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Terre des Éléments

Le Sombre

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  • Date de naissance 10/12/1996

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  1. Aux détours des bosses de ce joli désert se dessinait enfin le fortin des Sentinelles, ondoyant légèrement sous le soleil de midi. C'était chez moi, il y a longtemps. Mais ma longue absence a eu tendance à faire naître des rumeurs sur une perte de dévotion envers Niue de ma part. On m'avait ouvert la porte sans grand entrain, des sourcils levés plein d'interrogations, sans que la moindre de celles-ci ne franchisse les lèvres. Je plaide coupable, pour le coup. Mon absence non prévenue - qui n'était pas loin de la désertion- avait fait grincer des dents, mais sûrement pas autant que mon retour. Mais personne n'en parlait, et je ne vais pas aborder le sujet. Je reste fidèle à Niue, je reste fidèle aux Sentinelles. Et j'ai pour l'instant d’autres pensées plus importantes à traiter. Mieux vaut se hâter. Je franchis d’un pas pressé les derniers mètres de sable brûlant me séparant de la porte, que j’ouvre et referme en un instant, m’adossant à celle-ci. Bordel, je dois être un poil rouillé pour être aussi fatigué après une aussi brève excursion. J’avais oublié que le souffle du désert de Melrath ne pardonnait pas. J’avance d’un pas lent, pour finalement m’asseoir sur mon lit défait, ouvrant vite mon sac, pour examiner le butin de la journée : un peu de bambous, des bandelettes de momies, et surtout, du linge ensanglanté, que je range avec les autres. C’était la première chose qui m’avait frappé quand j’étais revenu : la présence de ces assassins, aux alentours de la tente de la tribu nomade. Habillés tout de noir en plein désert, ces brigands devaient être débutants, tant leur discrétion égalait leur talent martial. A chaque fois que j’en voyais un, il m’attaquait – sûrement furieux d’être surpris malgré sa tentative de camouflage-, et je ripostais de deux-trois carreaux aimablement placés. Depuis, c’était devenu un genre de jeu, et je faisais le palmarès du ninja le moins discret de l’oasis. J’en avais même repéré des recrues brigandes, qui se baladait les poches pleines d’argent, tel un nouvel aventurier sur Melrath un peu trop confiant dans la bienveillance humaine. Mais peu à peu, je m’étais posé la question sur leur présence au sein de l’Oasis. Je n’avais jamais réussi à en capturer un pour tenter de l’interroger, et une très brève enquête de ma part ne m’avais rien apporté. Et me restait ce tas de linges ensanglantés, que je récoltais sur leur cadavre. Et cette éternelle question : pourquoi sont-ils là ? Demain, j’irais en ville, et je laisserais un peu traîner mes oreilles. J’aurais la réponse à ma question.
  2. [hrP] J'avais légèrement oublié de finir ce RP, voila qui est fait [/hrP] Tuer des mages cachés dans le Marais et voler leurs plans, les plans d'une machine. On m'avait engagé comme un vulgaire assassin trouvé dans n'importe quelle taverne miteuse. Quelle machine? Mystère. Pourquoi ces mages avaient-ils le plan? Mystère. Pourquoi se cachaient-ils dans tout le Marais? Mystère. Et pourquoi l'Architecte ne va-t-il pas les voler directement, au lieu de laisser ses sbires quelques peu intellectuellement diminués s'en charger, augmentant ainsi formidablement le taux d'echec de son plan? Parce que c'est un flemmard. Ou bien qu'il a envie de voir ses sbires mourir tant ils l'insupportent. Je le comprend, le pauvre. Une réponse pour quatre questions, je m'améliore. Toujours est-il que cet Architecte ne donnait toujours aucune information à ces sbires sur ces plans, mon interrogatoire express sur celui-ci fut donc un échec. Peut-être m'en dira-t-il plus une fois que j'aurais forcé ces mages à coopérer? Autant essayer. Les mages jouaient à cache-cache dans le marais, et dans son rôle de personnage secondaire inutile, le sbire avait été bien incapable de me fournir une localisation précise. "Ils par là, à peu près..." m'avait-il dit en décrivant avec son bras un angle de 300 degrés. Une perle, je vous dis. J'en trouvais un se cachant gentiment dans la plaine d'IssCaNak. Pile poil au carrefour que tout le monde emprunte pour se rendre en ville. Question discrétion, j'ai déjà vu mieux. Il aura au moins eu le mérite de se ranger près de la falaise, à l'ombre de la forteresse de l'Alliance, et de ne pas se mettre au milieu du chemin. Sans un mot, j'engageais alors le combat, chargeant mon arbalète, cadeau de l'Inquisiteur, de carreaux meurtriers, et visant le torse du mage en face. S'en suivit le combat le moins épique de toute l'histoire de cette Terre. J'avais déjà eu affaire à des adversaires pitoyables: cactus, feuillus, scarabées.... Mais je crois qu'aucun ne surpassait ce bon vieux mage. En effet, les seules réponses à mes carreaux s'entassant dans son buste étaient de pitoyables sorts qui ne passaient même pas la barrière ultime de ma tunique usée par le temps. J'avais l'impression de me battre contre un épouvantail. Mais ce n'était pas le pire. Le pire, était que lui même avait l'air d'avoir enchanté un genre de bouclier, car si mes carreaux touchaient, ils ne lui infligeaient pas de blessures sérieuses. C'est ainsi que se retrouvèrent plantés en lui quelques dizaines de carreaux rutilants à la lumière de midi, sans que le mage n'en paraisse fortement blessé. A chaque fois que je le touchais, il poussait un petit cri de sa voix vieillie, et contre-attaquait avec un sort si faible que même mes soins mineurs devaient avoir plus de puissance destructive. Le combat- si je peut encore appeler ça un combat. A ce stade là, ça ressemblait plutôt à de l'entraînement au tir sur cible immobile, le mage étant trop âgé, et surtout trop encombré de ferraille dans le ventre pour faire le moindre pas- dura une quinzaine de minutes. Un peu comme une bougie, je le voyait se rapprocher du sol, les carreaux faisant quand même leur travail. Quand il fut totalement à terre, encore gémissant, je m'approcha de lui et lui fit les poches, avant d'y trouver un morceau de papier jauni, sur lequel était dessiné un plan... Le plan que voulait l'Architecte! Le mage rendit alors son dernier souffle, et je récupérais mes carreaux en sa poitrine, ce qui me pris une bonne dizaine de minutes. Il ne me reste qu'à espérer que les autres mages - il m'en restait trois, je crois- m'offrirait un peu plus de combativité, ou sinon je risquais de m'endormir. J'eu une petite pensée pour l'Akasha, me demandant où ils étaient, et espérant ne pas tomber sur eux, je me remis en marche. -------------------------------Une heure et demie plus tard----------------------------------- Fouillant les poches du dernier mage, je récupérais la dernière partie du plan. Celui-ci était rédigé en une langue inconnu -chose rare, j'avais appris au moins à reconnaître l'alphabet de la plupart des langues lors de ma longue vie- et je ne pus donc pas le déchiffrer. Les trois autres mages n'avaient pas été bien plus combatifs que le premier, la tâche avait donc été facile. Je continuait à me demander pourquoi le sbire n'avait-il pas fait cette tâche lui même -les mages auraient alors eu le droit à un combat équitable. Je me dirigeais donc encore une fois vers la demeure d'Argor, et y trouvais le sbire qui m'avait donné la mission. Je lui donna alors les plans qu'il m'avait demander. Celui-ci me dit alors: "Grâce à cette machine, notre maître va pouvoir enfin réaliser son plan, et nous deviendront riche! Riche et puissant! " Il posa alors le plan dans un coffre, et son regard se posa sur moi, qui attendait patiemment ma récompense, pour m'être fatigué à courir dans tout le marais. Il haussa un sourcil et me dit sur ce ton: "T'attend quoi? Un pourboire peut-être? Prépare-toi pour l'attaque de Melrath Zorac, et au trot! Ou tu verras de quel bois je me chauffe!" _______________________________________ Je sortis de la demeure d'Argor, du sang plein mes semelles. Les habitants m'avaient d'ailleurs quelque peu houspillés pour avoir sali leur maison, mais ne m'avait eux non plus pas donné de récompense pour les avoir débarrassés du squatteur qui s'y était installé. Il faudra brûler cette ville, les gens n'y sont pas très gentils. Ainsi, l'Architecte préparait une attaque? Et bien je serais là, parmi ces troupes, pour voir enfin où menait cette suite absurde de plans. Le sbire n'avait pas d'informations dessus, ou bien s'il en avait, c'était trop tard. Je me dirigeais donc vers la tente des Sentinelles, l'esprit en pleine réflexion.
  3. Les sbires n'avaient pas été trop durs à trouver: tout le marais parlait d'eux, et surtout se plaignait d'eux. Il paraîtrait d'ailleurs qu'il n'y avait pas qu'un seul arrivant... mais bien deux. Un était, d'après un habitant, effectivement un des sbires de l'Architecte, mais l'autre était là pour s'opposer à lui. Je ne pris même pas la peine de lui parler, il n'était sans doute pas très intéressant, et possiblement en pleine discussion avec l'Akasha, qui aurait sans doute été aussi content de me voir qu'une famille affamée voyant arriver le plat principal lors de la fêtes du 1er de Creativa. Je parcouru donc la faible distance qui me séparait de la ville, et en appris un peu plus: d'après les mêmes habitants, les nouveaux arrivants avaient décidés de loger chez l'habitant, sans payer. Après tout, quitte à s'incruster, autant le faire bien. Au moins, je savais pourquoi toute la ville les détestait, et seule la crainte de l'Architecte devait les motiver à leur offrir hébergement. Je me dirigeais donc vers la demeure d'Argor, où le sbire de l'Architecte avait déposé son baluchon, et dirigeait les opérations. A peine entré dans la demeure, celui-ci me fit signe d'approcher, et me tint à peu près ce langage: "Eh, bonjour, Monsieur l'Aventurier, Que vous êtes jouli! Que vous êtes bien fringué!" Je m'arrêtais, éberlué. Qu'est-ce que cet home voulait me dire? Il continua ainsi: "Sans mentir, si votre élégance, Se rapporte à votre chance, Vous êtes l'homme pour accomplir notre vengeance!" Le pauvre homme allait mal, il semblait délirer, pris d'une folie soudaine. J'ai fait ce que ma conscience me dictait: l'achever. Pour ensuite lui piquer ses affaires, et peut-être en apprendre plus sur l'Architecte. Je lui décochait un coup de pied dans les côtes, le clouant au mur. Le bougre n'avait pas l'air bien resistant. A peine que je relâchais mon coup pour lui en mettre en deuxième qu'il tomba par terre, crachant du sang et disant en langage inintelligible quelque chose du genre: "Méketufai? On est dans le même camp!" Je suspendit mon geste et regardais l'homme. Peut-être était-il finalement assez intéressant pour survivre? Je lui dis: "Que me veux tu? " "Bah... T'es pas un mercenaire de l'Architecte toi? " La deuxième fois qu'on me confondait avec l'un d'eux. La troisième, une tête sautera. Pas parce que je suis habillé en noir que je suis un MÉCHANT! Les préjugés, je vous jure.... Néanmoins, il m'offrait un moyen intéressant de me renseigner sur ce que traficotait encore l'Architecte. Ainsi, je lui répondit: " Si, bien sûr. Ne ce voit-ce pas?" N'importe quel aventurier saurait que peu de vrais mercenaires parlent ainsi, mais j'avais l'air d'être tombé sur la perle de la stupidité, je ne m'en inquiétais donc pas. Il faudrait que demande à l'Architecte, une fois qu'il aura fini, où est-ce qu'il trouve des gens comme ça... "Eh bien, où sont les plans? " Devant ma tête interloquée, il répondit par un visage agacé, mais ces traits lui donnaient une expression comique, en dépit du sang séchant qui sortait de sa bouche. Il me dit donc: "On ne t'a pas mis au courant, hein? Ce boulot, j'vous jure..." Ignorant sans doute que sa survie était dangereusement menacé, et que ma botte me démangeait de la remettre à sa place, il m'expliqua ma mission... "
  4. Possibilité d'utiliser la même connexion ce soir et demain.
  5. La rumeur courait sur ses deux petites jambes, passant de tentes en auberges, de bouche à oreilles, de gardes à visiteur, comme quoi l'Architecte -tiens donc! Ça faisait longtemps- avait décidé d'ourdir une fois de plus un plan machiavélique. Dans la tente, tout le monde attendait de voir ses sbires pointer le bout de leur nez rouges - non, ce ne sont pas des soldats professionnels- pour pouvoir se complaire à l'interrogatoire de ces charmants abrutis. Tel un feuilleton publié dans un quelconque torchon de Melrath Zorac, les plans de l'Architecte semblaient ne pas avoir de liens, et encore moins de finalité. A se demander si c'était bien le même homme derrière chaque plan, ou juste des imposteurs profitant de la crainte qu'éveille le nom de cet être? La chose n'a plus eu d'importance à partir du 3 de Uniqua. En effet, la période de Creativa, baptisée en mémoire de la création de ces terres par l'Unique -soit-il loué-, étant achevé, de viles personne ont cru qu'il était maintenant temps de la destruction: j'ai nommé les membres de la glorieuse faction Akasha, formé des renégats de l'Alliance et du Souffle réunis pour effectuer des actions resplendissantes, comme par exemple des massacres en rase campagne et autres amusements bon enfant dans le genre. Ayant décidé à majorité que notre présence sur ces terres n'étaient pas acceptables, ils prirent les armes et décidèrent, de bon matin pour éviter les embouteillages, d'attaquer notre foyer nous protégeant de la rudesse du désert. Heureusement, notre vaillant Commandeur, Mach Gulam, réussit à protéger la tente à 6 contre un, laissant plusieurs fois sa vie filer pour protéger sa famille. Quand arrivèrent soudain quatre membres des Sapere Aude, qui décidèrent d'aider le Commandeur lors de sa défense, même si c'était plus probablement pour taper leurs ancestraux ennemis que pour aider les Sentinelles. L'effort fut malgré tout appréciable. Une minuscule guerre venait de se déclencher quand arriva un messager, faisant état de l'arrivée de sbires de l'architecte au Marais d'IssCaNak. Nos courageux attaquants, ne s'entendant pas à la résistance aussi farouche, n'étant pas habitué aux combats équitables, choisirent ce que n'importe quel commandant aurait choisit face à un surnombre aussi évident: la retraite, décidant qu'au final, titiller l'Architecte c'était sans doute plus simple. Et moins risqué peut-être. Ainsi se finit l'attaque. Et commença la contre-attaque. Puisque attaquer les membres d'Akasha était infaisable,il fallait attaquer avec quelqu'un qui pourrait éventuellement les gêner: l'Architecte. Si c'était effectivement lui qui avait envoyé ses sbires, les membres d'Akasha se sentiraient forcément pousser une âme de justicier divin, et iraient tout de suite tenter de neutraliser son plan. Et nous étions là pour faire en sorte qu'il se réalise. Basse vengeance, quand tu nous tiens, tout de suite s'éloigne le chagrin. Avec donc la basse intention de pourrir le plan de nos ennemis non déclarés - car il ne manquerait plus qu'ils affichent leur position, non mais, vous demandez beaucoup trop!- je me faufilais vers le marais à pas de loups. Senteur fades et écœurantes m'arrivèrent immédiatement à la narine. Maintenant, il s'agissait de trouver ces fameux sbires...
  6. J'ai enfin le sceptre en main. Cette chose est censée avoir un pouvoir immense, même si cet abruti de sbire ne savait rien de concret. J'ai parcouru les environs durant toute une journée, et ai enfin obtenu ce foutu sceptre. J'ai essayé de l'agiter, utilisant mes très faibles pouvoir magiques, mais rien ne se passe. Peut-être que Hersyn m'a menti? Néanmoins, je n'irais pas vérifier la véracité de ces informations, le vieux n'y résisterait pas. Ce sceptre m'est néanmoins sans valeur, et je suis curieux de voir comment l'autre s'en tirerait pour en faire quelque chose. Je suis donc retourner voir le sbire, lui ai donné le sceptre, et celui-ci m'a donné en échange une belle somme, en plus d'un parchemin... Un de plus. Qu'est-ce que tout ceci? J'ai accepté de jouer le rôle du sous fifre, j'obéis au maître des pantins. Quand les cordes commenceront à danser, on verra peut-être le dessein de l'ennemi. Et ça m'étonnerais qu'il lutte foncièrement contre nos intérêts J'attends le final, le grand feu d'artifice, et j'ai hâte de voir ce beau monde trembler de terreur quand la pièce finale sera prête.
  7. "Pssst! Ça te dirais un boulot pas trop dur et bien payé?" C'est par ces mots subtils et fins que cet arriéré de sbire m'aborda. C'est que le bougre n'était pas là d'habitude, et sa présence en ces temps était... Intéressante. En effet, depuis maintenant quelques jours, la rumeur planait en ville comme quoi l'Architecte -avec un grand A s'il-vous-plait- échafaudait l'un de ces nouveaux plans suprêmement machiavéliques. Il avait déjà fait le coup deux fois, ayant provoqué deux soulèvements en moins d'un mois! Un interrogatoire expéditif me permit de lui faire avouer qu'en effet il était mandé par l'architecte pour trouver un genre de sceptre. Basse tâche pour un bas homme. Le pire étant qu'il l'avait avoué tranquillement, sans crainte de représailles, alors que son maître était dans la liste des criminels les plus recherchés de Melrath. Courageux, suicidaire ou imbécile sont autant de qualificatifs possibles, mais en parlant deux minutes de plus avec lui, je n'ai retenu que le dernier. Je n'aime pas cet l'Architecte, et sa légère habitude de prendre les aventuriers pour des pantins, stupides et sans cervelle. Ainsi, quand les combats avait commencé dans le Rachsräk, j'avais naturellement refusé de servir de pion et m'étais gentiment échappé, laissant le soin aux autres de répandre leur justice sur une affaire où visiblement, en plus de n'y comprendre rien, ils n'étaient pas impliqués, et de répandre le sang pour des causes qui leur sont étrangères. Ah, douce diplomatie, que ferait-on sans toi? Si je n'aime pas l'Homme mystérieux, j'apprécie néanmoins sa tendance à chercher dans le "tordu": un plan en tellement de parties que le dessein n'en est pas visible... Et l'homme devant moi semblait en être un rouage, aussi petit qu'il puisse-t-être. "Alors? Ça te dis?"insista-t-il. Très petit... et très désagréable. Je dus prendre sur moi pour ne pas le conduire à la lumière éternelle à coup de carreaux dans la face, et je parvint à me contenir. Après tout, il n'avait encore rien fait, et quelqu'un d'aussi stupide ne pouvait être vraiment mauvais. Désireux de connaître les plans de l'autre, j'acceptais l'offre. L'homme me dit d'aller approcher Hersyn, qui apparemment sait comment faire ce sceptre. Je vais aller lui parler, et on verra que faire ensuite.
  8. Guix avait décidé de recommencer: Donc ce qui devait arriver arriva: PS: N'allez pas croire que Guix est gentil pour autant. L'abus de Guix est dangereux pour la santé. A consommer avec BEAUCOUP de modération.
  9. J'm'attendais à un screamer... Mais en fait c'est encore pire que ça....
  10. Vous promenant dans les rues, vous apercevez au loin, un conteur descendu d'une autre contrée. Rapportant souvent des légendes oubliées, ils sont rares et leurs histoires souvent incroyables et belles. Vous vous approchez donc et vous glissez dans la foule, ne voulant pas perdre une miette du récit. Le conteur, un personnage vêtu de noir, prend la parole: "Avez-vous jamais entendu parler de la légende du Sombre? Non, bien sûr, elle fut effacée des mémoires par les dieux qui, du haut de leur grandeur, prennent un malin plaisir à jouer avec les vies des pauvres mortels que nous sommes. Ainsi, je vous proclamerais bien haut son histoire, que vous sachiez à jamais le malheur que confère une vie au service des divinités. Les villageois sont surpris par le ton de cet homme, qui semble plutôt annoncer une future fin du monde qu'une légende oubliée. La voix de l'orateur et forte, et d'un naturel autoritaire, son rythme de respiration et de parole sont parfaits. Après un petit temps de silence, il reprend: -Le Sombre n'a pas de nom, ou plutôt n'en a plus: si son histoire est encore racontée très rarement par les quelques sages qui connaissent les récits de ce monde, son nom a par contre été définitivement banni de ce monde. Dès sa naissance, il y a de ça bien trop longtemps pour que ce chiffre ait une quelconque importance, il était destiné à être exceptionnel: fils d'un comte influent et d'une mère autant prêtresse de l'Unique que magicienne, il était né avec des capacités exceptionnelles. Bien que sa stature frêle lui ai valu bien des moqueries, il s'est très vite révélé le meilleur archer connu, surnommé l'Å’il de Faucon. Doté également d'une résonance à la magie, d'une diplomatie sans équivalent et d'un visage bâtit par la détermination, il était destiné à devenir, du haut de ses 15 ans, conseiller du dauphin du royaume, ainsi que son héritier car celui-ci c'était vu naître stérile. Il vécut ainsi et devint ami du prince, ses aptitudes grandissantes au fil des jours. A 17 ans, il était devenu magicien respectable, sans avoir suivi d'instruction particulière, et une des personnes les plus influentes du royaume, en tant que meilleur ami du roi, qui avait entretemps succédé à son père. Hélas, quelques mois plus tard, ce dernier mourut assassiné par son cousin, qui fut pendu pour son crime, éteignant définitivement la lignée royale. Le Sombre fut alors sacré roi, et passa les 3 années suivantes à ordonner le royaume, dont l'économie s'envola. Il prit pour femme une jeune fille avec qui il eut un enfant, qui reçut le nom d'Ephyr. Le royaume se portait pour le mieux et le peuple louait le nom de son dirigeant, et le louait tellement fort, remerciant les dieux de leurs avoir accordé un être pareil pour les aider à traverser les temps difficiles, que ces divinités finirent Elles-mêmes par entendre les cris d'allégresse de ceux qu'Ils avaient créés, et daignèrent alors voir les royaumes humains pour chercher l'objet de cette clameur. Quand Ils virent Le Sombre, Ils furent impressionnés par le pouvoir d'un être humain, et par ses vertus. Ils demandèrent alors au Sombre de devenir leur champion pour asseoir Leur volontés en ce monde, car Eux avaient probablement autre chose à faire. Le Sombre, éduqué de façon religieuse par sa mère, accepta sans hésiter, et abdiqua pour son fils. Les dieux lui donnèrent des pouvoirs supplémentaires, faisant de lui un être semi-divin, et lui ménagèrent une petite place dans Leur royaume céleste, à condition toutefois qu'il n'aille pas Les déranger. Ainsi, durant un an, Le Sombre tenta de son possible de réduire la misère dans ce monde, sans se préoccuper d'autre chose que de sa tâche. Un an passé, il finit, malgré tout, par être fatigué, et s'accorda un instant de repos en regardant de là-haut la vie de la femme qu'il aimait et de son fils, sang de son sang. Hélas, là-bas, le petit Ephyr étant trop peu âgé, avait eu en régence de mauvais conseillés, dont beaucoup avait tenté de l'assassiner. Sa femme était pressé à se remarier par nombres de courtisans, qui espéraient ainsi acquérir le pouvoir quand le petit prince aurait un "accident". Le Sombre, n'ayant pas le droit de prendre parti dans les affaires politiques humaines, demanda de l'aide aux dieux, qui lui firent avec une subtilité déconcertante comprendre qu'il s'en fichaient totalement. Ainsi, il décida finalement de désobéir aux ordres et se précipita pour aider sa famille. Durant quelques années, il tenta dans l'ombre de protéger son fils et sa femme des manœuvres sournoises des avides de pouvoir, jusqu'à que se déclenche un coup d'état du maréchal des armées, aidé du conseiller personnel du roi. Le Sombre pris alors lui-même la tête des armées restées fidèles au roi, et fit face à son propre peuple pour le bien de sa famille. La guerre dura 7 ans, 7 longues années durant lesquels Le Sombre instruisit en même temps son fils sur l'art de la royauté, son fils étant aussi perspicace qu'il l'avait été. Au bout de 7 ans de carnage, il arriva enfin à capturer les traîtres, appliquant la justice de mort aux chefs et le choix de la rédemption pour les autres. Ainsi fut rétabli sur le trône le roi véritable, qui se chargea de soigner ces terres de désolation. Le Sombre décida alors de revenir dans son royaume céleste, après avoir eu un deuxième enfant avec sa femme: une fille, nommée Encre, de 6 ans la cadette de son frère. Mais de retour au royaume des dieux, il vit que les ceux-ci, même s'ils ne regardent pas souvent dans la direction d'en bas, avaient remarqué son absence et ses actes. Et, au contraire de remercier ses services pour avoir fait pendant un an complet le travail qu'eux n'avaient pas voulu faire, ils qualifièrent de parjure cet acte et l'emprisonnèrent dans une sphère divine, ainsi que sa femme, espacés d'assez de pas pour qu'ils puissent se voir mais non se parler. La sentence fut proclamée dans le monde mortel par la voix résonnante des dieux, et le nom jusqu'alors chanté fut alors fui, il fut surnommé le Parjure, L'Infidèle, le Roi Fou, le Sombre, et son vrai nom est maintenant oublié...Même par lui. Et sa torture continue, continue, durant l'éternité, ne le laissant même pas s'incliner à sa condition de naissance. Un silence se fait parmi l'assistance. Beaucoup de villageois semblent agacé de la manière dont cet homme qualifie les dieux, mais néanmoins, sa figure, sa gestuelle et sa voix sont tels que personne ne se manifeste. On dirait presque qu'il a un contrôle sur la foule. -Ici fini le conte pour la plupart, mais il y a une suite à cette... sombre histoire. Après quelques millénaires d'emprisonnement, les dieux finirent par lâcher la surveillance de leur divertissement préféré et retournèrent procrastiner pour l'éternité. Le Sombre en profita pour libérer tous ses pouvoirs, qui lui permirent de se libérer de ses chaînes. Hélas pour lui, cet effort lui coûta tous les pouvoirs que lui avaient donné les dieux, sauf un: l'immortalité. Il ne put donc libérer sa femme, qui continue, à ce jour, de se perdre encore plus chaque jour dans les méandres de sa solitude et de sa démence engendrée par l'enfermement. Le Sombre est revenu maintenant sur cette terre, et cherche à tout prix à libérer sa femme. Le dernier mot tombe, comme un accord dramatique sur une symphonie pathétique, à la limite du dérangeant. L'homme maintenant se tait, et les villageois doucement s'écartent sans lui donner un seul sous pour son récit, dans une vague cohue grommelant. Le conteur continue de les fixer à travers son regard glacé. Soudain, il tourne son regard vers vous, et vous sentez comme si vos pensées étaient scrutées. A peine le temps de faire un geste vers lui qu'il disparaît dans une ruelle, suivie de sa longue cape de couleur sombre.
  11. Le Sombre

    Akaresh

    Mes salutations, et longue vie à la horde des Admins
  12. Le Sombre

    Le Manoir

    Le soleil se levait doucement, tentant de se frayer un chemin parmi la brume matinale qui planait sur la ville. Dans les alentours de l'est de Melrath Zorac, Le Sombre se vit réveillé par le chant des dragons cherchant une proie depuis le firmament. Une bonne journée s'annonçait, quoique froide. Le Sombre enfila son manteau, empoigna son arbalète, et parti faire sa chasse quotidienne. Ce fut en passant en passant près des remparts de la cité qu'il sentit l'odeur de terreur dégagée par ses habitants, et le cri démentiel d'une chauve souris. D'un rapide sprint, il s'engouffrât dans la cité, en pistant sa proie. C'est là qu'il la vit. Une chauve souris ordinaire, posée au sol, hurlant des sons déchirants, et dont les yeux semblaient vous fixer. Le Sombre encocha un carreau noir dans son arbalète et tira sur la bête, qui ne tenta même pas de bouger: le carreau fut dévié à moins d'un mètre de son corps frêle. Le rôdeur s'approcha doucement, et dans le but d'examiner par quelle sorcellerie cette bestiole avait survécu à ce coup, l'empoigna fermement par dessus les épaules. Avant de sombrer dans un sommeil si profond qu'il n'eut même pas souvenir de s'être endormi. Quand il se réveilla, la chauve souris était toujours là, posée au sol, calme cette fois-ci, avec un regard aussi narquois que peuvent être les regards d'une chauve souris. Melrath Zorac, par contre, n'était plus là. A sa place se dressait un immense manoir tout de pierre grise, qui semblait abandonné depuis des lustres. le soleil ne perçait plus le ciel, ou les nuages tourbillonnaient comme pris d'un accès de fureur. La terre était dure, les plantes mortes, tout dans ce paysage évoquait une terre corrompue et maudite. Le Sombre ramassa son arme traînant à ses pieds, et décida, contre toute attente, de pénétrer dans ce manoir. Tout plutôt que de retoucher à cette chauve souris. Le manoir l'accueillit gentiment, en lui délivrant un message peint en lettres de sang, qui lui disait de trouver celle qui voudra bien de son sang pour rentrer. L'arbalétrier s'avança donc dans le chemin contre la façade, et déboucha sur un joli cimetière ravagé par le temps, où virevoltait joyeusement un groupe de chauve souris carnassière, le sang au lèvre, poussant des cris à faire fuir les démons eux-même. La journée avait pourtant si bien commencée...
  13. Le Sombre

    Projet "Origines"

    PSeudo : O-Le Sombre , Classe: Necromancien Region : Ignis En souvenir du bon vieux temps ou twix etait mon soldat XD PS : On pourrait en profiter pour remplir la collec de son perso principal...
  14. Je ne fais qu'un rappel pour ceux qui voudraient crier ... : Orus :
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