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Eh ben j'adore franchement ! Et je sens que je vais adorer jouer la nuit !!! Alors là on va se faire des vraies frousses les uns les autres, 'ttention les cardiaques Merci les admins !
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J'ai l'impression que le souci de Er Dehy c'est plutôt que l'argument du RP est venu plutôt tard... En tout cas après l'argument "je garde la thune pour compenser ma perte d'XP"... Jouer le RP, d'accord, pour moi ce sera toujours l'argument massue (oui, bon, image à double sens ^^) qui me fera dire "OK, c'est réglo", mais quand ça vient APRES l'argument de départ qui est purement IG, là ça perd tout son sens... En résumé, OK pour le RP "grosse brute sanguinaire"... Mais alors faut le jouer dès le départ...
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Perso, j'utilise "terrans" plutôt que "terreux"... Aériens ou Aérides pour l'air, avec une nette préférence pour le deuxième... Ignéens ou Ignides ou Ignites pour les feux... Et pour l'eau, Hydrans ou Hydrites, parce que Hydrides, à une lettre près ça veut dire autre chose ^^ Sinon, Hydriotes, c'est fun J'aime moins Thalasséens, par contre, parce que l'eau c'est pas seulement la mer... Et oui, vraiment, ce serait pas mal d'harmoniser parce que j'ai déjà vu un peu de tout !!! Tout en se gardant la possibilité d'avoir des expressions péjoratives, genre "culs-terreux", "têtes pleines d'eau", "Airs de rien", tout ça ^^ PS : Kheg, t'es à croquer. PS2 : Arrête de me piquer mes idées, plagiaire ^^ PS3 édité après lecture de l'édit du type d'en-dessous : C'est pasque moi j'essayais d'être constructive et que ça prenait du temps !
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Ben oui, c'est exactement ça Comme on ferait en vrai, quoi
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Même en se doutant que vous avez des tas de belles choses à faire, voilà, juste une idée en plus, à garder (ou pas) dans les cartons, à votre convenance Joyeux Noí«l
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Pourquoi tu dis "vous", j'ai dit que j'étais une gentille ? Je ne pense pas que les PNJ sont sensés être pour le bien ou pour le mal (notion malléable à souhait, du reste), mais neutres, justement. Pour le maintien d'une forme d'ordre dans leur zone d'influence, point. Et dont n'importe qui peut bénéficier. Enfin, le débat n'est pas nouveau... Mais bon, je reste sur mon avis, Ulterio. Ca ajouterait de l'intérêt, du frisson, et ça ne limiterait au fond pas grand chose. Quelques cases d'influence, et une probabilité d'intervention, à définir, ça laisse encore aux assassins 95 % du jeu pour semer le chaos tout à leur aise ^^
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Je ne vois pas où ça réduit quoi que ce soit de l'intérêt du jeu de rendre le PvP plus risqué dans certaines régions bien délimitées et bien justifiées RP. Pour moi ça ajoute même à l'intérêt du PvP. Ca va plus loin que la séquence classique "j'arrive, je contrôle le lvl, OK je suis le plus fort, je tape, il est mort, au suivant". Ca ajoute un ptit frisson pour le tueur, "est-ce que je vais me faire choper ou pas"... Un peu le même genre de frisson que pour celui qui sort le nez de son terrier, bien prudemment, en espérant passer entre les lames... "Est-ce que je vais me faire choper ou pas"... Comment ça, non ? Si les joueurs adoptant un comportement de type non-agressif doivent admettre que le risque rend le jeu plus intéressant, pourquoi ne pas le rendre intéressant pour tout le monde, hein ?
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Tiens ^^ Un très charmant daltonien (hihihi )
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Aaaaah j'aime bien, Merr'Aos... Bon, je vais pas faire semblant, le kill bête et méchant, j'aime pas, et effectivement j'attends le RP des Enfers pour voir si je vais être surprise... () Donc l'assassinat pur et simple en pleine campagne, ça se tient, dans une ruelle sombre, ça se tient aussi... Dans la maison du Maire, ou dans l'auberge, ou dans la boutique, ça ne se tient plus du tout. Ou du moins ça devrait être nettement plus risqué pour le zigouilleur. Genre une probabilité (aléatoire) de se faire "voir", voire même "arrêter". Et oui, une série d'inconvénients à la clé. Ca fait trois jeux que je cliquote, et je suis toujours aussi agacée par la facilité de tuer, et par l'impunité totale des assassins... Et si pour une fois, le PK c'était vraiment un risque dans au moins une fraction des lieux disponibles ? Ca ce serait une belle nouveauté ! Qu'il y ait du danger pour tout le monde, pour une fois ! Voilà qui ajouterait du piment ! Et de la cohérence RP !
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Après relecture (eh oui, y'a des maniaques de l'exactitude), beaucoup de choses étaient dites à la deuxième réplique de Gandalf. Après, acharnement et tutti quanti, ça se discute. J'avoue qu'autant de suffisance et de discourtoisie, ça m'aurait agacé pareil, j'avoue aussi que le plan "j'ai des amis très puissants tu vas déguster", j'aurais carrément vu rouge. En ce qui concerne la description brève du personnage, le fameux "powaaa", ma foi, c'est comique, mais on a vu pire dans le genre rien-à-voir. Faudrait pas louper la question principale à cause de ce détail-là, d'ailleurs.
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Pfffff ^^ Encore une jalouse !!! ( )
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Rhôôôôô le mot tout de suite, hé ^^ Le souci, c'est pas la discordance med-fan / training-casquette, c'est l'attitude du gars ! Après ça, la description, c'est juste un détail, c'est tout, et même c'est plutôt rigolo, un chouïa décalé comme ça ^^ Je connais des casquettes très cool, tout dépend de la tête qu'il y a en-dessous, c'est comme partout
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Looooooooooooooool Ifrit ^^ On va dire ça
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Ben disons que ça fait plus penser au mec en training nylon, baskets et casquette à l'envers qu'à un sorcier med-fan, quoi ^^
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Dis un peu "contell Powaaaa" avec le geste ^^ A mon avis c'est ça le rapport
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Quand le sage montre le ciel du doigt, L'imbécile regarde le doigt. (auteur inconnu, lu avec de grands éclats de rire dans la description d'un personnage sur un autre jeu...)
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Ca faisait trop mal. Je dormais, je crois, et puis soudain, c'était comme j'avais à nouveau cette lame dans mon ventre. Je crois bien que j'ai perdu connaissance, soit à ce moment-là, soit plus tard, quand un autre choc est venu me déchirer le corps. LEs deux fois, peut-être... Quand je rouvre les yeux, le monde se balance... J'entends le pas d'un cheval, tout proche, et les branches des arbres vivent dans la lumière éclatante, douloureuse. Je voudrais lever un bras pour me protéger les yeux, mais quelque chose m'en empêche... Alors je les referme... Et dans le balancement rythmé et hypnotique, je me rendors... Je rêve du pas d'un autre cheval, d'une chaleur contre mon dos, forte et protectrice, de l'odeur d'une chevelure d'homme. J'ai envie de sourire et j'ai envie de pleurer. Mais je ne fais rien de tout celà... Parce que je dors... Le rêve se déroule et la chevelure est sombre, et le corps est tout en courbes douces. C'est ma soeur que je serre, ma soeur devenue grande, comment ses cheveux sont-ils devenus noirs, je ne sais. Mais je la serre contre moi, et je lui dis tout mon amour et ma tristesse d'avoir dû la laisser... Pardonne-moi Asyr, ce n'était pas ma place, ma place n'existe pas à dire vrai, il faut que tu comprennes et que tu me pardonnes, j'en ai tant besoin. Mais son dos reste obstinément tourné et elle ne me parle pas et je pleure... Etrange. Je dors, mais je pleure quand même... C'était pas sensé être impossible, ça ?
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Ravissant, mignon et j'adore, voilà *scrogntch* Héhéhé... Comment ça c'est sensé servir à autre chose ???
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Je flotte... Je suis nichée dans un nuage épais et doux, tiède, un nuage qui flotte et me porte, un nuage qui me berce... Je n'ai pas mal, plus mal. Je ne suis pas seule, je sens le monde entier qui vire et plonge au-dessus de ma tête et je le trouve beau... Il est sombre et éclatant, il est complet, complexe, chaque chose, chaque vie s'articulant dans l'autre... Il est entièrement et profondément parfait, de par toutes les imperfections de chacun de ses éléments... Il est tout. Et moi, là, je suis en lui. Le nuage me l'a dit. Les morts sont partie du monde, évidemment, tout le monde le sait... Mais je sais que je ne suis pas morte. Le nuage, oui, encore lui. J'ai du mal à le croire, alors il rit... Son mouvement oscillant s'apaise et s'éteint, il se dissipe lentement, me dépose... Il me dit adieu, il me dit d'avoir confiance, et je lui réponds d'accord, si tu y tiens. Moi, avoir confiance... C'est drôle... Je souris. La pierre sous moi, étrange comme elle murmure... J'ai vécu en son sein presque toute ma vie, je ne l'avais jamais entendu, ce lent chuchottis. Elle me parle, elle me dit d'avoir confiance. Elle aussi... La pluie me touche, picotis d'eau froide chassé par le vent dans la grotte. Juste quelques gouttes, quelques perles d'eau, qui roulent sur ma peau nue. Leur baiser froid me donne envie de rire et de dire que ça me chatouille, elles rient avec moi et me disent d'avoir confiance... La femme chante... Sa forme haute, cambrée, je l'entrevois dans un flamboiement qui miroite. Ses mains sont plaquées sur ma peau, elles me brûlent... Mais la brûlure est bonne... Et puis le nuage m'a dit, et la roche et la pluie... Alors je laisse faire et j'attends... Je laisse le feu se répandre en moi, je glisser dans mes membres, sous ma peau, jusqu'au fond de mes os, je m'ouvre à lui, je lui fais confiance. Puis elle ôte ses mains, elle se tait, et c'est comme si on m'arrachait quelque chose, un morceau de moi, je voudrais crier et me débattre, la supplier de rester là, de chanter toujours. Mais mon corps reste immobile, mon souffle reste lent, lourd, mon visage inerte... Je vis. La douleur me le dit, et je la crois... Elle vibre dans mon ventre, elle vibre dans mon côté droit, elle pulse sourdement dans mon bras, ma jambe, tout mon corps meurtri... Maintenant que je vis, je retrouve la peur et la souffrance, je retrouve la solitude et l'amertume, et la haine, c'est toi, ta faute, j'étais morte et c'était doux, je n'avais plus mal, je n'étais plus seule, pourquoi, pourquoi ? Puis j'entends son soupir. Lent, long... Elle bouge. Elle s'allonge... Sa chaleur tout le long de mon flanc. Elle est là. Elle reste là. Elle reste auprès de moi, et s'endort. Longtemps je goûte sa présence. Longtemps j'écoute son souffle lourd, j'avais oublié la musique douce de la vie des autres... Si longtemps que personne n'a dormi à mon côté... Les yeux ouverts, je fixe le plafond de la grotte, je pense. A l'homme qui m'a portée ici, contre lui. Est-ce lui qui m'a déposée ici, dans ce nid de roches ? Quelles ont été ses pensées ? Soulagement, pitié, peine ? J'aimerais le savoir... Mais je ne saurai pas. Péniblement, je tourne la tête et je regarde la femme qui dort. Je vois ses cheveux sombres, la courbe de son épaule. Elle est allongée sur le côté, le dos contre mon bras. C'est dur, ça fait mal... Mais j'arrive à me tourner contre elle, et sans crier... Passer le bras par dessus sa taille et le poser, plonger le visage dans ses cheveux... J'ai bien chaud comme ça, c'est mieux... Bien mieux... Un soupir heureux... je ferme les yeux... Le sommeil vient presque tout de suite...
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Immobile... Les membres mous et abandonnés, la tête inclinée, les yeux entrouverts... On dirait qu'elle le regarde partir, mais son regard est vitreux. Elle ne voit plus. Elle n'entend plus. Elle repose... La pierre nue sous sa peau nue, et son sang qui s'y écoule encore, goutte a goutte... Qui roule sur la pierre. Qui trouve une fissure, si étroite, invisible... Mais assez large pour du sang... La pierre boit. La pierre était tiède du soleil reçu et gardé. La pierre s'échauffe lentement sous le corps inerte... Et le sang s'écoule doucement, goutte à goute... Et la chair reste souple et tiède. Cette femme n'est pas morte, Imbrium. Cette femme a survécu. Cette femme se souviendra de toi... La suite...
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Echo... Ne pas le perdre des yeux... Le regarder approcher les chevaux, charger le mien avec je ne sais quoi, l'image se brouille, je plonge une seconde ou deux... Non ! Yeux rouverts en sursaut, non, pas ici, pas question, tenir encore. Ne pas le perdre des yeux... Il revient vers moi, ombre compacte dans les ombres éthérées de la nuit. La lumière est éteinte, mais je vois bien, moi... Sa silhouette haute, dense, silhouette vivante et forte qui se courbe, et puis ses bras qui se glissent en-dessous de moi, et je souris, il n'y arrivera pas, je suis de plomb... Il y arrive si facilement... A tout hasard je ne cramponne, et mon sourire part en grimace, j'ai mal, élancement brûlant dans mon torse, bulles sourdes de douleur dans le ventre, tête lourde, nausée, vertige... Sa voix me parvient, je ne comprends pas, mais il y a quelque chose dans sa voix que je peux saisir, retenir, quelque chose comme une prise dans un rocher lisse, une prise où se suspendre pour ne pas tomber et se fracasser en bas... Je m'accroche... Mouvement, souffrance, cette fois je crie, mais aucun son ne sort de ma gorge, juste les yeux qui brillent, la souffrance est claire et vive comme une flamme, puis la flamme décroît, l'ombre retombe dans mes yeux, mes paupières sont tellement lourdes, et ma tête, et mes épaules, je suis si fatiguée... Puis la selle oscille, le cheval renâcle, et sa chaleur me rejoint, tout le long du dos, contre mes cuisses inertes, le bras qui vient me plaquer contre lui, chaud aussi, fort... Il me tient serrée contre sa poitrine, attire mon poids vers lui, et ma tête ballotte, roule, vient se caler sur son épaule, le front contre son cou. Je suis bien... Tellement bien... Le cheval marche, et le rythme de son pas me berce... La respiration contre mon dos, lente et profonde, et la mienne, que je sens parce que je sens son bras, soulevé à chaque souffle. La tiédeur contre mon front, si douce, mes yeux sont fermés, le cheval marche et je m'abandonne à son pas, au balancement souple qui me fait glisser au creux de la selle, tout contre ce corps chaud et fort qui m'enveloppe et me maintient. Je souris. Je n'aurais jamais cru... Mais c'est bien, c'est très bien comme ça... Le moment est un peu magique, je ne m'attendais à rien de la sorte, la souffrance s'apaise et se dissout, alors que je me détend, que je me relâche, que je me donne, presque... Engourdie, je laisse mes sens m'échapper, je laisse mon souffle aller et venir, au rythme du pas du cheval, au rythme du bras qui me serre, du sang qui bat dans son cou, je lâche prise, parce que c'est le meilleur moment... Je ne voulais pas, pas dans cette clairière, au milieu des tables renversées, des corps de ces brutes, le dos contre la terre qui buvait mon sang, seule, non, pas seule... Il s'écoule encore, mon sang, je le sens vaguement, ma jambe je crois, je ne sais plus très bien, et c'est sans importance à présent... C'est le moment, le bon moment, le meilleur... Des années si seule, si loin de tout et de tous, j'ai imaginé mille fois ma mort, je l'ai frôlée parfois, tant de fois, mais jamais je n'aurais cru... Le pas du cheval, le monde qui oscille, je flotte, comme sur un lac, je ne sens plus mon poids... Je n'ai plus froid, je suis si bien, il est chaud et fort contre mon dos, l'anneau rassurant de son bras sontre ma poitrine, sa vie, que je sens, forte, solide... Je souris... Parmi toute les morts que j'ai imaginée, jamais je n'aurais cru... Mais c'est bien, c'est doux, c'est parfait... Mes yeux se rouvrent, juste un peu, je vois la ligne de son menton, les arbres qui nous entourent, qui se balancent au pas du cheval, soulignés d'argent par la lune... C'est beau, c'est sombre, mais c'est beau... Je referme les yeux, je souris... C'est parfait, et si étrange... Qui aurait dit que je mourrais en paix, le sourire aux lèvres, dans les bras d'un homme inconnu ? Son nom... Je lâche prise, je m'échappe... Et j'emporte son nom... Moi, j'étais Yllanea. Mais tu ne le sauras jamais...
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Froid... Là où ça brûle, soudain du froid, un froid doux et bienfaisant... J'ai eu peur que ça fasse mal. Je me suis tendue... Mais le froid a sucé la douleur hors de moi. Elle bat encore avec le sang, mais le sang reflue. On dirait que le froid l'aspire, lui aussi. Hors de moi... Il me soulève, je serre les dents, ça va faire mal, ne pas crier, je ne crie pas, je geins... Molle comme une poupée de chiffon... Asyr, tu as encore déchiré ta poupée... Mais non, 'nea, c'est le loup, il a joué avec et regarde, maintenant, elle a un trou, elle va mourir tu crois ? Je ne sais pas ma chérie... Et si on la soignait ? Oh oui, dis, on la soigne, je vais chercher les herbes et les bandages. Bonne idée, regarde, si on met les herbes là, on les attache avec le ruban, elles ne bougeront pas, et ta poupée va guérir... Tu crois qu'elle a mal ? Oh oui, elle a mal, Asyr, bien sûr qu'elle a mal, elle n'a pas de forces pour crier, juste pour gémir, et encore... Mais elle pleure, tu vois, elle pleure dans le cou de celui qui la soigne... Il essaie d'être doux, mais elle est en chiffon, elle me peut pas l'aider, alors il doit tout faire tout seul, et c'est difficile... Mais il y arrive, tu vois, il a fixé les herbes sur la blessure, attaché le bandage, et elle n'a plus aussi mal, maintenant... Ecoute, il chantonne pour elle, et elle entend, elle sourit... Regarde comme il est doux... Il efface le sang et la sueur et les larmes... Maintenant elle a moins mal, et elle voudrait dormir, mais il a encore du travail, vilain loup, il lui a percé le ventre aussi, tu vois ? Oui, ça saigne beaucoup... Mais les herbes vont l'arrêter, le sang, hein ? J'espère, Asyr, j'espère... Ca lui fait mal quand il la soulève ? Un peu, ma chérie... Mais elle est toute engourdie, tu sais, le sang, elle en a beaucoup perdu, alors elle est très fatiguée... La pauvre... Toux violente. Brûlure dans la gorge. Je m'agite, et la douleur explose, au ventre, à la poitrine. Qu'est-ce qu'il me fait ? Râle, toux... Du sang, encore un peu... Encore l'eau qui brûle. Alcool. J'avale, péniblement. Le feu dans mon ventre, douleur, mais chaleur aussi, là où la glace s'installait, insidieuse... Je respire. Souffle rauque, pénible... Mais je respire, et j'ai les yeux ouverts. Et je le vois. Et je sens sa main sous ma nuque. Un homme, oui. La peau pâle et les yeux inquiets. Inquiets pour moi... Inquiets pour lui. Regards autour, les corps. Les questions, je les vois presque. Mais ses questions ne sont rien à côté des miennes. Celles qui tourbillonnent dans ma tête embrumée... Pourquoi m'a-t-il sauvée. Pourquoi est-il resté pour me soigner. Et pourquoi hésite-t-il à partir... S'il part je suis perdue. Il me faudra des heures pour pouvoir me redresser, sans parler de monter à cheval... Des heures... en admettant qu'on me laisse le temps. Ils viendront avant. Les autres... Il m'a aidée, il ne me refusera pas... Ca n'aurait aucun sens, sinon. Les bois... cacher... Les bois. Cache-moi un peu plus loin dans les bois. Pars après si tu veux, mais ne me laisse pas ici... Pas rester... ici... C'est tellement difficile. Inspirer me fait mal. Expirer me fait mal. Pousser l'air pour ce filet de voix rauque, presque inaudible, à peine plus qu'un soupir... Me relever et marcher ? Impossible... Donne-moi cette chance-là... Tu m'as donné beaucoup, beaucoup plus que ne m'ont jamais donné tous ceux de ta race mis ensembles. Juste ce dernier effort... S'il te plaît. Allez, dis-le. Pas la force ? Alors dis-le autrement. Avec les yeux. Et cette main serrée sur son poignet.
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Ben comment tu l'sais, même pas tu m'connais !!!! L'aut', hé... Pffff... (Bon, qui m'a vendue ? Je veux des noms. Sans quoi ce sera punition générale)
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(déjà vu ce nom-là quelque part, moi...) (mais où ?...) :wink: