Aller au contenu
Terre des Éléments

Rituels consacrés


Ignis
 Share

Recommended Posts

La foudre s'abattra encore ce soir, La nuit est proie aux ombres perpétuelles qui ne savent ou regarder pour satisfaire leur haine partiellement inavouée.

La chasse à l'ennui pour trouver refuge dans les tourments inappropriés, ces souvenirs hantés qui nécrose toute pensée faisant attrait au passé.

Un pourrissement volontaire par l'âme qui ne sait plus quoi faire de sa méprisable vie.

Les recherches ont donc été vaines, une raison à un pourquoi et ne plus recherché des réponses qui sonnent trop fausse pour les écouter.

Je ris de ce désabusement, l'esprit reflète tout simplement ce qu'elle à toujours été, même si malgré tout, elle recherche à caché ce qui l'a toujours fait vivre et hurler.

La désillusion a remporté sa part de marché, c'est elle qui l'a fait avancé dans ce qu'elle a toujours haït.

Il est facile de s'octroyer la perception quand la faiblesse ne trouve pas d'endroit ou s'emmuré, sans aucune barricade qui pourrait troublé le dérèglement qui s'initie.

Trop facile, et si jubilatoire pour celui qui manipule les sentiments de l'être en perdition.

Au détour d'une pensée bonne, c'est la contradiction qui remporte victoire, tout ce qui est clair se trouve remplacé par une obscurité sans faille, qui chemine sans difficulté vers ce cœur meurtri abordant très doucement une couleur ébène.

Tout ceci me parle, et tout ceci se lit dans les Etoiles, pas besoin de chercher de certitudes, tout est clair à n'en point douter.

La mort viendra encore semé son trouble exquis, manifestant ces vices tapageurs à celui qui n'a pas compris.

Ainsi, il sera fait, et ainsi elle accomplira ce qui doit être réaliser.

Mes visions m'emportent dans un flot torrentiel qui ne cesse de tourner, avec une ampleurs opulente, j'avance en direction de la tente Itinérante ou est établi une partie de mon peuple, mes pieds s'enfonçant dans la terre brûlée avec hargne et une douce aliénation domine la frénésie.

Venez donc m'affronter ...

Une silhouette se profile à mes yeux, il commence à faire sombre, mais je devine Anamaya, s'avançant prudemment vers moi.

Une fois à portée de vue je lui parle tout bas.

« Ana, que viens tu faire là, c'est pas le moment de traîner dehors, ils vont arrivé ... »

Je m'arrêtes quelques secondes, et tourne la tête à gauche et à droite avant de continuer.

« Je sais qu'il ne va pas t'arriver malheur, mais file avant que je me fasse ... »

Des bruissements de feuilles interrompent ma diction, deux ...

Je saisi Anamaya par le bras sans forcer et lui somme de s'en aller !

« File dépêche toi Ana ... »

Je crois lire en ses yeux une inquiétude disproportionnée, sans une autre parole, je lui fait signe de la tête, un mouvement de négation, pour la rassurée pour lui faire passer qu'il ne faut pas qu'elle s'inquiète, et elle sait à présent ce qui va m'arriver. Il est heure de l'offrande, encore quelques instants et, ça va commencer.

Il faut qu'elle soit à l'abri, elle n'arrivera jamais à se pardonner si elle reste témoin de ce qu'il va se passer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

un peu de labeur pour vous apaiser le coeur, quelque chose de sain qui vous vide la tête. C'était ce dont elle avait besoin, c'était ce qui lui fallait après la mauvaise rencontre de l'autre nuit. Biensur, ils avaient fini par construire leur forteresse, mais à quel prix...

Par habitude elle rentra en passant devant leur tente, vérifier que le souffle des dormeurs était toujours aussi tranquille. Une guerrière, terreuse s'entraînait un peu plus loin. Elle lui tournait le dos, mais elle la reconnu sans peine. Une légère estafilade sur son bras, alors la jeune femme s'approcha.

Elle n'aurait jamais cru voir ce blason là en effleurant son épaule.

Une rose teintée de sang, voilà ce qu'elle avait croisé, sans le croire. Concentrée sur sa tâche, la guerrière ne l'avait probablement pas vu.

Concentrée sur sa stupeur, Anamaya n'avait guère fait de bruit. Le soin, comme la caresse du vent, puis une replie vers l'une des soeurs GerGer, non loin, un refuge contre la tête qui tangue, l'incompréhension qui enfle...

Elle aperçoit Ignis non loin de là, et se dirige vers elle avec la volonté de lui faire part de ce qu'elle a vu, lui dire de se méfier...

C'est affreux, qui aurait cru qu'Ana devrait un jour parler ainsi d'Eyleen...

Mais elle la devance, elle parle d'une menace plus nombreuse, qu'elle sait, qu'elle attend...

Elle pense qu'il n'arrivera rien à la prêtresse, et ça ne peux signifier que peu de chose, soit que ce sont des enfants d'Eolia, soit...

Anamaya n'ose y croire, ne veux pas y penser alors qu'un bruit se fait entendre, que quelqu'un approche...

" Partir! Tu me demandes de te laisser... Comment veux tu que je te laisse, que je t'abandonne après de telles menaces que tu sens planer... Il suffirait que tu ne restes pas..."

Mais non, elle elle aime se battre, elle appelle la mort et la confrontation... tourner le dos à une bataille, ce serait l'obliger à se renier elle-même...

Alors que faire?

Anamaya attrape la nécromantienne qui tente de la rassurer d'un signe de tête, mais rien n'y fait.

Lutter à son côté, elle ne peut le lui proposer. Nul sort pour blesser, s'est elle jurer. Nulle attaque. Telle n'est pas sa voie.

Mais va t'elle rester là à regarder une étoile s'éteindre, pour ses propres idées?

Alors que, peut être, elle pourrait éviter cela?

Rester la soigner alors, pour qu'elles tombent toutes deux?

Où pire, qu'elle demeure seule près d'une corps à terre, contemplant un destin inévitable qu'elle tolérait?

Chaque souffrance qu'on lui infligeait, ne faisait que la laisser presque indifférente. C'était une autre voie que la sienne. On la laissait soigner, elle n'empêchait pas de donner naissance aux pulsions...

Mais là, alors qu'une autre vie que la sienne était destinée à être prise, ces propres règles avaient l'air de voler en éclat. De simples fétus de pailles comparés à la douleur de perdre une soeur, et de rester impuissante. Encore.

" Je ne veux pas..."

Mais Ignis rayonne, elle brûle, elle repousse, elle gagne.

Sans comprendre comment Anamaya se voit, comme dans un cauchemar qui ne dit pas son nom, regagner une chambre de l'auberge. Par la fenêtre, elle voit Ignis, encore seule.

L'angoisse enfle, elle est seule et pourtant... Peut être que ce n'est qu'une illusion, qu'il n'y aura pas de menace...

La tête est lourde, et le lit l'appelle. Elle s'y abandonne, s'y laisse aspirer, ferme les yeux.

C'est ce moment là, où elle prie pour que ça n'arrive pas, que la foudre tombe.

Un bruit de lutte, proche.

Anamaya se relève, se cognant au mur alors qu'elle se jette sur la fenêtre.

Deux nécromanciens s'affrontent, un esprit de l'air teinté du fanion des EnferS, et Ignis... Ils ne sont pas seuls...

Et l'impuissance enfle et oppresse la jeune prêtresse, alors que la danse des semeurs de mort entraîne une étoile vers un ultime sursaut.

Et il crie, elle appelle, non cette étoile qui va tomber, mais celle qui est là; alors qu'elle n'aurait pas dû y être.

"Eyleen!"

Modifié (le) par Anamaya
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne sais pas pourquoi j'ai été faire ça.

La fleur à l'entrée de la tente des Constellations de l'Aube.

Je ne sais pas...

Je devais le faire, c'est tout. La force de l'habitude, peut-être...

La petite caresse douce, la fleur dorée, l'une appelle l'autre, c'est ainsi... Un rituel. Une action dont le sens disparaît dans les brumes du temps.

Je ne sais même pas si elle la trouvera. Ou si quelqu'un d'autre s'en rendra maître... Mais si je ne l'avais pas fait, je me serais sentie... Je ne sais pas. Tout ça n'a aucune logique...

Pourquoi est-ce que j'ai le coeur lourd, tout à coup ?

Pourquoi est-ce que je fais autant de choses absurdes...

Mes bras sont fatigués. Il est temps de regagner l'oubli du sommeil, trop de choses me remontent en mémoire et c'est mauvais pour moi...

Je remonte la rampe herbeuse qui mène à la tente des nomades, je n'aspire plus qu'à quelques heures le nez dans un oreiller, loin de tout. Mais la journée n'est pas finie, on dirait...

Etrange spectacle.

La valse leste de deux mages sombres, l'air et l'eau qui s'affrontent, sans jamais se toucher...

Woodoo, nécromant des enfers, et cette femme que je ne connais pas, qui porte l'astre blanc des Constellations...

La femme me regarde, lance une incantation, un poids immense me tombe sur les épaules... Si fatiguée... Si insupportablement lasse soudain... Anormalement lasse... Je hais la magie des ombres, elle est sournoise et laide. Maudite qui sape mes dernières forces... L'éclosion de la colère, lentement, une chaleur qui naît du ventre.

Les deux nécromants dansent toujours leur danse de mort, et le sang ne coule pas... Ils m'étourdissent... J'ai le vertige...

J'essaie de garder l'oeil alerte, ce jeu n'est pas un jeu, cette danse n'est pas une expression courtoise du désir amoureux, c'est une lutte qui se cache sous les tourbillons des robes. Ils se guettent, se tournent autour, autour de moi, plantée là comme un élément du décor, abrutie par la fatigue, concentrés l'un sur l'autre, ils cherchent la faille.

Le sang

Le voilà enfin.

Celui de Woodoo. Celui de la femme.

A l'une je ne dois rien, si ce n'est de la rancune d'avoir joué de ses ondes maléfiques pour me rendre plus déprimée encore.

L'autre porte la même marque qui pulse encore sous ma peau, fraîchement imprimée, le double serpentin mortel... L'un des miens, si tant est que ça signifie encore quelque chose...

Mon bras s'élève, si lourd. Ma lame s'abat sur elle.

Elle meurt.

Je reste là, à côté du nécromant qui halète encore et panse ses blessures. Une voix crie un nom, mon nom, peut-être...

Peut-être pas. Une voix qui ne trouvera sans doute plus sa fleur jaune... Dommage. J'avais choisi la plus jolie...

Je m'en vais, j'ai les pieds qui traînent... Je suis fatiguée du coeur... Fatiguée jusqu'au fond des os...

Les épaules basses, je quitte le champs de bataille. Je vais dormir, et oublier cette voix. J'espère...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Enfin, Anamaya, se décide, elle m'a fait part de son désaccord, elle ne veut pas me laisser, pourtant, elle perçoit ce qui m'anime, j'affrontes souvent la mort, sibylline et cruelle, la nuit et les ravages dans un dernier souffle de vie, c'est comme ça que moi je tire du massacres une douleur indispensable à ma raison d'être.

Un dernier regard avant de se détourner, un ultime sourire pour la tempérer.

Elle ne risque plus rien maintenant, je suis dos à l'auberge qui abrite ma petite lumière, je sens son regard percer la nuit, pour me distinguer, l'angoisse qui prend de l'ampleur dans son corps pur, les pulsations de son cœur résonne au milieu du vent, un tambourinement incessant qui n'arrive plus à s'estomper, jusqu'à que la fatigue gagne son esprit, elle se retourne, si fatiguée.

Des ombres derrières moi, une guerrière et un Nécromancien, ce n'est pas les âmes que j'attendais, tout au plus, une famélique compensation, qui pourtant me fera voir l'homme que je suis venue chercher, je suis si prêt du but, si proche de ressentir son odeur qu'il me tarde de recevoir le coup de grâce qui me fera voyager dans les Méandres de la conscience profanée.

Je ne peux me résigner à ne point bouger, j'attends depuis si longtemps, mais pourtant la saveur du sang m'appelle, un fourmillement massif qui me rappelle que je ne peux guère éviter de lutter, alors je fait face.

Deux, à croire qu'ils ne savent pas chasser seuls, la proie et la bête assoiffée de rouge.

Un sourire macabre orne mon visage, une incantation dans une langue oubliée pour évincer la première victime, me laisser juste un peu profiter de mes instincts de chasseresse.

Et lui, rapide, il lance maléfices et sacrilèges sous mon nom, il incante à plusieurs reprises pour me toucher, j'évite et je reçois, je donne à nouveau de mon corps, et de mon esprit pour le faire vaciller, au milieu la guerrière qui sombre un peu plus dans sa propre folie, l'Enfer à porté des ses doigts, elle réfute et lutte contre sa personnalité.

Je tourne, détourne repart à la charge puis m'arrêtes, le sorcier suis le mouvement et expire un souffle démesuré, encore un détours, comme si une partie de cache-cache s'était invitée pour nous seconder, le rire et la passion, la mort et la dévotion.

Une dernière danse pour l'eau qui se plie à cette volonté malsaine, la mienne, la sienne ...

Une révérence pour saluer le marivaudage échaudé, ce n'est pas lui qui me concédera ma délivrance, c'est elle, la guerrière que j'avais l'espace d'un moment oublié, qui me fera voir l'essence en effervescence, lorsque son coup me sera porté.

Accompli ta destinée Eyleen, la mienne prendra un tournent décisif qui me fera prospérer.

Le Rituel prend forme, la voix et l'aide des sang chair, pour me porter au-delà de la frontière.

La brume se déploie et m'enveloppe dans une aura de feu, le corps est mort, mais l'esprit vit, l'homme que j'attendais se dévoile à mes yeux, enfin ...

Il rit, il s'approche de moi le feu le fait vivre, il le dompte ... C'est lui, je retrouve une bride de mon passé, cependant, l'énigme n'est guère sur le point de s'élucider, pas encore.

« Ignis, tu en as mis du temps à me retrouver, la route est encore longue, mais tu progresse, ne soit pas trop hâtive, tout retrouveras son sens ... Tout. »

Ses mains s'approche de mon visage, d'un geste précis, il pose l'index sur ma pommette, puis le fait descendre jusqu'à ma cicatrice qui se trouve proche du cœur, il appuie si fort, qu'il me fait haleter étrangement.

Il ne parle plus, il se retourne et disparaît dans son halo de flammes.

Je me sens propulser à l'intérieur de cet autre réalité, je sui revenue, ce n'est pas suffisant ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

 Share

×
×
  • Créer...

Important Information

By using this site, you agree to our Terms of Use.