Arwya

Précisez aussi votre bac, qu'on sache si c'etait trop simple ou si vous avez vraiment du mérite

Gordu > no life un jour, no life toujours... Restez la journée devant un écran alors qu'on a un beau château avec de beaux jardins juste a côté

Il était là, à la regarder avec un air idiot qui lui rappelait Ken, et plus elle le voyait, plus elle se disait qu'il n'avait rien d'exceptionnel... Peut-être pourrait-elle s'amuser un soir ou deux avec lui, mais aucun attachement serait possible... D'ailleurs, cette nuit elle en avait envie ! Elle prit sa main et le fit se relever. Se collant tout contre lui, elle connaissait parfaitement les gestes a faire pour obtenir ce qu'elle désirait de lui. Et ça ne rata pas : quand elle l'emmena dans sa chambre d'auberge, il était aussi empressé qu'elle... ... Elle se réveilla au premier rayon du soleil, reposé. C'était agréable de se reveiller avec un corps chaud à ses côtés, mais elle avait besoin de sa liberté. Agilement, elle se leva sans le réveiller, et enfila ses habits. Dommage, tu étais plutôt bon, mais rien d'exceptionnel non plus...pensa-t'elle. La porte grinca doucement lorsqu'elle sortit. Elle ne regarda même pas une dernière fois cet homme, elle ne le verait probablement plus jamais de toutes façons...

Elle commençait à croire à une illusion... Le tavernier avait-il glissé quelconque drogue dans sa choppe ? Possible... Mais qui l'avait soudoyé alors ? Cet homme ? Non puisqu'il n'était que le fruit de son imagination... Alors ça devait forcement être l'individu qui sortait à son tour de l'auberge et se ruait sur elle ! Essayant de reprendre ses esprits, elle chercha sa poudre aveuglante. Mais l'illusion ne voulait pas se dissiper et continuait de la déconcentrer ! Toute action était inutile. Tel Denys l'Ancien*, Wya avait une épée au dessus d'elle, prête a s'abattre... Elle se crispa, se préparant à recevoir la sentence dignement, mais le guerrier ne termina jamais son geste. Sans qu'elle comprenne comment, il se figea durant quelques secondes, avant de s'écrouler sur le sol en se tordant de douleur. Du sang s'écoulait en masse de chacun de ses orifices, alimentant la flaque qui encerclait déjà son corps. Wya recula, non pas part dégout, au contraire elle trouvait cette exécution fort intéressante, mais elle ne voulait pas tacher ses chausses avec se sang poisseux qui se répandait. Toutefois elle du détacher son regard de l'agonie du guerrier : l'apparition était toujours là. Son regard de braise ne semblait jamais s'être détaché d'elle. Il s'approcha d'elle. Elle pouvait désormais sentir la chaleur que dégageait son corps, l'odeur qui éxhalait de lui. Odeur ? Chaleur ? Il était réel alors ! Il s'agenouilla à ses pieds, attitude de soumission qu'elle apprécia immédiatement, mais qui contrastait avec le sentiment de malfaisance qui émanait de son être.

Comme chaque nuit, Arwya quitta l'auberge discrètement, se mettant à la recherche de pauvre victimes à dépouiller et dépecer. Comme à son habitude, elle glissa quelques pieces à l'aubergiste pour qu'il ne donne pas l'alerte, et elle se dirigea à pas furtifs vers les lieux de chasses des faibles aventuriers. Comme toujours... Vraiment comme toujours ? Non... Un bruit différent des autres nuits s'insérait dans sa marche. Quelqu'un la suivait. Quel sombre idiot ! S'il croyait vraiment pouvoir la surprendre ! Il se déplaçait avec l'agilité d'un tortogriffe et la discrétion d'un grizzli en rut ! Elle continua sa route comme si elle ne c'était aperçue de rien, réduisant imperceptiblement son allure pour le laisser se rapprocher, laissant tout de même glisser sa main dans sa besace, caressant son Orbe du bout ses doigts, prête à lancer une incantation. Lentement, il se rapprochait... Elle raffermit sa prise sur l'Orbe et sentit une brise souffler sur son visage au fur et à mesure qu'elle murmurait son incantation... Arrivant à la fin de sa formule, elle fit volte-face, paume ouverte en direction de son poursuivant, prête à lui infliger le plus de dégâts possible avant de succomber sous ses coups. Mais à l'instar de son bras, le souffle qu'elle avait fait se lever retomba aussitôt... Elle ne bougeait plus, obnubilée par se regard flamboyant, contrastant avec la peau pâle de son corps élancé...

T'as apporté des cadeaux pour nous avec toi au moins ? Sinon ca sert a rien tu peux repartir Mais sinon bienvenue

Bon n'annifeuh Guix

Nietzsche Une série télé commençant par G