Saleté de piafs qui chantent dès le lever du jour. Heureusement que nous étions en hiver ! Mais l'été je ne vous raconte pas le bordel ! De 5h à 22h ça piaille dans tout les sens et Dame Gordula bah elle supportait pas ça. Ça l'empêchait de dormir, alors que chaque jour elle avait besoin de plus de sommeil. Pitetre même qu'un jour elle aurait tellement besoin de sommeil qu'elle se réveillerait pas disait Gordo. Enfin, je ne sais pas si on pouvait vraiment avoir confiance en Gordo sur ce genre de choses. Faut dire que l'objectivité, ça n'était pas vraiment son truc. Enfin bref, c'était un matin d'hiver que commença notre histoire. Donc il faisait froid et comme notre héroïne (Dame Gordula) et ses compagnons Dame Roberte (puissaaaante magicienne) et le brave Gordo (un mouton à poil ras) voyageaient en direction du village de Glaireville où paraissait-il, le marché valait le détour, ils avaient passé la nuit à la belle étoile, serrés les uns contre les autres au bord du chemin, la tête au nord-ouest selon les conseils de Dame Roberte. Comme à son habitude, Dame Roberte mis l'eau à chauffer pendant que Dame Gordula cherchait dans sa besace les plantes médicinales dont elle avait besoin pour son arthrose, son rhume et sa mémoire, tout en marmonnant et crachant ses poumons. "Par la pisse gelée de Crom ! Roberte, ma chère amie, j'crois ben qu'on n'a plus de Pétrocalle des mont noirs séchée ! Il m'en faut absolument pour ma tisane ou sinon... Nom d'un p'tit gnome des marais, je n'ose y penser..." Naturellement elles se tournèrent vers Gordo. "Stanislas, tu es notre seul espoir. Depuis que nous t'avons recueilli, pauvre oisillon tombé du nid, nous t'avons élevé, nourri, protégé, et désormais, tu vas ENFIN pouvoir te rendre utile. Stanislas, Tatie Roberte et Tatie Gordula ont besoin de la Pétrocalle des monts noirs. Tu vas me porter sur ton dos si costaud. Tu vas t'envoler au-dessus des arbres, vers le sud, vers les Monts Noirs (après les marais ensorcelés, à droite pendant 7h à vol de poney magique). Tu vas m'aider à trouver la pitite fleur rose qui ne pousse qu'en haut de la montagne, et en récompense, je te retirerai ton licol." (T'as vu ? 'Me suis souvenue de ton nom )