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Terre des Éléments

Ignis

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Tout ce qui a été posté par Ignis

  1. Vais-je donc devoir faire tout toute seule, Ou est-il encore passé celui-là. Il aurait déjà crié au fouet, si vraiment c'est lui qui se cachait dans les fourrés, je devrais commencé à m'inquiéter, si, enfin, il ne serait plus bon esclave, mais j'en suis certaine je l'aurais senti tout de suite si c'étais bien lui.. Faut quand même que je me décide à me retourner, Un, deux trois ... Hop volte-face, et qui me fait mur ? Une immense masse de Troll. Pas n'importe lequel, non non, c'est la Nourrice de la petite Banana, d'ailleurs, il ne devrait pas être avec elle ? Je hausse les sourcils et aborde un visage interrogatif.. Je regarde si mon mortier tient bien en place sur l'Autel, puis je m'avance de quelques pas ... « Hé bien Baron, que faites-vous donc ici ? Vous n'auriez quand même pas osé me suivre ? Peut-on savoir ce que vous faite en dehors du château ? » Il est imposant, mais bon, si son intelligence est aussi limitée qu'elle devrait être, je n'ai rien à craindre de lui ! Quoi que parons nous de toutes éventualités tout de même, c'est plus prudent ... D'autant plus que je ne sais pas tout à fait ce qu'il à en tête, le Joyeux Luron. Tout bien réfléchi, ce cher Troll fera fort bien l'affaire, si jamais ... Soyons d'humeur fugace, il me regarde avec des yeux d'affamés, il croit quoi lui, que je ne suis qu'une maigre pitance pour son appétit féroce ? Oh non, il faut qu'il en arrive à être rassasié. Je me méfie, j'ai beau être devineresse mais il y a des fois, ou mes flashs se font narquois, je lis ainsi, et c'est comme cela qu'il aurait fallu interpréter les signes, cela me joue parfois des tours précaire, je me l'avoue, de temps en temps je m'amuse de cet état de fait, et corrige la lancée. Une odeur bien plus présente qu'auparavant se déverse dans l'air, à ce qu'on dit, quand l'odeur de verte s'en devient à en perdre la tête, les fées signes et s'amuse de leur magie, d'après les dires retranscrite sur un parchemin vieux comme les âges anciens, elles entament leur farandoles, leurs rires crépite dans l'air, on n'a jamais vraiment su quel rituel elle entamaient quand la senteur Semen-contra est si prêt de vous enivrer... La tête me tourne, c'est même très désopilant, parce qu'on dirait que je suis parti rendre une visite à l'autre Royaume, je marche, je manque de m'étaler, une racine ? Possible, et j'avance encore vers Le Baron, du moins comme je le peux. Mais ce qu'il ne sait pas lui, c'est que je m'arme de ma dague fétiche discrètement, je vois à ses yeux, qu'il veut se distraire, je peux y servir ce qu'il demande, si vraiment ceci lui est cher. Vert, Emeraude, les feuilles des arbres aborde une phosphorescence des plus incroyable, la Terre, les troncs, ils devaient normalement être foncé comme de l'ébène, ou presque, mais là, c'est une espèce de marron rougeoyant qui les habillent. Fascinant ... « Vous entendez Baron, ce rire cristallin ? Voyez donc ce que les dryades peuvent proposer, avancez-vous que je vous montre ou elles sont cachées, vous ne le regretterai point, c'est un fait, je puis vous l'assurer, êtes-vous donc prêt à voir de vos yeux ce que la nature dispose pour notre bon vouloir ? » Voilà qui va pouvoir ravir nos deux personnalité, jusqu'a quel point est-il prêt à se divertir, je lui réserves quelques petites surprises, réjouissance, cocasseries, et alléchant délassement, enfin, je suis pas sûr que cela lui conviendra, mais c'est là tout l'attrait de ce que je peux y préparer.
  2. Pendant ce temps là, non loin du château dans la clairière des miles fées vertes, proche de l'Autel de Pierre. C'était juste, mais je suis parvenue à m'éclipser de ce château sans trop de soucis, sauf que je n'ai pas pu récupérer ce qu'il y avait dans cette armoire de malheur ! Rhaaaaaa c'est vraiment pas de chance, j'en ai besoins et vite ! Une nouvelle mission pour mon petit serviteur, en espérant que celui-ci soit à la hauteur cette fois-ci ! Un hurlement retenti dans la douce quiétude de la forêt ... KOOOUUUUMMAIIIII !!!! Normalement il ne devrait pas tarder, s'il ne se montre pas, je vais lui faire sa fête ! Petit, petit, peeetiiit, vient voir Môman , hé, hé, hé ... En attendant qu'il arrive voyons un peu se que me dévoile les Oracles, pour ce faire, je rejoins ma cachette secrète, celle qui se trouve au centre du peuplier, il paraît tout à fait anodin ce tronc, mais au final se révèle fort malicieux, je tends mes doigts, et effleure l'écorces, sorcelleriie, voilà, mon mortier, mes feuilles de parchemin, du sang de centaure, sans oublier, de la peau d'Elfe noir si gentiment pris à son hôte. Et pour finir un intestin de chauve-souris bravcaille. Mouhahahahahahaha, Je suis Immonde, comme je l'ai étripé l'autre là ! Ahhh, de bons souvenirs, bien passons, je contrôle mes ingrédients, et tout y est, je vais pouvoir m'atteler à la tâche. Pour refermer la cache je souffle sur la cavité travaillée, et me retourne puis me rend à l'autel de Pierre afin que je puisse déposer mon mortier sur la roche écailleuse gris anthracite. C'est vrai pas évident l'autel et quelque peu creusé de part et d'autres, mais je devrais y arrive, la platitude normalement, ce serra plus tôt la pentitude, bon, allons-y ... Zut, j'ai fais quoi de ma tige en marbre pour brasser ... je regarde parterre, à côté du peuplier, je me déplace même jusque aux tronc arraché pour voir si je ne le trouves pas. Rien .. Bien, je n'ai pas le choix, il faut que trouve quelque chose de solide pour écraser le mélange ! Je m'agenouille à Terre, puis commence à creuser telle une dépravée, il n'y a guère beaucoup de créatures qui ose s'aventurer dans cette clairière ou l'odeur d'Absinthe qui se dégage des feuilles et des fleurs, remplis l'atmosphère de drôle de vapeur si délectable pour moi au final et qui en général, écœures, ceux qui s'égard dans ces bois, à part les farfadet longuejoue, eux, ils n'ont pas peur d'une simple odeur, au contraire, mais ils son si puériles, que je n'espère pas en croiser un par ici, sans quoi, je ferai de lui ma cuillère de bois ! Creuse, creuse, creuse, Ah, ça y est ! Enfin, je savais qu'il serait prudent un jour que je fasse offrande d'os d'humains pour contenter la terre, ce n'est pas vain, pis d'abord, elle va pas m'en vouloir la Terre si je me sert, hein ! ? Craaak, euh, trop gros, claaac presque de la bonne taille, une phalange cela doit allé.. Crrrrraacckk Voiilà, j'ai enfin ce qu'il me manquait... Je me relève, puis me rend vers l'Autel, le mortier posé, je lègue la peux d'elfe, l'intestin, sans oublier le sang, j'écrase le tout comme il se doit avec ardeur et dextérité, et je décris des cercle avec la phalange qui me sert d'ustensile à écrabouiller ... Après 666 brasses dans le mortier pour le mélange, j'estime que la mixtion est prête, je sors une petite bourse de ma besace puis, ... Je tends l'oreille et ne fait plus le moindres bruit, d'où cela vient-il ? Du sud ... Des bruits de pas, quelqu'un arrive, j'espère que c'est celui que j'attends, autrement, belligérance me prêteras ces traits !
  3. Ahhh, par le sang d'azazí«l, ça se dissipe un peu, je plisse les yeux, je distingue pas grand-chose encore, je fais allé mes bras d'un côté, et de l'autre pour aider cette épaisse brume à disparaître, c'est pas possible ça, il m'a encore ramené les fausses plantes, franchement, je devrais le renvoyer au lieu de le garder, mais bon, c'est un bon esclave parfois, tout dépends de ce qu'on lui demande ! Il est évident que la recherche d'ingrédients sera à retiré de ses tâches. J'ai pas envie de me retrouver sur l'autre continent parce que Môssieur est incapable de trouver une malheureuse plante dans la nature .. D'ailleurs en parlant de nature, j'ai pas l'impression que je suis en son sein, c'est clinquant, c'est laid et ça pue l'or volé avec accord du Roi aux citoyen, il fat encore un peu gris, c'est peut-être pour ça que j'ai l'impression d'être ici et non là.. Mais tout de même ça m'a l'air bien renfermé pour une forêt bien garnie.. Oh, il me semble déceler un nombre étonnant de silhouette sous mon nuage, des voix féminine, bien plus que masculine, des plumes et des allégations étranges, il est clair que je ne suis pas dans le sous-bois ou j'aurais du apparaître ! Limpide, crotte de licorne enragée, je vais me faire remarquer ... Viiite, viiite, viiite, un sort, un incantation quelque choses j'en sais rien mais faut que je trouve, sinon adieu la belle couverture ! Une concentration incommensurable, je ferme les yeux, et je fais défiler mon esprit à vive allure, cherche, cherche cherche, ahh ouii !! Tourment du temps et orages sanglant arrive avec empressement et voile le soleil jusqu'à le recouvrir complètement ! BOOUMMMMM KSHHHHH BAAAAOOOMMMM ... NOIR Ça je l'ai hurler, lentement le soleil naissant perd de son ampleur, sa lumière se fait presque imperceptible, tourne et tourne et tourrrnne la lumière de vie, hop, le noir envahi la place prestement. J'ai à peine eu le temps de repérer les lieux, néanmoins, je devrais réussir à faire quelques pas vers la sortie, le sort ne va pas durer éternellement aussi, je me dois d'être rapide ...Un premier pas, discrète, j'entends que ça parle autour de moi, tous ensemble ils piaillent comme des poussins saigner à blanc, pfff c'est Noblions ils ont pas de cou***** , je me baisse un peu histoire de pas trop qu'on sente que ça bouge par là, et un léger pas de courses pour retrouver la sortie, Mince, les Chandelles, j'ai pas pensé à ça, j'espère qu'ils en ont pas sous la mains ! Jamais de ma vie je me suis retrouvée dans une telle situation, moi Devineresse de Renom, me voir échouer dans un sort basique, c'est pitoyable, je n'aurai plus aucune crédibilité aux yeux des ces Gens s'ils me découvrent m'échappant telle une pucelle qui nargue son prétendant ! PAF, .. Brrrrr C'est visqueux, c'est quoi ?? Je tâte, je palpe, mais rien à faire, j'arrives pas à deviner dans quoi ma tête à heurter ! Un mouvement de recule, parce que c'est vraiment ragoûtant, même les carpeaux ont la peau moins gluante, Oh !? Noooon c'est pas possible ça, je vais pas tergiverser las dessus pendant encore des siècles, faut vraiment que j'arrives à ne pas me faire remarquer ! Un mouvement a droite, et je change la direction que j'ai précédemment emprunter, il semble que je passe à côté d'une espèce d'armoire de service, un haut le cœur, soudainement s'empare de moi, je renifle longuement cette odeur qui me titille les narines ... Bien voyons, quelle drôle de coïncidence le commissionnaire arrive et cette odeur qui m'exaspère depuis si longtemps sonde mes sens.. Intéressant, très intéressant, autre chose, et pas des moindres, objectifs sortir d'ici le plus vite possible finalement je vais peut-être pas l'égorger mon servant ... J'en oublie le temps ma cervelle est en ébullition, le sort commence à se dissiper il ne reste plus une minute à perdre !
  4. Château de Pierre bercé de noirceur, dragon qui sommeil aux donjons et arme de fer, voilà comme je verrais ma future demeure, oui, vraiment, faudra absolument que j'attrape ces vils gobelins pour m'en faire des Esclaves, je vais quand même pas tout faire toute seule, oui, je sais, je sais, une vapeur sombre et quelques sortilèges puis le tour est joué, mais non, j'ai envie de voir la sueur coulé sur les tempes de ces.. De ces.. Trucs ! Pour l'instant à défaut de pierre grise empilée je reste dans ma dérisoire chaumière de bois. Assise devant ma boule de cristal, je réfléchis avec science, tien la science franchement voilà une matière qui ne me sied guère, je rapproche mon visage devant la translucidité de cette boule, je plisse les yeux, encore j'avance la tête, encore, j'arrive presque à me fracasser le nez contre cet engin de malheur ! Bon sang, qui m'a poussé ?! Non, décidément, la science ne me réussis pas du tout ! « Je me lève, et je te bouscule comme d'habituuude ... Je t'ai vu petit esprit du lac, que viens tu donc faire ici ? Mais c'est quoi cette mélodie qui se lève avec le vent ? Quoi, tu crois ? Oh, Le Baron celui-là, pff c'est un cas, mais comment les gens peuvent-ils être autant naïf, un Troll Intelligent qui joue avec la magie de ses maux de pieds, c'est t'il pas regrettable tout ça ? Quoi Morganne . Elle à quoi Morganne? Vas-y déballe ! Esprit du lac attention je risque de mal le prendre si tu me racontes des bêtises ! » Tout ceci se passe t'il à l'intérieur de ma tête ? Voilà une chose à laquelle je n'ai jamais songé, une Devineresse, avec une touche de sorcellerie, il n'y a pas à discuter, je suis ce que je vois, et je vois ce qu'ils me montrent, Le Fantôme du lac arrive enfin à s'exprimer, c'est pas trop tôt, quelques siècle comme ceci et les toiles d'araignées auraient fini par m'orner. Qu'elle parle mal la Dame du lac, il faut que je me concentre pour essayer de deviner ses phrases à moitié dévorée par l'eau qui coule encore de sa bouche. « Comment ça, Le Baron dans une Maison close ? ! Et alors il est libre non ? ... Oh, tu voulais dire qu'il a ouvert une maison Close ? Ça alors, je pensais pas qu'il en était capable ... ... Non, ce n'est pas ça ? Articule, j'aurai moins de peine à te comprendre ! Ca y'est je t'ai compris, il est allé voir Irickbuelle ? Celle la, Elle a décidé de me faire de l'ombre ou quoi, à la prochaine occasion je l'éviscère ! Me piqué les bonnes gens qui pourrait avoir besoin encore de mon aide, ça, je vais pas l'accepter ! » Quoi, elle à plus rien d'autre à m'apprendre à quoi cela me sert-il d'envoyer des espions si c'est pour qu'ils me rapportent que des facéties, au moins j'ai déjà une piste, la gueuse elle va me mettre des bâtons dans les roues si je ne l'écroue pas à temps ! Le moment est propice après la venue du Baron, elle doit être encore toute subjuguée, c'est le moment pour moi d'agir, avant que je ne sorte, le Spectre du lac m'interpelle, quoi encore ... Dans un dénivelé de phrases, elle me fait comprendre que Le Baron est en chasse, il court après un repas, l'occasion est bonne, je vais allé à sa rencontre, à ce qu'il paraît, il dois répondre à une question existentielle auquel il ne peu pas répondre .. Haa ces Trolls ... Par la même occasion je vais essayé de lui tirer les vers du nez, Irickbuelle, je vaincrai ! Très bien, je fais signe à la Dame du lac et lui indique la sortie, faudra pas qu'elle oublie de passer le Bonjour à Morganne, elle est charmante quand elle veux cette sorcière.. Faut retrouver la Baron, je vais tenter un sort, j'espère que ça va marche, parce que si je me suis encore trompé dans les ingrédients, ça va pas être beau à voir. Concentration, je ferme les yeux, heureusement que personne ne me voit, on dirait que j'ai un bâton ou je pense Hum, respiirons ... Complice du temps dis-moi donc ou est Le Baron, rapporte moi son odeur et à la trace je le suivrai, décharge à présent tes impression et porte moi jusqu'à lui ! PSSCCHHTTTTT PAF ... Disparue dans le temps pour regagner ce drôle de présent ! Chaque fois c'est la même chose, ça me fais tout bizarre là .. SCCCHHHPPOOIINNG Aïiieuuuh c'est quoi ça ?! Un nuage de fumée noir m'encercle de toute part, incapable de dire ou je suis arrivée, et en plus ça pique à la gorge, et voilà que je toussaille comme un ours chassant un papillon transparent, s'énervant contre sa lourdeur et sa disgrâce.. Hahuhuhohu huhuhuhuu hohohohoho aaattchhaaaa ! Par tout les diable je n'y vois rien du tout !! Il faut que cette brume se dissipe, suis-je bien arrivée à destination, il y a comme une odeur bizarre, cependant, je ne peux pas dire avec certitude si c'est bien la senteur du Baron
  5. Me voilà comblée, rien que deux être l'une un peu plus estimable que l'autre me toise du regard, toute leur attention posé sur ma personne, c'est effectivement quelque chose inconvenants. Je le vois, l'autre essayant de se contenir à ma vue, je ressens ce qu'il a à l'intérieur, a-t-il donc tant de peine à concevoir que la Nécromancienne que je suis ne vit que par la souffrance, et le sang ? Voyons, âme de feu, est-ce bien raisonnable ? Je m'amuse de leur sort, tout deux prit dans une action qu'il tente de dissimuler grossièrement, aucune crainte, pourquoi donc ce caché à la vue de tous ? Un ricanement peu dissimulé s'esclaffe avec volonté soulevant allégrement ma poitrine sous le spasme de ce rire indécent. Je secoue la tête brièvement, cette situation aussi cocasse soit-elle, m'est fort agréable à observer. Et voilà qu'il parle aussi, bien soyons courtoise et laissons-le dire ce qu'il a sur le cœur si l'on puis le dire ainsi ... « Ohoo cher Guerrier crois-tu réellement que ce fourbe avertissement puisse me faire réagir ? Que serais tu donc prêt à me faire subir si l'envie me prenait d'ébruiter ce qu'un mort m'a montré ? Pour ta gouverne rien ni personne ne pourra m'obliger à faire quelque chose qui ne me sied guère. Je vis de la sournoiserie et du tourment, une quelconque représailles ne pourrait m'atteindre, aucune de tes paroles ne seront à même de me faire réfléchir, occis moi si tu le veux, je n'en reviendrai que grandie. » Le feu et ses excès, peut-être aurait-il du tourner sa phrase autrement pour que je réagisse comme il l'aurais souhaité, j'ai dit ce que j'avais à dire, Anamaya suis de prêt la locution du guerrier, et s'avance un peu plus vers moi. « Je ne vais pas davantage vous déranger chère et douce petite lumière, je ne vais pas rester là à regarder le sort qu'il te réserve. » Le ton de mon verbiage se fait moqueur, ils peuvent faire ce que bon leur semble, après tout, le principal c'est le plaisir qu'ils pourront engendré lorsque, enfin, lorsqu'ils le voudront. Toujours drapé d'un voile de brume et de mystère la Prêtresse me saisi la paume, je ne suis pas sûr que ce qu'elle va y trouver soit des plus convenable, même si l'entaille à été précise sur le lapin quelques gouttes de sang éparses se montre sous ses yeux, juste un bref instant, ma chair quémandeuse aussi absorbe les gouttelettes pourpre jusqu'à totalement les faire disparaître à sa vue. « Non, Ana, je n'ai aucune question, pourquoi voudrais-tu que je te demande justification ? Cela ne me regarde pas directement, et tu as raison sur ce point, passer entre les formes de ses paroles ne me font guère peur, tu le sais bien, cependant, ma nuit n'est pas terminée je dois allé retrouvé quelqu'un qui saura tout aussi bien apaiser ma sapidité morbide. La Manipulation peux désormais faire partie de toi, fais attention de ne pas y prendre appétence. (Lui dis-je avec une complicité taquine.)Il est évident que de te voir tomber sans cesse va finir par me lasser, autant ne pas déclancher cette fureur-ci N'en n'abuses pas Ana, ma cruauté peu s'avérer sans limite si j'en décide ainsi peut-être faudrait-il épargner notre Roi, il a d'autre choses à régler. Quand au Baron ... Non rien sur Le Baron ... » Je reste en suspends sur le dernier mot, Le Baron, voilà qu'à sa pensée il me fait fleurir une conjoncture intéressante. « Tout ce que tu dis est juste petite Lumière regarde le ciel, ne remarques-tu pas quelque chose de distinct ? Cette traînée de nébuleuse qui s'affiche avec cette étrange lueur ? Les Astres, et les Eléments, n'oublie jamais de quoi ils sont capables, tous ensemble ils nous montrent ce qui reste endormi jusqu'à ce qu'ils décident de se réveiller. » Il est tant pour moi de me retirer, le sourire aux lèvres je regarde Anamaya et son Guerrier, mes yeux se pose sur l'un, puis sur l'autre ... « Ne rentres pas trop tôt Ana, la nuit est en son apogée le jour va pointer d'ici quelques heures, et sois prudente, ne te laisse pas dominer. » Décidément l'humeur est plutôt à l'espièglerie ce soir, j'incline la tête devant elle en guise de salut, l'autre, et bien l'autre aura juste droite aux étincelles orangée se reflétant dans mes yeux, pour l'instant.
  6. Des lueurs étranges qui dansent à peine plus loin, un sans chair, semble m'appeler depuis cette coulée de sang qui gorge la terre humide devant l'immense peuplier. La nuit est bien douce, pas de rancœur au creux des ténèbres qui s'étendent au-delà de la frontière d'arbres aux verts obscure qui me séparent du centre de l'Oasis. Il hèle avec vigueur, qu'a donc t il de si important à me dévoiler ? Beaucoup de visions sont venus troublé mon esprit, toujours ce feu qui envahit les recoins de mes pensées. Il y a bel et bien du rouge dans ce qu'il essaie de me dire, dans les étoiles j'ai pu déceler il y a quelques lunes une mystérieuse harmonie qui s'embrase, du feu et de l'air. Eux qui ont souvent chercher à détruire le semblant de raison qu'il me reste, il flotte le mort, à présent il me désigne une direction, bizarrement, je ressens déjà quelque choses qui se trame, pourquoi, vient-il me déranger ? Pourquoi éviter la réponses, si elle est gravée dans ses traits, il attends une petite récompenses pour m'avoir montré l'inavouable. Soit ... Je marche jusqu'à lui, son corps en lambeaux, les os en phosphorescence sous la lumière de la lune pleine. Une mutilation de plus pour mon bon plaisir et le siens, une dague toujours à portée de ma main, je ferai coulé le sang sur son spectre, pourtant pas le mien ce soir, avant cette éphémère offrande, je me glisse entre les branches basse des arbres en effervescence, eux-mêmes animé par quelques émotions non contenues, ils vivent aussi et ressentent les changements, même les plus anodins. Le bruit que je fais en me glissant entre les branchages est couvert par cette brise taquine, un point de vision, et je m'arrêtes quelques secondes, Anamaya est dans mon champ de vision, une silhouette difforme lui fait front, puis cette ombre ce dévoile et je reconnais l'Enfer qui le fait marcher. Ils sont bien proche pour n'être qu'ennemis de sang, il n'est pas difficile d'en déduire ce qui vibre sous leur proximité. Un sourire malsain se dessine sur mes lèvres, un rire inquiétant étouffé dans ma gorge parle pour mon intérieur, un Démon et un Ange s'enlaçant, la lumière qui quitte son foyer enraciné pour s'adonner à la noirceur d'un opposé, voilà qui est peu courant et au combien excitant. Il était tant, voilà qu'elle me devine aux travers du feuillage, elle s'en rend compte, pauvre de lui, voilà qu'elle le repousse brusquement, un affront peut-être pour un guerrier recherchant à l'intérieur de cette lumière. Le feu de l'Enfers noie cet âme de guerrier, il est difficilement concevable de se dire qu'il gagne en sentiment, parfois il m'est ardu de comprendre l'attachement et le don de soi à long terme, les saveur multiples sont bien plus affriolante qu'une vie entière dévouée à la même personne, bref, je ne suis pas là pour juger quelconque actes d'émotion, mais plutôt ... Ou devrais-je dire pour ceci, et c'est comme cela. Que va-t-il donc faire, qu'il me tue si bon lui semble, je suis bien accompagnée pour quitter quelques temps cette plane surface, qu'il me fasse donc saigner à bloc ainsi je nourrirai la Terre féconde et l'obscurité me gagnera en comble.. Il n'en fera rien, j'en suis persuadée, est-il prêt à perdre ce papillon blanc pour son goût d'engeance exacerbé ? Je n'en suis pas certaine. L'odeur putride du défunt me rappelle que je dois lui faire don d'une offrande, bien méritée ? Probable.. Alors je quitte un moment la scène qui se joue devant moi, pour porter mon regard sur un lapin tétanisé par la vue de l'inconnu, ce n'est pas bien difficile de la saisir il n'est qu'a deux pas de moi, prostré dans son coin d'herbe incapable de regagne son terrier, il fera un très bon don pour le décédé. Je tends le bras, puis avec force lui agrippe ses oreilles immaculées, il ne se débat même pas ... Je n'ai pas le temps de l'éventrer que mon regard ce porte une nouvelle fois sur les deux entiché transis, je la vois bien se retourner complètement contre mon endroit dissimulé, je suis découverte, il en est ainsi, et ce doit être comme cela. Sa voix transperce les mètres avec fulgurance, clair et cristalline je n'ai aucun mal à entendre ce qu'elle me dit, je secoue la tête avec amusement, puis sort de ma cachette le lapin en main, et le sang chair me suivant comme ma propre ombre, il attends .. « Je suis bien là petite lumière, vil cachottière, dis-moi, que ressens-tu au fait d'avoir touché de si prêt l'obscurité, cela te sied-il ? Désolée de me montrer, ainsi, vois-tu, j'ai la quelqu'un qui attend quelque chose (dis-je en désignant de la tête le spectre.) Avant de festoyer à nos retrouvailles quelque peu incongrue, je vais me débarrasser de cette âme en peine, j'ai peur que si il reste davantage, il ne divulgue sans contenance ce qu'il m'a désigné ce soir.. » Pour ponctuer ma phrase, je plante mon regard dans celui du guerrier qui accompagne la Prêtresse. Tout en parlant j'ai avancé vers eux, je ne suis pas autrement sur mes gardes, advienne que pourra comme on le dit souvent, juste avant d'être plus à portée de vue, je m'arrête à mi-chemin, le lapin amorphe a déjà les yeux vide et dépourvu, alors, je fais sortir ma dague, puis avec précision, je commence l'entaille, celle-ci se fera sous sa gorge, je ne vais pas l'éviscérer, le moment est mal choisis pour faire durer le rituel, le sans chair me comprendra. Il est fait, ma dague suis un mouvement précis que je lui invoque, ainsi, elle égorge le lapin faisant coulé le sang abondamment sur le mort en souffrance, il reçois le sang de la bête telle un remerciement il se sustente de ce précieux liquide, avant de repartir dans les profondeurs de son Royaume. La vie a quitté la bestiole, je ne peux rien en tirer car la fourrure est souillée, je jette le corps inerte dans un fourré avant de continuer ma route vers Anamaya et son Hôte de feu. « Tu m'en vois navrée Anamaya, le rituel est ce qu'il est, cette pauvre bête n'avais déjà plus rien de vivant lorsque je l'ai prise entre mes mains, mais tu n'aurais pas du voir ça ! Bien, peut-être devrais-je me retirer à présent tu es fort occupée, je m'en voudrais de t'interrompre ... » Est-ce que ce geste était mal placé ? Tout est signification, elle ne voit qu'en lui la faiblesse qu'il tente de faire remonter pour amadouer l'innocence, au fond c'est un être de chaos, dilemme vois ce que la nuit peut faire, et ne regarde pas que la lumière se frayant un passage des les grottes obscures de son cœur ...
  7. Enfin, Anamaya, se décide, elle m'a fait part de son désaccord, elle ne veut pas me laisser, pourtant, elle perçoit ce qui m'anime, j'affrontes souvent la mort, sibylline et cruelle, la nuit et les ravages dans un dernier souffle de vie, c'est comme ça que moi je tire du massacres une douleur indispensable à ma raison d'être. Un dernier regard avant de se détourner, un ultime sourire pour la tempérer. Elle ne risque plus rien maintenant, je suis dos à l'auberge qui abrite ma petite lumière, je sens son regard percer la nuit, pour me distinguer, l'angoisse qui prend de l'ampleur dans son corps pur, les pulsations de son cœur résonne au milieu du vent, un tambourinement incessant qui n'arrive plus à s'estomper, jusqu'à que la fatigue gagne son esprit, elle se retourne, si fatiguée. Des ombres derrières moi, une guerrière et un Nécromancien, ce n'est pas les âmes que j'attendais, tout au plus, une famélique compensation, qui pourtant me fera voir l'homme que je suis venue chercher, je suis si prêt du but, si proche de ressentir son odeur qu'il me tarde de recevoir le coup de grâce qui me fera voyager dans les Méandres de la conscience profanée. Je ne peux me résigner à ne point bouger, j'attends depuis si longtemps, mais pourtant la saveur du sang m'appelle, un fourmillement massif qui me rappelle que je ne peux guère éviter de lutter, alors je fait face. Deux, à croire qu'ils ne savent pas chasser seuls, la proie et la bête assoiffée de rouge. Un sourire macabre orne mon visage, une incantation dans une langue oubliée pour évincer la première victime, me laisser juste un peu profiter de mes instincts de chasseresse. Et lui, rapide, il lance maléfices et sacrilèges sous mon nom, il incante à plusieurs reprises pour me toucher, j'évite et je reçois, je donne à nouveau de mon corps, et de mon esprit pour le faire vaciller, au milieu la guerrière qui sombre un peu plus dans sa propre folie, l'Enfer à porté des ses doigts, elle réfute et lutte contre sa personnalité. Je tourne, détourne repart à la charge puis m'arrêtes, le sorcier suis le mouvement et expire un souffle démesuré, encore un détours, comme si une partie de cache-cache s'était invitée pour nous seconder, le rire et la passion, la mort et la dévotion. Une dernière danse pour l'eau qui se plie à cette volonté malsaine, la mienne, la sienne ... Une révérence pour saluer le marivaudage échaudé, ce n'est pas lui qui me concédera ma délivrance, c'est elle, la guerrière que j'avais l'espace d'un moment oublié, qui me fera voir l'essence en effervescence, lorsque son coup me sera porté. Accompli ta destinée Eyleen, la mienne prendra un tournent décisif qui me fera prospérer. Le Rituel prend forme, la voix et l'aide des sang chair, pour me porter au-delà de la frontière. La brume se déploie et m'enveloppe dans une aura de feu, le corps est mort, mais l'esprit vit, l'homme que j'attendais se dévoile à mes yeux, enfin ... Il rit, il s'approche de moi le feu le fait vivre, il le dompte ... C'est lui, je retrouve une bride de mon passé, cependant, l'énigme n'est guère sur le point de s'élucider, pas encore. « Ignis, tu en as mis du temps à me retrouver, la route est encore longue, mais tu progresse, ne soit pas trop hâtive, tout retrouveras son sens ... Tout. » Ses mains s'approche de mon visage, d'un geste précis, il pose l'index sur ma pommette, puis le fait descendre jusqu'à ma cicatrice qui se trouve proche du cœur, il appuie si fort, qu'il me fait haleter étrangement. Il ne parle plus, il se retourne et disparaît dans son halo de flammes. Je me sens propulser à l'intérieur de cet autre réalité, je sui revenue, ce n'est pas suffisant ...
  8. La foudre s'abattra encore ce soir, La nuit est proie aux ombres perpétuelles qui ne savent ou regarder pour satisfaire leur haine partiellement inavouée. La chasse à l'ennui pour trouver refuge dans les tourments inappropriés, ces souvenirs hantés qui nécrose toute pensée faisant attrait au passé. Un pourrissement volontaire par l'âme qui ne sait plus quoi faire de sa méprisable vie. Les recherches ont donc été vaines, une raison à un pourquoi et ne plus recherché des réponses qui sonnent trop fausse pour les écouter. Je ris de ce désabusement, l'esprit reflète tout simplement ce qu'elle à toujours été, même si malgré tout, elle recherche à caché ce qui l'a toujours fait vivre et hurler. La désillusion a remporté sa part de marché, c'est elle qui l'a fait avancé dans ce qu'elle a toujours haït. Il est facile de s'octroyer la perception quand la faiblesse ne trouve pas d'endroit ou s'emmuré, sans aucune barricade qui pourrait troublé le dérèglement qui s'initie. Trop facile, et si jubilatoire pour celui qui manipule les sentiments de l'être en perdition. Au détour d'une pensée bonne, c'est la contradiction qui remporte victoire, tout ce qui est clair se trouve remplacé par une obscurité sans faille, qui chemine sans difficulté vers ce cœur meurtri abordant très doucement une couleur ébène. Tout ceci me parle, et tout ceci se lit dans les Etoiles, pas besoin de chercher de certitudes, tout est clair à n'en point douter. La mort viendra encore semé son trouble exquis, manifestant ces vices tapageurs à celui qui n'a pas compris. Ainsi, il sera fait, et ainsi elle accomplira ce qui doit être réaliser. Mes visions m'emportent dans un flot torrentiel qui ne cesse de tourner, avec une ampleurs opulente, j'avance en direction de la tente Itinérante ou est établi une partie de mon peuple, mes pieds s'enfonçant dans la terre brûlée avec hargne et une douce aliénation domine la frénésie. Venez donc m'affronter ... Une silhouette se profile à mes yeux, il commence à faire sombre, mais je devine Anamaya, s'avançant prudemment vers moi. Une fois à portée de vue je lui parle tout bas. « Ana, que viens tu faire là, c'est pas le moment de traîner dehors, ils vont arrivé ... » Je m'arrêtes quelques secondes, et tourne la tête à gauche et à droite avant de continuer. « Je sais qu'il ne va pas t'arriver malheur, mais file avant que je me fasse ... » Des bruissements de feuilles interrompent ma diction, deux ... Je saisi Anamaya par le bras sans forcer et lui somme de s'en aller ! « File dépêche toi Ana ... » Je crois lire en ses yeux une inquiétude disproportionnée, sans une autre parole, je lui fait signe de la tête, un mouvement de négation, pour la rassurée pour lui faire passer qu'il ne faut pas qu'elle s'inquiète, et elle sait à présent ce qui va m'arriver. Il est heure de l'offrande, encore quelques instants et, ça va commencer. Il faut qu'elle soit à l'abri, elle n'arrivera jamais à se pardonner si elle reste témoin de ce qu'il va se passer.
  9. Détournes tes yeux de la marre de feu juste un court instant Medolie, et plonge ton regarde dans les abyme profondes bleu nuit tachetée de lueurs Etranges, regarde bien, mon Etoile ne s'est pas éteinte, remarque tu la densité de celle-ci ? Medolie, je suis entrain de revivre. Grâce à toi ... Je sais que tu peux m'entendre, je devine ta jubilation face au carnage. Je ressens ton esprit, comme si je pouvais me l'approprier, nous ne sommes pas si différentes, la damnation peut donc tenter d'usurper ce que je suis, mais ne parviendra pas à s'accomplir dans mon âme. Et mon rire résonne, résonne, s'envolant avec acharnement pour regagner la plaine de la résurrection. Un soupir, de satisfaction s'échappe de ma bouche, je suis bien là, l'opportunité d'être morte pour décupler ma soif de sang. Rien n'est terminé, tout recommence, Medolie m'a entendu, elle m'a regardé avec l'incertitude comme reflet dans ses yeux. Anamaya, n'a rien à se reprocher, elle me devine à présent sachant que ma mort n'est qu'un tremplin pour mon accomplissement, elle est bien trop pure pour évincer l'inquiétude de sa volonté. Comme chaque fois, je retournerai vers la petite lumière, comme chaque fois, je lui sourirai, comme toujours elle posera sa main sur ma personne pour s'assurer que c'est bien réalité. Depuis le temps, elle devrai être habituée, tout ce temps à réapparaître comme par enchantement sous ses yeux. Ana ... Je me remets en marche, j'ai encore beaucoup à faire ce soir, le temps s'en vient à l'orage, les nuages voilant la lune naissante, menant à néant la légère clarté qu'elle tentait de diffuser sur l'horizon, Le tonnerre gronde en sourdine, mais plus tard il se fera tourment. Les Morts se lève sur mon passage, ceux qui sont tombés sous les coups des Adorateurs d'Hadès, par une prière muette, je les encense dans une fièvre galvanisant leur sacrifice, pour échauffer ma chair. Une révérence pour saluer leur présence, puis je m'éloigne doucement, escortée d'éclair qui font leur passage entre les lourd cumulus qui se rejoignent avec fracas. La pluie me fait don de ces précieuse gouttes, me ruisselant le long de mon visage. Le déluge est proche, les bras tendu à l'horizontal mon corps adoptant l'aspect d'une croix, la tête en arrière, je reçois la pluie comme une Augure obscure venant à s'accomplir dans peu de temps. La transe me pénètre, dominant le temps et la mort, elle écrase la vie, pour en faire ressortir les limbes du Martyre conciliant, viens maintenant. Ce n'est plus qu'une question de temps, elle va venir me défiant une nouvelle fois, comme toujours je l'attends.
  10. Les Forteresses fleurissent sur Melrath Zorac, quelques campements, ça et là, prenant lentement possession de la Terre, s'encrant avec toute la force possible pour essayer de vivre encore quelques instants. Déjà sont tombés, sous les mains de l'ennemi, nous, nous avons décidé de nous accorder encore réflexions avant de décider ce que nous allons faire. Mais la nouvelle est arrivée bien plus vite que je ne l'aurais pensé, l'habitacle de l'ennemi à céder sous les coups donnés avec acharnements. Il est donc temps à notre tour de monter une forteresse pour simplifier les choses, les Etoiles veillent, elles ne parlent pas beaucoup, quelque choses de différent, est entrain de se dessiner à même le ciel, le yeux plongé dans le noir de l'horizon, je me laisse voyager entres les stèles cristalline. Les Etoiles se sont retrouvée pour mettre au point les choses encore trop vague, après conciliabule, nous nous sommes rendu à la boutique, il nous manquait encore quelques petites choses précieuse pour faire vivre notre Tente d'Asile. Anamaya, Tnerual, Barbeblonde, Néo, Indochine, Kholthor, Malicius aussi ... ainsi que moi-même entamons notre marche dans le désert, la ville est assez calme, ce n'est pas normal d'ailleurs, à mesure que mes pieds foule le sol, je ressent des vibration macabres émaner du sol, je me retourne mais ne distingue rien ... Sommes nous suivi ? Non, rien ne laisse croire que c'est réellement le cas. Pourtant il y a quelque chose. Anamaya est en tête de file, c'est elle qui est au renne de l'Aube, notre Roi ne pouvant pas se libérer. Une odeur s'élève dans le ciel, le vent parle, et crache son mécontentement, le feu et l'Enfers vont se lever. Enfin, les porte de la boutique, quelques regards qui chassent les alentours pour ne pas se faire surprendre. Toutes les Etoiles sur leur Garde, elles écoutent, sondent et percent l'étrange.. La chaleur, une chaleur inhabituelle s'avance lentement, Anamaya ressent certainement les ondes perturbatrices, je la regarde alors, les yeux s'illuminant d'une lueur exacerbée d'intensité, ils viennent ... Tnerual, Mon Général, ressent et vois ce que je transmets par la pensée, Dominateur, l'attente insupportable, la contenance, puis l'exaltation ! Je fais volte face, Géhenne à ma vue, Medolie s'en vient fière et droite retranscrivant la haine qu'elle voue aux Hérétiques. Nos regards se croisent, plus d'hésitation, de mon sort j'atrophie ces muscles, un sourire sanguinaire sur mes lèvres, je la regarde. Peut-être surprise par ma vivacité, elle s'échappe de ma vue, ou est-elle, recherche t-elle abris ? Probable. Pas de cris, mais l'attention décuplée par la folie, elle reviendra secondée par d'autres Démons. Je ne me suis pas trompée, les Visions se sont fait bien réelle cette fois-ci, je ne peux plus rien faire, la fuite est imminente, mais je ne cède pas, je reste face à celle qui garde une Porte. Je sais très bien ce qu'il m'attends j'ouvre mes bras, puis reçois le coup qu'elle m'a réservé, une mort, destinée à me faire évoluer. "Frappe, Medolie, achève moi, mais mon âme ne te sera jamais dû, le tourment me fait vivre, les blessures me font grandir." Ton Dieu, ne sera point satisfait de ce que tu lui apportes, je suis déjà morte à l'intérieur." Avant de succomber, je regardes les Etoiles, je souris, ils sont à l'abri, faire don de mon éphémère existence pour protéger mes croyances. Je reviendrai Guerrière, Salue Elladan au passage, peut-être saura-t-il qui fut elle. Eau, feu, feu eau, ce n'est qu'un éternel recommencement.
  11. Les Etoiles me prépare de drôle d'Augure, aujourd'hui, je sais qu'il me faudra être prudente, deux des Sbires de Rebom, semble avoir échappé aux courroux de Melrath Zorak, Kosto, a toujours su ce qu'il lui arriverais. Il y a peu, la bataille faisait rage, le sable encore trouble déverse encore quelques grains de poussière tourbillonnant aux portes de la Ville. L'odeur de la mort règne encore en maître dans le désert, les Esprits pareillement échauffés se baladent la rage au ventre dans les parages ... Quelle bonne opportunité, la nuit commence à tomber, j'ai besoin de faire un stock de Rochus. Si la mort doit venir me troubler, et bien ce sera là encore une convenance. Le danger aussi éphémère soit-ils rôde proche de moi, j'essaie de rester aux aguets, mais ce n'est pas chose facile lorsque l'esprit écoute la terre meurtrie par la négation de camps ennemis. Le vent se met à souffler doucement, un léger courant suivi de quelques gouttes tombant allègrement sur mon visage, un éclat douteux, puis une chaleur anormale, quelqu'un vient ! Je me retourne soudainement, c'est bien une visite hostile qu s'amène vers moi, un coup lancé qui s'étale dans le sol, elle est à peine égratignée, qu'importe c'est elle et moi, ce sera elle ou moi. Je jette ensuite un regard su ma gauche, il veut me prévenir ... Mais la rapidité me fait défaut, sans perdre une autre minute, la voilà qui m'immobilise avec une bombinette, elle n'est guère Nécromancienne la Rôdeuse, mais sa technique fait très vite effet, je ne peux plus bouger. Alors, je reste immobile et je regarde le ciel, les Etoiles sont magnifique, une traînée rouge se dessine gracieusement entre les Astres, l'orange, et le jaune ... C'est maintenant qu'il arrive, fier et droit guerrier sûr de ce qu'il va me faire subir ... Intérieurement je ricane, de mes yeux je le perce, et de mon regard j'acquiesce. Je murmure des paroles incompréhensibles, l'ensorcellement entre dans son art, faisant exactement ce que je veux. Il doit avoir mal, très mal, peut-être souffre-t-il, peut-être se voit-il partir dans un lambeau de chair, faisant ressortir les muscles qui se dégénère à vue d'oeil, seulement sous ses yeux, il saura dire si le tourment de son esprit à pris la réalité, pour l'irréalité, est-ce réel ? Ou est-ce seulement qu'illusion ? Je sens enfin mes jambes bouger aisément, je ne suis plus immobile, je me retourne alors, prête à relancer l'assaut, mais je les vois rebrousser chemin pour, fuir ? Peut-être ... Je ne veux pas en rester là, oh non, chasseresse à présent, je suis leurs empreintes laissée gravée dans le sable encore tiède de va et vient intrépides, et me retrouves vers quelques scorpions, ils font bonne figures entouré de venin, la hargne s'offre à moi, me laissant voltiger dans cette folie tant rechercher, une satisfaction distincte coule dans mon sang. Elle n'est pas seule la Rôdeuse, loin de la, ce qui ne fait qu'augmenter le déchaînement des passions meurtrières. Je la frappe, encore, et encore, et encore, jusqu'à ne plus pouvoir bouger, les yeux irrité par la magie blanche qui m'horripile, ses acolytes me rouent-ils de coups aussi ? Je ne sais pas, je n'en sais rien, et je n'ai pas mal. Le noir par le blanc et je suis mon instinct, et la voit cloîtrée dans un coin. Elle n'a pas subi trop de tort la Générale, elle n'a que peu souffert de mon acharnement, et bien soit, c'est comme ça que cela devais se passer ... Je la regarde en m'éloignant, me passant le poignet sur la commissure de mes lèvres, avec toujours le même sourire étrange, ce n'est pas terminé, mais je pars pour regagner la tente itinérante. Les Rochus s'offrent belliqueusement à ma vue, je vais en profiter pour faire une réserve, mon attention est toujours porté vers le lieu des Scorpions, le voilà qu'il rentre le bon Guerrier, je détourne le regard et ... Dans ma tête cette voix, je me redresse, et je ne me retourne pas, Guerrier du feu cette fois, la lueur dans mes pupilles, et mon sourire qu'il pourra peut-être observé en me faisant trépasser d'un coup de hache.
  12. Le Baron, n'aura pas mis longtemps à nous localiser, je crois qu'au fond il nous connaît bien, très bien même. Son entrée fut accompagnée de très bonnes paroles, il paie une tournée Générale, il est bien notre Baron ! A peine ma chopine fraîchement remplie, que je lève mon verre et d'un geste reconnaissant, j'incline la tête en sa direction et bois une gorgée à sa santé. Quelques allée et venues, la Taverne se remplit à nouveau, le brouhaha continu donne au lieu une ambiance bon enfant. Il semblerait aussi que ma petite lumière goûte aux joies de l'enivrement, peu convenant et pourtant si alléchant. Je souris à sa douce descente. Ses joues tirant sur le pourpre, elle s'avance en vacillant vers notre tablée. Elle à quelque chose de différent, ses yeux pétillent, et pourtant un autre éclat vient y enliser les pupilles un court instant. Qu'est-ce qui ne va pas Ana ? Je sais que quelque chose te taraude, ne sois pas prude dans ton ressenti et vient à moi pour chasser le tracas, douce et belle enfant ... Elle manifeste là un étrange éclat, se jetant à mon coup pour me retranscrire ses émotions ... Mais .... En un éclair ses lèvres se posent sur les miennes, chassant avec témérité ma langue effrontée se faisant inquisitrice pour y glisser l'objet de question, je glisse alors ma main sur sa nuque cloîtrant ainsi son mouvement délicatement, l'obligeant de ce fait à lever davantage sa tête pour que subrepticement je me dégage et dans un souffle je lui murmure à l'oreille que j'ai compris. Je profite également de cet instant pour déloger la pièce et la faire parvenir d'un mouvement de langue à la bouche, et de mes lèvres au creux de ma paume, pour ensuite la dissimuler sous ma manche ... Alors gentiment Anamaya, se dégage, la fougue apportée à ce baiser se fond dans la dyade, je la regarde encore un bref instant, un sourire espiègle s'initiant sur mon visage. Elle est prête à s'en dormir, mais nous avons à parler ! Une incantation pour la chasser des tourments de l'alcool, juste une tout petite fiole pour la faire réagir, je tends la main vers ma besace puis en sort une fiole avec un liquide bleuté. Avec soin, je retire le bouchon de liège avant de tendre le breuvage à la Magicienne. « Tient, bois ça Anamaya, tu te sentiras mieux, il faudra t'aérer ensuite, c'est plus sain pour toi, je t'accompagnerai. » Nous voilà donc face à autre chose, et bien dans ce cas que les Etoiles nous préservent.
  13. Intéressant, un communiqué de nos ennemis, mais que peuvent-ils bien pouvoir dire dans ce communiqué ? En ce qui concerne les Constellations il n'y a rien à ajouté, nous savons ou nous mettons les pieds ! Eux aussi d'ailleurs, enfin, c'est pourtant ce qu'il me semble ! Devrais-je alors me déranger pour écouter quelques paroles citées ? Franchement, les Etoiles sont de bonnes initiatrices, si je regarde dans la profondeur du ciel, je peux remarqué, qu'elles sont passives et intrigantes à la fois ce soir, oui, il faut y aller, ou non, c'est à double tranchant, comme bien souvent dans les augures, et je me demandes bien ce que les morts en pense, peut-être devrais-je les sollicité pour savoir si tout cela en vaut vraiment la peine. Recommandation et éphémère convocation, il va sans dire que ma place n'est pas au sein de leur dialogue, cependant, si j'en crois les Astres, je peux apprendre beaucoup en décidant d'aller y faire un tours. Quand aux sans chair eux, ils jacassent beaucoup, le corps qui fut brûlé lui me dit que je vais apprendre beaucoup de choses, et le corps qui fut suturés lui me souffle que c'est inutile de se déplacer. RhhhAhhh les seuls fois ou il faudrait qu'ils se mettent d'accord, les voilà plus trouble que la tourbe ! Ils ne méritent guère ma reconnaissance cette fois ci, mes les choses sont rarement synonyme de coïncidence, il va de soi, que ce n'est pas sans raison qu'ils divergent sur leur ressenti, les morts .... Bien, je vais tout de même m'y rendre, aux sous-sols de la Citadelle, je me mets en route, une légère pluie accompagne ma marche vers la ville, quelques inconnus qui badinent sur des quiproquos expressif selon eux, ils s'amusent du temps, qui se fait pluvieux. Un sourire se marque sur mes lèvres aux vue de ce qui se découle a l'horizon, une nuée de corbeaux voltigent et tourne en rond au-dessus des remparts, ils croassent anxieusement, étrange appréciation de ce qui se trame. Je remonte ma capuche sur la tête, si je dois subir un assaut vaut mieux que mon visage ne sois que partiellement découvert, ça peu laisser une minuscule marge avant une attaque quelconque. Le sous-sol, ne regorge pas de gens divers, au contraire tout est bien calme, aurais-je mal compris ? Je ne le pense pas, à peine plus loin, je discerne un être qui se tient droit comme un i bombant le torse, ça fais cette impression le port de l'armure ? Woow simplement ce n'est pas pour les enlaidir ! J'incline la tête en sa direction, lui jetant un regard furtif, il me laisse passer, ils avaient dit, sans violence, c'est le comble pour des démon, mais soit, ne faisons pas acte d'irrespect, et je n'userai point de mes sort tant que je serais dans cette pièce. Je distingue deux silhouettes proche d'un mur, je balaie la pièce du regard, et ne vois pas autre âme qui vive. Silencieusement, je m'avance, je m'approche d'eux, mais pas trop, il y a une femme et un représentant de l'autre sexe, on dirait que je l'ai déjà vu lui, mais avec l'obscurité qui emplit l'endroit il m'est difficile d'être certaine... Je les salue civilement avant de m'adosser contre la pierre froide. Impassible est la roche placide, je me fais dans l'attente.
  14. Une brume prospère a enlacé Melrath Zorak à la tombée du jour, j'ai marché par-delà la forêt pour atteindre la ville, une atmosphère étrange a accompagné le brouillard, les Terres sont pratiquement vide. Juste la protestation complaisante de divers animaux nocturnes qui est venu tranché comme une lame le silence et le vide. C'est une bonne soirée pour m'atteler à la tâche, les Augures ne sont pas assez mauvaise pour me déranger de mon pas qui se fait silencieux et lasse de tranquillité. J'ai besoin de piques de cactus, mais, surtout, il me faut retiré la bouture des ces cactacée, sans omettre de me servir au passage de queue de Scorpion, seulement les plus agressif, sans quoi, ma potion n'aura pas toute son efficacité. La plaine est silencieuse, les ténèbres recouvre la totalité de l'oasis, même Gerger qui est scotchée à côté de son auberge de fortune, est dissimulée à ma vue, mais je sens pourtant qu'elle m'observe. Elle aime bien regarder ce qui se passe proche de son lieu d'accueil, d'hospitalité, le repos dans son asile à un coût bien précis. L'abri, lorsque certaines créatures furibondes croise votre chemin, et ce ne sont pas que des animaux dont il faut se protéger, il y a aussi les ennemis, il y a aussi les tueurs solitaires qui font leur pain dans le sang, chaque art est à prendre en considération, il y a parfois aussi des gens perdus qui demande leur chemin certainement pas assez méfiant pour vous faire confiance. Heureusement et peut-être malheureusement, la lumière veille aussi, et de temps en temps on peu entendre un chant qui sait se montrer paillard quand il en a envie. Se seras toi qui y passeras ... Bien ou mal ? C'est selon. Bon, et mauvais, gens du voyage, et nomades, tous ont quelque chose à accomplir pour les nom des Eléments ou pour leur Déité, tout dépends. Nous nous construisons d'après nos convictions, nous prenons possession d'un secret, de légendes, de magie, et de sorcellerie, ensuite l'ascension est de mise pour parvenir à certains fondements. Que l'ont soit mage respecté ou fière combattant, ou bien même que l'ont soit sorcier tortueux ou espiègle Archer, l' opale ou le charbon tout est à nos dépends. Toute une diversité qui fait vivre les mondes qui nous enveloppent. Ainsi peu naître l'entendement. Il ne m'arrive pas fréquemment de me laisser aller sur les pensées qui me font trop réfléchir, je dirais que j'ai mieux à faire que de m'épancher sur tout une vérité qui aime restée caché aux yeux de certains. J'en oublie presque ce que j'étais venue faire ici ... Le brouillard se densifie à mesure que je m'avance vers les crapauds qui coasse fièrement pour indiquer qu'ils sont prêts à parader, je reconnais qu'ils ne vont pas s'ennuyer lors de cette nuitée. Un sourire se dessine sur mes lèvres sous cette pensée futile, je continue mon chemin ayant obtenu les ingrédients convoités. Je prends le chemin qui mène à l'herboristerie, pour y acheter quelques herbes manquantes à mon étagère du mystère. La brume est toujours bien présente, elle ne laisse aucune vue sur le ciel, malgré tout, une sensation étrange s'insinue le long de mon esprit, parviennent à mes oreilles des pas lourd et de l'acier cliquetant peut-être bien une armure... Un regard perçant au bruit qui s'approche, c'est lui, il a déjà essayé de m'occire auparavant, malheur à lui, il n'a su me faire mourir ! Je l'observe, il s'avance, je ne fuit pas, oh, non trop belle opportunité d'essayer mon nouveau sort, je l'attends... Et c'es l'assaut, avec force et détermination, il s'acharne et m'inflige un coup puissant, un guerrier bien évidemment, toujours le sourire au lèvre, je fais quelque pas, et tout soudain, je me retourne et lui atrophie ses muscle d'un maléfice bien préparé, il ne peu presque plus bougé, je le regarde s'éloigner un court instant, avant qu'il ne disparaisse dans les méandres de l humidité opaque... Un rire qui claque fend la quiétude de Melrath Zorac, un rire qu ne veut se résigner à se calmer, et le feu, tempéré par l'eau ... Ce n'est pas si ironique n'est-ce pas guerrier de feu ? Il est temps pour moi de regagner mes pénates, j'époussette ma longue robe d'un geste pondéré, avant de franchir les portes de la boutique. Voilà un bon entraînement, je vois là que mon sort fonctionne, bien, très bien ça ... Une conversation qui se fait dans mon dos attire mon attention, un homme et une femme sont en plein conciliabule, il parle de disparition ... Les yeux sur leur silhouette, je distingue l'effroi se faufiler dans leurs entrailles ... Les prochaines lunes, promettent des circonstances peu communes, je suis là, et j'écoute, je bouillonne, le sang va couler encore une fois .... Qu'est donc l'énigmatique? Les Etoiles se dévoilent, la brume se retire.
  15. Qu'est-ce qui se passe encore ... Je jette un œil discret sur Basal, ça à l'air d'aller ... Il voit bien que je suis pas contente, je devrais être plus souvent sur son dos, ceci étant dit, il se débrouille très bien dans Melrath Zorac, un peu naïf parfois mais, chaque expérience qu'il va faire lui apprendras les rudiments de la vie ! Une petite EnferS s'avance en sautillant, elle à l'air de connaître le gamin ... Franchement faudra qu'il surveille un peu ses connaissances ! Pffff tous des rebuts ... On a pas idée de copiner avec l'ennemi, quoi que des fois ça peu rendre service, faudra d'ailleurs que je parle à Anamaya .... Bon, passons à autre choses, j'ai soif, j'ai faim, et j'espère qu'il à aussi des lits dans sa Taverne ... Qui me parle ?? Je tourne ma tête gentiment sur ma gauche, et je vois là, le maître des lieux. Curtaz il se nomme je crois ... De quoi il se mêle lui là, on voit bien que c'est pas lui qui a Basal pratiquement nuit et jour sur le système ! Détente, pense à la détente et autres diverses choses à faire ici ... Ahhh oui, ça, ça peu être bien ... « Je te remercie Curtaz, oui, tu as raison que vaut la dépravation fasse à une réprimande pour diverses broutilles qu'un petit effronté à pu commettre n'est-ce pas ? Ta taverne est belle mystique à souhait, les chandelles qui se reflètent contre les murs me font penser à une farandole riche d'expression, il fait bon s'y tenir proche de ces bougies, elle ravive ainsi la flamme qui se cache. » Mmmhhhmm en y regardant bien, pas mal le Rôdeur ! « Merci pour la tournée Curtaz, j'espère que ta cave est pleine, nous risquons de passer un certain temps dans ton Humble Taverne. » Un petit sourire en coin se dessine sur mes lèvres, je lève mon verre. « Santé » Et qu'enfin la succulence de la Bière mélangée à la liqueur coule à l'intérieur de ma gorge. Haaaaa pas mal, pas mal ...
  16. Rhaaaaa Par le Diable et ses compères, ou est-il encore passé ce sale garnement, je leur avait pourtant dit, qu'un mioche aussi vil soit-il n'as pas sa place dans mes jupons, pis Serennanick, elle est ou, c'est elle qui devait venir le chercher ! Il m'a faussé compagnie, ou devrais-je dire, l'aurai- je pousser à me fausser compagnie ? Non, voyons je suis bien trop, enfin, oui, je me comprends ! En plus pour ce sort que je dois mettre au point, il est encore trop jeune pour m'assister, il risque de ne pas supporter le revers ! Mais lorsqu'il aura gagné en puissance, ce sera un vrai chaos ambulant, le prix à payer ne lui fera pratiquement plus mal! Je l'aime bien pour finir ce gosse, qu'il marche dans mes pas, et il en sera grandement récompensé ... J'imagine déjà sa première offrande vivante au Maître des Morts, ah, il ne va pas l'oublier, le sang qui va couler lui sera fort bénéfique ! Bon, il faut que je cesse d'écouter la voix de l'obscurité pour le moment, j'ai ce freluquet à retrouver ! Il méritera quand même une punition, il n'a pas à me fausser compagnie ainsi ! Je vais réfléchir en chemin ce que je vais pouvoir lui infliger ... Il fera bientôt nuit, je ne craint pas pour lui, petit malin digne du malin, regardes ces Etoiles qui te montrent le chemin, si toutefois. Tu ne te perdra point, c'est le chemin qui te conduit, jusqu'au préambule de la lisière enchantée. Bien si je n'arrive pas à le retrouver, il entendra le son de ma voix. Que dis-tu âme périssante du ruisseau ? Il est passé par là, je m'en doutais, en plus de cela tout regorge de senteurs caramel. J'ai entendu parler de cette nouvelle Taverne, je crois effectivement qu'il y sera. Les portes battantes me font signe, je presse le pas, puis j'entre dans l'Auberge avec un léger fracas, aussi ils ont cas pas faire traîner les pintes au sol ! Je n'aurais pas trébuché sur celle-ci, heureusement j'ai réussis à me reprendre de justesse avant que je ne m'écroule au sol ! Ha le voilà ce vermisseau ! Nadhir est avec lui fort heureusement ! « Te voilà enfin, sale petit morveux ! Tu sais que je t'ai cherché partout ! C'est pas possible ça tu es à deux doigt de la correction!! » Après ma petite crise passée, je me tourne vers Nadhir, j'incline la tête en guise de salut. « Mes hommages Messire, je suis bienheureuse de vous retrouver ici. Bon maintenant qu'on est là, je vais boire un coup, reste un peu tranquille Basal ! » Afin de me faire entendre de l'aubergiste, je le hèle puissamment. « Tavernier, ce sera une bonne Bière de fimine avec un soupçon de liqueur de Rochus pour moi ! » On verra si leurs Bières sont meilleures que les nôtres !
  17. La nuit est tombée bien plus rapidement qu'a l'accoutumée, les Etoiles sont déjà dévoilée, elles inondent de leur brillance la plaine qui me sépare de Melrath Zorac. Le vent à une odeur putride ce soir, l'air emporte avec lui la bile de quelques âmes tombées à trépas. Mais ce n'est pas tout ce que la rafale emporte avec elle, il suffit de suivre le mouvement pour se retrouver à quelques pas de mécréants qui ne cessent de confabuler. J'entends dans leur voix macabres des sons qui me font tiquer ! Réveillez-vous les morts, relevez-vous et éructez ce qui s'est passé sur vos tombeaux ! Un regard vide qui me scrute, et la reconnaissance de l'autre. Ils déblatèrent très vite, ils savent ce que je peux leur fournir si ils me rapportent la vérité. J'écoute attentivement la mélodie de la complainte qu'ils me servent. C'est bien là ce que j'ai entendu une poignées d'heures plus tôt. ... Ils parlent des Constellations et de ce rôdeur qui ne veut que venger les assauts qu'il a dû subir. Il semblerait que dans les dires propulsés par les sans chair, on fait allusion aux Roses, quelle opportunité doit-il se dire l'archer, voilà qu'il trouve allié alors qu'il se met le monde à dos. Serais-ce donc la lâcheté qui lui a fait souffler ses mots ? Je n'ai point besoin de réponses, mon opinion est faite. Bien piètre les paroles emportées par le vent, Qui disait qu'Eolia n'est qu'immuable et douce, n'est-elle donc pas réputée pour les bienfaits ? Qu'il dénigre donc nos croyances il n'est pas au-dessus de nous, il ne vaut même pas ce qu'il prétend ! Qu'il crache donc sur nos préceptes, et viendra le moment où son fiel débordera de sa bouche prêt à l'étouffer tant ces mots ne sont qu'impétueux et ignorants, parle encore petit Rôdeur, vomit ta vengeance, et ton esprit finira aussi sombre et sans fondements, qu'un rempart brisé par le temps s'écroulant sous le poids de la vanité. Serais-tu prêt à ne te battre sous aucune valeur ? Et bien soit, La mort est notre alliée, décoche donc tes flèches et occis nous tous, nous en reviendront bien plus valeureux encore, et encore, et toujours. Et jamais une Etoile perdra de sa magnificence sous ses coups! Mais lui ? *** Les morts m'ont bien instruit en ce début de nuit, ils méritent donc quelques gouttes de mon sang, c'est donnant, donnant. Je m'arme de ma dague, puis d'un coup sec, je m'entaille la paume. Ils sont gourmands, je les vois attendre avec impatience, je resserre mon poing, et un filet de sang trace son chemin sur ma peau, descendant, agonisant sur l'arête de ma main, avant de se laisser tomber. « Faites en bon usage serviteurs de la nuit, vous savez ce qu'il vous reste à faire, retournez six pied sous Terres et rendormez-vous pour un court instant. » Un sourire sardonique fend mon visage, laissant éclater sans retenue un rire tonitruant, qui se fond dans l'air environnant sous le regard des Etoiles teintée d'orange. Malum Ebrius Elangudus Vaporalis C'est ce qu'il me disait toujours ...
  18. Gauche droite, droite gauche, gauche, droite ... Je fais balancer imperturbablement mon hamac, installée en son sein les yeux dans le fond des cieux, je regarde les petits point scintillants s'agiter sous la cadence du mouvement que j'impose à ma couche occasionnelle. La nuit en est à son beau fixe déjà, une brise fraîche souffle sur la plaine des Constellations, Revigorant à chaque passage, mes joues rosie par l'air ambiant. On avance, mais parfois l'on recul aussi, les doutes trouves une nouvelles place dans l'esprit tapageur que je suis. Le chaos, et la non obéissance aux lois reliée par une divination ancestrale. Je sais que je suis capable de déroger au savoir que l'ont m'a enseigné. Cavalier Noir des songes asthéniques de pureté, je peux retrouver ta trace, et suivre le chemin que tu as voulu me tracer. Les cicatrices saignent, laissant paraître au travers de mon vêtement le rouge des blessures déchues par les lunes outrepassées, par le temps qui ne cesse de vagabonder. Je pose alors ma main sur la balafre proche du cœur, sentant ainsi l'impulsion de la chaleur de la plaie. Elles ne sont que légère souffrance par rapport aux convaincu défaillant. Authentique, affable, et reste l'indubitable. Apocryphe, exsangue, et demeure l'Erroné. Je retire brusquement ma paume de la plaie, et regardes la tâche ensanglantée qui se dépose comme une empreinte gravée au centre de la main. Maître de l'illusion, j'invoquerai ta présence pour contrer mon sentiment, Viens donc éclairer les zones qui sont issues que d'ombre. Se dissipera ensuite le brouillard qui ne cesse d'augmenter. Le rouage des morts s'entrechoquera, ne dissimuleront point l'envergure des prochaines Lunes. J'ai hâte que cette nuit s'approche, elle détiendra à elle seule toute la vérité qui me sera due. Mais quelle en sera la conséquence sur ma raison ? Je ne le sais pas, jamais je n'avais du auparavant faire appel au Précepteur des Mirages, jamais, c'est trop dangereux m'avait-il dit, plus les jours s'écoule, et plus son visage me revient net en tête. Le Destrier chevauché par le ténébreux Vêtu. Même les paroles, ses gestes et sa voix reprennent les même propos, ceux que j'avais oublié par tant d'années passée qui n'ont fais que fissurer le présent. Je ne dois pas ignorer mon histoire, mais la laisser parler. Combien de temps suis-je restée ainsi couchée sur le carré de tissus ? La Nuit touche presque à sa fin, j'ai aspiré les parcelles de l'obscurité, j'ai dormi, puis j'ai écouté le chant des Etoiles. Il est l'heure que je me relève, il est tant de poursuivre ma destinée. Assise à présent sur le hamac, je fais balancer mes pieds avant de redescendre. D'un petit bon, je touche la terre, je pars à l'affût de proies. La folie domine, quand vient le moment de perdre toutes sensations, elle arrive, elle est presque là ... L'éclat saccadé subsiste et se suscites, sans superficialité je me mets à rire sarcastiquement. Je suis en route, Melrath Zorak, est tout proche, ma marche se fait latente, je traque, je vois, je vole une vie pour l'offrir à un Mort. Il m'est apparu pour me remercier, moi je lui fais cadeau d'une révérence, tout en tenant les pans de ma robe, Je m'incline devant sa propre omniscience. Sans attendre une minute de plus, je me retourne, je cours, et je souris. Un épais feuillage cache ma vision, je vais contourner pour me rendre à L'oasis, délicieuse Oasis, ou les corps se cachent, ou les bruits se font étouffés. Là, tout le monde est gris. Je me régale de cette liberté, je me fraie un passage entre les palmiers, les Etoiles veillent, elles chuchotent avec espièglerie. J'avance, rien ni personnes, bien dommages ... A moins que ...
  19. Je comprends tout à fait l'opinion de l'un et de l'autre. Il est très difficile c'est vrai de débarquer sur Melrath lorsque l'on est level 40, étant donné que childeric s'est fait tuer visiblement fraîchement arrivé, il n'a pas eu le temps de faire un ptit tour pour savoir ou sont les boutiques et auberges etc., d'où la difficulté de se repérer ... Bon, tu t'es fait tué ok Childeric, mais ou je rejoins Medolie, c'est qu'il est tout à fait possible de s'en sortir au tout début, là tu as pas eu de bol. Ça m'est arrivé aussi, a peine arrivée me fait killer, bon sur le coup gros moment de démotivation au vue de L'xp perdue. Agacement aussi, mais je n'ai pas insulter mon tortionnaire parce qu'il m'a eu, qui plus est, c'étais une Ombre de Kilnae, donc, niveau IG/Rp, ce sont leur façon de jouer. ( Je sais parfois on s'en passerais des Pk ) Je trouve sympa (enfin pour ma part) Que Médolie ai agrémenté son mp par un bout de Rp, ça je peux vous le dires pas tout le monde fait pareille. Mais Ensuite que toi Childeric tu ne sois pas Rpiste, c'est un choix, évidemment, mais de là à insulter les gens en réponse c'est pas trop sport non plus. Y a d'autres moyens de s'exprimer. ( Même si t'es grave énervé, en colère et tout. ) C'est faisable de s'en sortir, il faut juste comme le stipule Basall, allé vers les gens postuler dans une faction qui te permettras d'évoluer un petit peu plus sereinement ! Au bout d'un moment tu commenceras à connaître les coins qu'il est moins dangereux de fréquenter. Il faut t'accrocher, et fuir si tu vois l'ennemi, en attendant que tu gagnes quelques levels .^^
  20. Le vent s'est levé, les premiers rayons de soleil, s'élève timidement, secondé par de noir nuages, sont-ils vraiment sombres ? Oh oui, il le sont, et le deviennes encore plus lorsque je m'attarde à les regarder se déployer. Maudit jour, je n'aime pas cette clarté, les Etoiles sont cachée, et l'autre en profite pour venir exprimer ses pures pensées. Quand je dors, elle vient, elle me montre, elle regarde et acquiesce... Chaque fois, c'est la même chose, j'admets à mon tour, je sais très bien que sans elle, il y aurait quelque chose de vide en moi, dois-je jalouser son pouvoir ? Non car il est mien aussi. Par le sang que je fais couler, par les maléfices que j'envoie, et par le chaos que je peux cultiver, elle est toujours là, le sera à jamais ... Et j'accepte, le bien pour le mal, le sacrifice par une autre offrande et malgré le rouge que je veux instaurer. Opposé et si proches ... Magicienne, prêtresse .... Tout comme la Rose que j'ai croisé, tout comme cette fleure qui à mon sens ne fait que sombrer dans l'ignorance de ce que sont les Constellations ... Celle qui par une nuit a failli s'enfoncer dans les dédales de ses tourments. Par le sang que j'aurais pu faire couler de son délicat petit cou, par ma dague, qui ensorcelée serait allé se planter dans la jugulaire, pour que son sang nourrisse la Terre, pour écumer les morts, pour assouvir les serviteurs, mes fidèles rabatteurs. Elle m'a regardée la crainte se lisait dans ses yeux, l'incertitude l'a guidée, mais la vengeance, ou est-elle ? L'envie de tuer ou est-elle ? Elle est bien trop faible, loin du pouvoir obscur, loin des remparts de sang, loin de la magie des Morts. Si reculé de l'ardeur et de la volonté. Si prise par mes pensée, je n'ai pas tout de suite remarqué que j'avais passé la foret qui garde notre campement, elle qui peu se faire tortionnaire et angoissante, lorsqu'un Etranger parvient à s'y glisser. Ces Bois me ressemble, coïncide à toutes les diverses personnalités qui font l'apothéose des Constellations. Toujours soutenue par le vent, je me dirige vers ma tente, je regardes les arbres, touche l'écorce d'un saule, et voit la sève circuler dans leur tronc, leur branches, leur vie. Et je souris. Il fait presque noir, mais le jour est là, je plisse les yeux, même quand l'aurore se fait timide, le réflexe est là ... Je ne m'attarde plus au-dehors, sans regarder qui m'entoure, j'entre dans ma petite demeure, j'enlève mes vêtement trop encombrants, puis me passe de l'eau sur le visage, Je relève la tête, quelques gouttes tombe de mon visage me susurrant que viendra bientôt l'instant, avant de s'écraser au sol. Son apparence dans mon aruspice... On se retrouvera Magicienne, mais cette fois, Que la mort l'emporte !
  21. C'est étrange n'est-ce pas, Nadhir et sa Rose Noire, une connivence mystérieuse, entre ce qu'il est venu chercher, et ce qu'il pourrait trouver ... Etais-ce donc au même moment ? Bien des présages m'ont parlés, les visions ne cessent de fleurir comme un champ d'Aechmea se plaisant à céder leur couleur vive sous l'éclat de lune. La tanneuse n'est pas loin, juste à quelques pas observant mes premières avancées dans son art. 1, 2, 3, 4 ... Quelque chose vient perturber mon apprentissage, Le parfum d'une mort, une lumière qui s'éteint provisoirement. Je regarde le ciel, son Etoile est bien blafarde ce soir, mais demain, elle illuminera le ciel nocturne, sous cette résurrection, elle brillera mille fois plus. Pourtant, ce n'est pas comme d'habitude, nous sommes tous habitué à ce que la mort vienne nous apprendre de sons sort, cependant, une chose est différente cette nuit, une quête, la recherche de l'improbable. Celui qui redonnes la vie, sait la reprendre sans qu'on ne s'en rende compte, finalement, tes intentions sont autant crapuleuses que le sont les miennes recycleur ! Tous ces songes m'emmènent loin, trop loin, l'écureuil qui se débat sous mon couteau me ramène un peu plus à la réalité. Il couine, bouge nerveusement, du sang, plus, encore plus, il expire tout proche à succomber, ça ne me déplait point, au contraire, mais la Tanneuse regarde les yeux soupçonneux remplis d'accusations, Nécromancienne et pourtant moins cruelle que je ne le suis. Un maigre sourire d'excuse, et d'un coup sec je termine l'animal afin de lui retirer sa fourrure. Après ceci, Je m'arrête, j'ai terminé mon travail, mais avant de regagner le campement, je ferme les yeux pour faire raisonner mes pensées. Qu'y a-t-il Nadhir ? Ta compassion est trop noble, tu as recherché le dénouement, sans avoir pu trouver ce qui pourrait améliorer les choses ... Tu as espéré, sans rien attendre d'elles, et pourtant, encore et toujours tu espères, jusqu'à ce qu'un symbole te prouves le contraire, t'approuves ou te blâmes. Un prêté, pour un rendu, une mort, pour une vie ... Quelques gouttes de pluie, le ciel pleure, des nuages qui s'amassent comme des yeux qui se ferment sur l'orage sans laisser passer la colère des éclairs qui s'infiltre au milieu du brouillard. Un souffle qui transporte la haine, les peines, et les font voler si loin qu'on arrive à en oublier les raisons antagonistes. En chacun de nous quelque chose sommeille, un opposé, une volonté cachée, la véhémence, l'humilité, nous n'oublions jamais ce que nous sommes. Une Rose contre une Etoile, une Etoile avec une Rose ... Je sens ce climat qui règne au centre du champ, je suis si près, je n'ai cas monter, faire le chemin contraire ... Brusquement je ré ouvre mes paupières, je regarde la Maître Tanneuse qui n'a pas bouger depuis que j'ai terminer le dépeçage. Je vais monter, j'incline la tête en direction de ma formatrice, puis commence mon ascension entre les vastes arbres qui de leur feuillages ne laisse rien transparaître de la nuit qui se fini. Les cœurs raisonnent, la respiration s'accélère, un coup d'œil furtif dans le firmament sans m'arrêter cette fois-ci, un drôle d'augure se met en place sous mon regard. Plus très loin, je suis plus très loin, mon pas se hâte, une autre présence bien plus proche ... Je la distingue malgré la nuit qui s'effile. Un ombre qui essaie de se dissimuler dans les buissons, qui essaie de guetter ce qui approche, sent-elle aussi qui je suis ? Mon visage s'éclaire d'un sourire carnassier. Enfin, je te vois, oses-tu croiser mon regard Magicienne ? Croira-tu à un nouveau jour après la nuit qui va s'étendre au-delà de tes souffrances, encore bien plus loin que ce que tu peux imaginer ? L'inattendu ... Une Rose qui se fane, qui se dessèche sous la colère de mes sentiments. Un éclat qui perd de sa splendeur, l'animosité tu l'as appâté à toi, ton dieu te sauvera cette fois-ci. Rose sauvage aux couleurs sombres, une vie, pour une mort, Une esquive pour une vie. L'ais-je épargner Parce que l'Etoile du Nadhir s'est mis à cligner d'une étrange lueur ? Elle était terne peu avant, mais mon esprit m'a sommé de regarder le ciel, m'a ordonné de décrypter les signes qui se déploie à présent au milieu des Constellations. Une odeur charriée par le vent, me fait penser à la trop noble sérénité d'un Mage des Constellations. Celle-ci emporte aussi avec elle une fragrance épicée, la senteur démesurée que peuvent transmettre les Roses lorsqu'elles déploient leur parfum si entêtant. Lente agonie de la nuit, un autre jour se lève, chassant gentiment la noirceur et l'obscurité qui entoure Melrath Zorac, laissant place aux lueurs dorée qui ne vont plus tarder. Je me suis arrêtée en chemin, j'ai stoppé ma course et ai bifurqué pour retourner à mon campement. Une coïncidence ? Non, ce n'est que le résultat de notre destinée. Deux rencontres dont une se solde dans les attentes de celui qui a été chasser la mort pour pouvoir revivre. Un coup du sors, telle une incantation tant aspirée. L'autre rencontre aussi brève fut-elle, a donné une chance à L'autre Rose de s'en aller. Je secoue la tête, un rire amusé sort de ma bouche. Ainsi sont les Constellations, et ainsi demeurent les Etoiles, imprévisible, fortuites et fidèle à ce qu'elles font passer dans toutes chimères.
  22. Loooool Basal, ralalalala toi alors !! Moi , je dirais que tu peux pas les différencier, ainsi, si tu veux vraiment tenter de t'attaquer à une pauvre âme qui ne recherche qu'a revendre ces quelques drops, beh, c'est Surprise au bout !! A moins éventuellement de mettre un item, îcone, si cela est possible pour savoir qui est protéger au non ... Faut voir comment c'est possible d'éventuellement mettre en place ! Qui en ressors gagnant ? L'assassin, ou celui qui est protégé ?? ^^ ( Bonne question, faudrais trouver une balance entre les deux cas. ) Ceci étant dit, si comme le stipule Nadhir, tu es obligé de payer pour avoir accès aux boutiques ou l'auberge, c'est clair tout le monde va payer... Donc le problèmes n'est plus. Et effectivement, 0 Po en poche faut déjà y aller Basal ! Dans ce cas, l'idée de l'ardoise est encore très bonne. Et Après reflexion, c'est plus logique que ce soi le bâtiment entièrement qui soi sous protection! ca évite justement que les pjs prennent le monopole du bâtiment pour une protection, si tu dois taxer, tu aura pas forcément les moyens de le faire. Ca serais dissuasif, et tu n'aurais pas le choix, buisiness, business ! ^^ Finalement quel génie ce Nadhir !!
  23. Effectivement tout ceci pourrait se tenir ! Beh, pour ceux qui paie pas Arkmael, ils en font les frais et risquent de se faire attaquer comme normale. PIs dans le fond c'est vrai, Tallulah, dis juste se faire attaquer lorsqu'on est entrain de faire affaire, ou est la credibilité, franchement, si j'étais à la place de l'une des Madre, pis que je voyais que mon client potentiel se fait trucider devant mes yeux, franchement, j'aurais de quoi piquer la mouche ... Pas d'affaire pas de sousous ... ( comment qu'elle font après pour gagner leur vie? ) Alors je dis oui, des garde aux services des Mafieuse pour que tout se passe le mieux. Donc l'idée de départ de Nadhir m'a l'air excellente, et je suis pour. Moi je verrais Basal, qu'on puisse commencer à faire affaire en refourgant les drops, mais que le paiement pour se fair protéger commence au bout de 10 secondes par exemple, comme ça tu as le temps de revendre et de payer pour ta protéction, mais je trouve que ca devrais être optionnel .. A vos risques et périls .. Si tu paie pas, tu as des risques de te faire attaquer par un Pj. Bin oui, au final, il y aura toujours plus de personnes qui voudront payer, que celles qui ne veulent pas payer, en ce cas, le commerce des Soeurs and co peut rester rentable pour elles.
  24. Lorsqu'on goûte à l'obscurité et que les yeux sont purs, il en ressort un étrange sentiment, lorsque pour la première fois, on voit ce que les ténèbres sont capables de faire pour protéger la lumière, qu'en ressort-il ? Une déliquescence qui puise la force juste pour envoyer la réunion. Les Etoiles sont reflet de l'union céleste, en ne négligeant pas l'infernal ... Mystérieuse carnations que voici, et pourtant pratiquement indestructible. Elle qui prend confiance en frissonnant dans la noirceur, et elle ne s'est pas trompé de chemin ! Quelques mots enchanteurs et maléfiques semblent s'autoriser la connaissance des objets. Un important engrenage de frivolité, si tous s'assemble, rien ne meurt. Le sourire qu'elle me sert me montre la sincérité et la connivence qui s'aventure dans ses pensées, elle comprendra vite ce en quoi nous croyons. La nuit ou elle à fuit, tout était déjà inscrit, des éclats d'images me sont parvenus, et du haut de la colline, tapie dans l'ombre je pouvais la voir, je l'ai regardé quitté le temple laissant derrières elle les prêtresses condamnées. Un sourire malsain ne quittait plus mes lèvres, le sang qui se déversait pendant qu'elle s'offrait le plaisir du temps et de la terre, ne faisait qu'accroître la jouissance des crimes commis. Pourtant, ce n'était pas moi qui étais à l'œuvre lorsque c'est arrivé. Je connais très bien les créatures qui ont festoyé de chair jusqu'à en être repus, parfois, ils me servent, mais cette fois là, quelqu'un d'autres les avais appelés. Le son de sa voix me rappelle au réel, je la regarde alors. « Eh, bien, c'est là une histoire des plus malheureuse, mais crois, moi, tout ceci n'est pas arrivé par hasard ...» Voyant la crainte obstruer sa vue, je la rassure « Ne craint rien pour la porte, je crois qu'elle ne va pas s'ouvrir de sitôt. » Le sujet initial ... « Avantageusement, pour toi, tu as quitté le temple à temps ! » Son regard enjoué ne me trompe pas, la magie, qu'ils soient des mots, ou des objets, elle leur accorde beaucoup d'importance. « Effectivement, je suis une adepte du grimoire sombre, l'orbe maléfique ne me convenait pas ! Cependant, c'est un art très intéressant. En ce qui me concerne la souffrance de mon ennemi est primordiale et avec une dégénérescence de la chair, ce que je peux infliger me convient vraiment très bien. » L'intérêt qu'Anamaya porte sur nos diverses façons d'user de magie, me fait sourire. « Détrompe toi, tu n'a pas à t'excuser, je suis ravie d'avoir face à moi, quelqu'un de si enjoué. » La mélodie, des pulsations celle de la Terre, entre autres ... Une odeur que je connais, un être surprenant. Je n'aurais pas besoin de me retourner, mais le simple fait de croiser son regard, m'évoques bien des choses, alors d'un lent mouvement je tourne la tête une fraction de secondes comprenant ainsi ce qu'il est venu faire. J'incline la tête respectueusement, pour lui faire savoir que son message est passé, avant de replonger mes yeux dans celui de la jeune magicienne. « Anamaya, pour répondre à tes question, il y a effectivement une certaine hiérarchie ici, malgré tout ce n'est pas comme partout. Des chefs, oui, mais en temps et en heure tu va les rencontrés. » Peut-être une légère interrogation peut se faufiler dans les songes d'Anamaya, mais ce n'est pas la le plus important. « Je crois que tu viens de passer les épreuves, nous ne fonctionnons pas comme la majeure partie des Guilde, ici, les Etoiles nous guide, les Constellations nous veillent, écoutes simplement les Etoiles qui te parlent, ressent ce qu'elles doivent te faire passer. Mais n'omets jamais d'écouter le vent, regarde le feu avec l'attention qu'il mérite, prête aussi une oreille attentive aux mouvements de l'eau, et contemple la Terre avec perspicacité. Et laisse ton âme, ta chaire s'imprégner de tout ce qui t'entoure jeune Alcine.» Mes yeux n'ont pas quitté la profondeur de son être lorsque j'ai parlé, l'importance de cette vérité, peut ainsi se fondre dans ses rêves. « Alors l'audition est passée, et tu as réussis, si je puis dire ainsi. Tu vas encore beaucoup apprendre au sein de notre campement, plus les lunes passeront, plus les cycles du temps s'écouleront et plus ta connaissance deviendra grande. » Je reste muette quelques instants avant de reprendre. « Il te faut de la patience la route est encore longue, mais tu saura user de ressources pour apprendre davantage, tu te plairas ici, j'en suis persuadée. » Il faudra avant tout qu'elle accepte la noirceur dans sa vision de lumière, il faudra peut-être aussi qu'elle fasse le pas, qu'elle accepte l'horreur se répandant pour que l'équilibre s'investisse. C'est ainsi, c'est comme ceci que le grand jour pourra à nouveau naître.
  25. Le blanc, et le noir, les opposés s'attirent, s'aimante ne pouvant éviter cette incontestable attraction qui des deux feu ennemis se rassemble pour monter l'équilibre. Un halo gris entoure les corps qui tentent de se comprendre. Au-dessus des silhouettes brille deux Etoiles, qui appartiennent chacune à une Constellation bien définie. La première Monoceros, et l'autre un peu plus loin qui s'offre le nom d' Hydra, ce n'est juste là qu'un début, d'autres étoiles s'exultent à mouvoir à l'unisson. De mes yeux couleur lilas, je transperce ses émotions, de ma faible lueur, je lui ouvre la chaleur contenue dans mon âme, ce n'est que par pure volonté de ma part, que je lui procure ce qu'il tient tant à voir. Cette minuscule étincelle qui dément l'ébène et le sacrifice, juste pour lui montrer l'Ivoire qui dort dans ma chair. Ce qui me décrète n'est pas mon fardeau, en moi, en lui, en eux, je perçois l'équilibre. Rien n'est besoins, tout est richesse. Rien n'est privation tout est aspirations. « Crois tu réellement qu'il me manque des attraits Val ? As-tu vu ce don mes pensées sont capable de donner ? » Mes mots se traînent dans le souffle d'un soupir, accompagnant ainsi le frémissement naissant. « Mon choix est l'obscurité, car ainsi viendra l'équilibre, mon désir est débauche, ainsi, la beauté d'un amour se fera plus fort, pour celui qui m'oppose. Ainsi l'accomplissement des âmes fraîche, clair et des viles pensées des esprits sombres se muera en une force pour faire vivre l'harmonie qui se perd. » Mes mains qui accompagnent mes paroles, d'arabesque sans fin se posent délicatement sur les joues du sylphide pour ponctuer le dénouement de ma phrase. De nos lèvres qui se frôlent, s'échange alors un baiser libéré de ma volonté qui me fait don de cette douce volupté. Le vent se lève avec une extrême douceur, progressivement, il devient frénésie chassant avec violence le sable qui tourbillonne sous sa dureté amenant avec force les nuages gorgé de pluie qui sont resté en retraite, et lâchent leur surplus avec pondération. L'océan qui berçait les mouvements avec allégresse fait monter des vagues et l'écume ramenant sur le bord de mer son appétence jusqu'à atteindre l'âtre ou brûlent encore du bois sec faisant danser les flammes au rythme de la Terre. Les Eléments en conséquence, qui complètent nos dires de leur force et de la fusion apparaîtra la prophétie. Nos bouches qui se séparent, pour me laisser glisser ce que l'âme a enduré. « Rejoins-nous Val » L'aube va bientôt étaler ses premières lueurs, Une nuit sous les Etoiles avec le firmament étoilé veillant sur nos corps déchirant ainsi les doutes qui s'inities.
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