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Terre des Éléments

Ignis

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Tout ce qui a été posté par Ignis

  1. ( Hrp : Ouvert à tous ceux qui veulent faire un tit bout de chemin avec moi ! ) Mon retour au campement est marqué par le silence qu'il y règne. Personne n'est au courant de ma venue, à dire vrai, je suppose qu'ils ont tellement l'habitude de me voir disparaître un beau matin, pour ne revenir que quelques lunes plus tard, qu'ils ne prêtent guère plus attention à mon va et viens. C'est mieux ainsi, car un beau jour je disparaîtrai pour de bon, et là, rien ni personne, ne pourra me faire revenir parmi les vivants. Ils croiront qu'à nouveau j'ai dû me retirer pour maintes raisons ... Mais que probablement je finirai par revenir marquant comme toujours le sol de mes empreintes. J'ai eu vent du tapage qui s'est produit plusieurs nuits auparavant en plein centre de Melrath. Ici, dans nos bois, j'ai quelques indices qui se sont imprimés à même l'écorce des arbres. Involontairement ils ont semé des traces de leur début de pérégrinations. Des vibrations émanent de la végétation. Je peux même dire que quelques-uns de mes frères sont partis depuis au moins deux crépuscules. Et puis, si j'écoute le vent il est question d'étranges phénomènes dans les recoins les plus sombres du village. Entre autre, un ou plusieurs portails faisant basculer celui qui l'emprunte dans un horizon funeste et mystérieux. Ceci m'est fort plaisant, La Sorcière que je suis, saura se délecter du tourment environnant. Alors, c'est le pas plus rapide que je quitte le campement, franchissant avec hâte notre frontière végétale. Point ne suis déjà arrivée à la porte de la ville, que quelque chose attire mon regard. Devant moi se tient à présent un étrange passage, et sans nul doute, est-ce ce fameux seuil qui ne demande qu'à être traversé. Décidée, je franchi la limite, et soudainement me retrouve en un endroit ombrageux. Ma chauve-souris qui précédemment s'était cachée dans ma tenue, fini par remettre le museau dehors à mon grand regret, qu'un infime instant. Elle a entendu un bruit que mon oreille ne peut entendre, et tremblante à fait volte-face pour se dissimuler une nouvelle fois. J'essaie d'ouïr avec attention, et ce qui se transmet à mon oreille n'est autre que d'étranges battements d'ailes. Il est vrai ... Elles semblent bien nombreuses. Un soupire s'évade de ma bouche. « Quelle saleté !! Qui m'a flanqué une aussi peureuse bestiole .... Je vais finir par te faire rôtir fichu animal ! Tu parles d'une messagère !!! Pas capable de tenir tête à ses cousines ! » Je secoue la tête négativement, puis observe cette immense bâtisse qui avale tant elle est grande une bonne partie du ciel. Je me dirige avant tout d'où vient le bruit, et semble-t-il que c'est vers un cimetière. Il fait bien sombre, aussi, cela pourrait tout aussi bien être un jardin .... Mais à mesure que j'avance, l'hypothèse du cimetière parait être la bonne. Au loin, d'étranges sons s'élèvent dans le ciel. Un bruissement ? Une plainte presque muette ? Une tête qui quitte son corps violemment? A mon grand étonnement, le lieu est habité non seulement par bons nombres de chauves-souris, mais aussi par une grande poignée de villageois. Les uns plus connus que certains. Un haussement de sourcil exprime mon effarement. Des disparitions qu'il disait ... C'est une de ses noctules, en me mordant un doigt qui me replonge dans cette éphémère vérité. « Aïe !! Saloperie !! » Il ne m'en faut guère plus pour m'en retourner d'où je viens, la vile petite chose est agressive, et point ne veux me vider de mon sang sans même qu'il y ait mon consentement ! Aussi, je présume qu'ici n'est guère le centre du mystère, alors, mieux vaut explorer le bâtiment ... Sans peine, la lourde porte s'ouvre sous la pression de ma main, un grincement digne d'une charrette dont les roues seraient coincées fait écho. L'endroit lui aussi est peuplé de monde, des paroles s'entrechoquent dans le hall d'entrée. Une sensation curieuse s'empare de l'entièreté de mon corps. Mes sourcils se froncent ... Savoir si oui ou non, ceci est réel ? Dans bien de mes transes, j'ai vécu pareil chose .... Conscience, Inconscience ... et finalement déraison. Angoisse chimérique pour palier à la proche folie, et si tout ceci n'était qu'infraliminal ? Tout peut se montrer sous un œil endormi. Mais ici ?? L'hypnose également sait se montrer sordide... Qu'importe ... Ce monde me plaît ! Il va sans dire, qu'il vaut mieux tout de même, de voir si elle, lui, ou lui peut me répondre ... Il y a trop de monde ! Je prends le temps avant d'écumer le chemin qui mène à l'est du manoir. Une lecture par ci, un touché par là .... Des passages secrets .... Quelques énigmes, des traces laissées par les locataires du château ... et finalement un retour dans la grande salle du début pour ouvrir une porte qui mène au nord .... Les choses ici, diffèrent ... Une odeur alléchante vient chatouiller mes narines, j'ai la nette impression que je me rapproche de quelque chose d'intéressant ... Mais avant de continuer, j'avance à pas de loup vers une immense silhouette se mêlant aux ombres que dessine le feu des chandelles sur les murs... Une personne ? Plusieurs ? Je tends mon bras vers l'avant puis pose ma main sur ... je dirais une épaule ...
  2. Ignis

    L'appel

    Il y a de ces mélodies qui jamais ne peuvent quitter l'esprit. Il y a des ces cris, qui jamais ne cessent de hanter l'horizon. Et il y de ces appels qui jamais ne peuvent être ignorés. Il y a de cela quelques lunes, je me suis retirée. Une quête en suspens, ou alors une énième fois à vouloir réentendre la voix de ceux qui sont partis bien trop vite. Il y a toujours le vent, pour taquiner le corps, mais cela ne remplace guère le réel touché d'un être qui a disparu. Peut-être est-ce pour cela qu'à chaque solstice, il me faille m'en retourner au plus profonds de mes souvenirs. Ceux qui encore reste vivant et que l'on espère jamais ne failliront pour devenir qu'une espèce de brume qui ne laisse plus qu'un arrière-gout se dissimulant sous les jours qui s'écoulent. Jamais ceux-ci ne font le chemin à rebours, car ils font partie de l'antérieur moi-même je ne peux guère les raviver pour qu'ils prennent le dessus sur l'avenir. De là ou je me tiens, j'entends des phonèmes qui ne me sont point inconnus. Ils sont incessants, j'ai beau essayer de les oublier, mais rien n'y fait. Et Il y a bien sûr toujours les Etoiles qui à leur façon me montre ce qui doit être vu. Même si au centre des entrailles de la terre je me trouve, elles arrivent toujours à me dégager un coin, pour que j'aperçoive le ciel s'habillant à mesure que la nuit avance de ces plus beaux atours. Là, au beau milieu de nulle part, elles me dévoilent bien des choses. Je n'ai guère d'autre choix, que de finalement écouter leurs appels. Ce que j'aperçois alors, c'est une nuée de volatiles déployant leurs ailes sous une lune pleine et scintillante. Il y a également cette âme qui rôde et se dissimule aux travers des arbres se délestant de leurs feuilles et qui semble essayer de me montrer un chemin ... Aussi tortueux que peut être ce chemin exposé, je n'ai point de peur pour l'emprunter, car je sais pertinemment ou celui-ci me mènera. C'est à moi dès lors, de décider si oui ou non, je vais risquer de m'y faufiler. C'est une question qui ne peut rester sans réponse, car de là sera tracé le reste de ma destinée. J'ai encore beaucoup à faire et probablement est-il plus sage que je reste ou je suis cependant, la sagesse n'est qu'une sensation, un ressenti que je ne peux reconnaître. Je n'ai guère envie de tomber dans la mièvrerie qu'instaure le raisonnement. J'aime trop l'ombrage pour me plier à la raison. Et puis, il y a lui aussi ... Point ne suis indispensable, malgré cela, j'ai bien entendu l'écho qui me vient de par-delà la lisière des bois. Dans ce bourg, une activité anormale de chauve-souris. La mienne, s'est tût lorsque tout ceci est arrivé. J'ai tourné la tête en sa direction au même moment, et son attitude s'est dégradée. Elle semble mortifiée, et dans une virevolte d'aile, elle fonce dans mon vêtement comme si elle cherchait à se dissimuler aux yeux invisibles qui scrutent la vallée. Pour preuve de ce qui se joue, un village en émoi. Des hurlements de détresse, quelques étranges disparitions... Pourquoi irais-je sauver des paysans qui ne le méritent point ? Qu'ils crèvent donc tous la gueule ouverte !!!! La seule chose qui peut me faire sortir de mon antre, n'est autre que le devoir de comprendre les si improbables changements d'une horde de chiroptères s'en devenant assoiffés de sang...
  3. Ignis

    L'attente

    Depuis quelques jours maintenant, je sillonne le même endroit à la recherche d'ossements fraichement décharné de leur chair. 1-2-3 .... Et ses phalanges s'étiolent sous la pression ... Comme ceci, et comme cela, les yeux pétillants d'émoi. Et quand vient la nuit, je m'abandonne aux étoiles, les laissant se graver à l'intérieur de mon esprit, bien que toutes présentes en ce ciel d'été je les connaisse par cœur. Je m'offre au vent également le laissant se faufiler, me caresser ou bon lui semble. J'abreuve aussi la Terre de mon âme, lui laissant à loisir le temps de me ressentir lorsque furtivement je marche. Il n'est point rare également que je fasse tomber la pluie, pour la sentir doucement s'écouler sur mon visage, que je puisse ainsi lui faire don de la saveur de ma peau. Tout ceci, en guise de remerciement aux Maîtres des Eléments. Quand pointe l'aube, j'incline la tête, je fais une révérence aux Ténèbres qui m'ont bercé pour une poignée d'heures et tourne le dos à la faible lueur du soleil. Je recherche l'ombre pour mon labeur du jour, puis avance dans ma traque. Qui le souhaite peut me retrouver. Il n'est guère difficile de me débusquer, bien que ce monde avec le temps devienne vaste. Le sable derrière les empreintes que je laisse se souille de sang. J'abolis la vie, pour en espérer une davantage parsemée de traînée vermillon. Je tente alors la mort à chaque fois que l'occasion se présente, c'est ainsi, que j'arrive à retrouver ce que j'ai perdu depuis bien trop longtemps. Le ciel se couvre, le crépuscule bientôt apparaît... à nouveau. Cependant, quelque chose change. La lune se teinte d'ocre, c'est un message prometteur qu'elle m'envoie là. Les Etoiles échangent leur place, viennent enserrer la lune. Tout s'en devient limpide. Un sourire moqueur se dessine sur mes lèvres. Bientôt, je gouterai au trépas. A nouveau, ce frisson m'envahira, le froid prendra possession de mon corps, clouera chacune de ses branche glaciale dans ma peau. Sous son cheminement, elle fendillera mon épiderme, laissant s'échapper un ruissellement de mon essence vitale. Un soupire langoureux s'échappe de ma bouche. L'attente à présent ... Douce et Exquise attente ... Elle se mêle à ma hâte, fourmille à l'intérieur de mon être, suinte et s'écoule par mes pores. Elle appelle l'assaillant. Je n'ai plus qu'à fermer les yeux, et à me plonger dans mon univers, celui des non-vivants. Ils attendent depuis trop longtemps. Fidèles serviteurs qui ont perdu leur pitance. A nouveau, ils se relèveront, il ne tient qu'à moi de les raviver. Un prêté pour un rendu ... Malgré cela, point ne suis comblée intégralement, car celle qui s'en vient m'achever, n'est guère digne de mon désir. Le coup qu'elle me porte, sonne étrangement creux à mon oreille. Aucune succulence, nul rhétorique car c'est en lâche qu'elle agit, de son geste n'en sort qu'un vide absolu. Aucunes réparties pour défendre ses valeurs. Juste une myriade de gestes saccadés, qui selon elle, sans nuls doutes va lui apporter valeur aux yeux des siens. Même cela elle est incapable de m'en souffler mots. Je sais qui se terre en elle. J'ai vu bien des choses en ses yeux, lorsque le tranchant de sa lame m'a transpercé, et je lui laisse en retour, un rire sarcastique qui fait écho de longues secondes et fini par s'échouer sur les parois rocheuses du massif.
  4. Ignis

    Commentaires HRP

    Merci à toi Sheelah, je te redécouvre également, et c'est très agréable. ^^
  5. Le crépuscule, déjà inonde le campement, depuis mon retour, je n'ai croisé âme qui vive. Quelques ombres se mêlent aux silhouettes difforme des arbres, je les reconnais toutes. Le bivouac, n'a point changé, tous vaquent à leurs occupations. Une allée, un retour, et dans cette obscurité, je distingue leur moindre faits et gestes. C'est comme si tout s'était arrêté, pour ne reprendre qu'aujourd'hui. Depuis, mon retour, je ne peux que constater que les terres sont désertes. Cela fait bien longtemps, que je n'ai pu dormir à la belle étoile sans que quiconque vienne me déranger. Pour être honnête, cela me parait fort singulier. Et pourtant, la réalité semble se révéler. Est-ce là le résultat de l'indéniable ? Quoi qu'il en soi, quoi qu'il advienne, les Etoiles toujours veillent. Depuis la nuit des temps, la magie des Constellations se perpétue. Cela fait bien des lunes, des ères que toujours le mythe perdure. Qui peut se vanter d'avoir survécu à plusieurs siècles de tourmente ? Nul ne le peut hormis notre clan. Les peuples vont et viennent et finissent par disparaître. Ils sont tous voués à se fondre dans l'obscurité, jusqu'à ce que l'on les oublie. L'ennui guète, et point ne veut finir ma vie dans la vacuité. N'y a-t-il donc plus rien à faire pour éveiller ses sens ? Pour attiser ses envies ? Il faut chercher, creuser de ses mains jusqu'au sang pour réussir à susciter l'émoi. Une vague de nouveaux intrigants foulent ses terres. Les Etoiles ont parlé, et m'on dévoiler l'avenir. Peut-être seront-ils ceux qui vont raviver le monde. Nous ne pouvons nous permettre de mourir, car l'histoire continue. Les Constellations se doivent de terminer l'épitaphe. Nous vieillissons pourtant, Le Baron, Nadhir , Centaurus ... Il est loin le temps ou tout ceci n'était qu'Utopie ... Se voir enchainer les années , ne sied guère à celui qui au plus profond de son être croit en ce qui fut. Je suis las de compter les temps qui s'écoule, las de croire qu'un jour tout pourra être pareil. Cependant, l'espérance perdure. J'ai perdu bien des choses en mon absence. J'ai égaré trop de dispositions pour obtenir la clémence. Je ne suis que Sorcière au cœur de pierre après-tout, me remémorant les leçons du Baron. C'est lui qui aujourd'hui encore me fait demeurer. Ironique .... Bien des fois, je me suis dit, que je n'ai guère plus ma place en ces terres. Que je ne suis que souvenir faisant partie de ce mémorable passé. Qui se souvient de notre heure de gloire ? Qui peut à présent affirmer que les Constellations sont ce qu'elles ont toujours été ? Qu'il vienne, celui qui croit en ce que nous sommes, et nous certifie que jamais nous ne disparaîtrons. Qu'il me trouve, et me fasse trépasser que je reconnaisse en lui la véracité. Ainsi, je continuerai à vivre pour l'éternité. Une pérennité encordée à des filaments de souffrances. Car de mes paroxysmes, je survis. Il reste l'antagonisme, même si rare se font nos opposés. Je me rappelle du temps, ou encore, je franchissais les murailles d'un bourg, pour affronter mes opposants. Les yeux rivés dans une coulée de sang pour qu'enfin, ils reconnaissent la marque infligée par les Etoiles. Qu'ils admettent et défendent leurs propres croyances... Que d'échanges maugréés dans un souffle d'arrogance. C'est cela qui me faisait jouir de ma position, mais si je perds ceci, alors, j'irai trouver moi-même proie en guise d'agonie. Il va de soi que les temps ont changé ! Qu'il en soit ainsi, dès lors, point ne me retirerai dans les confins d'une taverne fleurant l'alcool, pour me reposer. Mais que celui qui osera m'affronter lorsque le sommeil me gagnera assume son affront en me faisant don de ce qui l'aura poussé à me faire saigner. Qu'ainsi, je puisse lire en son âme et puisse me délecter de sa haine. Qu'ainsi, je puisse me prouver que je peux continuer d'exister...
  6. *_* Kavinsky ! Comment ça que cela me rajeunis pas ? XD Sacrée époque ! Et ouais, j'aime bien ce morceau!
  7. Les jours froids et les longues nuits interminables ont cédé leurs places à présent. Il est déjà loin le temps ou de lourdes peaux de bêtes servaient de frontières entre le corps pratiquement nu et les tourmentes du vent du Nord. Vient dès lors la chaleur d'une saison bonne pour la semée de graines. Tout comme un cycle, nous continuons à vivre. Tout comme ce même cycle, nous continuons à nous battre contre les intempéries essayant de détruire ce qui fut parfois péniblement érigé. La spirale du temps, point ne peut s'effondrer, car il en est ainsi. A quand viendra la fin des temps ? C'est une question finalement pleine de sens, et il y a des signes qui ne peuvent tromper. Il suffit alors de les reconnaitre parmi tout ce qui se présente à nos yeux. Quant à moi, je suis pareil que les saisons qui défilent sans pouvoir s'arrêter. Lorsque la neige recouvre les plaines jadis verdoyante, j'aime à disparaître. Sans doutes pour me convaincre que point ne suis irremplaçable. Pourtant, si j'écoute le chant lointain des Etoiles, je m'aperçois alors, qu'il est probable que l'inverse soit certitude. Du moins, je m'en persuade. Lorsque le froid s'en va et ne laisse que minime trace de son passage, j'aime à réapparaître. Bien que si réellement je disparaissais durant l'éternité, rien ne changerais. Je serais alors, une relique du passé cloitrée dans un temple que personne ne peut pénétrer. J'aurais alors pour compagnie, une sœur comparable à un fantôme, et un Baron que nul ne peut évincer de son esprit car de son règne il a fait une légende des Constellations. Malgré tout ceci, je suis liée à ses terres, bien plus que celles que j'ai déjà fouler. Ici, tout s'est achevé pourtant, mais je persiste à croire que rien n'est terminé. Je vieilli, j'ai vu passer tant de choses. Cependant, je reste attachée à cet endroit. Souvent je me dis, que j'ai bien trop d'année pour perpétrer nos convictions. Que j'ai bien trop de savoir sur nos croyances pour garder une parcelle de clarté en mon esprit. La folie guette encore et toujours, le gout du sang dans la bouche, l'effroi qu'il soit possible de faire subir à une âme par pur plaisir salvateur. La souffrance à laquelle je suis enchaînée en tant que vivante est bien trop salutaire pour que je tourne le dos à tout ce que j'ai déjà connu. C'est pour cela que je m'interdis de partir pour la vie. A moins, qu'ils me disent que mon temps est révolu, alors, je m'inclinerai et céderai ma place à celui ou celle qu'ils auront élu.
  8. Bien le Bonjour par ici, Après quelques mois de mutismes me voilà coincée pour entrer mon mot de passe sur le jeu. Je présumes, que mon nouveau de passe qui a été initialisé à du tomber sur mon ancienne adresse email, du fait, bah je l'aI pas reçu. XD J'attends la marche à suivre et puis, merci à vous.
  9. Ignis

    Et hop !

    Bien au-delà de l'inconscience, une conscience s'éveille, c'est un instinct de survie que peu arrivent à percer. En cette deuxième nuit qui s'avance, depuis que je t'ai vu, les Etoiles m'ont parlé, le vent par-delà les plaines s'est essoufflé pour parvenir jusqu'à toi. Entends-tu cette voix qui t'appelle ? Je l'ai vu, lui, pervertis par l'obscurité, son instinct à lui prend le dessus. Ce peut être un prédateur, pour celui qui ne peut se corrompre dans la noirceur. Détrompes-toi Anamaya, nos larmes ensanglantées se sont croisées, l'une à l'autre se sont mélangées, et de par le signe que tu trace à même la chair du sorcier, c'est entre angoisse et profonde audace que tu use de ce que jadis je t'ai montré pour m'appeler. Ou sont-ils réellement ? Les Etoiles se taisent, car ceci fait partie de cette mystérieuse destinée. Point ne peut sauver son corps, point ne peut recevoir ses gémissements, point ne peut jouir de ce syncrétisme à sa place... Tous ce que je peux faire c'est sauver son esprit en lançant à même le vent quelques mots qui lui parviennent au creux de l'oreille. « Viens ma lumière, tend ta main, et suis les étoiles, elles seules peuvent te mener ou là ton esprit veut se retrouver. Regarde les danser les étoiles, elles dansent rien que pour toi, entre dans leur farandole, et puis laisse toi glisser là ou l'eau t'accueil. » Dans le parallèle nous nous retrouvons. Mon corps gît mollement sous le saule pleureur ou Baron aimait tant se poser. L'écorce de l'arbre se meut allongeant étrangement sa carapace, réceptionne mon dos, écorchant mollement le tissu de mon vêtement. D'une écaille, il perce ma peau faisant couler une goutte de sang pour abreuver la terre. Je suis prête .... Le vide, telle une âme sans enveloppe je m'évade, je la recherche, et puis je la vois trempant sa propre chair dans l'eau de ce qui peut être nos thermes. D'un sourire je l'accueil. Ses paroles ... « Petite lumière, de par les étoiles nous sommes liées. De par le vent nous sommes reliées, de par l'eau nous sommes nouées, de par le feu nous sommes sanglées, et de par la terre nous sommes amarrées. Ainsi nous sommes, car les Etoiles savent l'ultérieure. Point ne puis te donner d'autres explications, car les Etoiles, aussi savent garder leurs secrets, que pour ne les révéler le moment venu. » Elle m'entend, acquiesce. Je sais que bientôt viendra la possession. Je marque alors le visage de Guix en ma mémoire, jamais, au grand jamais, je le laisserai s'infiltrer en son corps ainsi ! Entre contradictions et aisances ..... Elle n'est point elle-même, guère maintenant .... « Je sais bien des choses Anamaya, et autant que je le pourrai je t'évincerai de ce qui pourra t'affaiblir ! Lorsque le moment sera venu, tes questions auront les réponses que tu recherches depuis si longtemps. La folie Anamaya, déjà me souille, mais je l'aborde avec ce frisson qui me fait aller bien plus loin que ce que je pourrais imaginer. J'aime sa compagnie, j'aime cette exquise sensation qu'elle m'apporte. » Un soupir langoureux s'échappe de ma bouche, et puis, mes lèvres s'étirent sous un étrange sourire. « Je sais que tu les vois les Etoiles, jamais, elles ne t'abandonneront Anamaya, parce que tu es importante. Nous sommes partout et nous veillons sur notre peuple tel un dragon protégeant un trésor. Tu as trouvé le chemin qui t'ouvre à mon monde, aussi, n'ait aucune retenue ma lumière, car je te procurerai ce que tu es venu trouver. L'esprit des Maitres nous accompagne, ou que nous voulions aller. N'oublie jamais cela, n'oublie point Nadhir, n'oublie guère Baron, ne m'oublie guère et à jamais tu bénéficieras de ce dont précieux que t'ont légué les Etoiles. » Je l'observe, elle baisse ses paupières. « Repose "“toi ma belle Enfant, il est tant que tu dormes .... » Ainsi, je la préserve, ainsi, je lui évite la souffrance qu'elle ne pourra point supporter lorsqu'à nouveau sa conscience aura pris le dessus. Je souris à sa demande ... Dans un air inconnu, dans des paroles inconnues, j'entonne une chanson énigmatique dans un langage qu'elle ne peut connaître. Elle s'intitule .... Naudal d'lil zhahnil l' laelar kyorlyrr ... C'est l'histoire, d'une âme qui porte en son sein le secret de la huitième sentinelle ...
  10. Ignis

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    Dans un sursaut, je passe de l'autre côté. J'ai été appelée en ce lieu. J'ai eu devant moi, Anamaya, ma sœur de lumière, et puis un autre sorcier. J'ai commencé à énoncer quelques phrases et puis soudainement je m'évade. Mon esprit s'envole, c'est ailleurs qu'il est hélé. Loin dans la noirceur du ciel je m'appose. Je tends l'oreille, et puis je regarde en bas. Là est mon corps, ici est mon esprit. Dans une farandole étoilée je suis et réponds au vent qui s'exprime. Le cataclysme s'annonce, les morts hurlent à l'injustice qu'ils ont subi en tant que vivant. C'est un appel qui ne peut être évité, dans une vague de vibration, j'entends les étoiles parfaire leur oracle. Le temple est en question, et des images se fracassent sans demi-mesure contre mon visage. Elles me fustigent et me harcèle jusqu'à ce que sur mes joues s'écoulent des sillons de sang. Je vois une prophétie sous mes yeux s'accomplir. Ce ne sont qu'images désordonnées, je tente de les mettre dans le bon ordre. Tout devient trouble. Des liens se créent, des liens se desserrent jusqu'à ce que la mort s'empare d'un des deux. De multitudes de choses s'accrochent à mon âme, un héritage qui jamais plus ne saura me quitter. Sombre, marquant, il stigmate ma mémoire. Terre, Eau, Feu Air, et les Maitres s'éveillent. Ombre et Lumière, Baron, Tueuse et Celui de la Terre. Ils se montrent distinctivement à ma vue. J'essaie de les toucher, de les ressentir, mais point n'y arrive, car ils s'éloignent. Tous pointe leur doigt dans une direction bien précise, j'ai l'impression de me mouvoir pour suivre ce qu'ils désignent, cependant, Je ne peux avancer .... Et puis le noir absolu ... Je redescends ... Une sensation singulière s'éparpille dans mes membres, dans un mouvement instinctif, je passe mes doigts sur mon visage. Un liquide poisseux entre en contact avec ma paume. Le sang ... Je mets quelques secondes avant de reprendre mes esprits, de reprendre le court de ce que j'aurais pu laisser en suspens. Je me retrouve seule l'aube reprenant ses droits sur la nuit. Il est temps aussi pour moi de regagner ma demeure. Dans le temple, j'ouvrirai le grimoire des Constellations. De mon sang, je coucherai les lignes qui feront que pour toujours et à jamais nous seront infini.
  11. Ignis

    Commentaires HRP

    XD Ana, c'est pas le but voyons !!! Haem ... Guix, il ne risque rien, tu me connais ou bien ??
  12. Ignis

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    Un instant s'écoule, des retrouvailles silencieuses, qui valent bien plus que des paroles, elle a compris mon message, puis enfin s'explique. C'est avec attention que j'écoute ses mots s'envolant gracieusement pour me parvenir au creux de l'oreille. La requête c'est donc ceci, ceci qui l'a fait se livrer au rituel pour m'appeler. Il s'agit bien là d'une aide que je devrais octroyer à un presque inconnu. Il est vrai que de mon vivant, du moins d'aussi loin que je me souvienne, qu'il m'ait causé préjudices, si tel est le cas, point n'arrive à m'en souvenir. « Tu as eu bienfait de m'appeler Anamaya, il y a bien des choses que je ferais pour toi, qu'aucun autre ne pourrait obtenir, c'est ainsi, le fait que tu veuille venir en aide à un sorcier ne m'étonne que trop peu. Tout est écrit quelque part, il suffit juste de lever les yeux au ciel pour se rendre compte qu'il en est ainsi. Si ton chemin à croisé le sien, c'est pour une raison bien précise, il est fort probable que la raison même t'échappe encore, malgré tout .... » J'observe un instant le manège du Nécromancien avant de reprendre. « Serais-ce donc l'âme profonde de cet homme qui t'ai parlé ? Si je l'observe bien, je peux déceler quelque chose qui ressemble à du remord ... Serait-ce probable ? Je ne connais rien de lui, cependant, je peux te dire que rien n'est gratuit .... Tout finit par se payer d'une manière ou d'une autre ... Quant à la tour ... ceci est une autre histoire, il est loin le temps ou Baron opérait. » C'est amusée avec une pointe de mélancolie que je finis ma phrase. Un soupire aussi s'évade de ma bouche. Jamais plus cela sera semblable. Et ce trou béant est loin de pouvoir se refermer. La colère qui m'animait auparavant disparait en même temps qu'un vent glacial qui me frôle. Rien n'est coïncidence ! Alors, je reprends mon air pragmatique puis prête à nouveau attention au son de la voix de la prêtresse. Ce qui ressort de son verbiage m'interpelle ... Les Roses ... Oui, je m'en souviens. Je me souviens également de ce qui fut avant les changements. Je me rappelle du passé. Si je comprends ... « Petite lumière, j'arrive à toucher du doigt tes émotions, elles me parlent, elles se divulguent à ma vue, puis s'accrochent en mon esprit, je sais, et il y a des choses qui m'échappe encore, malgré cela, je peux être à même de comprendre biens des choses. » Alors que l'homme s'approche, je fronce les sourcils, puis plante mon regard dans le sien. « Pourquoi fuis-tu Sorcier ? Anamaya à raison, rien n'est laissé au hasard. Le savais-tu, toi qui avec les morts s'entretient ? Qu'est-ce qui te pousse à vouloir disparaitre dis-moi. Prends garde Sorcier, prend garde aux paroles que tu pourrais m'offrir, elles pourraient s'avérer révélatrice. Je t'écoute. N'oublie rien ... » Je sais pertinemment que des choses vont rester sous silence. Dissimulée pour ne point trop en révéler. Le risque est grand, il faut qu'il en soit conscient. Sans quoi, jamais plus il n'aura l'occasion de croire aux mystères de la Sorcellerie. Pour que les miracles se réalisent, encore faut-il se laisser envahir par leurs pouvoirs.
  13. Ignis

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    Dans le lointain, un cri strident déchire la quiétude de la nuit déjà bien avancée. Mes fenêtres sont closes, malgré cela, ce hurlement, je l'ai entendu comme s'il venait du centre même de notre campement. Si cela devait être le cas, c'est tout juste le crépitement de l'âtre qui devrait me parvenir. Et ceci n'a rien à voir avec l'appel du feu. C'est sans conteste ... Mes sourcils se froncent, et je décide, de sortir de ma demeure. A peine eussè-je mis ma paume sur la poignée, qu'une vision me transcende l'esprit. Mes paupières se ferment. Le cri, encore, c'est celui d'un dragon ... Dans ma tête des couleurs se fondent entre elles, elles s'amusent à s'enchevêtrer dans un tourbillon étoilé. Du rouge, du bleu, de l'ocre ... Du noir ... Et puis je l'aperçois. Elle qui de son sommeil éternel s'est relevée. Elle n'est guère seule, une odeur m'agresse le nez. Point n'arrive à apercevoir la silhouette qui l'accompagne. Cependant j'ai l'impression que cette ombre vit dans l'obscurité. Mes yeux s'ouvrent subitement ... Que fait-elle donc avec les ténèbres ? Elle s'est sortie de son tourment, mais point pour ne faire qu'une avec l'enfer. Le Diable lui-même ne pourrait la détourner de sa destinée.... Elle m'appelle ... Je franchis alors le seuil de ma chaumière, puis instinctivement tourne la tête vers les étoiles. Là-haut dans le firmament, Une Constellation se pare d'orange. Une senteur aquatique se répand dans l'horizon, cela m'amène à penser qu'une requête probable pourrait m'être relatée. Pourquoi a-t-elle besoin de moi ? Et puis surtout, cela fait si longtemps que nous nous sommes vues. J'ai rencontré le vide, depuis son départ. Cela a su m'apporter un énième d'humanité. Comme toujours, j'ai su dompter l'insipide, pour qu'ainsi point ne puisse m'alanguir. A présent, elle mêle le sang à l'eau, pour que sa plainte perce le semblant de cœur qui me fait vivre. J'écoute attentivement le vent, il est doux en cette nuit, et celui-ci amène quelques lourds nuage, dans son avancée. Le ciel se voile, cachant peu à peu la voute céleste. Seule les lunes et quelques étoiles restent visibles. Une teinte carmin enveloppe l'une d'elle, cela n'augure rien de bon, c'est certain. Que l'on soit lueur ou ombre, cela n'augure jamais rien de bon ... Il faut que je me hâte, car bientôt l'aube apparaît, ma petite lumière disparaitra alors, que le soleil baignera les plaines. Quant à l'autre, quelque chose me dit que son futile espoir prendra la fuite lorsque le jour prendra ses droits. Qui est-il ? Qui est-il pour pousser Anamaya à faire l'impossible ? De quel droit ? Je secoue légèrement la tête, puis sans plus attendre je me mets en route. Je sais où ils se trouvent. Le vent me guide, les étoiles surveillent ma trajectoire. Point ne peux me tromper sur l'endroit où ils ont trouvé refuge. Comme pour confirmer le chemin que j'emprunte, un papillon bat des ailes. J'en ai déjà vu un pareil, il y a de cela fort longtemps, c'était le jour où ma Lumière n'a guère eu d'autre choix que de céder a ses propres démons. Cela fait si longtemps .... Et puis ce cri qui encore revient bat dans ma tête, puis inonde mes songes. Les Dragons .... Elle risque tant ainsi à s'ébattre devant leur grandeur. Je réceptionne le coléoptère, puis renifle ses ailes ... Ainsi, c'est donc lui ... et le sang sent celui d'Anamaya. Elle aurait dû le saigner lui, et probablement que j'aurais été plus à même d'accepter sa supplique. Je lui en veux à lui, la colère me conquière, puis brusquement je fais exploser le papillon dans ma paume. Ce qui en reste, ce ne sont que gouttes de sang encensées dans la peine de la prêtresse. C'est uniquement à son appel que je réponds, c'est parce que c'est elle ... J'accélère le pas, au loin, le bruit d'une eau qui ondule sous le souffle de la brise. Encore quelques mètres me séparent de mes interlocuteurs. Visible, invisible, de son vêtement émane une magie ancestrale. Fuir ou subsister, une seconde avant l'impact du temps. Ils resteront .... Elle me ressent, elle sait que je suis à présent bien proche d'elle, lui, il peut me voir même si la nuit demeure profonde. Même si ces yeux dans l'obscurité se fondent. J'apparais .... Je les observe silencieusement avant de sectionner le silence de mes paroles. « Me voici, j'ai entendu ton appel petite Lumière, toi, qui dans l'angoisse à persévérer, je t'ai retrouvé. C'était écrit. » J'impose ensuite le silence avant de tourner la tête vers l'arbre tout proche. Je hausse un sourcil, puis réitère une phrase. « Pourquoi m'as-tu appelée Anamaya ? C'est donc lui qui prend lentement sa place dans ton cœur ? Je t'écoute. Qu'a-t-il ? » Point ne veux dire autre chose, car cet instant à lui seul reflète l'entièreté de mon ressenti. Impassible, mais tout de même le sourire aux lèvres. Je m'approche de la prêtresse, et avant même qu'elle ne réponde, je lui dépose un baiser sur la bouche.
  14. Ignis

    Compte rendu Visu 3

    Eh bien, eh bien ... La même chose qu'un peu tout le monde hein, je remercie énormément les Admins pour ce visu fort sympathique. J'ai eu beaucoup de plaisir à rencontrer tous ce monde, on a passé d'excellents moments, il y avait à manger à foison, même ma grand-mère Italienne n'aurais jamais prévu autant !! Keril doit avoir des origines Italiennes, ce n'est pas possible autrement ! Sinon, je rejoins les autres pour bien des choses. Rade devrait obtenir sa distinction parce que pendant presque 10 minutes il a réussi à ne pas parler en plein Loups Garous Tapate et moi-même avons presque réussis à décimer un village en entier ... Keril pendant un court instant à réussis à nous faire passer pour des hommes des Cavernes ... Bridou porte vraiment bien la couleur bleue et que la perruque à Caly à d'étonnantes vertus. Keril, un pt'it bout de Melii, Blairounet, Shishi en plein plan drague , Jean, Bibsou. Blairounet fait un excellent taxi ! Que Les Constellations étaient en majorité hé,hé Anamaya porte vraiment très bien mes couleurs. Que c'est ballot d'oublier ses mugs parce qu'ils n'ont pas été rangé de suite ! XD Que la prochaine fois j'essayerai d'arriver assez vite pour pouvoir me descendre une cuvée des Trolls.
  15. Ignis

    Fissures

    Cela fait déjà bien plus de quatre lunes pleines que je me suis perdue dans mes grimoires. De l'extérieur, rien ne m'est parvenu, pourtant je sais que bien des choses se sont passées. La Terre tremble ici, de l'intérieur de ma demeure, je ressens les vibrations, elles sont belliqueuses, elles tiraillent elles craquèlent comme si l'intérieur de ces contrées étaient en colère. Et les Dieux dans tout cela ? Ces insignifiantes déités à qui tout devrait être dû. Débiteur de quoi ? D'avoir créé le monde ? C'est désespérant ! Seules les Etoiles savent montrer le chemin. Tout ceci pour en revenir au fait que finalement ces provinces peuvent bien s'écrouler et de là ou je suis, je m'en enivrerai. Que brûle donc ce monde que l'on puisse enfin toucher du bout des doigts le désarroi. Un long soupire affligeant sort de ma bouche. Sans doute est-ce le fait que cela fait bien longtemps que je ne suis point sortie de mes quatre murs. J'en arrive à un stade où tout peut m'accabler, ou tout peu m'enfoncer dans l'écœurement. De plus, Le campement est bien silencieux. Ils ressentent eux aussi les bouleversements ! Notre Roi, lui aussi s'épanche dans l'absence. Les choses ne vont guère prendre encore des lunes avant que tout devienne différent. Le Baron lui-même s'est sorti de son étrange mutisme. Il est reparti, là ou par la pensée de ma sœur j'ai vécu. Vécu dans un coin sombre de sa mémoire, elle a su imprimer les images de son lynchage au travers de ces autres Terres. Dans ses songes, elle m'y a fait une place, pour que je puisse me délecter de sa propre souffrance. Elle m'a offert sa douleur pour que de ses maux, je m'abreuve de son tourment. Je secoue la tête négativement. Si naïve ma sœur !! Je quitte ma table d'étude et les grimoires disposés négligemment sur le recoin du bois pour me rendre aux abords de ma fenêtre. Je guette l'extérieur d'un œil concupiscent. Un sourire malsain se dessine sur mes lèvres. L'orage est proche, les feuilles dansent de manière effrénée sous les salves violentes du vent. Bientôt le tonnerre va gronder, va hurler sa colère, pour que vienne les éclairs et qu'à leur tour, ils déchirent le ciel et scindent ainsi les nuages qui leur feront obstacles. Et moi, je me tiendrai au milieu de cette opposition pour admirer et ressentir la rage qui les animeront en cet instant précis, tout comme les étoiles, je serai témoin du premier affrontement. í€ cet instant précis un tour s'érigera au beau milieu de notre campement. Obscure, habitée par les morts, abreuvée par la destruction, vivante sous le trépas, des fêlures gorgées de sang dans la pierre pour la rendre vivante. Viendra ensuite la seconde, qui sous une prochaine accalmie brisera une autre parcelle de notre Terre, poussera telle une fleur immaculée, innocente, prête à prêter de son essence pour nourrir la lumière. Ensemble, les tours ne feront qu'une. L'Equilibre. Il est temps pour moi de regagner Melrath. Une cueillette bien spécifique s'impose. Un regard complice au feu qui crépite dans l'âtre avant de me diriger vers la porte de mon foyer. Je franchis le seuil. L'atmosphère est lourde, étouffante, et je me sens si vivante ... Un pas après l'autre, une empreintes après l'autre laissée au gré de mon cheminement, laissant ainsi trace de mon passage pour celui qui la curiosité emporte... Il lui suffira juste de ressentir les Etoiles. De les écouter murmurer, chanter à son oreille .... Ainsi, peut-être l'inconnu aura le privilège de fouler le sol d'une des deux tours ... Ce chemin, peu pourront l'emprunter. Encore moins parviendront à trouver l'issue .... Tout ceci, au sein même de notre Campement. Mais pour l'heure, je m'offre une escapade. Qui veut vraiment saura me trouver sur son chemin, même si les ombres s'allongent, en même temps que menace le ciel. Même si mes sans-chair font barrage... Eux, Toi, Elle ... Ils me trouveront. Je m'enfonce lentement dans la pénombre, l'ombre de mon ombre se fondant avec les silhouettes hagardes des branches de foyards. Je prends par le Sud ...
  16. Dans mon crépuscule, j'aperçois en ce début de nuit une lueur particulière. D'ordinaire, point ne prête attention aux nombreuses lumières boréales qui percent le ciel. Seulement ce n'est guère le temps des glaces, l'atmosphère pourtant se refroidit anormalement. C'est peu aisé en cette période de l'année de ressentir le vent du Nord souffler. Bien des explications peuvent se dévoiler, tout dépends de comment l'on regarde l'horizon. Si je m'épanche de mon ressenti alors, l'évidence vient à moi. Combien de temps cela fait-il à présent ? Combien de lunes se sont succédées dès lors ? Tant, et tant, que finalement, j'ai juste l'impression d'avoir pris bon nombres d'années. Il y a des choses qui nous font oublier comment les minutes s'égrainent avec hargne et vivacité. Elles se font insaisissables, mutines ... Si vite, que je me sens rattrapée par ce passé. C'était le temps ou cette prêtresse effleurait de ses doigts la vie, inlassablement, et toujours avec appétit elle s'est nourri de son destin. Jusqu'à ce que le trouble la happe puis l'entraîne au plus profonds des songes. Comment a-t-elle pu supporter ces chimères obscures ? Elle n'était pas faite pour ceci. Mes yeux restent figés sur le firmament, je vois danser les couleurs comme si celles-ci tentaient de m'appeler. Je vois le jaune et l'ocre se refléter dans cette Etoile. Aucune utopie présentement, j'en suis plus que convainque. Une voix s'éparpille à mille lieues, d'abord un murmure ensuite une forme humaine se dessinant sous l'ombre d'une singulière silhouette... Cela ne fait aucun doute. Un sourire s'esquisse sur mes lèvres, indubitablement, mes pensées se dirigent vers Le Guerrier félin. La crypte, les ossements, puis cet étrange frissonnement. Narquois, avec aise, il s'éveille à nouveau me faisant remonter ce même frisson d'il y a un temps. Il est si lointain ce temps, qu'il ne représente guère plus ce qui fut. Soudainement, un rire profond et cristallin me gagne, il fait écho par-delà les vallées, il résonne comme pour parvenir jusqu'à l'esprit de celle qui s'est réveillée. Sait-elle seulement, que depuis son départ pour l'autre monde, les choses ont changé ? Ce qu'elle a connu, n'est plus. Certains esprits se sont mués en quelque chose de bien plus vaniteux. Elle le découvrira par elle-même, au grand Damne de sa propre âme. Elle est de retour... Ainsi, ce que j'ai commencé à fini par faire son chemin, lentement, avec désinvolture, malicieusement, il s'est investi, il a trouvé une faille pour lui rendre ce qu'elle a perdu. Point ne savais si cela pourrait marcher. Aucunes certitudes, juste la volonté des Etoiles pour parfaire cet étonnant recommencement. Je la ressens, je l'entends, toujours les Etoiles éclairant son chemin. Bientôt, je la croiserai, un regard, un sourire, puis les souvenirs. Comme toujours, elle sera celle qui de sa lumière affrontera mon obscurité.
  17. Ignis

    Visu 3e rencontre

    Je ne suis pas Belge .... J'viens pas si c'est que ça. Tsssss Donc, oui, si on me kidnappe, je serai donc présente, avec une participation de 10 Euros ( Va de nouveau falloir faire du change!! Pffff )
  18. Un appel de désespoir hurle à nos portes, dans le vent, une odeur âcre aux senteurs douces,c'est le parfum de leurs angoisses qui s'amuse à me titiller les narines. Un peuple qui semble trop sage pour parvenir à contrer la moindre attaque. Ils étaient pourtant les fiers envoyés de Mère Nature. Les elfes, eux qui depuis si longtemps perdurent en ce monde, sentent une ombre flotter au-dessus de leur tête. A présent, ils quémandent de l'aide. Comment tout ceci à bien pu se produire ? J'entends au loin le galop d'une monture rapide. Probablement un messager chevauchant, tout en essayant de faire fuir ses pensées sombres. Il a peur, et il craint pour son peuple et sa vie. Les troupes se rassemblent, non loin de la frontière qui les sépare de la lisière de la forêt. Il a réussis, du moins, son message est arrivé à destination. Fiers et fidèle habitants de Melrath Zorack, courez donc tous, rampez et prenez parti pour ceux qui sauront vous rendre la pareil. Aveuglément, avancez, et prêtez serment pour essayer d'en ressortir Hérault d'un jour s'en devenant crépusculaire, car la nuit, envahi cette Terre. Point ne prendrai part à cette belligérance. Qu'ils marchent, ou qu'ils trépassent, cela m'est bien égal. L'admonestation n'a que peu de poids pour l'heure. La patience en cet instant est de mise. Il ne sert à rien de vouloir changer cette fatalité. La curiosité sans doute, me pousse à sortir de ma demeure. Les Etoiles, toujours veillent, Elles sont le tout. Une vision, un rêve, une histoire, la continuité. Bien des choses en ce ciel se dessinent. Sur le chemin, aucune âme pour m'empêcher d'aller contre la providence. Les remparts sont vides, seul le croassement de quelques corbeaux trouble le silence. Déjà au front hein ? Par de là la vallée, des cris résonnent. Les pas lourds des orcs marquent la terre. Elle vibre sous leurs masses, ne laissant aucun mal à celui qui cherche à les retrouver. Quant aux elfes, ce ne sont que bruissements florissants de part et d'autre. Une feuille qui virevolte sous un passage éphémère. Ils marquent leur territoire. Cependant, la menace est grande, et lorsque la nuit baignera les plaines avoisinantes, ils s'abattront sur leur défense. Les Elfes, les Humains, leurs survie n'est que question de temps au final. à la croisée d'un détour, j'ai rencontré quelques âmes hésitant sur ce qui les fait trépigner. Est-ce la découverte d'un monde qui jadis fut infranchissable, ou est-ce le gout du sang qui remonte à la bouche, pour pouvoir cracher la véhémence que leur apporte le meurtre ? Ni pour, ni contre, du moment que cela ne mette point en péril ce que nous Constellations prônons. Nous sommes rien qu'une poignée. J'ai croisé notre Roi affairé autours d'une quelconque bestiole qui lui est inconnue. J'ai rencontré Tnerual, qui lui s'est amusé à tenter d'occire un serpent à multiple tête. Cette créature me fait penser à l'Hydre. Un clin d'œil que celle-ci ne me manque guère de me faire. Celle qui dans ce firmament observe. L'on m'a offert également un présent significatif. Fier Guerrier alors, jamais tu ne changeras ? Cela me fait sourire, il y a fort longtemps, que je ne l'avais plus croisé sur un champ de bataille. Nous sommes rien qu'une poignée, mais pourtant ici nous nous tenons. Rien n'est définitif mes Etoiles, Ceci changera quand il sera temps que cela se fasse. Quant à moi, j'ai erré çà et là, j'ai découvert des Terres qui me rappellent celle qu'autrefois j'ai foulé. Bien avant que je n'atterrisse sur celle qui dès lors est devenue mienne. Ouvrir une brèche du passé pour mieux sonder ce qui s'en vient. Tous nous en avons conscience. Ce n'est que le début....
  19. Elle m'a prise de court .... Non, même pas vrai que je suis lente à la détente, c'est juste que euh, j'allais le faire ce matin. XD
  20. Ignis

    Orfe

    * hausse un sourcil * Par tous les démons de l'Enfer, qu'on le fasse taire, son verbiage m'échauffe les oreilles. ( Hrp : Alors, te vl'à! Ca y est t'es content que je sois venu te dire Bonjour ? J'vous jures ces mâles )
  21. J'ai eu vent de cette fameuse histoire. D'un bout de parchemin usé, me sont venues quelques brides lancinantes d'une comédie défaillante. La brise glaciale fait trembler les étiques branches dénudée, entonnant de par ces étranges sifflements, un rire Onirique faisant de ce récit une facétie si burlesque ! Qui peut croire en de telles inepties ? Il s'accroche à un frère qui serait à la base d'une faction partie en poussière. Ecrasée, annihilée telle une nuée d'insectes sous la langue d'un crapaud. Là, en sont les faits. Si je me rappelle bien, n'est-il point dont apparu bien après que cela soit fait ? Il est étrange, tout soudain une cariatide s'y ajoute. Si cela ne suffit guère, dans ses propos, la vantardise s'insinue. N'-a-t il donc jamais pensé que ceci n'est que ce que lui veut voir ? Croit-il réellement que tout se doit de tourner autour de sa pitoyable âme ? Il a raison, ses dires recèlent une part de vérité, nous Constellations, sommes un peuple fort captivant, je lui accorde. Nous sommes une communauté bien souvent jalousée. Depuis tant de temps nous arpentons ces Terres et avant même que celle-ci furent découverte, nous étions déjà Constellations, bien au-delà du temps. Nous avons connus diverses situations semblables à dire vrai. Je crois que je peux dire que nous connaissons à présent la source de toutes ces diffamations endurées. Là, ou j'ai bien cru que j'allais m'étouffer de rire, c'est lorsque que j'ai entendu parler d'une carence de vigilance. Est-il un dieu pour certifier qu'il sait ce qui n'a point lieu d'être ? J'hésite ... Dois-je le plaindre ou le mépriser ? Quelle différence cela fait-il ? Parce que quand on joue avec le feu ont fini par se brûler. Il en paie le prix actuellement. Plus personne ne semble s'intéresser à ce miséreux rôdeur. Jamais il n'a su imposer en son summum ses propres idées. C'est ainsi. Certains sont plus doués que d'autres pour se faire mentor. Trop de choses lui échappent, je considère qu'il ne peut accepter qu'en ce jeu il sera trop souvent perdant. Si je me réfère à ses allégations, alors, Nous, Constellations, l'avons vaincus. Que lui reste-t-il présentement ? La vengeance, la haine, l'envie ... Une sensation qui s'infiltre, la persécution, vil et fourbe supplice qui le ronge de l'intérieur, ne laissant aucune chance à son corps de repousser l'inévitable. Le châtiment engendre la véhémence, et il devra se trouver d'autres proies pour s'assouvir. Les Etoiles, jamais ne se laisseront percer par un futile semeur de troubles.
  22. Une fête annoncée, et des âmes qui se croisent et se ressentent. La festoyée se consume à tout petit feu, il reste une nuit entière à danser entre les âtres. Une nuit longue et infinie... Les Constellations entourés de quelques valeureux aventuriers. Une diversité qui sied à tous ici présent. Une atmosphère des plus attrayantes, une pointe de mystère des plus ensorcelantes. Un voile de brume se lève, une énigmatique humidité se fait ressentir traversant ces corps de part en part ... Ce n'est que le début. Vous autres, qui encore n'ont pas rejoint le Campement des Etoiles, hâtez-vous, vous allez manquer le meilleur... ( Hrp : Pour les éventuels retardataires, aucun soucis à se faire. Vous pouvez encore intégrer l'animation, et ce à tout moment à condition de s'adresser au Maître du jeu sur le forum des Constellations. http://constellation.winnerbb.net.)
  23. ( Ceci se passe antérieurement au 29 bien entendu ... ) Mariage, crimes et châtiments, voilà comment on pourrait renommer ce jour si précieux aux communs des mortels. Je ne suis guère de ceux-ci. Ma position concernant ces noces, je ne préfère guère m'y attarder. Sans cela je ne serais point en l'option, d'effectuer ces préparatifs. C'est la faute à Caly aussi ... Enterrement de vie de jeune fille ... Ben voyons. Enterrement tout cours, me sied mieux. L'heure n'est guère au sang, mais plutôt à d'autre chose. Quoique ... Je chasse l'idée qui germe dans mes pensées en secouant énergiquement la tête. Bien ... Un mâle, un endroit isolé ... Non, plusieurs mâles, pourquoi Emiko serait la seule à s'amuser hein ? Donc en dépit de combien nous sommes cela devraient faire une ... dizaines de représentants du sexe soi-disant fort ... Aussitôt, pensé, et me voilà déjà en train de recruter les hommes en questions. Tous des inconnus pour la pluparts, disons, des inconnus pour celles qui vont gouter aux charmes effréné de ces étalons. Ils me connaissent tous, et je sais qu'ils seront ravis de m'aider à mettre le feu à cette petite soirée. C'est parti, les invitations lancées, il ne leur reste plus qu'à trouver le lieu-dit dans les missives, et tout sera parfait. J'ai prévu, les boissons, les fruits, les petits cadeaux ... Réflexion ... Non, non, ils vont être bien ces petits cadeaux ... Et il n'y a plus qu'à ... Une soirée Mémorable, qui au final, va bercer les rêves les plus fous de toute présente à l'orée du bois.
  24. Les préparatifs sont bientôt terminés. Le feu exalte, la rivière chante, le vent porte avec malice toutes les odeurs qui se mélangent avec gourmandise depuis le Campement des Constellations. Ne ressentez-vous point la Terre qui vibre avec harmonie sous vos pieds ? Il sera bientôt l'heure de festoyer. Quelques heures à peine, avant le début des festivités. Un étrange brouillard se lève cependant. De quelle nature peut-il bien être ? Une atmosphère assez légère pourtant s'évertue à gagner le bivouac. Il est mystérieux se brouillard, parce qu'il fait comme cela lui chante... http://constellation...-autours-du-feu ( Hrp : Pour ceux et celles que ça intéresses, vous pourrez vous présentez au post susmentionné dès... allez .... 19h ! )
  25. Ignis

    Commentaires HRP

    Alors, c'est déjà si, qui le veut écrire à ma suite ici même, pis après faudra venir à partir du 19 au soir sur notre forum, il y aura un post spécial héhé !
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