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Tout ce qui a été posté par Aon Duine
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Si il y avait quelqu'un à Terra qui connaissait bien la forêt et ses dangers, c'était Tourlouron. C'est pourquoi, alors que le bûcheron faisait part aux villageois de nouvelles inquiétantes, le sang de chacun se glaça et les visages pâlirent. Croloup, un monstre de la forêt qui n'inquiétait que très rarement les habitants de la région, semblait avoir gagné en puissance et en dangerosité. En effet, ce matin-là, Tourlouron avait du faire demi-tour en toute hâte, lorsque le monstre l'avait aperçu et avait commencé à se mouvoir de façon plus que menaçante. Peut-être néanmoins la bête avait-elle gardé cette ancienne habitude, celle de n'approcher du village qu'une fois la nuit tombée ? Cette atmosphère fébrile parvint à Aon Duine, qui eut tout d'abord un sursaut d'amusement. Quelques jours auparavant, il avait soumis le Croloup à son autorité, de façon plutôt humiliante, seulement armé de sa fronde et de son agilité ! Que la bête se soit remise, et qu'elle ait recouvré ses facultés, soit. Mais comment pourrait-elle être devenue plus dangereuse ? Le rôdeur finit de se toiletter vaguement à la fontaine, renfila ses chausses et plaça sa fronde autour de son cou. Il fixa aussi à son dos son pavois, nouvellement acquis aux dépens d'une ente légendaire. Puis il s'exprima en ces termes : "Si le Croloup n'a pas compris notre conversation de l'autre jour, je m'en vais lui réexpliquer les choses." Et c'est alors qu'elle prit la parole. L'épéiste était arrivée la veille au soir, et avait occupé un coin de tablée jusque tard dans la nuit, sans décrocher plus de trois phrases au tavernier pour qu'il exécute ses désirs. Aon avait surpris plusieurs fois la visiteuse, alors qu'elle tentait de camoufler sous son manteau ses traits, ainsi que son arme. D'une voix forcée, la mystérieuse aventurière prononça alors ces mots : "Je suis Kletor le Brave, de la guilde des chasseurs de Melrath Zorac. Laissez moi me charger de cela. Je suis venu spécialement pour prélever la tête du Croloup, et en tirer les honneurs." Le rôdeur était-il le seul à avoir perçu le jeu mené par la nouvelle venue ? Elle ponctua ainsi ses propos, manquant de s'étouffer car elle savait qu'elle ne devait surtout pas se racler la gorge : "Je vous salue, bonnes gens, et que l... glups... la paix vous garde." Toussant dans le col de son manteau, elle prit la direction que Tourlouron indiquait à grands gestes, depuis tôt ce matin. Aon la rattrapa d'une foulée. "Bonjour... Je ne sais pas si c'est du même Croloup dont nous parlons, mais celui que j'ai corrigé il y a quelques jours ne valait vraiment pas le trajet depuis Melrath Zorac, aventurière." - ... A vous voir, j'ai des doutes en effet", lui rétorqua la guerrière avec dédain. Puis elle reprit : "Hum pardon, il serait trop long de vous expliquer quels sont réellement mes plans, mais sachez que personne ne risque d'en être gêné, mis à part le monstre. Aussi, il arrive parfois qu'une légende rejaillisse, et que les circonstances de sa création soient ravivées. Je m'en vais de ce pas voir ce qu'il en est, et plus mon adversaire sera fort, plus grande sera ma victoire. Mais je t'en prie, ne répète jamais que tu m'as démasquée ! Rappelle toi plutôt ce nom : Kletor le Brave..." Elle enlaça de ses doigts le pommeau de son épée - une fort belle épée semblait-il - et continua sa marche, accompagnée du rôdeur. Lorsque le monstre apparut à leur vue, à l'autre bout d'une vaste clairière, il avait déjà relevé le museau dans leur direction et humait nerveusement leur approche. Les voyant, il se leva d'un bond de son déjeuner. Comment vous dire quels étaient les mets dont il se délectait, sans heurter la sensibilité même des plus tenaces... Ce n'était pas un repas, plutôt un formidable carnage... Passons ces détails cauchemardesques. Le Croloup poussa alors un rugissement abominable, bien plus qu'il n'en avait jamais laissé échapper, et s'élança vers eux, déchaîné ! Aon Duine détacha son pavois de son dos, et arma sa fronde pour commencer à gêner la bête. Il fut alors surpris par la lame de la guerrière, qui sitôt sortie du fourreau lui barra la voie. "Reste en dehors de cela, je n'ai plus le temps de jouer avec toi." Et de s'élancer à l'encontre du monstre avec semblait-il la même rage que lui, d'après le cri qui accompagnait sa course. Parvenue à portée, la bête déploya ses membres antérieurs avec une vivacité toute nouvelle, effectivement, et projeta ses griffes meurtrières vers la tête de la guerrière. Celle-ci, d'un bond alerte suivi d'une roulade, parvint à la contourner et arma une puissante attaque de taille. Alors que de cela la bête ne devait subir que les mauvais côtés, l'inverse se produisit. Avec une rapidité fulgurante et par une contorsion improbable, elle avait le dessus ! Et la guerrière n'eut que le temps d'écarquiller ses yeux d'horreur, avant d'être proprement déchiquetée, mise en lambeaux par des griffes et des dents dignes de régner sur n'importe quel champ de bataille. Sans parler de la technique déployée par le monstre dans ses mouvements... Aon Duine se serait bien rué sur lui, afin de le massacrer par un déchaînement de coups de pavois, et venger ainsi la victime. Mais avant que ne germe la moindre décision de sa part, le Croloup avait ramassé l'épée et dans un lancer fulgurant, la projetait sur lui. Il eut à peine le temps d'esquiver, et la lame se planta jusqu'à sa moitié dans un tronc d'arbre ! Sans demander son reste, le rôdeur tenta de saisir l'épée, ce qui échoua, et prit ses jambes à son coup. Impossible d'affronter le Croloup seul cette fois-ci, de le tourner et le retourner, lui faire s'emmêler les pattes et s'effondrer maintes fois jusqu'à l'épuisement. La seule chose qu'il pouvait faire était de laisser les choses telles qu'elles étaient, car mourir ne servirait à rien. Laisser le Croloup faire son repas, et peut-être un brin de ménage... Aon se demanda qui pourrait bien venir le relever de sa garde, aux abords de la cité, et l'aider à représenter un danger pour le monstre...
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~ D'AMICALES CONNAISSANCES, DE FRATERNELLES RENCONTRES ~ Quelques jours avant mon arrivée à Melrath Zorac, une missive m'était parvenue, portée par un foulet complètement secoué ! Dans un premier temps, mes réflexes de rôdeur me permirent d'éviter un contact accidentel et violent avec la bête : Au détour d'un sentier escarpé sillonnant le flanc d'une colline anguleuse, j'entendis se répercuter les échos d'une course folle, et bipède. Et à peine m'étais-je rangé entre les rochers, que le foulet en question surgit ventre à terre ! Percevant le petit bruit que je fis avec mes lèvres, l'oiseau me regarda. Mais le malheureux n'avait pas pris conscience que son virage n'était pas terminé, et fut ainsi immobilisé à ma hauteur, proprement encastré dans les roches bordant le sentier. J'allais m'apercevoir que j'avais là, en fait, une chance inouïe. L'oiseau était chargé d'une sacoche pleine de lettres. Je dis bien "était chargé", car à ce stade des événements, tout était répandu aux alentours ! Et c'est alors qu'aidant la bête dans sa récupération, je pus distinguer clairement mon propre nom sur une lettre ! "pour Aon Duine – Auberge de Terra... " Il ne s'agissait ni plus ni moins que d'une invitation, rédigée par un mage lui aussi originaire de Terra, et avec qui nous avions échangé un certain nombre d'informations. Le mage, nommé Sieur a, m'invitait donc à prendre contact avec une autre mage, du nom de Céleste la Juste. Il m'expliquait brièvement que leur faction recherchait des personnes de confiance, afin de grossir leurs rangs. La Fraternité des Initiés – ce nom figurait dans certains récits que j'avais eu l'occasion de visiter. Et je dois avouer que la philosophie de cette faction m'avait toujours paru engageante ! Aussi, lors de conversations avec certains aventuriers croisés sur ma route, les Initiés avaient plusieurs fois été évoqués comme de précieux alliés. Fort reconnaissant de cette proposition, je prévis donc de prendre au plus vite contact avec ces personnes. Quelques jours plus tard, à l'auberge de Melrath Zorac, je ne restai que le temps d'une sieste. On me remit une missive de Céleste la Juste, prêtresse des Initiés, qui m'invitait avec bienveillance à rejoindre leurs lieux. Et le soir même, le mage Sieur a se proposait pour me mener au fortin des Initiés. Lui emboîtant le pas lors de ce parcours, je pris plus encore conscience de la somme importante d'aventures qui m'attendaient ! Comme tout nouvel arrivé, je pris d'abord place au milieu d'un cercle de pierres, situé non loin à l'extérieur des fortifications. Le lieu était profondément emprunt d'une aura mystique, et tous mes sens recevaient des énergies bienfaitrices. Dans l'obscurité, je distinguai un relief qui était peut-être celui formé par le squelette du dragon, Rayssoen, dont le nom figurait dans moultes récits des temps jadis ! C'est ici que le général de la Fraternité des Initiés, le seigneur Khorne, vint à ma rencontre. M'ayant assuré de son accueil et de son hospitalité, c'est sans aucun détour qu'il m'invita, lorsque j'aurai fini mon recueillement, à le rejoindre dans la taverne et à y rencontrer ses frères et sœurs d'armes. J'avais immédiatement été conquis par la magnanimité du fameux guerrier ! J'allai donc ensuite toquer à la porte de la taverne, et y rencontrai tout d'abord la prêtresse Céleste la Juste, qui rayonnait littéralement d'une magie harmonique et créatrice ! Je pus aussi faire la connaissance des honorables Charmante Demoiselle, et Kaboji. Honorables dis-je, car la sagesse qui émanait d'eux, la précision de leurs mots et sans doute de leurs actes, ainsi que la chaleur de leur accueil, ne permettaient point d'en douter. Quelques autres initiés dormaient déjà ! Sieur a, enfin, en tant que responsable attitré de ces murs et des fûts qui les bordaient, ne fut avare en rien. Son humour et sa bonne humeur accompagnèrent sans répit ses liqueurs, jusqu'au plus profond de la nuit. Je n'aurais pu espérer meilleure réception pour mon humble personne !
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Je vais vous conter mon histoire, en espérant que vous ne vous ennuyez pas ! ~ EPOQUE PRECEDANT MON EVEIL EN CES TERRES ~ Enfance : Heureuse, jusqu'au jour où un accident de zeppelin (piloté par un gobelin rempli de gnôle) me priva de mon entourage proche. Seul mon frère cadet survécut, rattrapé au vol par un très grand oiseau, puis emporté au loin. Ma chute à moi fut freinée par les arbres et la végétation d'une immense forêt, loin à l'ouest de ces terres. Mon frère et moi ne nous sommes jamais revus. Adolescence : Difficile. La plupart du temps, les choses s'emmêlaient dans ma tête. (Près de six années d'errance par monts et forêts !) Un jour où j'embrassais les arbres, et parlais avec eux, une très vieille personne fit son apparition dans ma vie. Elle me recueillit, mettant fin à sa carrière de très vieil ermite solitaire, et se donna pour tâche de me ramener à la raison. Durant mille jours, l'ermite m'enseigna autant de préceptes de sagesse et de connaissance du monde, et me confia autant de tâches à accomplir. Puis vint le mille et unième jour, où mon initiateur m'annonça qu'il prenait la parole pour la toute dernière fois. Il me confia alors une ultime mission : "Chemine vers l'est, mon jeune ami, aussi longtemps que cela te prendra pour rejoindre la Terre des Eléments. Vois quel destin s'offrira à toi là-bas. Oeuvre pour ce qui te semblera bon. N'oublie pas de profiter de la vie, avec toujours le respect de l'autre, comme tu le sais déjà." A ce moment, un cri aiguí« retentit, bien au-dessus de la cime des arbres, suivi de puissants battements d'ailes. L'ancien dirigea son regard vers le bruit, qui commençait à s'éloigner. "On dirait que cet oiseau te surveillait, et attendait de te voir prendre la route. Tu dois maintenant partir. Au revoir, et à jamais sûrement, Aon Duine." En route pour la Terre des Eléments : Il y avait quelques heures seulement que j'avais quitté la forêt. Et cela faisait un bon nombre de nuits que j'y passais, peut-être trente ou quarante, depuis que j'avais pris congé de mon antique maître. Je n'étais vraiment pas sûr d'avoir tout le temps suivi l'est. Ou plutôt, je présumais fortement de ne pas l'avoir trop suivi ! Car le plus souvent, il se passait des heures sans que je ne puisse voir ou même deviner la position du soleil. J'avais entendu, et vu bien des oiseaux, mais pas une seule fois celui qui s'était écrié, puis envolé à mon départ. Je me trouvais au beau milieu d'une vaste prairie rocailleuse, sous un épais nuage qui assombrissait la zone, quand il apparut. Lancé dans une ascension fulgurante, en direction du nuage, il était manifestement tourné vers moi. Je saisis en une seconde l'arc que m'avait fait fabriquer l'ermite, et avec lequel je m'étais entraîné ces dernières années. Alors que j'encochai une première flèche, le volatile renversa sa masse et rangea progressivement ses ailes, amorçant sa fonte. Je décochai, encochai, décochai. Touché ! Mais je fus soudain vaincu, par la droite, par un deuxième oiseau plus grand encore, qui me percuta de plein fouet avec des serres plus grosses que ma tête ! Durant l'instant qui s'écoula, entre le choc et ma perte de connaissance, une seule et unique pensée s'imposa à moi : la certitude que mon frère était en vie, quelque part... ~ APRES UNE LONGUE SIESTE EN VOL ~ Un recycleur d'âmes - des robots - encore un vieux sage : Tels étaient les habitants des terres sur lesquelles je m'éveillai : Les Plaines d'Urgo. Quelques paysans aussi qui me demandaient de les aider de différentes manières. Aucune information concernant les oiseaux, si ce n'était que personne ici ne les avait jamais vu auparavant, ni même d'autres oiseaux aussi grands, transportant un homme et avec, semblait-il, des idées précises de ce qu'ils devaient en faire - comme une mission. Suite à cela la première de mes occupations avait été de trouver une arme ainsi que des équipements, les oiseaux étant repartis avec tous mes effets ! Puis il y eut quatre pierres, au fond d'une grotte humide occupée par un vieux barbu bedonnant. Le sage, semblait-il que l'on doive l'appeler, m'expliqua que la pierre que je toucherai scellerait mon existence dans les dessins de l'élément qu'elle représentait. Le monde qui s'étendait juste après ce plateau était régi par les énergies déployées par ces éléments, et je devais donc me prononcer quant à mon appartenance. Aucune hésitation ne put avoir lieu pour ma part. D'un seul et même élan, je choisis la pierre verte : celle de la Terre ! Premières aventures sur la Terre des Elements : Le vieillard de la forêt - celui qui avait tenté de me transmettre une part de sa sagesse - ne s'était point mépris en me disant que je trouverai fort à faire, dans ces contrées. La province nommée Terra, capitale de l'élément du même nom, et pour lequel je m'étais dévoué, regorgeait d'occupations pour un jeune rôdeur tel que moi, en quête d'un sens à sa vie. Je découvris là un certain nombre de travaux à réaliser, en préparation aux affrontements que j'aurai à mener dans le futur. La populace locale me demanda différents services, me confia quelques missions d'importance variable. Dans mon souhait de tout savoir, de tout faire et de tout découvrir, je ne dédaignai aucune des demandes qui me furent faites. Je pus aussi m'équiper un peu mieux encore. Et toujours pas d'oiseaux en vue ! Je n'étais pas de ceux qui croient au destin, ou à quelque chose dans ce genre, mais je commençais tout de même à me dire que si je devais encore avoir à faire avec ces animaux - ou avec ceux qui les utilisaient - je m'en apercevrais bien en temps utile. Pour l'heure, seule comptait mon envie d'arpenter ces terres ! La forêt de Kiar Mar : Je menai à bien, durant quelques jours, différentes tâches que l'on me demandait pour améliorer le quotidien des habitants d'une forêt ancestrale. J'eus notamment le loisir d'y affronter Nezès, une ente légendaire, et de lui dérober son Pavois Vénérable ! Je prêtai main forte, aussi, à une délicieuse magicienne - et à ses deux amies, moins sympathiques pour leur part... - ce afin de maintenir quelque esprit démoniaque enfermé à l'intérieur d'un grimoire crotté. Je laissai derrière moi cette jolie petite forêt, soulagée de ses maux, et de fil en aiguille, la voie de Melrath Zorac défila sous mes pas. Par un matin brumeux, je distinguai soudain une imposante fortification, puis une des lourdes portes encadrant la cité. Melrath Zorac. Je devais me rendre à l'auberge sud, afin d'y retrouver...
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case buggée sur Kiar Mar
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2 cases buggées sur Aeris
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Idem Terre pour les même raisons, et aussi parce que c'est la classe
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OK, merci
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D'accord, je te demande juste un truc et après et si ça te va on ferme ma parenthèse pour laisser place à la discussion que tu souhaitais : C'est quoi le rapport, ou les différences ou je sais pas, entre le niv princi et le niv PvP ? Moi si je fais 80*0,7=56, ça me donne ma limite ?
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Tes deux premières règles concernant les joutes, si elles sont bien couplées me paraissent opportunes ^^ Le gars attend 10 ou 15 secondes, et les adversaires attendent qu'il soit revenu de toute façon, ce serait ça ? Et ainsi oui le fait de mourir ne reviendrait pas à une ration de potion magique xD Sinon pour le PvP j'avais cru comprendre qu'à plus de 30 niveaux d'intervalle (niv principal) ça compte plus rien ? Ou alors j'ai rien compris et désolé, pas besoin de transformer ce post en explication du jeu pour les nuls ^^ suis pas contre un petit mp à la limite pour me détromper ^^
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Je sais pas, mais j'ai entendu parler d'un point d'intérêt dans les termes à MZ.. ben à moins que l'info soit erronée, il est manquant ! J'ai ratissé la zone à 100% ^^
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Aeris again ^^ (case inaccessible)
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Case inaccessible en terre aeride ^^