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Merci Guix. En guise de commentaire, je dirai simplement que je n'aurais pas aimé me trouver à ta place... Départager les textes proposés n'avait rien de simple à mes yeux, tant la qualité était au rendez-vous. Et ça fait vraiment plaisir à voir. Lire les textes des autres participants m'a poussée à peaufiner davantage le mien, pour être au niveau. Donc un grand merci à tous les participants. Yuwena, merci beaucoup de tes commentaires détaillés (et élogieux). Au fait, je le rédige à ton nom, le chèque promis? ^^
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Bonjour, Je cherche 2 esprits eau de crapaud urticant. Merci de me dire ce que vous souhaiteriez en échange (esprits et si oui lesquels, or, etc.)
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Lorsque Hycate vit Selene sortir sa flûte de Phénix, elle eut aussitôt l’intuition de ce qui allait suivre. La mélodie du désœuvrement ! C’était une bonne idée. Une excellente idée, même. Hycate songea que sa comparse allait ainsi lui offrir une opportunité d’en finir rapidement. Selene, elle, serait momentanément trop faible pour attaquer, car user d’une flûte de Phénix est épuisant, donc il reviendrait à la drow de frapper leur ennemi. De le terrasser d’une unique attaque. Hycate songea au meilleur moyen d’y parvenir. Une attaque magique risquait d’être absorbée – au moins en partie – par les défenses du mage. En revanche, une attaque physique pouvait fort bien se révéler fatale, le mage ne portant – pour ce que la drow pouvait en voir – aucune protection corporelle particulière. La main de Hycate se glissa vers son katar. C’était certainement la meilleure méthode pour arriver au résultat recherché. Comme prévu, la mélodie du désœuvrement se fit entendre au milieu du fracas de la bataille. Aussitôt, les attaques de Louhy cessèrent. Hycate jubila. C’était maintenant ou jamais. Une occasion servie sur un plateau d’argent, merci Selene ! Sauf que... tous ceux qui l’entendent sont frappés par ses effets, amis et ennemis. Et Hycate découvrit trop tard qu’elle en était également victime. Au lieu de se précipiter sur leur ennemi, elle resta clouée sur place, les bras ballants, et ce fut d’un œil hébété qu’elle regarda Selene lorsqu’elle s’adressa à elle. « Peut-être que l'une de nous deux peut se prendre volontairement l'un de ses sorts et passer pour morte. Dans sa victoire, le mage ne sera plus concentré que sur l'autre et baissera sans doute sa puissance, ce qui nous permettra de lancer nos plus puissantes attaques au même moment. C’est notre seule chance de l'abattre. Tu es d'accord? » Si Hycate ne pouvait plus agir, elle était encore en mesure de réfléchir. Elle souffla à la Terrane : « D’accord... tu tentes de te faire passer pour morte et, si ça marche, je le distrais tant que je peux. J’essaierai de te créer une ouverture pour que tu puisses le tuer. Mais ne tarde pas : je doute de pouvoir tenir bien longtemps face à lui... » La sorcière était plus douée pour l’offensive, devoir rester sur la défensive la faisait grimacer d’avance. Elle n’eut pas le temps d’en dire plus : déjà, Louhy recouvrait sa liberté d’action... * * * * * * Le cri de Nelle interrompit Cat dans ses gestes. Le cœur de la drow – car il semblait qu’elle en eût un, en dépit de tout ce qu’on disait sur elle – se mit à battre la chamade. Elle l’a trouvé... ? Le nécromant, lui aussi, restait dans l’expectative, semblant s’interroger sur la raison de ce cri triomphal plutôt inopiné dans des circonstances telles que lui les voyait à ce moment précis. Mais le fait de voir Nelle, la main refermée sur sa bourse, l’induisit en erreur. « Tu veux me voler ?! » gronda-t-il. Et comme il se tenait sur Nelle, il profita de cet avantage pour se mettre à la gifler. L’humaine tenta de se protéger mais, se voyant en mauvaise posture, eut la bonne idée de lancer la bourse à la drow. Celle-ci s’en empara, l’ouvrit fébrilement et y plongea des doigts avides qui y farfouillèrent frénétiquement. La bourse contenait une belle quantité de pièces, le nécromant ne semblait pas dans le besoin ! Mais maintenant, Cat sentait qu’il y a avait autre chose dans la bourse. Une légère aura de magie s’y diffusait. Avec un cri d’excitation, elle en tira un petit objet qui dénotait parmi les pièces : un petit cristal monté sur une boucle d’oreille. Hélas, dans le même temps, elle avait laissé la bourse s’ouvrir en grand et répandre son contenu au sol avec force tintements. Bien que le nécromant soit fort occupé à maltraiter Nelle, il n’en entendit pas moins ce bruit et tourna la tête. Son visage se décomposa en voyant ce que la brune tenait entre ses doigts. « Alors ce n’était pas mon or qui vous intéressait, maudites catins ! » explosa-t-il de rage. Et délaissant Nelle, il se rua sur Cat. Celle-ci, le voyant venir, l’esquiva agilement. Elle était vive et put ainsi se jouer de lui à plusieurs reprises. Puis la main de l’homme vint se refermer sur son bras. « Je te tiens, roulure ! » grinça-t-il entra ses dents serrées. Il n’aurait su dire ce qu’il advint ensuite. Toujours est-il qu’il se retrouva au sol, quelque peu sonné. Cat semblait aussi vigoureuse qu’elle «était rapide ! Nelle, qui se relevait du lit, avait assisté à un magnifique salto avant – complètement involontaire ! – du nécromant, accompagné d’une réception en souplesse sur les épaules. Elle éclata de rire devant la mine déconfite de l’homme, avant de crier : « attention ! » à Cat qui s’était tournée vers elle. Car le nécromant se relevait dans son dos, et se ruait sur elle. Cat fit volte-face, prête à lui administrer un supplément de papouilles. Mais l’homme ne se fit pas prendre deux fois à ce petit jeu et, psalmodiant brièvement, lança un sort obscur. De faible intensité qu’il fût, il n’en envoya pas moins Cat au sol, qui lâcha son butin dans sa chute. Avec un tintement, le bijou alla se perdre dans un coin de la pièce. Le nécromant s’empara d’un tabouret et le leva sur Cat, prêt à lui fracasser le crâne.
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La ballade d’une sœur dévouée Couplet premier Voyage, voyage... De bon matin, Rayna quitta la Guilde du Leiden et se dirigea plein sud, vers la forêt des Elfes. Là se tenait le seul passage qui pourrait la mener vers sa destination : Aéris. Aux dernières nouvelles, c’était sur les hauts plateaux du fief d’Eolia que ce monstre avait été localisé la dernière fois. Elle pensa alors à son frère et aux regards narquois que certains membres de la guilde faisaient parfois peser sur lui... Il lui tardait de les voir confondus par la nouvelle de la victoire de Kletor sur le Croloup. Mais ces pensées agitées fuirent place à une sérénité retrouvée lorsque s’esquissa devant elle l’orée de la sylve primordiale. Elle aimait la forêt elfique. Voir les lourdes frondaisons d’un vert profond au-dessus de sa tête lui procurait un sentiment de bien-être à nul autre pareil. Obtenir un droit de passage n’était pas un souci : elle avait par le passé rendu service aux elfes de la région et leur prince lui-même lui avait accordé l’accès aux anciens tunnels des nains – preuve insigne de sa reconnaissance, vu que les elfes n’étaient guère en bons termes avec les nains et préféraient laisser lesdits tunnels scellés. Ainsi ne perdit-elle pas de temps en fastidieux marchandages et se retrouva-t-elle bientôt à l’air libre des montagnes. Les neiges des Cimes l’accueillirent dans leur blanc manteau. Couplet second Glisse des ailes sous le tapis du vent Faisant route au sud, elle atteignit le village de Nuagia en début d’après-midi. L’endroit était en général calme, mais en l’occurrence une certaine animation régnait sur la place principale. Un petit attroupement s’était formé autour d’un étal provisoire. Quelque camelot de passage, songea Rayna. La curiosité la poussant, elle s’en approcha, et se figea en découvrant la personne qui tenait l’échoppe improvisée. Sa longue chevelure était blanche comme la neige des Cimes, et ne dissimulait que partiellement des oreilles qui s’élevaient en pointe. Une drow ! Ici ? La boutique de l’elfe noire n’en semblait pas moins bien achalandée. En fait, elle paraissait remporter un vif succès auprès d’aventuriers de tout poil. Prêtant l’oreille, Rayna entendit le premier – un guerrier, de toute évidence – demander à la drow si elle aurait quelque chose lui permettant d’augmenter sa force et les dégâts qu’il infligeait. Le second, qui avait tout d’un rôdeur, s’inquiétait d’accroître son agilité et d’éviter les mauvais coups. La troisième, qui devait être une nécromante, cherchait un moyen de diminuer la vitalité de ses proies. Un autre cherchait un moyen de réduire la fatigue en combat. Bref, il y avait toutes sortes de demandes et la drow semblait trouver à chaque fois ce qui conviendrait à chacun. Devant elle reposaient un certain nombre de fioles et de flacons aux couleurs étranges et au contenu indéfinissable, et c’était cela qu’elle vendait aux badauds. Rayna eut une grimace désapprobatrice. Comment peuvent-ils faire confiance à une drow ! Ses potions ne doivent valoir guère mieux qu’une tisane. Pire, elles pourraient être empoisonnées... Interpellant une habitante du cru qui passait sur la place, elle demanda de qui il s’agissait. « Mais de Damoiselle Ayflesh, voyons. C’est une hermésiste réputée. - Mais... c’est une drow. - Oui, c’est sûr qu’elle n’est pas d’ici à l’origine, mais notre belle Aéris est devenue sa patrie de cœur. Elle a beau résider sur Melrath Zorac, elle revient ici régulièrement et nous propose ses philtres magiques ainsi qu’un tas d’autres choses que l’on ne trouve pas par ici. - Vous faites confiance à une étrangère ? protesta Rayna, abasourdie. - Si j’en juge par votre accent, pas plus que vous, ma petite, pas plus que vous. Et même plutôt moins, vu qu’elle a su se faire accepter ici. Quant à la confiance, je dirais qu’elle ne nous a jamais donné motif de regretter de lui avoir accordé la nôtre. » Et la commère planta là une Rayna qui n’en revenait toujours pas. Couplet troisième Vol dans les hauteurs Finalement, tiraillée entre des sentiments contradictoires, elle se rapprocha avec méfiance de l’étal et demanda à l’elfe noire ce qu’elle aurait à lui proposer pour tuer un monstre dangereux. Celle-ci la considéra un moment puis finit par lui désigner une potion. « Une potion amplificatrice de force. Cela pourrait vous permettre d’en finir plus rapidement avec votre adversaire. Sinon je peux vous recommander une mixture résistante : cela minimisera les éventuelles blessures que vous subiriez... - Hmmff. Et quel prix en demandez-vous ? » fit la chasseuse d’une voix peu amène. Lorsque la drow lui annonça la somme, Rayna s’assombrit encore davantage. Elle ne s’était encombrée que de peu d’or, et n’avait pas de quoi régler l’une ou l’autre de ces potions. Ce fut alors qu’elle remarqua une fiole bien singulière sur l’étal : d’une dimension très supérieure aux autres, elle était emplie de liquide d’un bleu céruléen. Comme si la drow avait su mettre un peu de ciel en bouteille... Cette couleur en particulier la fascinait. Elle n’osa même pas demander combien pouvait coûter un philtre pareil. Profitant de ce que l’elfe noire, en train de répondre à la question d’un énième client, ne lui prêtait plus attention, la main vive et adroite de Rayna fit disparaître la flasque céleste dans sa besace. Et sans demander son reste, elle quitta le village. Rayna ne s’arrêta que lorsque les toits du village furent hors de vue. Alors, s’assurant qu’elle était seule, elle s’assit et extirpa de son sac le fruit de sa rapine. Elle resta à en admirer l’extraordinaire teinte de lapis-lazuli pendant de longues minutes. Le flacon était bien pourvu d’une étiquette, mais celle-ci portait seulement quelques mots en langue drow. Rayna ne pouvait donc savoir de quoi il s’agissait au juste, mais peu lui importait au fond. Elle n’avait pas l’intention de s’en servir. Elle se contenterait de savoir le philtre près d’elle, et de le contempler à l’occasion. Elle enserra donc son larcin dans son sac et se remit en route. Couplet quatrième Au dessus des capitales... des idées fatales Guidée par les témoignages des autochtones et de quelques chasseurs, Rayna parvint bientôt devant un talus autour duquel le monstre qu’elle cherchait avait été fréquemment vu rôder. Elle se mit donc en devoir de battre les taillis avoisinants et d’explorer la moindre caverne, la plus modeste ouverture dans la roche. Tant et si bien qu’elle ne fut pas longue à percevoir des pas dans les feuilles mortes – furtifs mais pas assez pour son ouïe exercée. Elle pivota, l’épée bien en main. Juste à temps pour parer un premier assaut, soudain et brutal, d’un monstre aux crocs aigus. Alors que Rayna se dégageait, le Croloup, car c’était lui, rompit et bondit hors de portée en un instant. Les deux adversaires tournèrent lentement l’un autour de l’autre, se jaugeant de longs instants. Ce fut la chasseuse qui mit fin à l’observation. Elle courut sus au monstre, dans un cri de bataille. Le Croloup répondit par un grognement rageur et se rua droit sur elle. Le combat allait durer. Rayna avait indéniablement pris l’avantage, la fourrure de la bête l’attestait : zébrée de multiples entailles, elle était ensanglantée à tel point que l’on se serait attendu à la voir trépasser sans délai. Mais cela aurait été méjuger la formidable vitalité du monstre. Criblé de coups, il en était à peine ralenti. Juste plus enragé. La chasseuse avait néanmoins pris la mesure de son adversaire, et elle savait qu’elle ne faisait pas face à un être intelligent, ou un démon pétri de ruse, juste un monstre dominé par ses instincts animaux et meurtriers. Tant qu’elle gardait la tête froide, elle aurait le dessus. Elle se répétait les enseignements de son aître d’armes pour focaliser son attention. Ne pas se découvrir. Eviter les coups puissants. Bloquer les coups rapides. Exploiter les ouvertures pour contre-attaquer. Attendre son heure. Affaiblir l’adversaire. Ne pas le sous-estimer. Ne pas lui offrir la victoire. En revanche, Rayna avait un peu perdu de vue son environnement immédiat. Il faut préciser qu’elle ne s’était jusqu’alors jamais battue sur les hauteurs d’Aéris, qui peuvent s’avérer dangereuses : parfois, le moindre faux-pas vous est fatal. La chasseuse, en reculant, posa le pied un peu trop au bord du précipice qui côtoyait le repaire du Croloup, et faillit y glisser. Elle se rattrapa de justesse, mais dut pour cela mettre un genou à terre. En un instant, le Croloup, tous crocs dehors, fut sur elle. Rayna parvint à bloquer l’assaut mais le monstre n’allait pas la lâcher pour autant. Et si la jeune femme était vigoureuse, elle comprit de suite qu’elle ne pouvait pas rivaliser avec la force animale de son assaillant. Tout en maintenant son coude gauche sous la mâchoire de la bête, elle tâtonna de la main droite à la recherche de son épée qu’elle avait dû lâcher dans sa chute. Elle ne la trouva point mais ses doigts se refermèrent sur un objet plus mou. Ma besace ! Pas l’arme espérée, certes, mais cela valait mieux que rien. Aussi fort qu’elle put, elle frappa le monstre sur le côté de la tête. Le Croloup grogna de plus belle mais ne la lâcha pas. Alors qu’elle récidivait, le monstre choisit néanmoins de se détourner de sa gorge pour mordre l’arme improvisée. Lorsque ses puissantes mâchoires se refermèrent sur le tissu, elles le lacérèrent, mais un bruit inattendu retentit aux oreilles de Rayna : du verre qui se brisait. Presque aussitôt, elle vit un liquide bleu dégouliner des babines retroussées de la bête. La potion de la drow ! Le breuvage ne parut pas être du goût du Croloup, car celui-ci toussa, cracha et bondit en arrière, se mit à râler... puis déguerpit sans demander son reste. Rayna avait mis ce répit à profit pour se relever et retrouver sa lame, mais cette fuite ne faisait pas son affaire. Il me faut mon trophée, pour Kletor ! Alors elle se lança sur la piste sanglante laissée par la bête. Couplet cinquième Plus loin que la nuit et le jour Le Croloup la fit cavaler un long moment mais il ne pouvait prétendre la semer vu l’état dans lequel il se trouvait : même Gilbert Montagné (un célèbre troubadour Aéride) aurait pu suivre ses traces. Rayna le découvrit au détour d’un bosquet, pantelant. Le Croloup tourna vers elle son regard toujours féroce. Rayna s’approcha prudemment. La victoire était à portée de main mais une bête blessée pouvait s’avérer dangereuse. Et puisque le monstre avait renoncé à fuir, elle s’attendait à un retour d’agressivité... qui ne vint pas. A son grand étonnement, Rayna parvint à l’approcher jusqu’à se trouver à bonne portée pour un coup d’épée. Alors elle frappa. Et ne fendit que l’air. Le Croloup s’était jeté en arrière, esquivant le coup. C’était une nouveauté : jamais Rayna ne l’avait vu réagir de la sorte. Jusque là, la bête avait encaissé les coups, s’en souciant comme d’une guigne. La chasseuse renouvela son attaque mais, là encore, le monstre se déroba. Ce qui provoqua un froncement de sourcils du côté de Rayna. Il ne fuit pas, il ne se bat pas... que diable fait-il ? La troisième attaque ne toucha pas davantage sa cible. Rayna n’eut pas plus de chance lorsqu’elle tenta une botte destinée à prendre l’adversaire à contrepied. Alors, quelque peu exaspérée, elle bondit en avant et tenta une frappe aussi large que puissante, pour en terminer. L’épée frôla sa cible mais l’attaque eut surtout pour effet d’écarter la garde de Rayna – trop pour son bien. Alors le Croloup frappa comme la foudre. Ses griffes labourèrent le bras d’arme de Rayna, trop exposé, ce qui la fit lâcher son épée. Continuant sur sa lancée, la bête alla pour la mordre à la gorge, ce qui la conduisit à rejeter la tête en arrière, mais au dernier moment, le monstre plongea en avant pour refermer ses mâchoires sur sa jambe. Une attaque inattendue qui laissa une profonde morsure. Désarmée et ralentie par cette blessure, la position de Rayna devenait pour le moins hasardeuse. Elle allait encore s’aggraver, lorsque le Croloup se détourna d’elle pour aller ramasser l’épée qui gisait au sol. Devant les yeux écarquillés de Rayna, il la levait, la regardait avec attention, la brandissait à deux mains... et d’un bond, vint sur la malheureuse pour lui passer sa lame à travers le corps. Nul ne retrouva jamais la dépouille de Rayna. La seule trace qui fut dénichée, ce fut une flasque de verre brisée, non loin de l’antre du Croloup. L’étiquette qui y était apposée annonçait en langue drow : grand élixir d’amplification mentale. Ce puissant philtre, destiné aux adeptes de la magie désireux d’accroître leur puissance, affûtait les sens et l’esprit, de façon temporaire. Involontairement consommée par le Croloup, elle avait développé son intelligence bien au-delà de celle d’un simple animal. Et ses effets qui n’étaient normalement que temporaires se révélèrent permanents sur l’organisme du monstre. Dans les temps qui suivirent, les méfaits du Croloup redoublèrent, chacun témoignant de la ruse largement accrue de la créature diabolique qu’elle était devenue. Ainsi prenait fin la ballade de Rayna. Nul ne sut jamais quelle sœur généreuse elle fut pour Kletor : toujours elle avait œuvré pour lui et offert à son frère tous les honneurs liés à ses faits d’armes. Car les plus grands héros sont les plus discrets. Couplet dernier Voyage, voyage... et jamais ne reviens Puisse le triste sort de la dévouée Rayna Ne pas décourager vos nobles gestes mais Vous garder à l’esprit la primordiale loi Qui dit : ‘Bien mal acquis ne profite jamais’.
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Un joli conte de Fiathen, sur les apparences trompeuses, et la malédiction d'être un monstre dans les yeux des autres. http://www.terre-des-elements.net/forum/index.php?showtopic=9085 J'ai bien aimé ton second texte dans l'évènement RP, avec un style bien à lui, mais ma préférence va à celui-ci, pour son histoire touchante.
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Pour Yuwena: Rayna vola l'épée de son frère, Le Croloup déjà dans son repère, repère --> repaire, je pense.
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Ce jour-là, Suyvel était assise dans son fauteuil, près de la cheminée où crépitait un feu bienvenu en cet hiver rigoureux. Elle était plongée dans la lecture d’un ouvrage portant sur des recettes d’hermésiste. Cela aurait pu être un jour comme un autre. Une journée parfaitement banale. Sauf que... Une fugitive intuition vint taquiner l’esprit de l’elfe noire. Posant son livre, elle se leva pour se diriger vers la fenêtre qu’elle ouvrit en grand, et laissa la bise glaciale pénétrer en ses murs. Ses sens aux aguets, elle cherchait la présence de sylphes, les esprits du vent. La magicienne était Aéride et une fidèle d’Eolia, les enfants de la Déesse de l’Air venaient parfois lui chuchoter des histoires, voire des secrets. Mais ce jour-là, elle ne vit nulle trace de sylphes aux environs. Pourtant, son impression indéfinissable persistait. Qu’est-ce que cela peut bien être ? Bien que le vent ne fut pas présentement habité par des esprits, il n’en semblait pas moins lui apporter quelque chose. Elle regarda d’où il prenait sa source, et constata qu’il soufflait depuis les Cimes, là où se trouvaient les hauts plateaux d’Aéris, sa terre d’adoption. La coïncidence la troubla. Que peut-il bien se passer là-bas ? Mais elle doutait qu’il soit réellement advenu un évènement notable, sans quoi elle en eut été informée. Elle avait pris des dispositions à cet égard. Néanmoins, le vent lui paraissait changé, comme... porteur d’une promesse. De choses qui n’étaient pas encore mais qui ne demandaient qu’à éclore. Elle ferma les yeux et huma l’air. Elle crut déceler comme un parfum léger, qu’elle ne sut identifier. Elle se concentra alors sur son ouïe et perçut comme les échos lointains d’une voix enjouée. La voix lui semblait inconnue et elle ne put comprendre les mots. Pourtant, et de manière inexplicable, son timbre fit naître une chaleur nouvelle au fond d’elle-même. Ouvrant de nouveau ses paupières sur ses iris améthyste, elle vit la bise hivernale balayer une plume, non loin de sa chaumière. On dirait... une rémige de faucon. Etait-ce là un signe ? Un présage ? Si oui, il était pour le moins nébuleux... Patience. Le vent m’apportera les réponses en temps et en heure. Et tout ceci me semble... de bon augure. Un léger sourire aux lèvres, l’elfe noire referma la fenêtre, confiante en l’avenir.
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Vous connaissez tous la légendaire légèreté des pas d'un elfe. Jalouse des exploits de Legolas en la matière - qui arrivait à marcher sur la neige sans s'y enfoncer ou à courir sur une tour qui s'écroulait - Suyvel décide de frapper fort et de reléguer les performances de son cousin sylvestre au rang de simple promenade dominicale: elle va marcher sur un nuage. Ainsi en a-t-elle décidé. Et les vents des Cimes répercutent encore l'écho d'une voix féminine qui clame: "Legolas, tu n'es qu'un petit joueur !!!" :pompom:
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Il faudrait également compléter cette description de l'invocation en précisant: - qu'elle permet de réduire les dégâts reçus, - qu'elle a une durée variable en fonction de la maîtrise de l'aptitude invocation, - que sa puissance (et donc ses effets) est directement liée au niveau du monstre invoqué.
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Mon coup de cœur du moment: le récit des (més)aventures de Fiathen. ^^ http://www.terre-des-elements.net/forum/index.php?showtopic=9075 Un ton léger, un personnage qui ne se prend pas au sérieux, un humour qui fait mouche: que demander de plus? Ben, la suite bien sûr !!!
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Je dirais Aéris - Nuagia?
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MZ, le quartier des apothicaires?
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Des tablettes de chocolat? Pour les abdominaux, tu veux dire?
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Dans le menu faction, l'onglet conquêtes apparaît normalement quel que soit l'onglet sélectionné, sauf si c'est l'onglet général qui est affiché.
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Bienvenue à toi et meilleurs vœux pour 2015. Si tu souhaites quelques infos sur le jeu, n'hésite pas à m'écrire IG, je te répondrai avec plaisir.
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Lady Faivre, à l'auberge du port (littoral Irliscien) "Déjà, vous pressentez que cette discution sera très désagréable." --> discussion Keril : Corrigé
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Alors que les deux magiciennes se dirigeaient vers Kiar Mar, le nécromant, toujours prisonnier de sa cellule, se débattait, se contorsionnait en tous sens pour tenter de se débarrasser des bougies qui commençaient à répandre leur cire fondue sur sa personne. Il n'y parvenait pas vraiment ; l'elfe noire, vicieuse tortionnaire, avait bien fixé les bougies dans la cire. Sans le concours de ses mains, les expulser devenait compliqué... Ses mains ! Ce fut à ce moment-là que ses doigts rencontrèrent inopinément un objet inattendu. Un silex, oublié là par ses geôlières. Certes, cela ne l'aiderait guère pour ce qui concernait les bougies, mais pour ses liens, en revanche... Après bien des efforts, il parvint à trancher le lien de son poignet. Une fois ceci accompli, le reste ne fut qu'une formalité. Enfin libre, il se redressa et fouilla rapidement le lieu. Ses ravisseuses n'avaient pas laissé grand-chose derrière elles mais au moins trouva-t-il ses habits et ses chausses. La porte était verrouillée, close par une forte serrure en fer forgé. Pas de quoi émouvoir un homme de magie. Une rapide incantation, et un déclic lui annonça qu'il était libre de sortir. Une fois dehors, ce fut pour constater que la nuit tombait. Presque une journée s'était écoulée depuis son enlèvement. Et aussi qu'il se trouvait dans Melrath Zorac. Les deux femmes n'avaient probablement pas eu envie de le porter bien loin tandis qu'il était sans connaissance. Fort bien. Restait à déterminer sa première destination. Désarmé comme il l'était, sa première envie était de se diriger vers sa demeure. Mais les paroles de la drow résonnaient encore dans sa tête. Si elle avait dit la vérité, si elle savait où se trouvait Louhy, si les deux louves en avaient après lui... alors il devait l'avertir sans tarder. Ce qui impliquait de se diriger vers Kiar Mar au plus tôt. La décision ne tarda guère. Par Quen, je ne peux pas laisser mon ami dans un péril si grave ! La nuit était noire lorsqu'il arriva enfin devant la demeure de Louhy. Celle-ci était dissimulée au regard de tous par de puissants sortilèges. Du moins en temps normal, car là, précisément, elle était parfaitement visible. Le cœur du nécromant bondit dans sa poitrine. Est-il arrivé quelque chose ? Est-il déjà trop tard... ? Oubliant toute prudence, il bondit en avant et se rua vers la maison, tout en lançant des formules de neutralisation temporaire sur les pièges magiques qui se trouvaient disséminés çà et là. Louhy était un homme prudent. Bien entendu, il avait expliqué à son ami où se trouvaient lesdits pièges et comment les passer sans les déclencher, ni les annuler. Alors que le nécromant arrivait sans encombre devant la porte, le brasero aux braises tout juste rougeoyantes qui se trouvait à côté sembla se raviver, émit quelques flammes puis parut entrer en éruption ! Un puissant élémental de feu se matérialisa devant l'entrée, la bloquant en une attitude sans équivoque. D'une voix basse et grondante come un soufflet de forge, il lança son avertissement. « Le mot de passe, humain, ou bien fais demi-tour dans l'instant, si tu ne veux pas connaître une fin flamboyante ! - Par tous les dieux, Kayr Ozen, tu me le demandes à chaque fois que je viens ! Tu sais bien que je suis le bienvenu ici. - Les ordres sont les ordres, se buta l'ifrit. - Quen règne ! J'ai des préoccupations plus urgentes, figure-toi ! - Fort bien, tu peux passer », admit l'élémental. Le nécromant franchit donc le seuil en coup de vent, inquiet de ce qu'il allait découvrir... mais après avoir franchi trois portes, il trouva Louhy à son pupitre de lecture, penché sur un grimoire de magie blanche. « Tu es là ? fit-il avec surprise et non sans soulagement. - Bien sûr. Je suis chez moi, rien de bien étonnant à cela... où voudrais-tu que je sois ? - Captif quelque part, ou plus probablement mort. - Quoi ? Pourquoi cela ? sourcilla le mage. - J'ai été enlevé hier soir par deux folles furieuses qui en ont après toi. Elles ont dit qu'elles viendraient ici te tuer, et en arrivant, comme j'ai vu que l'invisibilité de ta demeure avait été levée, j'ai craint que – - Que quoi ? Que veux-tu qu'il m'arrive ici ? Même si mes sorts étaient déjoués, il resterait Kayr Ozen pour me défendre. Bonne chance aux inconscients qui voudraient se frotter à lui ! Je leur souhaite bien du plaisir... mais je ne comprends rien à ton histoire. Qui sont ces folles furieuses ? - Il parle de nous, messire Louhy », interrompit une voix narquoise. Sur le seuil se dessinaient deux silhouettes féminines. Le mage se leva lentement. « Comment donc avez-vous franchi mes défenses sans que j'en sois alerté ? - Grâce à notre ami commun, voyons ! gloussa Selene. - Merci bien pour le mot de passe, au fait, ricana Hycate. L'ifrit aurait pu nous donner du fil à retordre. Bien aimable à toi de nous avoir épargné cette peine. - Tu as levé les protections en leur présence ? gronda le mage en se tournant vers le nécromant. - Je... Je ne savais pas qu'elles étaient là ! s'étrangla l'accusé. Je te croyais en danger et... - Et tu as oublié les règles de prudence. Bon, il semble que ce soit également le cas de nos invitées-surprise, puisque nous voilà à deux contre deux. Dans ces conditions, elles n'ont aucune chance. - Possible, pouffa Hycate, mais ça, nous ne le saurons jamais, puisque nous sommes deux, et vous êtes seul, mon cher Louhy. - Et mon ami ici présent ? Vous l'oubliez ? - Lui ? Il est déjà mort. » Etendant le bras vers lui en un geste théâtral, la drow prononça un simple mot – Lâanizië – et le nécromant parut vaciller. Son teint, déjà pâle, vira au blanc, puis au grisâtre. Il émit un râle d'une voix faible et s'écroula sans autre forme de procès. Louhy fut sur lui dans l'instant, murmurant précipitamment des formules diverses, mais qui ne changèrent rien. L'homme était déjà mort. Le mage se releva lentement. « Un sort drow, je suppose ? Je ne le connais pas... - Exact, fit une Hycate très contente d'elle-même. Un sortilège d'empoisonnement rapide, assorti d'un déclenchement par mot de passe. Je viens toute juste de le prononcer. Lorsque votre ami était en notre pouvoir et inconscient, j'en ai profité pour lui lancer ce sort. - Un acte d'une lâcheté méprisable, gronda le mage. Je n'ai pas pu sauver mon ami... vous l'accompagnerez dans la mort. » Et il déploya son aura. Elle était vaste et pleine d'une colère tempétueuse. Instantanément, Selene et Hycate activèrent leurs défenses magiques, ce qui leur évita d'être balayées comme fétus de paille. Néanmoins, elles devaient se concentrer pour tenir debout face à l'ouragan de magie qui déferlait sur elles. Ce mage-là était bien plus puissant qu'elles ! Hycate eut un regard en coin pour Selene. Elle vit que sa comparse était aussi déterminée qu'elle, en dépit de la rude bataille qui s'annonçait. * * * * * * Cat assista au petit numéro de Nelle d'un regard anxieux. Elle savait s'y prendre, mais allait-elle arriver à ses fins ? Rien n'était moins sûr. Il faut qu'elle y arrive. Il le faut. Elles n'auraient sans doute pas une seconde chance. C'était cette fois ou jamais. Trop tard pour tergiverser ou abandonner. Et s'il ne l'avait pas sur lui... ? Ca, ça serait un coup dur. Bon, d'un autre côté, cela pouvait grandement leur simplifier la tâche... mais si elles ne mettaient pas la main dessus, leur plan pouvait s'en trouver menacé. Et puis elles n'avaient pas fait tout ça pour rien. Par ailleurs, d'après leurs informations, le nécromant ne s'en séparait jamais. Il faut qu'il l'ait ! Il nous le faut ! Alors elle se demanda comment assister Nelle au mieux, puisque sa comparse était maintenant la mieux placée pour arriver à un résultat. Cat se pencha sur l'homme, lui griffant légèrement les bras, le gratifiant alternativement de baisers langoureux et de morsures vicieuses, et surtout, détournant son attention de Nelle...
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Bonnes fêtes de fin d'année à tout le monde.
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Niveau 18. Trois nouvelles recettes au catalogue: grand élixir amplificateur de chance, poudre comatique et élixir opalin.
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Muppons dans la joie.
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Et camper devant les auberges, aussi, pour tuer (par surprise) un maximum de joueurs.
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Aéris présente (à mon humble avis) les plus jolies cartes des terres élémentaires. Je vote donc air pour Erorre (de son prénom Syntaxe?). ^^
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Collectionneurs patentés, ce message s'adresse à vous en particulier! Je propose à la vente un bijou nomade: J'attends vos propositions en espèces sonnantes et trébuchantes ici même.
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Hycate regardait d'un œil intéressé Sélène œuvrer avec la flamme de la bougie. « Qu'en penses-tu, Hycate? On pourrait faire de la peinture sur son corps avec la cire de couleur... un dessin sur le torse, ça ferait joli, non? » Cette perspective arracha un sourire cruel à la drow. Celle-ci alluma une bougie et bientôt se mit à verser la cire fondue en minces filets sur diverses parties de l'anatomie du nécromant. Celui-ci grimaçait et serrait les dents tant qu'il pouvait pour ne pas hurler "“ et il avait de l'endurance. Le jeu durait depuis maintenant un bon moment et le corps de l'homme était veiné de sillons multicolores de cire. Celui-ci finit par crier : « Mais que me voulez-vous à la fin ?! » Hycate se pencha vers lui pour lui murmurer : « Ce que nous voulons ? N'est-ce pas évident... ? Mais que tu souffres, voyons ! - Pourquoi ? Que vous ai-je fait ? - Toi ? Rien. Tout ceci est juste pour notre amusement, rien d'autre. Tout ce que nous voulons, c'est t'écarter de notre route. Faire en sorte de te neutraliser. Veiller à ce que tu ne puisses t'interposer lorsque nous allons nous en prendre à ton ami le Haut Mage. - Louhy ? C'est après lui que vous en avez... ? » Le nécromant eut une grimace moqueuse. « Alors bonne chance. Vous ne le trouverez jamais. » Sélène explosa de rire pendant que Hycate le gratifiait d'un sourire apitoyé. « C'est déjà fait, mon beau. D'ailleurs, il va être temps que nous nous mettions en route. Mais ne t'inquiète pas, nous ne t'oublions pas ! On va te laisser quelques distractions pour ne pas que tu t'ennuies en notre absence... » Et Hycate et Sélène disposèrent sur le corps du nécromant de petites bougies qu'elles incrustèrent dans la cire déjà répandue, et les allumèrent. Hycate lança un regard amusé à Sélène. « Ainsi, notre ami ne prendra pas froid. » Et elles éclatèrent d'un rire complice, se dirigeant en même temps vers la porte. Alors qu'elles franchissaient le seuil, Hycate se tourna vers le prisonnier pour lui lancer cette fois d'un ton glacial : « Lorsque nous reviendrons, ce sera avec un cadeau pour toi... la tête de ton ami Louhy. » Et la porte claqua derrière les deux tortionnaires. Laissant le nécromant s'agiter, essayant de se débarrasser des bougies, ou peut-être de se détacher. Ainsi que les silex qui avaient servi à allumer les bougies... * * * * * Le trio entra dans la grande chambre du second étage. Très vite, il devient évident que l'homme avait envie de passer aux choses sérieuses. Pourtant Nelle parvint encore à le faire mijoter, venant vers lui, se dérobant, revenant à la charge par des caresses... Cat le détournait de son amie de temps à autre, faisant encore durer le jeu. Lorsque l'homme commença à effeuiller Nelle, Cat, avec malice, fit de même avec lui. Tant et si bien que le nécromant fut bientôt presque dévêtu. Nelle se lova voluptueusement sur le lit et l'homme se pressa de l'y rejoindre, oubliant totalement Cat. Celle-ci mit cette amnésie passagère à profit pour ramasser les vêtements du nécromant et les fouiller avec minutie, sans qu'il le remarque. Mais en dépit de tout son zèle, elle ne trouvait pas ce qu'elle cherchait. Se relevant, elle croisa le regard interrogateur de Nelle, lancé par dessus l'épaule de l'homme. Un regard qui semblait dire alors ? Cat secoua la tête de façon négative. Elle regarda le nécromancien en se demandant où il pouvait bien cacher ce qu'elle cherchait. En même temps, vu le peu qu'il portait encore - ses sous-vêtements et divers bijoux et breloques - les options étaient limitées. Cat rejoignit les deux autres tout en se disant que la partie n'était décidément pas gagnée. Il allait falloir jouer serré...
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Bonjour Asmo, En espérant que tu te plairas ici. Idem, si je puis t'aider en quoi que ce soit, fais-moi signe dans le jeu, ce sera avec plaisir. Bienvenue et bon jeu.