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Terre des Éléments

Eyleen

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  1. Trop d'espace ou trop de temps. Ou pas assez de gens. Et moi qui me disais solitaire... Sans doute que ça ne vaut que quand il y a des gens à éviter. Dans un désert on est seul, et non solitaire. C'est très différent. Aucune idée de comment j'ai atterri ici. C'est pas la nécropole. D'ailleurs je ne suis pas morte, je m'en souviendrais. Peut-être que je dors. Ca doit être ça. Un rêve plus solide que les autres. L'horizon est à trois pas, mais il me reste tant de dalles à compter sur ce bout de chemin... Il y en a certaines que je ne connais pas encore par coeur... Fainéante. J'ai pourtant rien d'autre à faire, et même ça, j'ai le cerveau qui renâcle. Fatigue ? Paresse ? Ou simplement... ... Je ne sais pas. J'ai les idées floues et une sorte d'absence totale d'envie de penser à un "après". "Maintenant" me suffit tout étriqué soit-il. Peut-être que je trouverai un motif dans la forme des dalles ou les silhouettes maigres des branches du buisson ? Ou alors dans les nuages. Peut-être que je trouverai... Mais il faudrait que je cherche. Et je suis si fatiguée de chercher... Si fatiguée.
  2. Pauv' Gordula, personne ne l'aime... (si moi... en tout cas j'adore la lire )
  3. Disons que j'ai un doute, shishi. Si Osgi a été contacté, averti, qu'il est OK pour avoir toutes les terres des éléments aux fesses, là ben évidemment je dis rien. Tout ce que j'espère c'est que c'est pas le lynchage d'un joueur. Et que ça s'arrêtera avant qu'il soit dégoûté jusqu'au delete. (oui, genre de truc qui me hérisse carrément, c'est viscéral, j'y peux rien)
  4. C'était pas ça la question Koumai. La question c'était ça s'arrête quand ?
  5. ... Bravo Sombre Eau. Au fait ça s'arrête quand ?
  6. A portée de la pierre verte, mais trop près de la salamandre. Il me guette. Je sais qu'il m'attend. Si j'arrive à portée de son museau court, il mordra. Il n'espère que ça. Comment est-ce qu'un oeil de bête peut receler autant de malice, d'intelligence froide et mauvaise, toutes ces choses qui ne sont pas animales... J'aime les bêtes parce qu'elles ne tuent pas sans besoin. Même les chats chassent pour se nourrir, par instinct. Cette salamandre... Il y a quelque chose en elle qui la rend... plus qu'un animal et infiniment moins, pourtant. Trop d'intelligence et plus aucune innocence. Une créature maudite. Je la plains. Je vais m'accroupir et ramasser la pierre verte, sans la quitter des yeux. Puis je vais reculer, me mettre hors de sa portée, continuer à l'observer et attendre qu'elle bouge, qu'elle attaque, ou qu'elle s'en aille comme elle est venue. Sauf que la voix vient interrompre mon programme. Une voix de femme, dans un langage inconnu. Un bref coup d'oeil, elle approche, une nécromante en longue robe sombre, un visage étroit que j'ai déjà croisé, un sourire mince et sans aucune chaleur, message de haine et de suprême dédain pour la vie. Elle n'approche pas, je ne recule pas. Je fixe à nouveau la salamandre. Même si des deux la plus dangereuse est probablement la femme et non la bête. La main prête à dégainer, tendue, aux aguets. Autre regard rapide à la femme, pas pu m'empêcher. Son nom me revient, Nospheria. Elle semble tendue elle aussi, prête... à quoi ? A défendre son ami reptile ? Contre moi ? Je ne lui veux pas de mal, même si je ne lui veux pas le bien que toute bête peut attendre de moi. Toujours sans bouger, les yeux revenus sur la salamandre; je dis à mi-voix. Etrange compagnon que tu as, Nospheria. ... C'est son nom que tu viens de dire ? Inspiration brusque, parce que j'ai vu la bête réagir. Comme un chien que son maître rappelle.
  7. Je lus l'affiche griffonnée. Je l'arrachai de son mur de briques blêmes. Je la roulai en une boule que la pluie détrempa aussitôt. Un homme inconnu venait de la coller là, la colle n'était pas sèche, mais rien ne pouvait l'être en cette soirée de pluie. Je ne pourchassai pas l'homme. A quoi bon. Je ne pourchasserai pas plus la cible. A quoi bon. Le premier anathème des Terres des Éléments. Il aura bien assez d'occasions de se mordre les doigts pour cet acte somme toute fort naturel pour lui. Bonne chance Osgiliath. Ne sors qu'à la nuit close. Tu paies pour tous ceux qui ont joué de l'acier ou du verbe sur ces ivrognes nabots. Tu paies pour toute la morgue enférienne focalisée sur toi. Tu es la cible. ... L'as tu vraiment méritée, cette cible ? Les autres, seront-ils inquiétés ? Ceux qui sous couvert de leur "grandeur et noble innocence", ont frappé les mêmes cibles que toi, leur collera-t-on la même étiquette ? ... Tu as eu tort, Osgiliath. D'avoir frappé un nain, quand tu frappes des géants, et que personne ne t'en fait le reproche. Et d'appartenir à ceux qui portent la marque des Enfers. Des deux crimes, lequel te vaut ceci ? Et je m'éloigne, sous la pluie sale, la tête encombrée et le cœur assombri.
  8. Et l'enchevêtrement, c'est pas terrestre, ça ? Et puis les pluies de pierre, les stalagmites, tout ça. Sinon t'as les peau de pierre, peau de roc et toute la batterie de sorts défensifs. Pasque bon, hein, la boule de feu, c'est has been, quoi XD
  9. Woooooow, Dame Gordula est passée dans la quatrième dimension XD
  10. Eyleen

    anim

    Pas pu être là, coincée, déçue et tout... :S Les dragons sont splendides, je suis carrément fan, et ravie cette fois qu'ils soient toujours là... Ceci dit pour le tour qu'a pris l'anim... :S C'était un ptit peu prévisible, quand même... Obligé que quelques-uns allaient essayer leurs frappes sur les ptits bidules... Ah oui, au passage, Maxels, t'es lourd. Tu cites Osgi en toutes lettres après avoir dit que tu ne visais personne, c'est totalement incohérent et de surcroît pénible. Surtout qu'Yteyk a pris la peine de signaler aux fielleux dans ton genre que les nains ont pris des coup d'à peu près tous les horizons... A chaque fois que tu parles c'est pour être désagréable, c'est un don ou t'as pris des cours ? Voilà, dommage pour le nouveau monde, on n'a plus qu'à inventer le tunnelier...
  11. Quand je l'ai vu depuis le haut de l'escalier je me suis dit "ah naaan, pas encore celui-là !!!". Et puis j'ai constaté les différences, cheveux, vêtements, armement. Celui-là n'était pas un guerrier, mais un travailleur. Par contre il était tout aussi petit. Et tout aussi saoûl. Nettement plus sympathique par contre que son prédécesseur que j'avais toujours sur ma grosse dent pour cause d'éructation malencontreuse... Très bavard, ce nain. Mais tellement incohérent qu'il était impossible de lui tirer une information utile. Il parlait à tort et à travers d'un travail qu'il devait faire, de danger, de mort pour les siens (larmichette à l'appui), et puis plongeait le nez dans une bière et c'était reparti pour un tour. Deux ou trois autres personnes essayaient à grand peine de lui faire dire ce qu'il pouvait bien fiche ici, mais ni la froide autorité de Nospheria, ni les boutades de Thanos, ni les bières de Leif ne semblaient donner plus de résultats que mes propres questions... Quand le nain sortir de la taverne, je me dis que dans cet état il était une proie facile et je le suivis. Un rapide détour par ma chambre pour attraper mon épée, et je le retrouvai dehors, en train d'arroser un cactus... Pauvre cactus. Il avait bien mal choisi son endroit pour planter ses racines... Le nain ne devait pas être le premier fêtard à déverser sur lui un trop-plein de boisson... Les alentours étaient calmes, et le nain chantonnait une chanson d'ivrogne... Puis, brusquement il fila vers les portes de la ville. Comment un bidule aussi court sur pattes pouvait courir aussi vite ? Je le suivis au trot, alors qu'il louvoyait entre les grands cactus du désert. Son allure et sa vivacité étaient impressionnantes, incompréhensibles. Moi qui me reconnais pour excellente grimpeuse, de par mes origines, je n'aurais imaginé qu'escalader cette falaise était possible, et pourtant, à un moment donné, je le vis se découper sur le sommet, petite forme courtaude et titubante. Il redescendit aussi vite et regagna le sable, et c'est alors que... DekOrp le roteur. Sorti de la caverne aux brigands, il apparut à la suite de FarMut, et tous deux repartirent en direction de Melrath Zorac. La caverne pourtant reste fermée. J'ai essayé. Mais par où passent ces nains, et d'où peuvent-ils bien venir ??? Plus tard, ayant regagné moi-même la taverne, je passai le reste de la soirée plongée dans mes réflexions, à regarder ces deux petits dingues mettre un bordel pas possible. FarMut décidément appréciait beaucoup la robe de Thanos, et je m'amusais à le voir tenter de se cacher en-dessous, tandis que Leif continuait à arroser l'assistance de bière et de sourire. Encore plus décalé que moi, ce nouveau démon. Les yeux de la nécromante restaient eux aussi rivés sur les deux nains et je devinais à son regard l'intensité de ses questionnements... similaires aux miens. Peut-être parlerons-nous. Ce mystère m'intrigue. Quand les nains quittèrent la taverne nous restâmes avec nos questions. Et une armée de chopes vides...
  12. Elle a l'oeil sombre, brillant, immobile, rivé sur moi. J'y lis une intelligence inhumaine, glaciale... féroce. Une salamandre. Ou... quelque chose qui ressemble à une salamandre. Trop grand. Trop... J'ai levé les yeux au bruit léger qu'elle produisait sur le sable. Et elle était là, immobile au bout de son sillage sinueux. A me fixer, sans un clignement de ses yeux étranges. Comme l'autre. L'autre salamandre... Et comme je reste piégée dans son regard comme la proie d'un de ces grands serpents, je revois les cavernes profondes, le fleuve de lave, le soleil blanc de sous la terre... Une salamandre m'avait conduite. Une autre... Plus petite, et ses écailles avaient une autre nuance. Mais son regard... Son regard... Presque... Elle n'avait pas ces yeux féroces, ma salamandre. Je me lève de mon rocher, doucement. Je ne veux pas l'effrayer, risquer qu'elle m'attaque. Je devrais la tuer, je ne veux pas avoir à le faire... C'est idiot, je sais. Complètement idiot... La pierre verte roule au sol. Je l'avais oubliée. Elle s'immobilise entre moi et l'animal. Un temps... Je me redresse. Un pas. Deux. Je guette sa réaction... Je ne quitte pas ses yeux du regard... Pas une seconde.
  13. Au nord ? Il a parlé du nord. Il a dit qu'il retournait au nord. ... Démarrage pour le nord, et au trot. Il doit cavaler drôlement vite, je suis sortie presque sur ses talons et je ne le vois pas. Désert... cactus... ruines... et toujours pas de nain. Moi par contre ma fureur va en s'accroissant, avec le fumet ignoble qui monte de ma tunique souillée. Je vais te retrouver sale petit ivrogne et te faire passer le goût de la bière. Genre en te bourrant ta grosse barbe dans le gosier. Avec les débris de tes repas de la semaine toujours accrochés dedans, parfaitement. Auberge de la mine. Coup de frein. Ma Némésis, mon tortionnaire attitré, mon empêcheur de danser en rond : Faya. Il prend le frais devant l'auberge de la mine, peinard. C'est toujours comme ça au début. D'abord il s'amène, tranquille, pompopom, et puis d'un coup il m'arrive dessus comme si il avait trois fois plus de jambes que les autres, et en général il me fait mal. Conséquence : je l'aime pas. Seconde conséquence, je me méfie. Plongeon dans la cabane... Il ne me suit pas. Tout ça ne fait pas mon affaire, pas plus de nain ici que de scrupules dans l'oeil d'un serviteur de Kilinaí«. Je ressors : plus de Faya. Je reviens lentement vers Melrath Zorac... Plusieurs combattants des Ombres piétinent dans le désert... Leur apathie est surprenante... Ce nain doit avoir un truc contagieux... Plus personne. J'entre dans l'auberge, truffée d'Ombres, mais aucun nain. Chou blanc. Je regagne ma chambre, de fort mauvaise humeur... pour apprendre d'autres fêtards qu'en fait, il n'a jamais passé la porte. Sans doute qu'ivre mort il s'est affalé dans un coin, et moi, crétine, je lui suis passée devant sans le voir... Une sale journée... Je me débarrasse de ma tunique avec une grimace de dégoût... Va au moins falloir laisser tremper trois jours pour faire partir l'odeur. J'aurai aussi vite fait de la brûler...
  14. Non mais c'est quoi ce machin ? C'est permis de faire autant de bruit quand on est aussi petit ???? Je vois même pas la pointe de son casque de l'autre côté de la table, et déjà il me casse la tête avec ses histoires éthyliques. Et vas-y que je te bouscule à gauche, que je te cogne à droite, et c'est le sol qui n'est pas droit, et cette taverne est sur un océan, poussez-vous je passe, hic, burp... Pi-to-ya-ble ! Non mais franchement, quand on tient pas la bière, on s'abstient ! En plus qu'est-ce qu'il déblatère, on n'y comprends aux trois-quarts rien, nord, blabla, bière, blabla... rien capté. Mais... Où il va ce petit sac à problèmes ? Il... Non non non, me touche pas avec ta barbe pleine de trucs non identifiés et tes paluches trempées de bière, dégage dégageuuuuuH ! IL A OSE ! Il m'a carrément dégommée pour me passer sur les bottes, ce petit dégoûtant ! Et le pire ! IL M'A ROTE DANS LE NOMBRIL ! J'vais me le faire. Saoûl ou pas, j'vais me le faire. Remontée d'escalier en trombe, je déboule dans l'auberge... rien. Hors de l'auberge ? Rien ! Enfin si, Bridou et Yaninho, c'est à dire à peu près rien. Il est où ce petit sagouin ? [à suivre pour qui veut ^^]
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