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Terre des Éléments

Korshar

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Tout ce qui a été posté par Korshar

  1. Madame, Monsieur, Indéterminé, Bonsoir ! L'entreprise Thuatha Dé Chilandari vous convie à une grande soirée de charité en leur honneur pour tout ce qu'ils ont fait pour vous et évité de faire contre vous ! Une grande enchère aura lieu les 5 et 6 décembre 2009 dans l'auberge la plus proche de chez vous afin de récolter des fonds pour l'association. Vous aurez la possibilité de participer à cette animation exceptionnelle qui que vous soyez, d'où que vous veniez, en donnant à l'organisateur que vous trouverez la somme de votre choix. Sera récompensé celui ou celle ayant effectué la plus belle donation en précisant à qui elle est destinée par un joli message privé. Cette personne repartira avec son lot, le membre pour lequel elle aura le plus donné et le conservera jusqu'à ce qu'elle s'en lasse ou que la mort l'emporte. Nous ne pouvons que vous conseiller de ne pas vous éparpiller à moins bien sûr de désirer l'échec "“ par habitude ou anti-conformisme primaire "“ ce qui peut se comprendre "“ mais qui n'en sera pas moins idiot. Dans ce cas distribuez votre argent en plusieurs lots, nous vous en serons reconnaissants. Il faut savoir perdre avec classe. Une boisson vous sera gracieusement offerte pour un premier don supérieur à 50po et beaucoup d'autres suivant votre générosité. D'autres précisions vous seront apportées en cours de semaine. Nous vous remercions d'avance pour ces dons qui nous seront extrêmement utiles afin de nous enrichir ramener la Paix dans le Monde, n'en doutez pas. Nous vous souhaitons un excellent week-end de TeubéThon ! Cordialement, Nous.
  2. Korshar

    ouin ouin admin

    Et des dragonnets sur Mz dans une zone sécurisée pendant qu'on y est. :ironie:
  3. Peut-être parce que la brûlure trop rapide n'est pas le seule problème que comprend ce sort ?
  4. Korshar

    Wouaw *_*

    Un jeu a pas besoin de ce genre de joueur pour vivre. Bien au contraire.
  5. Korshar

    Wouaw *_*

    C'est pas important si je fais un "beau" RP.
  6. Korshar

    Wouaw *_*

    Je vais delete mon perso pour récupérer le tien, Jean ! *_*
  7. Korshar

    Wouaw *_*

    Encore un truc qui bave. Sinon moi je trouve ça plutôt révoltant comme façon de faire et pourtant je ne suis ni Enfer ni Pigeon Kilinae. Ou comment retrouver un perso HL sans effort. Oui, moi j'ai trouvé le RP plutôt quelconque. Question de goût sans doute. Mais vu le passif du personnage, j'avoue ne pas comprendre ce qui a poussé à lui accorder cette grâce divine.
  8. Korshar

    Wouaw *_*

    Si je fais un gros RP, je peux avoir des gros levels ?
  9. CHAPITRE 7 : PWND Quand il reprit connaissance, il était allongé sur le sol, était tout sale et avait une migraine atroce en plus d'aigreurs d'estomac. Il s'appuya sur ses coudes pour se redresser. La caverne ne semblait plus aussi sombre qu'avant, il remarquait même un chemin qui semblait n'avoir attendu que lui. Il se releva dans une symphonie de craquements de vertèbres, regarda autour de lui et n'y vit rien d'intéressant. Banale caverne. Il fit quelques pas pour se dégourdir un peu. Il se sentait tout courbaturé, comme si il avait bien trop dormi "“ ce qui était peut-être effectivement le cas. En baillant il avala une mouche. Il reprit donc son chemin, bien qu'il l'eût quitté depuis un moment déjà. Marcha dans une chose molle et l'examina. Rien qu'une grosse araignée morte et sans poils se dit-il. Cela n'aurait de toute façon rien changé qu'il eut su. Il marcha donc à travers la grotte et arriva face à une masse gélatineuse verte : un blob. Avançant doucement en essayant de le contourner, il ne le quittait pas des yeux. Quand d'un coup il se jeta sur lui ! S'ensuivit une bataille féroce pour la survie. Au bout de quelques minutes il ne restait plus grand chose du blob, à dire vrai plus rien. Le gobelin se sentait plutôt ballonné. Il émit un rôt puissant et se sentit mieux. Un peu plus loin sur le chemin, après genre 5 ou 10 minutes de marche, il tomba dans une flaque de boue collante et moisie. Se débattant, il s'enfonçait de plus dans plus dans le limon putride et s'évanouit. Quand il revint à lui il se trouvait dans une sorte de cuvette naturelle vide. Propre même. Si quelqu'un d'autre avait été présent, il aurait vu que le gobelin avait gobé la mouche au vol, s'était approché discrètement du blob puis jeté dessus et l'avait dévoré et enfin qu'il avait bu toute la boue et même léché les bords du trou, ou bien ce quelqu'un se serait peut-être fait bouffer accidentellement. Après de longues minutes de marche et quelques insectes avalés, le gobelin se décida à fermer la bouche pour marcher. Mais il semblerait qu'à chaque fois qu'il baillait, crachait ou parlait tout seul, un moucheron, une limace ou une araignée venait se coller dans son gosier. Abandonnant totalement, il attrapa les petits animaux qu'il croisa et s'en goinfra. Il parvint enfin à la sortie de la grotte, après avoir mangé quatre kilos de limaces, trois rats, un castor et Bob l'éponge. Il faisait sombre et froid mais ça ne le dérangea pas outre mesure. Au loin, il entendait des cris de joie. Apparemment, le vieux fou trainait encore dans le coin, le gobelin se dit qu'il aurait peut-être un remède contre sa migraine et avança en direction de la voix. Plus il approchait et plus les cris du vieil homme le rendaient fou. Il les sentait tambouriner dans son crâne et résonner. Il sentait son cerveau vibrer avec une violence intolérable. Il arrivait derrière lui presque en rampant et dans un effort, lui perça le crâne avec sa fidèle planche avec un clou. La douleur commençait déjà à s'estomper. Il mangea les fesses du vieil homme "“ enfin celles du cocatrix à fesses brunes. Puis le mangea lui "“ fesses comprises. Pas de gâchis comme on dit. D'où il se trouvait, il pouvait voir un passage à travers les rochers, presque un sentier. Il l'emprunta (il le rendra plus tard, ne vous en faites pas). Il avait affreusement mal au ventre et transpirait abondamment. Il n'avait pu demander de remède au vieux. En effet, les morts sont rarement serviables. Il parvint au bout du chemin presque en rampant quand on l'interpella. Hep ! Mais v'là qu'il est sorti des profondeurs de la terre vivant. Je suis impressionné, vraiment. C'était Krom. L'un des Gardiens. Il se pencha vers le gobelin et lui murmura. Tu as l'œuf avec toi ? Tu l'as ? Tu l'as ? lui demanda un Krom trépignant d'impatience comme FILIP ! à qui on aurait promis une pi... non rien. Le gobelin lui vomit au visage et fut pris de convulsions. MER IL ET FOU !!! Et c'est alors que la poitrine du gobelin se souleva.... et explosa. Un minuscule être en jaillit et se jeta sur le poney-poulet, l'éclaboussant abondamment de sa bave acide. Enkuler de rire ! Après avoir mangé l'oiseau, la chose s'endormit afin de laisser son corps évoluer vers sa forme adulte. Quand il revint à lui, il avait changé tout en restant le même. Drôle de gobelin qui n'en était plus un. Laissant son propre cadavre derrière lui, le gobalien reprit sa route.
  10. J'ai même pas compris la fin du coup. xD
  11. Et voilà, fallait que ça arrive. Fallait forcément que ça arrive. Plus on est nombreux, plus on passe de temps dehors. Plus on passe de temps dehors, plus on se fait taper dessus. Plus on se fait taper dessus, plus ça m'emmerde. Parce que plus les gens y meurent et moins y rapportent des sous. Y a des choses qui se font et d'autres qui ne s'font pas. Me payer à boire fait partie des choses qui se font et je vous invite d'ailleurs à vous y mettre pour ceux qui n'en auraient pas encore eu l'occasion et à recommencer pour ceux qui l'ont eu. Occire un Thuatha Dé Chilandari fait parti de celles qui ne se font pas. Et nous ferons tout pour que cet acte ne reste impuni. La muraille sera brisée pour l'amour de ma Justice. Et on pourra peut-être décorer not'future tente avec leurs boyaux quand la carrière de schistes sera libre. Non mais faut dire qu'c'est fatiguant d'trimballer sa pioche de l'auberge à là bas donc ça m'arrangerait pas mal. Pis les guirlandes c'est joli. Non mais quel gros tas d'Iltum quand même.
  12. CHAPITRE 6 : DANS LES PROFONDEURS Et il tombait, tombait, tombait dans l'abîme. Se raclant violemment le dos sur les parois, il tombait. Se cognant violemment la tête contre les murs, il tombait. S'explosant les membres sur les rochers, il tombait. Sa chute fut ralentie par de multiples filets de toiles d'araignées, amortie par la mousse verte et humide des profondeurs éthérées et définitivement arrêtée par une confortable couche d'os moisis. Voici plus ou moins à quoi ressemblait le gobelin à son arrivée : Oui oui. A Atalante. Horreur ! S'époussetant afin de reprendre forme gobeline, il regarda autour de lui. Il se trouvait dans une caverne souterraine plutôt sombre. De petites flammes vertes voletaient ça et là, éclairant juste assez l'endroit pour qu'il en remarque la particularité. En effet, cette caverne était très particulière dans le sens ou elle était extrêmement banale. Ce qui à cette profondeur n'est pas bien banal et il était donc tout à fait particulier de n'avoir aucune particularité. C'était une simple grotte comme on peut en trouver partout, plafond bas, sol par terre, mur sur les côtés et ossements éparses. Sans compter les toiles d'araignées et autres saletés diverses. Il avança à travers les saloperies qui trainaient, écrasant les os, les réduisant en poussière. Il parvint dans une grande cavité au plafond haut. Flou le toit, complètement flou en moi. Soudain ! Une lumière éclaira le plafond ! Une nuée de chauve-souris fondit sur lui et il courut, courut, courut ! Esquivant de peu une volée de batarangs, il retomba dans un fossé et glissa à s'en arracher le fessier sur les cailloux jusqu'à atterrir sur un gros tas de boue puant. Il mit un certain temps à reprendre ses esprits à cause des émanations agressives dudit tas. Nageant à travers la merde "“ puisque c'est bien ce que c'était "“ le gobelin fit une roulade et atterrit sur le derrière au milieu de divers squelettes. Certains avaient le thorax explosé comme si quelque chose les avait transpercé "“ ou plutôt en était sorti. D'autres étaient complètement désarticulés, un bras par ci par là dans des angles improbables et d'une créativité ingénieuse. A leurs rictus figés, on aurait pu dire que ça n'avait pas du être la période la plus joyeuse de leur vie.. la fin. Il y en avait un qui à sa position lui fit penser aux attitudes maniérées de Raunen, des manières de tafiole en robe. Par d'autres côtés il lui fit penser à Tapate, sans doute à cause de la bave chaude, visqueuse "“ et quelque peu corrosive "“ qui le recouvrait. Des ombres dansaient sur les murs, sans doute de petits animaux mais peut-être pas que ça... Des mouvements lui attiraient l'œil mais le temps qu'il se tourne, il n'y avait déjà plus rien. Les "choses" couraient sur les murs et le plafond. Au peu de bruit qu'elles faisaient, le gobelin supposait qu'elles n'étaient pas très grandes, mais il n'aurait pas parié là dessus. Il se sentait observé, épié. Il finit par se rendre compte que les murs grouillaient "“ ou plutôt qu'elles étaient les murs. Il avait l'impression de les voir, ou du moins de les distinguer... Telle une marée mouvante cachant toute source de lumière. A mesure qu'il marchait, il lui semblait que les chemins se refermaient derrière lui. Il se sentait comme poussé, guidé et ça le mettait extrêmement mal à l'aise. Il entendait des cliquetis légers mais innombrables, comme un millepatte géant qui se promènerait dans la cuisine. Il s'arrêta. Les cliquetis aussi. Puis reprit son chemin et les cliquetis avec lui. Il arriva dans une impasse ou du moins c'est ce que les "choses" lui laissaient voir. Ce qu'il croyait ou non n'avait aucune importance, de toute façon il n'avait pas le choix. Et...oh Miracle ! Il se trouvait devant lui ! Un magnifique œuf trônait fier et bien visible. Il semblait émaner de lui comme un rayonnement couleur gerbe qui lui souleva le cœur. Et il vomit sur ses pieds nus. Il était luminescent, d'un aspect visqueux et mou ; et se trouvait sur un petit monticule de terre, comme un autel et il semblait que l'offrande lui plu car l'œuf s'était mit à pulser doucement en un rythme régulier, comme un appel. L'œuf de la Verte pour sûr, se dit-il en s'approchant doucement. Hypnotisé, avide, il se pencha au dessus. Et l'Å’uf s'ouvrit avec un immonde bruit mouillé. Il était complètement excité, et paralysé par la peur. La joie et la terreur de ce spectacle si merveilleusement inconnu le faisait trembler. Se demandant quelle genre de vie allait sortir de cet œuf, si c'était bien la Vie qu'il devait rencontrer... Comme ensorcelé, il se pencha, pencha et pencha toujours plus près. Soudain, trop vite pour qu'il puisse réagir, quelque chose s'accrocha à sa figure, l'aveuglant. Lui enserrant le cou et le crâne, il l'étranglait, l'étouffait. Chaude et poisseuse, il ne parvint pas à prendre prise sur la chose, ses doigts glissaient. Il essaya de hurler mais sa gorge était nouée. Il perdit connaissance. í” Discordia !
  13. CHAPITRE 5 : ÇAY LA FAYTE Fier de sa bonne action, le gobelin avait repris sa route. Il grimpait, grimpait, grimpait le long des parois abruptes du Mont Tagne. Après tout, si les pioupious lui avaient demandé de trouver l'œuf de la Verte, il pouvait supposer qu'elle était un gros piaf et que donc elle volait et que donc elle nidifiait haut et que donc chaton-chapon et poulet-poney avaient sans doute la flemme de grimper et que donc leurs ailes étaient sans doute à fonction décorative et que donc il valait mieux ne pas trop compter la dessus et que donc lui se méfiait toujours de leurs becs acérés et que donc il devait quand même se bouger un peu. Il grimpait, grimpait, grimpait donc à travers les rochers. Quand il arriva en haut, il croisa sur un troupeau de demoiselles en manteau de plumes en train de parler mode, fric et mec, de rire comme des dindes et de s'extasier sur le dernier album de Toki-O Au Tel. Elles ne remarquèrent même pas sa présence, s'enthousiasmant sur le dernier flim de Lay í” Nardo Dit Capri Haut. Euh... Bonjour. Je cherche l'œuf de la Verte, vous sauriez par où je dois aller ? Elles se tournèrent vers lui. Elles étaient blondes à fortes poitrines (mais moins que Naeria), portaient des sacs à main colorés, avaient des ailes "“ qu'il avait à l'origine pris pour des manteaux "“ et étaient habillées de façon plus indécente les unes que les autres "“ pour celles qui l'étaient. Quelques petits caniches à pulls roses gambadaient ça et là sur le sol en aboyant après les nuages. Elles se murmuraient des choses les unes aux autres en le regardant d'un air inquiétant pour certaines et intéressé pour d'autres. Il capta quelques clins d'œil envoutants accompagnés de petits mouvements de langue tout sauf discrets et certaines prirent des poses plutôt subjectives, pour ne pas dire vulgaires. Celle qui semblait être la meneuse "“ elle avait trois seins "“ s'approcha de lui. Hello mon lapin ! What are you doing dans le coin ? Ah euh.. Bonjour ! C'est à dire que je cherche l'œuf de la Verte mais j'voudrais pas trop vous déranger v'savez. Mais euh... j'ai comme un p'tit creux, z'auriez pas un truc à manger par hasard ? We have mieux que that ! We invite you to diner with us ! We are really super contentes to have you here today ! We are the Harpies Hilton and nous sommes staying alone si beaucoup longtemps ! We are accueillantes and very hot and you are the first invité depuis a very long time ! Euh... Merci beaucoup ! Ça faisait longtemps qu'on ne s'était montré aussi hospitalier envers moi et j'suis très touché. Euh... et pour l'œuf de la Verte, savez quelque chose ? Chaque chose en son time, beautiful goblin ! Okay, okay. Voulais pas vous presser. Et bien quand est-ce qu'on mange ? Now ! Woot ! Le gobelin suivit donc gentiment les harpies Hilton dans leur repaire. Elles installèrent à l'entrée de la grotte une couverture et y déposèrent des mets que le gobelin avait bien du mal à identifier "“ en dehors des fesses rebondies de cocatrix grillées "“ qui étaient un régal "“ et des chips "“ qui en sont toujours un. Et il mangea, mangea, mangea à s'en faire exploser la panse. Il but également beaucoup "“ elles avaient mis à se disposition un alcool gouteux qui devait pas mal ravager le foie mais qui était excellent. Elles le regardaient manger avec appétit, bavant abondamment et aux petits soins pour lui. Après avoir fini son dessert, le gobelin se sentait extrêmement ballonné et mangea un activia avec espoir. Quelle arnaque, en plus d'avoir un goût immonde, il se sentait toujours balle au nez. It's time to baignade ! l'interpella l'une des Harpies Hilton. Sans dec' ? Elles lui avaient installé une grande baignoire ronde "“ ressemblant à s'y méprendre à une marmite "“ posée sur un petit feu de bois, sans doute pour réchauffer l'eau se dit-il. C'était agréable, quoiqu'un peu trop parfumé, et pour cause, elles y versaient divers légumes et épices aux senteurs exotiques. Mais l'eau commençait à frémir doucement et il marinait lentement, ou plutôt cuisait. Transpirant abondamment, il se décida à sortir de son bain mais une harpie le retint prétextant qu'il fallait qu'il y reste plus longtemps pour éliminer toutes les toxines de son corps. Se moquant des toxines de son corps comme de son premier ver gobé, le gobelin insista. Mais euh ! C'est que l'eau est vraiment chaude là ! Really not, really not ! You must rester here encore un peuw ! I smell encore your toxines d'ici and it snif beurk. Se renfrognant un poil après cette saillie, le gobelin vexé réfléchit en les observant en train de l'observer de leurs yeux avides. Puis son regard bascula, et il revit leurs superbes poitrines que quelques unes avaient dénudé et qui se soulevaient doucement au gré de leurs respirations et des pelotages affectifs entre copines ¹. C'est alors qu'il eut le déclic. Repensant à ce que lui avait dit Gros Bonhomme à propos des élixirs achetés, il interpella ses nouvelles amies. Hey ! J'ai un présent pour vous, mesdames ! A gift ?! Non. Un présent. Un cadeau. Une offrande. De la picole quoi. Yeah, you're serious ? Bah ouais. Regarde dans mon barda. C'est le flacon rose. Après tout ce que vous m'avez offert à manger, j'me suis dit qu'ça serait sympa d'rendre la pareille. But... we don't give you an appareil ? Laisse tomber et fouille. Okay ! lui répondit la meneuse à trois seins toute excitée. Elle se plongea la tête la première dans le sac avec avidité, il examina son derrière stringué l'œil lubrique, et elle en ressortit ledit flacon (du sac, pas de son derrière). Partagez vous le entre vous, faudrait pas qu'y'ait de jalouses ! Do you en vouloir aussi ? Non, non, j'crois qu'j'suis déjà assez chaud pour la journée. Sans parler de la température du bain. Okay ! Et elles se partagèrent la bouteille. Pendant l'infâme minute où elles se servirent mutuellement en coupe dans les mains, mélangé à de l'alcool et laper dans le nombril d'une camarade ². Il les observait avec attention, espérant qu'aucune n'y couperait. Il patienta encore une minute, puis sortit de son bain, il avait peur d'avoir envie de se croquer un morceau si la cuisson était trop parfaite. Pas une seule ne fit attention à lui, elles semblaient à se vouer à de drôles de rites à baise de bisous, caresses et câlins, que toutes les filles pratiquent certainement dans le secret de leur communauté ³. Les laissant à leurs pratiques douteuses, Korshär partit à contre-cœur de crainte d'une inondation ou de se faire empaler sur un téton trop pointu (car oui, elles avaient sorti les tenues de cuir et les fouets, bien qu'elles s'en servaient assez mollement à l'appréciation du gob). Légèrement désorienté par la chaleur pesante "“ de la marmite et de... euh... du reste "“ le gobelin se trompa de côté et commença à s'enfoncer... dans la grotte. Il y faisait vraiment chaud et bien trop humide à son goût. Remarquant qu'il faisait plus sombre plus au fond, il se retira. Perturbé par la moiteur tenace donc, il ne voyait plus où il posait les pieds. Et ce qui devait arriver, arriva. Il mit le pied sur le flacon qu'elles avaient laisser trainer. Les gourdes. Et il roula, roula, roula en arrière sur le gros flacon. S'enfonçant profondément dans la cavité, entendant les gémissements des harpies allant s'intensifiant tout en s'atténuant à mesure de son éloignement. Soudain, il chut dans un trou. Et il tomba, tomba, tomba. Dans l'abîme. Et il avait oublié de leur demander pour l'œuf... Abruti de gobelin. 1. Toutes les filles font ça. 2. Ça aussi. 3. Non ?
  14. OWI des filles de joie !
  15. Même bug, impossible de redescendre plus loin dans le marais. On arrive même sur la map juste en dessous (sous le sol) quand on essaye de descendre par en bas à droite, sauf que le perso n'apparait nul part et que l'on ne peut qu'utiliser la rose des vents pour faire demi-tour.
  16. CHAPITRE 4 : UNE GROSSE OMELETTE Se réveillant au petit matin, sous le panneau, le gobelin se sentait bien. Il venait de rêver qu'il coiffait des poneys et cueillait des framboises, puis que Raunen râlait encore "“ ce qui l'amusait toujours. Ramassant ses affaires, il entreprit de reprendre sa route et s'avança sur le sentier. Il arriva devant une énorme montagne, le chemin laissait place à une piste cabossée qui zigzaguait à travers la roche et il l'emprunta. C'était fatiguant, l'allée grimpant sévère. Il était éreinté. Il aurait donné n'importe quoi pour retomber sur le distributeur de boisson fraiche ; même si il n'avait pas de monnaie sur lui, il aurait toujours pu essayer de le vandaliser. Shootant de minuscules cailloux du bout du pied "“ dans le but d'aider à leur reproduction, évitant par la même des problèmes de consanguinité "“ il marchait tranquillement. Essayant d'oublier la soif, les yeux au sol, il gravissait le chemin d'un pas trainant. Enfin, il arrivait sur du plat. Il allait au moins pouvoir souffler. Il s'assit sur un banc de pierre sur le bord de la piste et son regard se perdit dans le vide. Il voyait des petits lapins roses courir en tout sens dans une clairière. Puis, il rouvrit les yeux et vit que le sol avait l'air humide. Se redressant d'un bond, il plongea par terre et lécha la terre grise de la montagne. Oui, il y avait bien eu de l'eau mais le sol en avait déjà absorbé la plus grande partie et il n'y gagna qu'une infinitésimale sensation de fraicheur sur la langue et beaucoup de poussière dans le gosier. Il avait à présent très mal à la gorge. Il regarda alors autour de lui, cherchant d'où pouvait bien provenir cette eau. Il se trouvait sous une sorte de voute ouverte en une faille fine, mais point trop fine pour un gobelin. Prenant prise au mur, il le gravit et se glissa dans l'ouverture. Se hissant de sa seule force, il parvint au bout sans trop de difficultés. A quatre pattes dans la terre, il avait devant lui un spectacle incroyable ! Une sorte de bain avec des bulles et de la mousse qui débordait légèrement et avait envoyé quelques gouttes à son endroit. De l'eau. Euphorique, le gobelin plongea dans le bassin, éclaboussant les deux êtres qui le bordaient et qu'il n'avait même pas remarqué, obnubilé qu'il était par tout ce liquide tant désiré. Jouant à envoyer de l'eau partout, souffler sur la mousse et gober les bubulles, Korshär aspergea les deux créatures copieusement. L'une d'elle se racla la gorge afin qu'il leur prête attention. Ce qui marcha. Il leva sa tête pleine de mousse et les examina d'un air incertain. Il les répertoria de suite dans son pokédex comme un poney-poulet et un chaton-chapon ; Hippogriffe et Griffon diraient certains. Ils étaient plutôt grands, dans les 3mètres de long selon le gobelin. Le chaton-chapon était ressemblant à un aigle sur l'avant de son corps et un félin sur l'arrière, de splendides plumes blanches, une tête d'aigle et la partie antérieure de son corps d'un pelage fauve avec de grosses pattes griffus. Le poney-poulet lui ressemblait à une espèce de faucon noir sur l'avant, avec un bec noir acéré et des plumes de jais, et sa robe chevaline était de la même teinte sombre, tout comme ses sabots d'ébène. Leurs yeux étaient magnifiques, jaune topaze pour le griffon et rouge rubis pour l'hippogriffe, et ils l'observaient. Pour être exact, il se sentait percé de part en part par leurs regards, comme dans ce rêve où il est tout nu devant la foule et qu'il doit dire des trucs bizarres. Nous sommes les Gardiens Karmique du Mont Tagne. lui dit alors le chaton-chapon. Je suis Krog, Gardien du Bon et voici Krom, Gardien du Mauvais. Nous étions justement en train de négocier afin de savoir qui aurait l'honneur de se baigner le premier aujourd'hui. Tout ça pour rien, dirons-nous. Ouais, fallait qu'un tâcheron se jette dans le trou béni et le souille avec sa crasse. Oh. Désolé. Ouais, ne crois pas non plus que tu vas t'en sortir comme ça. Ah. Euh... Pour commencer, qui es-tu ? reprit alors le chaton-chapon. Euh... Korshär, gobelin et serviteur de Fimine. On s'en fout de ta déesse, l'abruti ! Tout ce que je voulais c'était me lisser les plumes dans la seule eau qui les rende pas trop poisseuses et maintenant c'est mort. T'as intérêt à avoir une bonne raison de te trouver dans ce bassin si tu tiens pas que je te déchire les tripes et que je te les fasses bouffer. Allons, du calme ! Je pense qu'il va s'expliquer. Du moins, il a intérêt à s'expliquer si il ne veut pas rester à diner. Après tout il n'a point mauvais karma... mais point bon non plus. Je ne vois pas pourquoi je devrais me priver, le cas échéant. Trop longtemps que je n'ai cuisiner ce genre de petit plat. Ben, euh... C'est à dire que... Euh... J'ai peut-être une idée pour que tu te rattrapes, espèce de dégénéré. lui dit alors l'hippogriffe dont le regard s'était intensifié. Fimine soit louée ! lâcha le gobelin dans un souffle. Fais pas l'idiot, crétin. Et sors moi ton grimoire de quête pour noter ce que t'as à faire. Korshär obéit et lui tendit le bouquin. Le poney-poulet nota la quête pour lui en faisant des petits dessins pour qu'il comprenne bien et le lui rendit. Retournant le livre en tout sens, le gobelin cherchait à comprendre. Euh... Faut juste que j'vous ramène un œuf ? Pas n'importe quel œuf ! L'œuf de la Verte ! Lol c ki ? Tu le comprendras quand tu la trouveras... sauf si elle te trouve avant. lui répondit le griffon. Korshär perçut comme une pointe de désespérance dans sa voix et commença à se demander si il ne le plaignait pas, il s'en sentit quelque peu déconcerté. Ah et si tu comptes t'enfuir, je t'arrête tout de suite. Il n'y a qu'une sortie et qu'une entrée et comme tu le vois, nous sommes deux. Et si tu espères nous épuiser en patientant à l'intérieur du Mont Tagne, libre à toi ! Il m'étonnerait beaucoup que tu fasses de vieux os avec la faune locale. Là, il perçut très nettement l'ironie et le mépris du corbeau. Il préférait presque ça plutôt que l'apitoiement larmoyant du chaton-chapon "“ il se faisait mal à l'idée qu'on put se montrer compatissant en le dépeçant. Bien. répondit le gobelin distraitement en émettant des flatulences aquatiques. Il sortit de l'eau et failli reprendre sa marche quand une question lui vint. Pourquoi vous voulez cet œuf ? Pour faire une grosse omelette. Okay. Et il partit à la conquête de l'œuf. Il marcha à travers les gravats, escaladant les gros rochers et explorant la montagne. Longeant des escarpements et grimpant le long des versants rocheux. Il arriva après quelques cascades devant un amas de petits nids. Des nids vides, c'est pas ici qu'il trouvera l'œuf de la Verte. Il entendait piailler autour de lui et chercha d'où venait les sons. Progressant à travers le roc et la pierre, il aboutit devant de gros poulets bruns. Pas vraiment des poulets communs, avec leurs ailes de chauve-souris, leurs queues de serpent et leurs fesses rebondies. Ils n'avaient pas l'air trop méchants mais tentaient de se donner des airs, mais on ne trompe pas si facilement un gobelin paranoïaque "“ à moins de ne rien lui vouloir et qu'il vous soupçonne mais il faudrait être tordu pour essayer de lui faire croire qu'on lui en veut alors que non mais en fait si, donc on ne trompe si facilement pas un gobelin paranoïaque. Il progressait calmement au milieu des gros poulets. Choses étranges, ils avaient tous des fesses brunes tout en ayant des plumes très colorées sur tout le reste de leurs corps. Sans doute ne connaissaient-ils pas le papier hygiénique "“ ça leur ferait au moins un point commun. Un gros poulet qui semblait être le chef avait de grosses fesses grises avec de très beaux reflets. Il donnait l'impression au gobelin d'être le chef car il avait toujours l'air d'être en train de surveiller ce que faisait ses petits camarades, tout en n'en foutant pas une. Il avait un fessier magnifique et musclé que le gobelin eut tout de suite le désir de posséder. Il ne semblait pas se méfier de Korshär et le regardait avec cette espèce de regard méprisant dont seuls les chefs ont le secret. Tremblant légèrement, le gobelin ne parvint pas à se contrôler d'avantage. Comme une bête enragée, il se jeta sur lui et lui empala la tronche avec sa planche à clou. En deux ou trois secondes, c'était réglé. Il se sentait mieux mais bien moins attiré par le séant inerte du gros poulet. Mais comme il ne supportait pas l'idée de l'avoir tuer pour rien, il ne voulut pas repartir bredouille. D'un coup de pioche il défit le derrière du reste du corps et l'embarqua, non sans remarquer les murmures approbatifs de l'assemblée. Il reprit sa route quand il entendit des cris. HOUHOU ! ILS NE SONT PAS TOUS BRUNS ! HOUHOU ! Avançant en direction de la voix, le gobelin découvrit un vieux fou qui levait les bras vers le ciel et semblait danser autour d'un vieux totem miteux représentant un paquet de volailles entassées. Dans une main il portait un gros bâton de ceux du style qu'il avait vu dans la boutique de Gros Bonhomme, mais en plus grand ; et dans l'autre il tenait des fesses brunes et rebondies de poulet. HOUHOU ! J'EN SUIS Sí›R ! HOUHOU ! ILS NE SONT PAS TOUS BRUNS ! Le gobelin approcha et le vieillard se tourna vers lui. C'est pas possible, vous l'avez trouvé !!! Donnez-la moi par pitié, ils n'étaient donc pas tous bruns... J'avais raison, houhou, et dire que tout le monde me croyait fou, houhou, donnez-la moi par pitié... Attention, derrière vous !!! L'homme lui arracha les fesses des mains et partit en courant. Le gobelin le laissa partir en se disant qu'il venait quand même d'accomplir une bonne action. Et il reçut 5 000xp. Note de l'auteur : Les poulets sont en fait des cocatrix à fesses brunes. Ce sont des espèces d'oiseaux qui vivent en communauté en montagne et dont le chef est désigné à la couleur de son fessier. Quiconque regarde le fessier de celui-ci rêve immédiatement de le posséder quel que soit ses préférences sexuelles. Le vieux fou s'appelle Percefion et c'est un pervers. Toute ressemblance avec des faits réels ne serait en aucun cas dûe à la coïncidence.
  17. De toute façon, il meurt à la fin.
  18. Korshar

    pseudos?

    Y a même des nains qui prennent des noms de chanteur, mais où va le monde ?
  19. Fimine vomit sur les terreux qui ont osé la déshonorer ainsi. Je ne m'allierais jamais avec des spongieux. Je considère les verts qui ont participé à cette alliance comme des aqueux. Ma Déesse ! Quelle horreur ! Puissent-ils se rendre compte un jour.
  20. Les guerriers contondants sont ceux qui justement ne se battent pas à l'épée donc j'les vois mal claquer une fente avec un gros marteau. x)
  21. Un bonus de résistance plus conséquent sur les armes contondantes serait envisageable ou c'est tordu ce que je dis ? Surtout que ça serait pas très compliqué d'ajouter ça sur les quelques marteaux qui existent, j'imagine. Bon après si c'est plus compliqué, j'ai rien dit. Après quand je parle de bonus j'imagine qu'il serait pas aussi important que celui de l'impulsion étant donné que dans ce cas il nous couterait pas de pc et serait présent tout le temps.
  22. CHAPITRE 3 : BANDE DE GOGNOLLS ! Tout heureux de ses achats, le gobelin reprit sa route. Il continua à suivre le petit chemin de pierres, les examinant d'un œil intéressé, quand on l'interpella. Hep là mon lapin ! Une drôle de bête, accompagnée d'autres bêtes non moins drôles et non moins bêtes se dressaient devant lui. Des espèces de hyènes bipèdes : des gnolls. Ils portaient des chapeaux-champignon marrons avec de gros yeux sur la tête. Ce que le gobelin ne savait pas, c'est que ces gnolls faisaient parti de la tribu des GOOMBA, une tribu de gnolls vicieux et dépravés qui abusaient de tout ce qu'ils pouvaient se mettre sous la patte et ils ne s'étaient d'ailleurs encore jamais mis de gobelin sous la papatte, ce qui rendait Korshär d'autant plus intéressant à leurs yeux. Tout ce que le gobelin voyait, c'est qu'ils portaient des chapeaux ridicules et nous savons tous comme il est important de se méfier des gens qui portent des chapeaux ridicules. Ouair ? Quoi qu'vous m'voulez ? C'est une passe pour passer. Hihi ! Z'avez un ballon ? Bah non. Huhu ! Alors quoi que tu veux que j'te passe ? Le gnoll lui expliqua et le gob sursauta. J'crois qu'ça va pas être possible, messieurs. Allons bon. V'là qu'il se met à croire. Haha ! C'est pas comme si t'avais le choix non plus. Mouhaha ! Le gobelin sentit que des gnolls s'étaient également glissés subrepticement dans son dos. Comme paralysé, il se sentait incapable de se retourner. Un papillon passa devant lui, il le frappa et se retrouva face à la forêt qui bordait le chemin (ou que le chemin bordait, mais c'est sans importance). Sans plus attendre, il s'y engouffra. Il fonçait à travers la forêt, poursuivi par leurs rires, cris et hurlements, s'enfonçant de plus en plus profondément jusqu'à ne plus entendre que son propre cœur qui battait à lui en exploser le thorax. Il ralentit puis s'arrêta. Il faisait noir. Les rayons du soleil ne parvenaient pas jusqu'ici, bloqués qu'ils étaient par les gigantesques branches des gigantesques arbres. Le sol était boueux et mou. Une brume s'étendait devant lui et semblait aller s'épaississant. Tout était d'une couleur gris terne. Les arbres paraissaient morts et, par bien des côtés, trop vivants. Et il faisait chaud. Très chaud. Une lourdeur à en crever. Le gobelin ne cessait de se retourner en tout sens. Un coup pour des bruits étranges et horriblement proches, un autre pour des cris, ne sachant si il les avait réellement entendu ou imaginé tant le silence régnait par moment. Au bout d'un moment, il parvint dans une clairière. Il faisait nuit. Ce qui ne semblait pas logique, il était entré dans la forêt aux alentours de midi et il ne lui semblait pas qu'il s'était écoulé plus de quelques heures. Seule la lune éclairait l'endroit et elle était si grosse que le gobelin la voyait déjà s'écrouler dans la plaine dans son i-ma-gi-na-tion. Il examina le ciel ; oui, la lune était vraiment énorme et en couvrait la plus grande partie, aucune étoile n'était visible là où elle ne s'imposait pas. Mal à l'aise, il reporta son attention sur la clairière. Une chaise de jardin se tenait en son centre et lui faisait face. S'en suivit un jeu de regard dont ni l'un ni l'autre ne semblait pouvoir sortir vainqueur. Il la fixait. Elle le fixait. Il y avait comme une tension dans l'air, la sensation d'un orage prêt à éclater. Ne la lâchant pas du regard, il contourna doucement la plaine, les yeux dans les yeux, jusqu'à se retrouver, après un temps effroyablement long, à l'exacte opposé de sa position initiale. Respirant doucement sans la perdre de vue. Elle lui faisait toujours face. Il se pencha doucement et ramassa une noix sur le sol sans ciller. D'un geste, il la lança loin sur sa droite afin de détourner l'attention de la chaise de jardin, puis prit ses jambes à son cou. Il courut à perdre haleine pendant un certain temps, s'arrêta pour reprendre son souffle, puis recourut à perdre haleine pendant un certain temps, s'arrêta à nouveau pour respirer un peu et se remettre les idées en place, réalisa qu'il ferait mieux de ne pas céder à la panique. Et paniqua. Korshär parcourut la forêt en tout sens en hurlant un moment, perdit sa voix, fouilla dans son sac, la retrouva et repartit hurler en tout sens jusqu'à se perdre tout court "“ en admettant qu'il eut su un seul instant où il se trouvait. Quand il s'arrêta enfin "“ où plutôt quand un arbre l'arrêta "“ il réalisa qu'il était perdu, céda à nouveau à la panique, s'assit en tailleur et se balança "“ ça lui évita au moins de se perdre plus si c'était encore possible. Il se balança un peu moins vite, s'arrêta, se rebalança, puis s'arrêta pour de bon. Il était perdu, ok, ça c'était sûr. Mais au moins avait-il encore ses oreilles roses sur lui, c'était un bon point, inutile certes mais un bon point tout de même. Il se calma. Il se sentait observé. Regarda calmement autour de lui et ne vit rien de spécial si ce n'est un distributeur de boisson fraiche qui semblait ne pas le remarquer ; de toute façon il n'avait pas soif. Il lui semblait qu'il y avait moins de brumes ici. Ah non. A peine l'eut-il pensé qu'une vague de brouillard traversa la forêt entre deux arbres et l'entoura. Littéralement. Bien que lui ne risquait pas de remarquer qu'à quelques mètres tout était clair ; il ne voyait pas à quelques mètres. Ne sachant où aller, il décida d'aller tout droit. Au moins, il ne risquait pas de se tromper de chemin, il n'en voyait pas d'autres. Et si il en avait vu un autre, il se serait tourné vers lui et serait donc de toute façon aller tout droit quand même. Il faisait frais, presque froid. Il ne savait depuis combien de temps, il le réalisait à peine mais le changement n'avait pas dû être brutal, il l'aurait senti. Il se sentait mieux, bien mieux. Un peu de fraicheur ne pouvait pas lui faire de mal. Et il se sentait apaisé. Il entendait des murmures, comme des chants, de douces voix qui chantaient pour lui, pour sa Gloire et son Bonheur. De douces voix qui l'appelaient et doucement, il les suivait. Il percevait des visages dans la brume, de forts jolis visages, des visages féminins extrêmement attirants qui semblaient s'offrir à lui. Béatement, il suivait le chemin qu'elles semblaient vouloir qu'il prenne. Elles semblaient parler d'alcool, de luxure et d'exterminations d'aqueux (mais pas qu'eux). Jouant ainsi sur ses désirs les plus forts et inavouables ; elles le portaient, le transportaient. Elles coulaient devant lui, semblant ne jamais vouloir se laisser rattraper. Le gobelin trouvait ça charmant et envoutant. Puis distrayant. Et enfin lassant, si elles voulaient se faire attraper qu'il les rattrape, il fallait lui offrir plus que de jolis visages et de belles chansons. Extrêmement irrité, le gobelin fit un écart et sortit de la brume. Ainsi échappa t-il à la mort. Franchement énervé, le gobelin marcha droit devant lui "“ mais plus dans la même direction "“ et arriva face à un ravin, large d'un bon mètre et profond de... très très profond. De l'autre côté la forêt continuait. Il le longea jusqu'à arriver devant une espèce de sentier partant de la forêt et arrivant jusqu'à lui. Il entreprit de vérifier ses affaires et se pencha sur son barda. Des cris et des rires se firent entendre dans son dos. Les gognolls. Ils arrivaient ! Arrachant son sac du sol, il entreprit de déguerpir au plus vite. Une flèche l'atteignit à l'épaule, le faisant relâcher sa prise sur ses affaires et le pot de vaseline explosa au sol devant lui. Bordel, hurla t-il en son fort intérieur. Balançant son sac sur son épaule, il plongea de l'autre côté du fossé, glissa et se retint à des racines. Désirant plus que tout garder son fondement intact, il parvint avec l'énergie du désespoir à se hisser sur le bord. Affalé sur l'herbe, il se retourna et vit les gnolls qui courraient sur leurs quatre pattes. Il ne pourrait pas leur échapper, pas blessé comme il l'était. Il pria Fimine de tout son cœur. Les GOOMBA arrivèrent au bord amorçant leur saut... et dérapèrent sur la matière glissante. Ils churent dans les ténèbres en hurlant. Pris d'un fou rire, le gobelin embrassa la terre pour remercier sa déesse et ne manqua pas d'en avaler une bonne partie tellement il n'en pouvait plus. Il fut brutalement ramené à la réalité par une douleur dans l'épaule quand il se roula sur le côté. Il regarda la flèche et l'ôta de sa chair non sans un cri. Bon ça n'était rien de plus qu'une blessure mineure. Une popo et c'est r'parti ! Fouillant son sac il en sortit la potion rouge qu'il avait acheté chez le marchand. Il aurait guéri sans ça mais il faudrait être un idiot pour ne pas songer à soulager un peu le mal. Il la but. Entièrement. Le goût était infect mais il se sentit tout de suite mieux, revigoré. Il reprit la route, longeant l'abîme, et se sentit de plus en plus serré dans son string lapin au fur et à mesure du chemin. Il s'arrêta. CENSURE ! Il se sentit mieux et continua sa marche. Plus il avançait et moins les arbres bordaient le gouffre. Il arriva au bout à un petit pont, le traversa, se rendit compte qu'il retournait sur ses pas, le retraversa et suivit le sentier. Au bout de quelques kilomètres, il parvint devant un panneau. Il s'allongea derrière et s'endormit contre le pied de la pancarte.
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