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Tout ce qui a été posté par Eyleen
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Wow... Et Amy inventa les armes de destruction massive... Plein de mecs au tapis en pas un geste, efficace, j'applaudis ... Au passage je te signale que Basal n'a pas l'âge légal, hein Si tu t'prends la Brigade de la Décence comme ça au moins tu sauras pourquoi ^^ *entreprend calmement d'égorger Koumai* Cool, pour une fois qu'on a le temps de faire tranquillement son boulot... Raiz'... Ferme la bouche, y'a des moucherons.
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La réponse ne se fait pas attendre... Pas trop. Le silence est devenu si épais que le percer ressemble un acte à la fois insensé et héroïque. Donc je me tais et j'attends. Adossée à un tronc, je me laisse dériver dans ce demi-repos vigilant qui peut durer des heures, les pensées flottantes mais els yeux aux aguets. La bestiole revient dans le frémissement de ses ailes nues. Elle accepte. Je hoche la tête. La tension monte de plusieurs crans... Anamaya s'éloigne, nous avons convenu de l'heure et du lieu. Ce qui pourrait lui convenir en l'échange de son trophée ?... Et si son prix est trop élevé ? Et si elle refuse de s'en séparer ? Et si elle ne l'a pas apporté avec elle ? Et si, et si... Trop de possibilités... Trop d'inconnues... Trop de choses qui m'échappent. Tout ce que je peux faire, c'est aiguiser mes lames et me tenir prête. C'est oublier que cette femme est une alliée des miens... Si j'en ai l'occasion je la tuerai. Le jour se traîne et j'ai mal dormi. Je tourne et retourne cent versions différentes de l'histoire à venir dans ma tête fiévreuse. Dans chaque cas ça finit mal. J'ai envoyé un mot à la taverne pour rpévenir Anamaya que j'ai changé d'avis, que je serai à la clairière avant le lever de la lune, pour m'assurer qu'aucun piège ne nous sera tendu. Et j'ai glissé parmi les buissons qui cernent la mare. Restée éloignée de la clairière, j'ai contourné l'endroit, lentement, oreille tendue, cherchant n'importe quoi qui sortirait de la normalité. Je n'ai rien trouvé. Alors je me suis coulée au coeur du buisson le plus touffu, installée assez confortablement pour attendre plusieurs heures. La nuit tombe. Bientôt la lune viendra éclairer la mare. Le mouvement est silencieux, presque reptilien, mais il m'attire l'oeil quand même. Une silhouette qui se laisse glisser du haut d'un arbre et disparaît sans un bruit dans les feuillages. Elle. Il n'y a que ceux de la Terre pour être aussi incroyablement discrets, aussi accordés au monde végétal pour qu'il nous accepte sans un frémissement de protestation... C'est elle, l'écorcheuse de cadavre. La mutilatrice de dépouilles. Je ne bouge pas un cil. L'heure viendra bientôt.
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Pas pu me retenir Euuuuh, il va sans dire que ceci n'implique que moi et en rien ma faction ^^ Eux c'est des propres et des bien élevés ^^ Ah oui !!!!! et une bise à Guixou T'es le seul nécro de qui j'aurais pu goûter la popote ^^ Tu m'pardonnes ?
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Y'avait un truc dans la bière, je vois pas d'autre explication. Ca gargouille sévère derrière mon nombril, plus entendu ça depuis la fois où j'ai eu le malheur de goûter la cuisine de Guix, aux temps héroïques où on partageait la même cuisine, et où on l'a gentiment prié de préparer ses bestioles juste après les avoir tuées, et pas avec un délai de deux semaines. Ah y a eu des Roses dans les buissons pendant quelques jours, et surtout les buissons proches vu qu'on n'avait pas le temps de courir loin... Ici, pareil ! La bière, je vous dit. Celle d'Aeris, évidemment, y'a que des trucs avariés qui viennent de cette fichue contrée. Ooooh misère... Heureusement que la sortie de la ville est pas loin... Tie'ns, y'a plein de jolis parchemins qui volent... Y'a quoi d'écrit là-dessus ? Bla, blablabla... tiens ? Jamais entendu parler de ça moi, pourtant je devrais en toute logique... blablabla, gnagnagna... Hihi, comique, tiens ! Ca vient pas de chez nous ce machin ! Qui est-ce qui nous brosse dans le sens du poil comme ça ? C'est pas signé ? Bizarre... Si le type voulait entrer dans l'équipe "relations extérieures" avec son papelard il a raté son coup, y'a pas son nom... La vache quand le patron va tomber là-dessus il va se choper le hoquet à force de rire, tiens... Quant à moi vaudrait mieux que je garde mon sérieux, c'est plus prudent.... Ah, c'est pas une Ombre, déjà, ils auraient jamais écrit "vassaux", eux... Donc c'est pas eux qui nous font une blague. Mais qui peut bien publier ce truc qui sert à rien ? Des lois, des lois... Ca me dit quelque chose, tiens... C'est qui encore qui avait sorti une série de lois presque aussi grinçantes que celles-là, à part que les gusses qui les avaient promulguées les prenaient très au sérieux ? J'me souviens plus... Ah mais ouiiiiii, ça me revient ! Ah ben voilà, c'est signé !!! En plus si je vois bien, ça se désigne comme ennemi principal, bande de ptits présomptueux... Héhéhé, 'sont graves quand même, ceux-là... Je me demande bien si c'est un boulot collectif ou juste un gars qui s'ennuyait et qui a décidé de faire de l'humour... Ouais... Il aurait mieux fait d'aller se jeter un godet, tant que c'est pas de cette foutue pisse de chat de bière d'Aéris. A ce propos tiens... Pas idiot, ça... Je vais en ramasser quelques uns... Ca va pas tarder à servir... Trois, quatre, cinq... Allez un sixième, je vais essayer de le garder propre celui-là, ça fera marrer les copains qui l'ont pas encore vu... Pis si j'en ai besoin quand même, du parchemin, pas grave, il finira comme ses ptits frères, 'tt façon ça vaut pas autre chose...
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C'est pasque t'es un ptit lapinou tout peureux ^^ On est gentilles
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Comme qqn a dit plus haut, c'est un plus pour les gros riches, mais les petits pas riches vont encore manger :S Pas trop pour, j'avoue...
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Ah bon ? Oo je dois être fatiguée de naissance alors ^^ PAsque perso, avec la barre à sec au départ, c'est orange direct...
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Je descends lentement la route qui mène aux plaines. Ma charge est en sécurité, mais je ne me sens pas plus légère pour autant. Mes compagnons sont loin devant moi, je les rejoindrai bientôt. Alors que je quittais la lande, je me suis retournée une dernière fois. La bouillasse sanglante est partout, mais les corps ont disparu. Leur voyage a commencé vers la recycleuse d'âmes, ses mains froides et sa sollicitude neutre et figée. J'ai soupiré, lentement. Ils sont à l'abri à présent. Aucune lame malveillante ne viendra souiller leur sommeil, pas cette fois. Aucun ennemi ne viendra ricaner par-dessus leur dépouille. Ils sont à l'abri... Alors que je quitte les régions enneigées, les questions tourbillonnent et m'agacent comme les insectes piqueurs qui vous zonzonnent autour les soir d'été. Cette attaque a failli réussir. A failli... Cette fracture infime qui sépare la victoire de l'échec, quand exactement ont-ils trébuché dessus ? Ultério m'a éveillée tard, la nuit entrait déjà par de larges brêches dans la toile, la tente ne tenait plus que par quelques appuis précaires, et pourtant ils ont échoué. Comment est-ce qu'ils ont pu, à deux doigts du succès, tomber dans une telle débâcle ? On m'a dit le nombre de leurs morts, et je n'y aurais pas cru si je n'avais été témoin de leurs attaques... Je ne comprends pas... Ils ne cessaient de revenir après avoir été chassés, mais pourquoi si dispersés ? Là où un groupe soudé, même restreint, nous aurait mis en difficulté, ils arrivaient seuls, un à un, l'arme au clair et les dents serrées... Seule l'une d'entre eux, réputée pour sa puissance et sa rapidité, a réussi à forcer le barrage, brièvement, avant de laisser son sang dans la boue et son âme à qui en voudrait... Les autres... Ecrasés. Je ne comprends pas... L'herbe silencieuse et élastique étouffe mes pas. Je repense à la forme massive du Baron, immobile, planté devant notre tente, tel que nous l'y avons trouvé à plusieurs reprises. Les déchirures dans la toile, rien de bien méchant, mais que cherchait-il, à part la mort, encore et encore ? A la fin nous nous contentions de le pousser à l'écart, agacés. En quoi cette attitude pouvait-elle bénéficier aux siens ? Que cherchait-il ? Ne voyait-il pas le côté puéril et pathétique à la fois de cette sorte d'offrande ridicule ? Est-ce qu'il prenait ça pour de la bravoure, du défi ? Et cette nuit encore, quand il est arrivé alors que nous finissions de regrouper ce qui serait prochainement notre nouveau refuge, quand il a surgi en hurlant, les yeux fous. Etait-ce un rire ou un hurlement de dépit ? Je n'ai pas réussi à savoir, le cri s'est éteint en gargouillement quand l'un de nous l'a étendu dans la neige. Une fois de plus. Je crois qu'il est devenu fou... Quelle perte pour les siens... Le pont de pierre, et plus loin, l'auberge de la mine. Mes compagnons m'y attendent. ... Et eux, où se rejoignent-ils ? Ces gestes désordonnés sont-ils les derniers éclats désespérés d'une braise qui s'éteint ? L'éclat terne de ceux qui sont plus morts que vifs passait dans les yeux de certains des plus puissants d'entre eux, je les ai vu, ceux à qui la mort ne faisait même plus mal tellement l'odeur leur en restait collée à la chair... Et cette course effrénée des papillons se ruant vers la flamme pour y mourir dans un grésillement pitoyable, l'un après l'autre, sans relâche... Dispersés, désunis... ... Sont-elles donc trop loin d'eux, leurs étoiles ?
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J'essuie ma lame. Dans la neige, pour une fois. Habituellemment c'est sur les vêtements de mes victimes que je l'essuie. Mais pas cette fois. La tache reste sur la neige piétinée. Au milieu d'autres taches, un bourbier sanglant, ignoble. Mes compagnons finissent de rassembler les matériaux récupérables. En silence. Quelques regards se perdent dans ma direction. J'imagine à tort qu'ils sont accusateurs... Mais l'ordre a été donné, c'est la seule chose à faire et nous le savons tous. Celui qui a donné l'ordre s'éloigne, lourdement appuyé sur l'épaule de la Gardienne, sa robe noire alourdie de sang. L'Empereur est épuisé. Ou peut-être aussi affecté que moi, qui sait... La plupart des autres ont déjà quitté le champ de bataille, certains sourient, fiers d'avoir défait l'ennemi cette fois encore, repus d'avoir tué à tour de bras, frappant leurs rangs désorganisés, la machine de guerre est bien huilée, bien rodée, meurtrière. Nous ne souffrons que peu de morts. Dont deux qui pèsent trop lourd en moi. J'ai essayé de faire vite, un coup bref et propre, mais rien à faire, ces deux-là ont des cous de taureaux, j'ai dû m'y reprendre à deux fois, la main un peu tremblante. Tuer ceux qui dorment... Tuer les nôtres. Avant que les charognards, hommes ou bêtes, ne viennent se repaître d'eux. Ils s'éloignent lourdement chargés, je vois Raizen finir d'emplir un sac de pierres et de peaux entassées. Son regard qui dérive vers moi, entre mes deux cadavres... Ferme, neutre, grave. Un vague signe de tête, approbation, encouragement, réconfort... Je ne sais pas. Je détourne les yeux. Ils pouvaient le faire, mais pourquoi ajouter leur souffrance à celle de leurs frères du feu... Il n'y avait que moi... Je me relève. J'ai mille ans. Le dernier de mes compagnons quitte la lande enneigée, au loin. Je charge sur mon épaule un sac presque aussi gros que celui qui déforme sa silhouette. La toile me mord l'épaule, profondément. Mais je la sens à peine. Glacée, pour le moment. Mais je sais que la rage va venir. Pour l'instant juste le deuil. Une victoire, oui... Mais...
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Je ne l'ai jamais vu comme une petite nature... Au contraire. Pourquoi tu crois qu'il me faisait si peur ? D'accord ce n'est pas un combattant, mais à sa manière il est bien plus redoutable encore... La preuve... Même après tout... tout ça... enfin tout ce que tu ne sais probablement pas, sinon tu n'aurais pas douté de ma participation à ton action.. enfin bref, même comme ça, j'ai encore peur de son regard. Je sais très bien que ça ne l'arrêtera pas... Mais... me retrouver associée à cette ignomonie... Ca me dégoûte en général, ce genre de comportements, mais en plus, que ça lui soit infligé à lui... Ca y est j'ai la bile qui me remonte à nouveau... Je prends le mince feuillet de parchemin, et la plume qu'elle me tend. Quelques secondes plus tard, le message est rédigé. Simple, bref. Neutre. En attendant que l'encre sèche, je sors le minuscule sifflet de sous ma ceinture. J'agite doucement le feuillet, le roule une fois sec, le glisse dans la petite tige de bambou. Quand je relève les yeux la bestiole attend déjà, ses yeux étincelants comme des gouttes d'eau sombre sous la lune. Je dépose le message sur le rocher où elle se cramponne, et je souffle le nom d'Eliyane. La rage qui vibre avec le nom... Je la contiens de mon mieux. Mais je ne peux pas l'étouffer complètement. Je ne sais pas comment elles font pour trouver toujours le bon destinataire. Elle a disparu entre les branches après avoir saisi le morceau de bambou d'une petite griffe impatiente. Il ne reste que moi, et Anamaya, en attendant la réponse... Elle se tient à quelques pas, les bras fermés. Et moi je ne sais que lui dire... Je m'approche, je lui rends sa plume, une main qui hésite un peu. Voilà. Plus qu'à attendre à présent... Et maintenant ?
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Scalpé. Par Eliyane. Je donnerai ses tripes à bouffer aux cancrelats. Quelques secondes pour dompter mon estomac rebelle, quelques secondes de plus pour calmer la fureur qui me ferait bégayer. Scalpé. Tué lors de l'attaque, et puis humilié, réduit à un trophée sur le tableau de chasse. C'est ignoble. Et c'est cette petite archère qui lui a fait ça. J'aurais du savoir que son demi-sourire cachait des abîmes de perversité, de monstrueuse malice. Le dégoût revient me retourner le ventre. Comment est-ce qu'on peut faire ça... Elle ne sait pas, cette garce pourrie en dedans ?... Alors je vais lui apprendre. Ca m'étonnerait qu'elle apprécie, mais moi je vais adorer. Oui, je la connais... J'ai la voix basse comme un grondement. Un petit sourire me vient, c'est elle qui m'appelle louve... Et c'est exactement ce que je ressens. Une louve en colère. Cette femelle de chacal a écorché mon loup et danse sur sa fourrure en glapissant son chant de victoire ? Je vais lui expliquer pourquoi elle n'est pas digne même de l'effleurer du doigt. Lentement... Je n'ai aucune idée du prix qu'il faudra payer pour qu'elle se sépare de... de ça. Un morceau de peau morte volé à celui qui dormait, confiant et vulnérable. J'ai jamais aimé les attaques de ce genre. Mais je ne pensais pas qu'il faudrait à certains ajouter l'ignominie à la sournoiserie. Il y en a qui n'ont aucune limite, et aucune notion de la dignité. Ca a sûrement une grande valeur pour elle... Tu penses... Jamais elle ne l'aurait tué seule, en plus... Le grondement enfle dans ma voix. Si j'avais cette petite raclure sous la main, là maintenant, je la ferais hurler sa douleur et demander pardon, jusqu'à ce qu'elle pleure et supplie que je la tue pour en finir. Je frémis... La colère... J'inspire lentement, profondément, j'expire régulièrement, je me concentre sur l'air qui entre et sort de moi, flux régulier, qui emporte avec lui la rage, la haine et le dégoût... Pas maintenant... Plus tard, oui. Pas maintenant. Les excuses d'Anamaya... Je souris. C'est un vrai sourire, cette fois, teinté de gravité, un peu sombre, un peu mince, mais un vrai sourire. Le grondement s'apaise, et un peu de chaleur revient dans ma voix. Tu as bien fait de m'en parler. Je ne savais pas... Et je ne vois pas pourquoi je refuserais de te parler. Tu ne peux plus me faire de mal, Ana. Le mal a été fait par un autre, et je suis guérie à présent. Tellement bien guérie que j'ai compris que c'était la meilleure chose à faire. Et avant lui c'est ce que tu avais tenté de faire aussi. Comment est-ce que je pourrais me méfier de toi ? Tu aurais bien plus de raisons de te méfier de moi, toi tu n'as pas changé, moi si. J'ai des tas de choses à te dire, Ana. Mais pas aujourd'hui... Il y a plus urgent et plus grave. Est-ce qu'il... Est-ce qu'il est déjà revenu ? Là j'ai calé. La voix qui dérape. Est-ce qu'il peut seulement revenir, après cet affront à son cadavre ? Et si oui... Comment en est-il affecté ? Cette attaque était menée de concert par les miens et les Ombres. Est-ce qu'il pourra me pardonner ça ?
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Mon prix. J'ai écarquillé les yeux, dans mon coin d'ombre. La bouche soudain sèche, je relis le message. Un trophée de chair, un sacrilège commis sur le roi. Le roi des Constellations. Nadhir. J'ai une brusque douleur qui me serre le ventre. Evidemment, que je le savais. C'est pour ça que j'ai veillé tard la veille, et oublié de me réveiller. Ils ont abattu la tente, tué ses occupants. Mais j'ignorais ce détail... Horrible détail. Cette torsion, encore... La main sur les yeux, une seule seconde. Le prévenir... J'ai longuement hésité. Tourné en rond dans ma maison aux murs noirs, comme un animal inquiet. Rongé tous mes ongles, rongé même le bout de mes doigts. Déchirée. J'ai choisi de ne pas choisir. D'hésiter jusqu'à ce qu'il soit trop tard. La décision des faibles et des lâches. Un trophée, un sacrilège... Que lui a-t-on fait ? Qui ? Flambée de colère et de dégoût. Elle. Une Ombre de Kilinaí«. Je me suis levée la fleur dans une main, le message froissé dans l'autre. J'ai scruté la salle, cherché la longue chevelure sombre et la silhouette menue de la magicienne. Je la vois, près de l'escalier qui mène au-dehors, j'avance, le pas ferme, régulier, le visage fermé. Je passe tout près d'elle. Viens dehors. Soufflé au passage, la voix basse et étranglée. Puis j'ai monté l'escalier, sans attendre, quitté l'auberge, gagné les portes de la ville, toujours du même pas. Je sais qu'elle me suivra. Je sens presque sa présence sur mes traces. Mon prix ? Celle qui a fait ça... Je veux sa vie au bout de ma lame, voilà mon prix. Qui qu'elle soit.
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Voilà... La petite chauve-souris vient de prendre son envol, le message serré dans ses griffes. Il est bref, le message. "A Eliyane. Tu possèdes un trophée arraché au cadavre d'un Roi. L'une de ses sujettes, Anamaya, désire négocier avec toi son rachat. Elle m'a demandé de prendre contact avec toi, et de te proposer une rencontre. Demain, au lever de la lune, à l'orée du bois de l'étang aux crapauds. Si cela te convient, renvoie la chauve-souris. Nous attendons ta réponse. Eyleen -§-" Je la regarde s'effacer dans la nuit, petite ombre frénétique. Puis je me tourne vers elle. Plus qu'à attendre à présent. J'ai parlé bas, le silence de la nuit est fragile. Quelques oiseaux nocturnes, le zonzon des insectes... Et, lointain, le bruit des voix et des rires à la taverne de Melrath Zorac. C'est là que j'étais il y a deux heures. Jusqu'à ce que je reçoive le message et la fleur. La fleur jaune.
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Neutre neutre, style "pour vivre heureux vivons cachés" Avec une chtite composante berserker quand mon -§- me démange ^^
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Bon, je devrais peut-être pas, mais là... Je ne vais pas entrer dans la polémique sur la justification des actes de "traîtrise" (j'ai raté une grande part des événements, mais mes ptits camarades des Zenfers connaissent ma position sur certains de ces sujets...), parce que c'est pas trop là que le bât blesse en ce qui me concerne. Mais bon voilà, en mon nom propre de moi toute seule et sans vouloir impliquer ma faction, je dois bien souligner le fait que je suis d'accord avec Le Baron (ouch, ça fait mal aux dents XD) sur le sujet des "bisque bisque rage" plus ou moins grossiers dont les constells ont fait les frais de la part de certains Enfers. C'est petit, c'est moche, et ça sert à rien qu'à entacher la réputation d'une faction entière. Dont je fais partie. Donc ça me dérange. Donc je m'exprime. Voilà. Y'a au moins une Nenfers qui trouve ça pas correct et qui le dit. Y'en a plein d'autres qui pensent pareil mais qui se tairont (ou pas, ce que j'espère...), par bof-attitude ou par fainéantise ^^ Mais j'y tiens, le "sale constells" (sic) et le "on vous a bien trois ptits points", sont des gestes isolés. Choses qu'on va essayer d'endiguer à l'avenir, sans pouvoir promettre... Tu sais comment ça va :S Voilà, je peux pas parler pour les autres, mais t'as au moins les miennes, d'excuses, même si j'y suis pas pour grand'chose, et du coup ça pèse pas lourd... ^^
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Y'a juste un truc tordu dans ton analyse, Tyrion, et c'est une dérive de plus en plus courante. Ton poème est pas mal, intéressant, y'a quelques pépins mais rien de bien grave. Franchement c'est pas mal. Mais à mon sens, c'est pas du RP. Le RP, c'est pas de la littérature, on s'en fout de la perfection stylistique, c'est pas ça qui compte. Le role-play, c'est de l'intéraction, de l'échange. Et ton poème, et celui de Basal d'ailleurs, mis à part le fait qu'on voit pas très bien où vous voulez en venir, n'appelle aucun échange, parce qu'il est dénué de toute mise en situation, de tout contexte qui en ferait les mots de Tyrion. Et donc il est impossible d'y réagir autrement qu'en HRP. C'est quoi, Tyrion qui marche et essayant de se calmer et qui déclame tout haut pour faire sortir ce qu'il a sur le coeur ? Ou alors c'est juste des pensées, la nuit sur son lit à l'auberge ? Ou c'est un écrit qu'il distribue et que chacun peut lire et apprécier ? Ce n'est rien de tout ça, c'est juste claqué tout nu, sans emballage, et donc, impossible d'en prendre connaissaice en RP, et donc d'y répondre. Faudrait arrêter de dire qu'un bon rôliste c'est quelqu'un qui écrit bien. En vers ou en prose. Pour moi, crucifiez-moi si je me gourre, c'est juste quelqu'un qui essaie de créer un personnage crédible et de le faire agir et réagir dans les situations qu'il rencontre. Si en plus c'est bien tourné et agréable à lire, c'est tant mieux. Mais c'est pas ça l'important. Y'a pas moyen de réagir sur votre poème. C'est là que ça coince.
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Le pavé dans la mare... Ben oui, encore... Faut dire que je ne l'ouvre que quand la coupe déborde, et là... Tyty, le fond est critiquable. Je suppose que là-dessus personne n'est en désaccord. C'est pas la première fois d'ailleurs que tu tombes dans la provocation acide et à mon sens, un peu stérile, vu qu'elle n'appelle pas à l'intéraction, mais sert seulement de défouloir et de vidange à fiel. Alors là je vais commencer à être vraiment pas sympa, mais quand on veut se la jouer dénonciateur, voix de la sagesse ou tout autre rôle un peu "premier plan" charismatique, on veille à être parfait. Le fond, voir plus haut. La forme choisie est périlleuse... et par là te dessert. C'est pas mal fichu, certes, mais dans ce genre de contexte, c'est insuffisant. Et pour VAL, c'est pas marrant quand y'a pas d'adversaire, là-dessus on est d'accord. Maintenant ça commence à devenir relou de se voir dénoncés comme traîtres, lâches etc, alors que 1- on joue les méchants, vous vous rapellez ? 2- les gentils font pareils, mais eux, ils peuvent, pasque c'est les gentils. Au lieu de pester, battez-vous. vous êtes plus nombreux, faites les comptes. Ca commence à me saouler. PS : Eli, espèce de ****** t'as scalpé mon chéri, j'vais te faire ta fête
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Mes petits copains. Oui. J'ai distingué des voix, plusieurs voix, j'en ai reconnu certaines, malgré la distance, les sons portent loin dans ce bois. A peine le temps de comprendre que Nadhir s'éloigne sur un "attends" énigmatique. Je le regarde s'élancer, silencieux et souple, se fondre dans le mur végétal, et pendant un instant, c'est comme s'il n'avait jamais été là. Comme si j'avais rêvé tout ça. Douleur brutale dans la poitrine. Une chute la tête la première, une racine, et une hallucination. Pendant quelques horribles secondes, j'y crois, à ce délire. Puis je secoue la tête, je rattrape la botte que lui m'a enlevée, je la cale contre le rocher où lui m'a déposée, je m'y rassieds, frottant mes genoux qui ont touché la terre pour mieux me couler dans ses bras. Ce n'était pas un rêve. Même si le retour à la réalité est brutal... Ils se rapprochent, et lui n'est toujours pas revenu. J'essaie de me concentrer sur une histoire à moitié crédible, loup égaré de sa meute et qui se serait attaqué à moi, mis en fuite grâce à mes dagues de jet restée plantées là-bas plus loin, l'une d'elle dans un arbre, manqué, l'autre, au sol, maculée de sang... touché. Quand je le vois reparaître, la forme de mon épée prolonge sa main. Le dernier élément... Etrange cette impression d'incongruité, d'inadéquation, lui et l'épée, deux âmes qui s'opposent... Etrange comme elle ne me manquait pas tant que j'étais avec lui... alors que je me sentirais nue sans elle, devant eux. Elle atterrit à mes pieds, poignée en avant, les lanières du fourreau emmêlées autour de la garde. Je la saisis, mais c'est lui que je fixe. Le bruit se rapproche, ils sont presque là, la voix incisive de Médolie, celle, plus grave et plus sourde, de Raizen, d'autres encore. Ils étaient cinq ou six quand je me suis éloignée d'eux pour entrer dans ce bois, besoin de solitude, de silence, de laver le sang sur moi. Et ils me rejoignent. Quoi de plus normal... Je le suis des yeux comme une désespérée, alors qu'il s'estompe à nouveau dans l'ombre verte du sous-bois. Son geste m'atteint comme un reflet sur l'eau, inattendu, vif et fugace. Pas le temps de lui répondre, planter le bout du fourreau dans la terre, mon épée était ma béquille, évidemment, depuis la souche jusqu'à ce rocher, personne ne m'a aidée, personne n'était là, personne. Et si vous me trouvez bizarre, c'est parce que j'ai pris un coup sur la tête, rien de plus. Il a disparu. Le dernier écran de végétation tombe devant une poignée de guerrier des Enfers. Ah vous voilà quand même... Jamais là quand on a besoin de vous, c'est pas possible...
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Temps suspendu. Il paraît qu'il s'écoule encore quelque part, mais quelle importance, c'est sûrement très loin... Tout est très loin, du reste... Je croyais que ce serait moins fort la deuxième fois. Grave erreur... Parce que je suis plus près, absorbant sa chaleur, ses mouvements lents, la pulsation de son sang. Parce que je ressens tout plus fort à présent que l'effet de surprise n'est plus là pour me saturer les sens... Et parce que cette fois c'est moi qui suis allée le chercher. Et que j'arrive pas à y croire. Ca recommence, le monde qui se vrille et qui tombe vers le haut, l'impression d'être immense et toute petite en même temps, invincible et tellement fragile qu'un souffle de trop me mettrait en miettes. Et le feu. En-dessous de ma peau il n'y a plus que du feu... Pourtant je reste douce... Prudente, presque... Petite audace par petite audace, j'avance lentement. Et lui m'accompagne, toujours un peu hors de ma portée, comme s'il voulait m'obliger à bondir au lieu de tâtonner... Le feu s'exaspère, c'est délicieux. J'ai fermé les yeux, un sens annulé pour déployer les autres. Je n'ai pas besoin de voir sa pommette ni son oeil mi-clos, ils sont ancrés dans ma tête. Pas besoin de voir ses cheveux sombres, ils me chatouillent le front. Pas besoin de voir, mais je n'ai pas assez de peau. Mes mains fébriles qui tremblent dans ses cheveux, mon dos qui vibre sous sa main... Le feu... Il me ronfle aux oreilles, il me bouscule de sang. Il me fait peur... Trop vif, trop violent, ce feu, pour juste un baiser... Juste un baiser... et la conscience beaucoup trop aiguí« se sa main restée piégée entre nous... Je croyais le grondement du brasier beaucoup trop fort à mes oreilles. Je croyais que je n'entendais rien. Mais j'avais tout faux. En une fraction de secondes je suis prête, un pied au sol, une main refermée sur une pierre pointue, les yeux qui fouillent le sous-bois. Un bruit. Proche. Un grand froissement de feuillages, craquement de branches. Quelque chose approche. Ou quelqu'un. Un coup d'oeil vers lui. Désarroi, regret, anxiété, excitation. Mes dagues sont près de la souche. Mon épée dans la clairière. Ses armes à lui sont dans sa tête, mais moi, je suis démunie. Ma main libre tâtonne et trouve une autre pierre. Tous les muscles tendus, frémissants, j'attends. Quoi que ce soit qui nous ait interrompus, je m'en fous, j'en fais un tartare du chef.
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Le rire dans ses yeux, plus encore qu'au coin de ses lèvres. Les mots qui tombent, légers, et qui glissent sur mon visage levé. Des mots qui caressent, tout chauds, trop chauds, trop de désir dans sa voix... Je devrais détourner les yeux, sans doute, me troubler et cacher mon regard comme une jeune fille bien élevée... Ecarter sa main qui me frôle, rougir, balbutier. Je balbutierais certainement si j'essayais de parler. Et pour ce qui est de me troubler, de rougir, je ne suis pas maîtresse de ce que dit mon visage à cet instant. De ce que disent les frémissements qui courent sur ma peau, sous ses doigts... Tu les aimes, alors, mes lèvres ? Ca tombe bien, j'ai envie de te les offrir, moi... Et je voudrais te les offrir de plus près. Je lâche sa main, qu'elle glisse où elle voudra, je sors mon pied de l'eau, je me laisse descendre de mon rocher, les genoux dans l'herbe. Son genou à lui, contre les miens, sa jambe, sa hanche contre moi à présent. L'autre main vient se nouer à la première, derrière sa nuque. Je me sens si maladroite, là où je voudrais être assurée, si pataude alors que j'aimerais l'envelopper de grâce... Mais tant pis. Je suis là. Me tendre vers le haut. Voilà... Un peu timide, je sais... Un peu hésitante... J'apprendrai.
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Epargne-toi la force et la patience, il est clair qu'on parle pas le même langage. Bonne nuit.
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Sauf qu'il ne s'agit pas de sentiment de personnages, encore moins de joueurs, à part s'ils sont présents sur le lieu des débats. Revois tes règles, Tyrion. Ce que tu n'as pas entendu n'est pas censé t'être connu. Ce que tu n'as pas vu est également inconnu de toi. En dehors de toute règle traitant de gros-billisme, ceci, c'est du simple bon sens, les conventions de base du role-play. Alors ton piège, à part si tu avais posté "caché dans l'ombre, j'écoutais..." façon Robin Hobb, ça ne tient pas. Ceci dit, libre à toi de le poster à présent que nous sommes tous exclus de la partie "secrète" de votre forum. Pour ma part l'histoire s'arrête au post de Raizen. Et pour la part d'Eyleen, au moment où Tigrrr a emmené l'empereur et son garde hors de l'antichambre. Eux qui sont d'ailleurs à l'heure actuelle dépossédés de leurs propres écrits par l'exclusion qu'ils viennent de subir. Je ne me suis jamais posée en garante du RP, Tyrion. Mais là, c'est une boulette. La provocation RP n'est pas à sens unique, il faut pouvoir admettre la réciproque, surtout si elle vient à l'abri des regards extérieurs. Mais même là, on dirait que ça vous fait mal quelque part... Pour moi la conclusion logique vient d'elle même.
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Absolument pas. Ceci n'est pas du RP. Ceci est une espèce de cristallisation malsaine de sentiments pourris. Tu peux me virer pareil que les autres. Merci. Au revoir. (et pour l'info, j'avais accès également à la salle en question, vu mon statut d'ambassadeur, que je brûle allègrement ici. Je peux donc témoigner que seuls, Chamsin, Shiryu, Aioros et Raizen y étaient présents. Ou alors explique-moi pourquoi Spawn et moi en avons été exclus.) EDit bis : Sorry admins des TDE... Ceci n'aurait jamais du atterrir sur le forum public... Je m'en tiendrai là, pas taper, aïe... aïe... aïe... ^^
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Alors de la part de Raizen, tu réécris sans les fautes, pour qu'on s'en sorte... Ensuite, Robb, tu n'es pas présent dans la salle des discussions. Pas plus que moi et Spawn, qui nous sommes pourtant investis dans la rencontre. Ensuite, ta "cohorte" se compose donc de trois personnes, à savoir, Spawn, Raizen et moi-même, puisque tu en exclus Aioros. Il a du bol, lui, il n'est pas du spectacle, monsieur Loyal sans doute ? En ce qui concerne mon "monologue" (je pense être en effet la cible de ce sarcasme en particulier, les autres roses ayant disparu, et Marcellusio étant absent) je précise que je n'ai pas prononcé un seul mot, tout étant de l'ordre du dialogue intérieur, et le code de couleurs étant suffisamment explicite pour illustrer ce fait. Alors j'attends les huées de la foule pour nous virer de ce RP, où nous sommes arrivés à 4 (Spawn, Aioros, Raizen et moi-même), pour nous trouver rapidement séparés en deux groupes (les importants et les pas importants, dont le second fut joyeusement laissé pour compte et ignoré, est-ce que vous craigniez tant de vous opposez à 4 rôlistes ???). Pour ma part, j'attends toujours dans l'antichambre de la salle des ambassadeurs de la Cité d'Eolia. http://citeeolia.forumpro.fr/le-palais-des...s-t638.htm#9908 [merci Robb/Tyrion de te retenir la prochaine fois]
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Trop bref. Ou trop doux. Ou trop chaud. Ou trop... ... je sais pas. Je sais même plus comment je m'appelle... Si il ne me tenait pas, là, sa main au creux du dos, je crois que je tomberais en vrac au pied de mon rocher... ...sa main au creux du dos... Et tous les frissons qui partent de là. Il s'est reculé tout doucement, et même ça c'est trop brusque... Le vertige qui me reprend, comme je me rends compte, je réalise, et même comme ça j'ai du mal à y croire... Mais il sourit... Il murmure quelques mots tendres qui parlent de découverte... De découverte... Est-ce qu'il se doute, seulement ? Ca tourne trop... et je tremble comme une feuille, moi. J'incline le front et il tombe juste en place, juste là où il doit être dans le creux du cou, sous la mâchoire, à droite, contre la vie qui bat dans ses veines. Au chaud, à l'abri. Je peux fermer les yeux, maintenant. Trembler à mon aise, à longues décharges nerveuses qui me secouent... N'essaie même pas de bouger, pas question, si tu bouges je m'effondre, reste là... En dessous de mon front, contre mon buste, autour de mon dos... D'ailleurs je vais dégager ma main pour aller la glisser autour de ton cou, comme ça je suis sûre... Tu sens bon... Les fougères et les feuilles de printemps. Et puis quelque chose d'autre, aussi, je ne sais pas... Et puis tu as la mâchoire qui picote... Et puis je sens tes battements de coeur aussi... Et puis... Et puis ça veut pas se calmer ! Tu sens ? Encore un frémissement qui vient de me descendre tout le long de la colonne... Non mais c'est épuisant, à force... Et hop, encore un !! C'est pas possible d'être émotive comme ça... Si je me doutais... C'est rien, ça va passer... Enfin je crois... Petit rire murmuré... Je pousse du front pour creuser ma place dans le creux de ton cou. Trop bien, là... C'est parce que tu dois être mal mis sinon je resterais bien comme ça, moi... A faire connaissance avec ton odeur, avec la texture de ta peau... Trop bien, pas envie de bouger... Entrouvrir les yeux et regarder ton épaule, peut-être... Et encore... Je dois avoir l'air d'une belle idiote avec mon souffle court et mes frissons... C'est... J'ai pas l'habitude, c'est tout... Chuchoté comme une excuse... Je me déloge à regrets de cette place toute chaude dans l'odeur de tes cheveux... Ma place... Celle qui me manque déjà. Juste assez pour pouvoir lever la tête et chercher tes yeux... Peur soudaine que tu me prennes pour une nouille ou une gosse ou... Oui, bon, d'accord, pour ces choses-là je suis une gosse... J'y connais rien, et après tout, c'est pas surprenant. Alors t'avise pas de glousser de moi, Nadhir, pasque j'te mords. Je suis pas du tout impressionnée, la preuve ! C'est bon ? Qu'est-ce que ça goûte ? Et le petit sourire de défi. Et le frisson sournois et perceptible qui vient me gâcher tout mon effet. Saleté.