent, celui de maintenant, et celui qui viendra. Qui sera-t-il, après être revenu de plus loin encore que les Enfers?Aura-t-il changé, bénéficié de cette pause sur le temps, aigri de l'avoir perdu, revanchard?Saura-t-il encore être implacable, ce démon à qui on a offert le pardon?Je n'ai aucun indice sur la réponse à ces questions, mais je garderai l'oeil ouvert, avec un sourire de curiosité.Le monde est-il plus en accord aujourd'hui avec l'idée que je m'en fais? Oui, certainement, et c'est là ce qui compte. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ignis Posté(e) 2 novembre 2008 Signaler Share Posté(e) 2 novembre 2008 Je l'ai vue s'approcher Eyleen, l'expression de notre Roi en disait long sur ce qui au fond de son cœur grondait. Un parchemin scellé, du sceau des EnferS. Une étrange nouvelle y était écrite. Selon lui, un Démon est de retour. Pourquoi devrions-nous avoir l'esprit à la fête pour commémorer quelque chose de sanguinaire ? Tout simplement une personnalité dans une horde de chacals. Cela me fait d'ailleurs sourire.Du crépuscule à l'aube, la trêve se doit d'être respectée. Il est difficile de concevoir qu'un peuple comme le leur est capable de ne pas verser de sang. Même sur une courte durée. Surtout si l'on écoute leurs croyances. Peut-être cela vaut-il la peine de se déplacer, ne serais-ce que pour regarder dans le fond du regard de celui qui s'en vient. Essayer de percer ce qu'il à vécu, respiré. Pourra-t-on y lire quelque chose d'improbable ? Je ne m'y rendrai que par la mort qui m'appelle. J'ai déjà eu vent de plusieurs sons. Celui que j'ai réveillé de son repos éternel, m'a rapporté les discours qui s'envolent au centre de Melrath. Les uns se reposent sur leur lamentation. Les autres surpris et craignant davantage la foudre qui risque de s'abattre sur leur tête. Il y a même ceux qui sont prêt à donner leur âme en échange de la puissance interdite. Pactiser et croire à leur liberté. Ils ont tort.Je regarde le ciel, contemplant ainsi les milliers d'étoiles précieuses qui teinte l'obscurité qui commence à se déployer. Je remarque dans la lune un fragment orangé. Peut-on croire les paroles qu'ils ont osé profaner à plusieurs reprises ? Je n'ai pas non plus de réponses distinctes à cet étrangeté. En plus de cela quelque chose doit s'accomplir sur le chemin me menant vers les EnferS.Je me mets alors en marche vers le lieu dit. Je traverse la forêt en marquant divers sillons dispersés entre un arbre bien défini, puis cet autre là. Je laisse ma trace, quelques goutes de mon sang entre deux tombes en pleine nature qui sont parallèle. Et ensuite je disperse de la poudre rougeâtre au centre de ma médiane. Puis de la paume de la main, je mélange le concentré avec la terre sanctifiée. J'aurai certainement besoin d'oreilles attentives par ici. Les coïncidences, je n'y crois pas, et si je suis la prophétie, ici devra marcher la prochaine victime... Qui va-elle être ? Bien, tout est en place, je n'ai plus qu'a me rendre au se trouve déjà mon Roi. J'avance avec prudence et grande discrétion. Le vent est timide ce soir. Mais la Terre, elle parle déjà. Quelque soi le contexte, je veux aller voir par moi-même toutes ces créatures se prostrées devant ce guerrier. Dans tout les cas, guerriers noirs ou guerriers blancs, il se doit d'être respecté comme tel. Un être qui se bat pour ces convictions. Même si celles-ci paraissent démesurées pour celui qui croit en autre chose. Devrais-je réellement festoyer pour quelque chose de d'incompatible à mes visons ? Je dis oui, car en cette nuit c'est juste un frère qui rejoint les siens. Qu'en serait-il si le cas se délierait au sein des Constellations ? Probablement la même envie de voir revenir celui qui est parti trop longtemps. Laissons donc les querelles et la haine se nourrir de notre impassibilité. Nous en deviendront que plus fort.Que celui qui crache indéfiniment sur son ennemi reste donc au fond de sa façade. Celui-ci sera plus à plaindre que celui qui accepte son destin. C'est aussi pour ça que j'ai décidé d'apporter au peuple Enfériens cette jatte en opale remplie de sang humain fraichement pris dans l'artère sectionnée de quelques ennemis. Pour que ceux-ci garde en mémoire la perspective qu'un combat n'est jamais gagné à l'avance. Tout se paie, et beaucoup de choses s'offre. Et ce soir c'est l'occasion de cacheté mon non hostilité envers les Démons. Juste cette nuit.Le récipient en main j'observe tout les yeux qui suivent mon passage. Pour la plupart, j'ai déjà eu à faire avec. Quelques autres que je n'ai dû que croiser rarement. Mon Roi est sur ma gauche, je le salue d'une révérence puis continue à avancer jusqu'à une des Table dressée. J'y dépose avec aplomb ce que j'ai apporté. Je ne néglige même pas de poser furtivement mon regard sur chacun de cette population qui glorifie Hadès pour essayer d'y apercevoir une once de non agressivité.Une fois fait, je me retire et prends bonne distance avant de voir apparaitre celui que tout le monde attends. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anamaya Posté(e) 3 novembre 2008 Signaler Share Posté(e) 3 novembre 2008 (modifié) On, disait qu'une guerrière portant le blason démoniaque avait été vue sillonant les gués et les forteresses, portant un message de paix et de liesse. Et parfois même à plusieurs endroit en même temps... Ana n'avait pas eu la chance de voir un tel prodige, mais si quelqu'un se donnait la peine d'en faire le portrait, cela deviendrait mythique, tant le paradoxe était grand. Attirée par la curiosité, la prêtresse déambula, suivant les signes de joie à l'instar de son habituelle étoile. Elle parvint rapidement au lieu de fête, et s'arrêta en lisière, observant, apprenant. Des silhouettes, elle en reconnue aux moins deux qui ne portait pas ce blason rouge sang. Elle sourit en voyant Nadhir. Etait-ce le Roi ou l'homme qui avait tenu à être présent? Peut être que l'un avait fourni l'excuse à l'autre, ou vice versa... La présence de sa soeur l'étonna, mais pour la nécromantienne, tout devait être occasion d'apprendre, probablement... On, avait dit que l'un des membre important de cette nation venait de revenir d'un séjour non-désiré dans un incertain nulle-part. La prêtresse comprenait la joie que l'on pouvait avoir à retrouver un proche qu'on croyait perdu à jamais... Elle trouva toute cette agitation lumineuse. Car c'était humain... Une émotion. Elle avait, sous ses yeux, la preuve que contrairement à certaines revendications de leurs parts, ces âmes sombres avaient un coeur, quelque part sur leur gauche. Ana se remit en mémoire l'époque des Grandes Disparitions. un soir, il y avait quelques lunes, plusieurs aventuriers de ces terres avaient été comme effacés de Melrath. Certains de leur proches, peut être, savaient depuis le début comment les disparus allaient. Elle qui n'avait perdu personne d'intime, avait appris seulement à leur retour quel avait été leur sort. Reclus, tels des prisonniers, dans des cages d'hommes... On enferme ceux qui peuvent être un danger, sont fautifs, ou ont une utilité...Quelqu'un quelque part avait il payé pour leur retour? Y avait il un rapport entre ce qui s'était produit depuis avec la fameuse Académie et leur absence? ...Pour des informations sur la ville et ses faiblesses, ses habitants, peut être... Et si ça avait été une punition? Pour un crime dont la prêtresse ne connaîtrait pas la teneur... On avait aussi murmuré ce genre de chose... Ana fixa les présent, cherchant un signe du fils prodige de retour;..Et pour lui? L'avait-on emprisonné par magie dans un quelconque néant pour éviter que sa force ne se joigne à celle de ceux qui terrassèrent le vil Karnak, ou avait il été aussi reconnu fautif d'un acte?Qui aurait eu les pouvoirs de l'isoler de tout, comme le disait On, sinon les Dieux eux-mêmes? Elle frissonna à cette pensée, ressentant dans chaque parcelle de son corps la force de cette hypothèse. La magicienne fronça les sourcils. N'était-il pas, alors, inadapté de fêter un coupable comme s'il était victime, matyr? Cela ne lui ôtait il pas toute chance d'humilité, de prendre conscience et force de ses erreurs et d'éviter à nouveau de froisser Ceux qui nous gouvernent? Ils ne lui rendent peut être pas service... Ou peut être qu'il n'y avait pas faute, ou qu'ils ne le savent pas, ou qu'ils refusent de le voir... Après tout le tapage qu'ils avaient fait pour le récupérer depuis sa disparition....Il était à espérer que ce sentiment d'impunité qu'ils risquaient de lui transmettre ne le pousserait pas à commettre à nouveau ce qui l'avait ôté de ses proches...Ana hocha la tête. Elle s'était peut être assez inquiétée pour un être a qui elle ne parlerait pas, qui était sûrement heureux de tout ça, comme un enfant-roi au centre des attentions... Un dernier regard pour embrasser, la foule... mais elle n'aperçu pas celui qu'elle aurait aimé croiser. Elle ne le voyait pas, ne le voyait plus. L'évitait-il? Avait il beaucoup de choses à faire?Peut être les deux... Il y avait sûrement une leçon à en tirer.. Mais elle ne s'en sentait plus le courage... Elle s'inclina pour tous, sans vraiment en désigner aucun, et s'éclipsa. Anamaya avait décidé de respecter cet instant de joie que ces coeurs sombres partageaient. mais elle ne souhaitait pas y participer, cela avait le goût d'une musique ponctuée de notes discordantes... On pourra dire que j'étais là... Elle sourit. Cette nuit, au moins les enfants de Melrath pourront dormir ou vagabonder plus tranquillement, car les cris de liesses ne signifieront pas la mort de l'un des leur.... Modifié (le) 3 novembre 2008 par Anamaya Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Seren Posté(e) 10 novembre 2008 Signaler Share Posté(e) 10 novembre 2008 Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis son départ inexpliqué ... Elle n'avait osé espérer son retour, mais depuis peu, une impression étrange s'emparait d'elle.. Elle l'avait senti...Ses rêves le lui avaient prédit...Elle sentait sa présence...Son retour était annoncé ...Ce matin en se levant, elle avait su que ce jour était arrivé. Une jolie tenue était de mise pour cette journée. Ses cheveux remontés, un peu de maquillage sur ces paupières, un peu de rouge sur ses lèvres... C'était le moment de descendre et d'aller rejoindre les autres dehors en cette journée de réjouissance. Tous étaient réunis, certains semblaient heureux, tandis que d'autre redoutaient de moment.... Ses yeux, son coeur et son âme le cherchaient... Puis, elle le vit, avançant, n'ayant aucunement perdu sa fierté d'avant ... Elle aurait voulu courir à sa rencontre, mais elle devait attendre son tour. Elle ne pouvait dépasser l'impératrice qui marchait déjà dans sa direction suivi par plusieurs autres EnferS....Elle attendait patiemment son tour, le moment de le retrouver ...Elle ne put que sourire, en voyant qu'il n'avait pas changé...Son démon, son amour, sa raison d'exister...Il était enfin de retour. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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