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Il demeure impassible malgré la périlleuse position de sa belle. La belle stabilisée, il l'aide a se relever et patiente pendant qu'elle réajuste sa tenue. Il devrait continuer de rire de la situation, mais un sentiment pesant s'insinu en lui. Ces terres n'étaient pas digne de voir son âme sœur y dépérir de la sorte, loin de tout confort. Son regard se fait lourd sur Liânna, il réfléchi, puise au fond de son âme les forces et la puissances nécessaires pour les emmener ailleurs. Mon ange, ces terres sont des plus inamicales, je désire le meilleur pour toi et ici notre potentiel n'évoluera pas. Peut être aurions nous pu plus en parler, mais pour cette fois, fais moi simplement confiance Il l'enlace, l'emprisonnant telle une mante prête à porter son coup fatal. Ibliss... IBLISS... Mènes nous en d'autre terre. Je sais que ces terres infernales te plaisent, mais LIânna et moi n'y survivrons pas. Une aura pourpre se propagea autour d'eux, les avalant peu à peu. Particules après particules, ils s'effacent tout deux, laissant en lieu et place une empreinte sombre sur un rocher attenant. hrp: Ainsi s'achève la courte existence de Liânna et Grüdu sur les Terres des éléments. Merci à nos lecteurs
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Le soleil haut dans le ciel accompagné d'un grondement de son estomac l'oblige à faire une halte. Trop grande est la différence de pas entre l'aller jusqu'au hameau et ce retour triomphale. A chaque halte, il observe les paquets qu'il lui ramène. Une robe se soie rouge, échancrée sur les coté avec un décolleté au plongeon abyssal, et une petite tenue de chasse composée d'un bustier généreux pour les yeux et d'un jupe courte, avec des bottines en cuirs. L'ouverture du dernier paquet, longiforme, laisse apparaitre une dague a l'aspect proche de son ancienne épée, dont elle est issue, deux bracelets noirs et un anneau noir . Chacun des objets possèdent des ils d'or parcourant leur surface, dansant avec les contours ciselés. Un petit pincement saisi son cœur alors qu'il cherche son fourreau et feu son épée. Tu es un nécromancien, désormais. Tu es dénué de ta force physique passée et dois développer ton intelligence. . Il accélère le pas, poussé par le désir d'offrir ce petit confort à sa belle qu'il espère sous la protection d'Ibliss. Les ronces l'écorchent, les orties l'irritent, il saute au delà des nids cachant serpents et scarabées. le paysage lui redevient peu à peu familier. Le soleil, l'ombre quasi inexistante des roches, et... Grudu s'arrête. Ses yeux se ferment lentement à mesure que l'excitation de ses narines grandi. De la .. De la viande! et du thé. Sa position se fait girouette, il oscille de gauche à droite, cherchant à localiser l'origine de l'agréable fumet. les yeux fermé, il se lance à la poursuite de son repas, même si la viande est cuite, il la dévorera. Sa quête ne dure que quelques instants. Le heurt de son épaule blessée avec un rocher lui rappelle que l'usage de ses yeux lui ai fortement recommandé, surtout avec l'étourderie qui le caractérise. La main droite en visière, il repère au loin les fumerolles d'un foyer , estimant sa localisation proche de celle ou il s'était éveillé le matin même. Le chemin rocailleux qui s'étend face à lui fait style d'enfer suffocant, irradié de soleil et exempt de toute humidité. Il s'élance , et perd rapidement son eau. La fraicheur du bain dans la fontaine publique disparait rapidement, laissant place à une moiteur désagréable. Ses pensées vont vers une douce pluie d'été, rafraichissante, agréable. une sensation de fraicheur s'empare de lui. Son ombre n'est plus. Diforme, étendue, rien d'humaine. Levant les yeux aux ciel, il constate avec étonnement la présence d'un fin nuage au dessus de lui, libérant une fine bruine apaisante. Excité de ce nouveau sort, son allure se fait vive. un présent bien plus précieux pour Lianna que les pièces de tissus qu'il rapportait. Le campement de fortune, enfin! Point de Lianna, point d'Ibliss. De la viande en cuisson, oui, un thé infusant sans nul doute, pas d'ange ni de démon. Nerveusement, il dépose ses paquets à côté de leur sommaire couchage et observe les environs. Ibliss est présent, plus loin, observant avec l'amusement propre aux félins un buisson qui parait se trémousser. Une boule d'énergie se créé dans les mains du guerrier, près à réduire le buisson en cendre s'il s'avérait être agressif comme ceux rencontrer dans la matinée. Grudu l'observe, le contourne, et tombe nez à nez avec son ange se soulageant. Lianna je.. je ..... Se retourne et éclate de rire. Bonjour mon ange
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OUi, donc en fait, on peut pas jouer les deux en même temps... Très pratique vu, que, comme on l'a dit, on est colloc et collègue de taff... Serait il possible de discuter en privé avec un conseiller de ces lieux?
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Euh.... Quelqu'un pourrait il m'expliquer pourquoi Nous sommes de nouveaux bannis???
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Passion fusionnelle, voilà comment il aime appeler ces instant de bien être, loin des terres maculées de sang qu'ils possédait en d'autre temps. L'unique apaisement à ses envies meurtrières, à son enfer intérieur, venait de la seule présence de Liana, qui avait su dompter la bête en lui. Ils ne formaient qu'un, Grudu et Liana, surveillés et protégés par le sombre Ibliss que le guerrier conservait en lui. Il ouvre ses yeux, contemplant avec délice le visage de sa belle à mesure que sa vision devenait nette. Elle lui semble calme, bine plus vivante qu'auparavant et surtout, souriante. Il dépose un baiser sur son front et entreprend de s'éloigner d'elle. Il se sait retenu, par son inconscient,, qui ne veux laisser là une si séduisante créature, et par le bras de Liana enroulé autour de lui. Il examine les contours de son ange, s'arrêtant sur ses formes parfaites, plongeant quelques instant sur ses lèvres, descendant la gorge, marquant une pause sur le sillon mammaire, explorant abdomen, les hanches offertes à la vue part les accrocs dans la tunique de soie rouge. Frottant son épaule sur le sol, il ondule lentement, ridiculement, afin de se glisser sous le bras l'emprisonnant sans trop réveiller Liana. Il soulève avec prudence le bras, manipulant doucement cet épiderme fragile dont il sait la saveur appétissante. Le bras déposé sur sa propriétaire, il se dégage, roulant de côté avec agilité et s'arrête le nez à un souffle d'un pettis tas malodorant de ce qu'il estime être des déjections. Il murmure, satisfait: Héhé, la chance est avec moi aujourd'hui . Il se redresse d'un mouvement assuré, souriant. Un petit gémissement de sa belle lui fait exécuter un pas en arrière. Endormie, rêvant, semblant comprendre qu'il n'est plus à ses côtés ou ressentant simplement la perte de chaleur. Lui a chaud, se sent confortable, des pieds a la tête, surtout les pieds, un pied même. Il grimace, il sait d'o~u peut provenir cette sensation. Médusé, il baisse la tête, et évalue d'un coup d'œil les dégâts sur sa botte usée. Le pied gauche... gmmrrlll . Le petit tas d'aliment digérés qu'il venait d'éviter semblait avoir un jumeau de plus grande corpulence, de consistance plus grasse et bien malodorant. Il frappe son crâne du plat de sa main et soupire, affichant comme à son habitude un large sourire, comme s'il demeurait satisfait de sa malchance. Il avise un buisson à quelques pas de là. Il approche du buisson, un sentiment étrange le gagnant à mesure que le nombre de ses pas augmentent pour l'atteindre. Il marque une pause et observe le buisson bicolore, vert tendre et rouge flamboyant. Il parait agité par le vent, alors que nulle brise ne soulevantla poussière ambiante. Intrigué, grudu change de direction, marquant des pauses courtes afin d'étudier le buisson. Mobile, puis immobile, semblant se battre avec lui même. Sous les yeux de Grudu, le buisson se scinde en deux, particules vertes d'un coté, rouges flamboyantes de l'autre. Une lutte acharnée entre les deux feuillus s'engage, offrant un spectacle inimaginable. Une flammèche noire et pourpre prit naissance en sa paume sans qu'il ne le désire. La vue de ce sort mal maitrisé le fait sursauter. Surement un réflexe d'Ibliss... bien que ces buissons ne me semblent que très peu dangereux. Il se rapproche du combat pour s'en délecter et en apprendre plus sur les créatures de ces nouvelles terres. Il fait l'erreur de diminuer la distance avec les deux végétaux. Ils le chargent, sans raison. la flammèche en sa main se fait flamme, puis herse de feu ténébreux devant lui. les buissons y laissent quelques feuilles, le vert plus touché que le rouge se roulant par terre dans une danse plus qu'amusante. La distraction est de courte durée, le feuillu rouge fonçant sur lui avec vigueur. Première esquive de Grudu, roulant de côté, écrasant son épaule toujours douloureuse contre le sol. Bascule du buisson, écart de l'apprenti nécromancien dont le mouvement se fini aux racines du feuillu vert agonisant. Dans un ultime effort, le buisson vert lui assène un coup à la tête puis le maintient au sol à l'aide de ses racines. Le buisson sanguin revint à la charge, exhibant de longues et acérées aiguilles, prêtes à l'empaler en quelques secondes. Ibliss... Ibliss De son corps s'échappa une aura noire, prenant rapidement la forme de son félin infernal. Les écailles de sa peau se précisèrent, le brasier de ses yeux s'illumine en un instant. Dans un grondement apocalyptique, Ibliss ouvrit sa gueule pour en libérer une puissante gerbe de flammes, dont les nuances de noir et de violet rappellent le sort mal maitrisé par le nécromancien. D'un souffle, le félin incinéra le buisson sanguin. Il se retourne vers l'enveloppe qui l'abrite habituellement, plonge dans les yeux de Grudu puis relève d'un mouvement sec la tête vers le geôlier boisé. Grudu sent l'emprise des racines perdre en puissance jusqu'à la liberté totale. Dans un bruissement de feuille, le buisson s'échappe, sautillant et roulant dans une course folle. Grudu se relève, rejoins son compagnon d'âme et le remercie d'un signe de tête. Cet environnement n'est guère accueillant, Ibliss. IL me semble avoir vu une ville plus loin, j'aimerais que tu demeures avec Liana, le temps que je revienne près d'elle. Il me faut être plus présentable et lui apporter un présent. Le félin s'abaissa respectueusement sur ses pattes antérieurs, et parti en direction de Liana. Grudu le regarde s'allonger à ses côtés avant de partir vers ce qui lui semble être un village. Ses pas sont rapides, il court lorsqu'enfin les contours d'un hameau se profilent. Une enseigne, celle d'une échoppe-taverne-Maison de joie se tient sur la façade. Il y entre, y demeure quelques minutes et en ressort, un paquet sous chaque bras. IL passe devant une fontaine, après une brève vérification de son unique présence dans les environs, pose ses paquets,se jette dedans, se frotte rapidement avec quelques feuilles ramassées auparavant et ressort aussi vite qu'il y était rentré. La chaleur ambiante ne met que quelques minutes pour lée sécher intégralement. Alors qu'une légère inquiétude s'empare de lui d'avoir laissé Liana seule avec Ibliss, ses pas les ramènent tranquillement vers leur campement de fortune.
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Ouaip, sachant qu'on joue depuis notre appart, et depuis noter lieu de travail ( colloc et collègues de boulot...)... S'il le faut, j'ai des références sur d'autres plateformes prouvant que nous sommes deux être différents... et encore heureux pour moi
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Des jours, des semaines peut être se sont écoulées. Il ouvre difficilement les yeux, les couvre de sa main pour éviter la morsure de la luminosité ambiante. Il essaye de se relever, prend appuie sur sa main droite la sachant solide, se lève lentement avant de s'écrouler sous la douleur qui lui transperce l'épaule. Il se maudit, lui et sa maladresse. sa main gauche palpe, masse, cherche la cicatrice. La petite boursouflure se fait sentir sous un pansement de fortune, parfaitement réalisé par... Liana. Encore une fois, elle l'a maintenu en vie, et lui, l'inutile et idiot l'avait encore laissé seul pour un moment. Le crépitement plaintif d'une braise le sort de ses pensées. Il tourne la tête, l'aperçoit, si belle, le visage cependant marqué de l'inquiétude que ses actions à lui imprimaient sur son visage d'ange. Un murmure sort de sa bouche, incapable de l'empêcher: Je me rachèterai, te montrerai que notre fuite ici ne fut pas qu'une futilité. Il serpente jusqu'à elle, immuable, fraiche comme une statue habillée de soie rouge.. soie écharpée, laminée... Elle qui l'aimait tant. L'honorer et la faire sentir vivante serait son leitmotiv, plus que de s'occuper de lui-même. Il envisage le feu mourant, place difficilement ses mains au dessus du foyer fumant. IL grimace, torture ses méninges, en appel au savoir d'Ibliss. Sensation étrange, fourmillements des avant bras jusqu'aux mains, chaleur naissante, rougeoiement de son épiderme, crépitement, flammèches... Enfin une petite boule de feu se forme dans le creux de sa main. De feu, il n'y a que la chaleur, la boule prend vite ce mélange de teintes qu'il affectionne particulièrement, le sang, le pourpre et le noir profond. Il tente d'envoyer le petit global dansant sur une buche à moitié consumée. maintient de la boule dans sa main, symbiose de pouvoir et de sa chair. Il secoue la main, essaie de s'en défaire. Fixé comme un inescte dans la sève d'un épineux, rien ne semble faire partir le sort. L'amusement fait place à l'agacement, il secoue frénétiquement ses mains. Vas tu... gnnnnnhhh.. Allez, je trouve pas ça drôle.gnnhhhh hmmppppff. Fallais que je m'essaye à la magie.. Mmmmerd Il se met à penser qu'il ne le contrôlera jamais, ce pouvoir destructeur. Las, comme à son habitude, il passe sa main dans ses cheveux. Il renifle, une odeur familière, le cochon qui grille, mais.. pestilentielle celle ci, étrange, si proche, pourtant il regarde le feu mourant, aucune autre combustion que... Ahhhhhh.. de l'eau, de l'eau Sa chevelure fumante lui fait oublier la douleur, il se lève, manque de flancher, arrive a se redresser fais quelques pas et plonge tête la première dans une mare de boue proche. Il maugrée: Mfppff me voilà encore dans un bel état. Il se met sur ses genoux, retire la boue maculant son visage et son crâne. Et moi qui lui avait promis de devenir plus sage sur nos nouvelles terres. Il retourne vers elle, se rend soudain compte que la petite boule a disparu. Il s'assoit en tailleur, se figeant entre son ange endormi et le foyer, et recommence son sort. A l'apparition des flammes , il saisit la buche, y applique ses mains l'embrasant instantanément. Il rejette la buche dans le foyer et se retire de la chaleur naissante, afin d'en faire profiter sa belle. Étendue à ses côté, lui procurant soin et amours, elle semble paisible, mais lasse, lasse de lui peut être, lasse de le voir toujours absent. Il glisse sa main dans celle de Liana, la trouvant douce, mais froide, trop froide pour elle dont le corps ne contient que brasier et magma de passion. IL s'allonge auprès d'elle, la prenant dans ses bras, se remémore leur passion passée, leurs frasques dans sa chambre d'ébène et de bronze, la chaleur de leur union. Son corps se mit lentement à monter en température, irradiant la belle endormie. [banni 3 jours pour multicompte avec Black coke, je reviens dès que le cas sera expliqué]
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Il la sait en vie, un sourire crispé se dessine sur son visage. Les mots de Liana lui parviennent difficilement aux oreilles. Il voudrait se redresser, l'enlacer et partager son souffle de vie. Elle lui demande quelque chose... son épée. La simple flexion de ses doigts lui arrache un hurlement de douleurs. Le brasier précédent ne lui parut que braise fumante en comparaison de la douleur qui envahit lentement son bras droit, s'insinuant profondément depuis l'épaule. L'engourdissement se mêle à la souffrance, il sent son bras à l'agonie, asphyxié, se vidant de sa substance dans un goutte à goutte imperturbable. Angoisse, panique et désespoir se succèdent sur le visage du guerrier impuissant. Il repense à tout ces combats menés épée à la main, cette lame noire, aux décorations de bronze et d'or, si puissante, porteuse de désolation et de mort. Lui, le seigneur de guerre, incapable de bouger son bras, et cette main qui à de nombreuse reprises avait brisé le cou d'êtres méprisable, cette main, destructrice, démembrant et mutilant ceux qui se plaçaient sur leur chemin. Li... Liana. La colère monte en lui, il essaie de s'extraire de la branche, hurlant à chaque tentative, vociférant et pestant contre sa maladresse. Une nouvelle tentative le terrasse. Immobile, sentant ce qui avait fait sa grandeur l'abandonner , il serre les dents et de son bras gauche défait son épée, répondant à l'injonction de son âme sœur. Elle est tienne désormais, je pense ne jamais pouvoir la lever de nouveau, mon amour. Tu sais qu'elle m'est aussi précieuse que ma vie. je te sens vivante, mais fébrile, comme si une part de toi manquait. Fais la fondre , qu'elle devienne arme de ta valeur, toi que j'aime. L'obscurité le gagne, son torse se soulève de plus en plus, de légères convulsions font danser ses jambes. Quelque chose en lui semble se battre, essaye de reprendre le contrôle de la situation. Des larmes de sang viennent dessiner le visage du guerrier dont l'esprit s'enfonce dans les limbes. iL chute, sans fin, dans le Chaos qui l'a vu naître, il chute, vers cette fin sans nom. Il est revenu d'entre les morts, parcourant les enfers, avec l'aide de sa séduisante magicienne à la mémoire désormais tachetée. Une ombre s'approche de lui, l'attrape et le freine. Son félin démoniaque, la face cachée de son cœur noir, celui qu'il est lorsque sa rage dépasse tout autre sentiment. Un murmure s'échappe de son corps abandonné Ibliss... Ibliss!!! L'âme du défunt guerrier se mêle à celle du félin infernal, la chute s'interrompt, l'ascension se fait vive, presque insupportable, il s'en retourne vers ce monde charnelle où elle le regarde dépérir. Son enveloppe se met à être parcourue d'arc de foudre pourpres et noirs. Le corps tressaille, tremble frénétiquement. Son aura se fait noire, captant et avalant chaque parcelle de lumière aux alentours. Un sursaut survient, plus puissant que les précédents, brisant la symbiose de la branche avec son épaule. Il demeure droit, flottant à moins d'un pied au dessus de la poussière, le corps entourés de volutes semblable à du sang. Ses yeux s'ouvrent, il la voit. La détentrice de son âme, qu'il voit pour la première fois déboussolée. Mon ange de désolation, Ibliss, que tu as enfermé en moi , m'a fait revenir. Il me maintiendra ainsi encore quelques temps, mais tu vas devoir faire appel à tes souvenirs pour calmer cette blessure, ou je ne survivrai pas. Tu ferras de ton mieux, je le sais, ma vie est encore uen fois entre tes mains. Le temps semble s'arrêter, les éclairs disparaissent, les volutes s'effacent, Grudu tombe aux pieds de LIana
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Atmosphère apocalyptique mêlant magma, fumée d'argent, volutes de poussières mêlées aux fumeroles ardentes, il erre à ses côtés. Une explosion dans la roche, un battement de cœur plus tard et la main douce de son ange de désolation glisse de la sienne. Il pesse le pas, ne prenant garde à l'environnement. Une douleur fulgurante stoppe sa progression, son visage rencontrant un aplomb rocheux. Le vague se fait dans son esprit. Tout se calme, le bruit ambiant des matières en fusion, des gaz brulants se dilatant, et de la roche qui crépite s'efface. Ses yeux se ferment et s'ouvrent en cadence molle, un battement sourd au rythme lent le pénètre. Il s'affaisse, inexorablement. Ses mains se portent là où le sang s'est mis à jaillir en fin ruissellement, se couvrant de cette robe particulière, ce rouge intense qu'elle adore... Elle. Une image se forme en son esprit, d'abord une ombre, au milieux de ce Chaos volcanique, puis une forme de femme aux contours parfaits. Son visage lui apparait enfin. Liana. Celle pour qui son âme bravait maladroitement les périls les plus fous, sa confidente, son amante passionnée. Son dos heurte la pierre à la perception de son nom. Elle ne pouvait être loin, il aurait senti son cœur se déchirer s'il en avait été autrement. Ses mains fouillent la roche à la recherche d'une fissure, entrant en contact avec ce qu'il jugea être de la boue. Sans réfléchir, il recouvre la plaie de son crâne avec cet onguent de fortune, ne prenant la peine d'user de sa magie pour se soigner. La retrouver devient sa seule pensée. Il avance seul, rapidement à présent slalomant entre les colonnes de vapeurs, les nuages de cendres et les gouttelettes de magma pulvérisée.IL croit percevoir des pas, se dirige vers eux, les dépasse, se retourne, puis reprend sa course. Arrêt obligé, reprend son souffle et se calme. Contact apaisant, ELLE est à ses côtés, aussi tendue que lui, elle semble saine, lui a de la boue sur le visage, mais seul leur réunion importe. tend sa main droite, crispe ses doigts et fait naitre en sa paume une flammèche noire et pourpre. La danse de la petite lueur prend la direction opposée à son pouce. Serrant la main de sa belle, il l'entraine vers une faille dans cet enfer, un passage étroit, brulant, asphyxiant. Il la tire derrière lui, ne prenant garde à son bien être. Il la désire vivante à ses côtés, veut l'extraire des limbes destructrices. L'air se fait plus frais à mesure qu'ils s'enfoncent dans le boyau. Son pied dérape sur une pierre lisse, il entraine sa belle dans sa chute. La glissade semble interminable. Un point de lumière se met à grossir, la fin est proche et sera bruatle, il le sait. Quelques secondes aveuglé, un chute amortie par un buisson , une branche traversant son épaule droite, mais sa Liana réceptionnée au sein de ses bras, saine et sauve lui semble t il. Ses yeux s'habituent à la lumière pour découvrir.. des terres de feu et de flammes Nous y voici, mon ange noir, sur ces terres de renouveau