Le berceau du pouvoir
Loin au-delà des mers, des foret luxuriante et des montagnes sacrées, dans un monde ou magie et force ne faisaient qu'un, là où nul pouvoir ne régnait, tout n'était qu'égalité et paix
là-bas sur cette montagne flottante, ou plus exactement cette ile céleste, vivait les Edesh, bien souvent décrit comme les avatars des dieux, il n'en était en fait rien.
Nul ne sait réellement qui ils étaient, les seuls indice certain les concernant étaient leurs durées de vie très proche de l'éternel, leur force et leur savoir cabalistique.
et tout porte à croire que le lieu qui les abritait leurs permettais d'acquérir tous ces dons, mais lorsqu'ils quittaient cette havre, ils devenaient de simple créatures mortelles doté néanmoins de savoir impressionnant que seul quelques grands sages égalaient..
Nombreux sont les récits retraçant leurs apparitions comme des êtres arrivait de nulle part oeuvrant pour soulager les âmes et repartant sans un mot.
Une armée entière de guérisseur, secondé et escorté par de fougueux et féroce guerrier, jamais hostile, mais toujours près à farouchement défendre leurs mages.
De nombreuse guerres les virent venir et de nombreuse âmes leurs doivent la vie,
d'autre récit raconte même qu'ils avaient le pouvoir de voyager parmi les univers, mais nul n'est apte à certifier cette rumeur.
Comme toute chose divine et tout lieu sacré, leur ile inspirait la curiosité pour certain, la convoitise pour les autres et beaucoup d'aventuriers, pilleurs, mages ou nécromants ; chercher à découvrir leurs secrets ;
très peu d'hommes, partis à la découverte de cette terre, ne revinrent et les seules qui foulèrent de nouveau les terres des mortels après leurs périples ne restaient guère longtemps en vie harcelé par la convoitise de leurs congénères.
Navré par ce comportement, les Edesh décidèrent de disparaitre, de se suicider et de détruire leur havre de paix et ainsi sauver de nombreuses vies mis en péril par leurs fautes, tout involontaire soit-elle
L'île céleste disparut en une nuit ne laissant derrière elle que deux immenses blocs de grès d'un blanc pur ;
Les deux blocs formant un "V" inversé immergeant de l'océan; trônant en leurs pointe une statue de 40 mètres de haut noir comme de la suie et dure comme le granite, une chimère... des pieds de bouc surmonter d'un tronc d'homme massif sur lequel s'arracher quatre bras finissant par de longs doigts griffu, le tout couronné d'une tête à cinq visages, une représentation de leur déesse semble-t-il.
Plusieurs décennies passèrent avant que l'on entende de nouveau parler des Edesh, avant que les rumeurs ne reviennent nourrir la légende des premiers soigneurs.
[extrait du recueil « Edesh, les éternels », auteur inconnu ]