Conciliabule avec l'Alliance

[Le baron]

Ma soif de sang ?

Quelle soif de sang Merr Aos ?

Vois tu combien vos délires sont grands.

Dit moi donc quel sang des vôtres à couler de ma main Merr Aos ?

Qu'est ce donc qui t' aveugle ainsi ?

Toi qui auparavant faisait preuve de sagesse.

Toi qui cherchait à découvrir les vérités au delà des vraisemblances.

Mais peu importe, Merr Aos, sans doute as tu raison.

Je n'ai pas à juger d'un combat qui est le vôtre bien que vous ne vous gêniez pas pour juger nos actes.

En ce qui me concerne, tout est dit.

Ce sang dont vous êtes les seuls à parler, règlera donc nos futurs relations.

A bientôt Merr Aos.

A bientôt vous autres.

[Anamaya]

La présence de Le Baron surprit fortement Ana. Ses paroles encore plus. Que cherchait il à prouver, en décidant d'envoyer d'un revers de main les alliances à la poubelle, alors que ce n'était pas sa faction qui été concernée, mais les leurs incriminés; sinon que Nadhir était bien le pantins qu'il avait été accusé d'être? Elle l'aurait peut être giflé, si il n'avait pas été aussi grand.

Elle se reprit. il y avait peut être des choses qu'elle ignorait. Elle avait beaucoup écouté, et en était arrivée à la conclusion que seule la jeune rodeuse avait parlé avec justesse. Tristesse et amour dans la voix, et non rage aveuglante.

"Généraux. Veuillez m'excuser par avance, car je vais monopoliser quelques instants la parole.

Admettons que Nadhir cède à vos exigences. Qu'il demande audience auprès du général des crépuscules et lui dise qu'il ne souhaite plus voir les deux factions unies sous un même étendard.

Ils prendront un nouveau nom, un nouvel étendard. Soit.

Mais en quoi seriez vous satisfait?

Croyez vous qu'ils cesseraient d'attaquer vos jeunes? Non

Croyez vous qu'ils se mettraient à hair ceux qu'ils ont quitté, peut être par amour, afin de satisfaire à vos exigences? Je ne crois pas....

Peut être, espérez vous, alors, que les constellations s'allieront contre leurs anciens frères? Selon moi, ça ne se fera pas plus qu'aujourd'hui. Et détrompez vous sur une chose. Ce n'est pas parce qu'ils arrivent à accepter qu'une personne proche ait un chemin de vie et une façon différente d'eux de voir le monde, que cette attitude qu'ils réprouvent les indiffère, ou qu'ils laissent faire sans sourciller. Nadhir a précisé qu'il avait dialogué pour que deux constellations ne les rejoigne pas. C'est donc que la tournure ne le laisse pas indifférent, non?

Enfin, croyez vous que parce que les factions ne porteront plus le même nom, cela empêchera ceux que la violence pourrait gagner de rejoindre leurs frères de sang? Sûrement pas.

Certaines des constellations ont rejoint les rangs de vos ennemis commun, est ce une raison pour accuser les constellations d'être une pouponnière à démons, par exemple?

Pourtant vous faite la même chose avec les crépuscules, punissant aujourd'hui l'enfant en craignant l'homme de demain.

Aussi ce que vous souhaitez, je crois, ne changera rien aux faits. Mis à part l'opportunité qu'elle vous offre. C'est cela, votre discours. Je l'ai écouté, et il m'a fait frémir. Car à défaut de vous venger sur ceux qui abattent vos jeunes, vous passerez votre rage sur les plus jeunes constellations. Le sang pour le sang, en somme. En rompant le pna, vous ne voulez pas venger vos frères tombés, mais que le sang coule équitablement des deux côtés, pour ce que j'en perçois de votre discours.

Cela m'attriste. Sans haine, votre soeur a parlé avec plus de justesse que vous. Il faudrait toujours laisser la parole à ceux qui vont mourir des choix des généraux, et non à ceux ci, j'ai l'impression.

Si le pna reste rompu, vos factions apprendront à se hair et se craindre. Ceux que vous aurez tancé pour des crimes qu'ils n'ont pas commis, rejoindront vos agresseurs véritables pour se venger. La haine s'engendrera elle-même...

Et si jamais tout s'arrête un jours, vous serez tous hébétés et incapables de vous conduire en compagnons.

Vous aurez ainsi créé à force de rage ce que vous accusez aujourd'hui les constellations de faire...

Les crépuscules ont un général, pourquoi ne pas lui avoir déclaré à lui une guerre ouverte?

Si c'est du sang que vous voulez pour laver celui des vôtres, alors prenez le mien. Je vous le laisse de bon coeur, et même avec une petite chasse si cela vous sied, plutôt que de voir un jour cette chère Calyso tomber par votre bras.

Mais ne vous méprenez pas, toute vie a de la valeur pour moi. Je me suis déjà interposé entre un crépuscule, et quelqu'un que je prenais pour sa victime, alors que j' étais encore une constellation, et je le referai.

Quoi qu'il soit dit, les attaques ne cesseront pas de la part des crépuscules. Le reniement d'une partie des leurs est il réellement adéquate, ou une rupture franche de votre part avec ceux qui ne vous veulent pas de mal est il le seul prix capable d'étancher votre amertume?"

Heureusement qu'elle s'était excusée à l'avance.... Maintenant il suffisait de voir ce qu'ils voulaient, exactement. Si ils arrivaient à parler sans haine..

Modifié (le) 25 juin 2008 par Anamaya

[Merr'Aos]

« - Holà... Ne retournons pas les rôles, dans cette tragédie que vous avez initiée. Oui, tout le monde est perdant dans cette guerre. C'est évident. Mais de là à nous en rendre, nous, responsable, c'est une manoeuvre un peu grosse... Ce ne sont pas nous qui avons créé une faction de tueurs, exploitant par là même les pactes et les liens que nous avions noués.

Vous ne maîtrisez pas vos hommes, et c'est notre faute?

Nous prenons les armes pour contrer vos manoeuvres fallacieuses, et nous sommes les coupables?

Nous ne demandons rien, et vous dites que nos demandes sont insensées?

Vous nous demandez de nous réunir, nous acceptons, et nous voilà au banc des accusés, jugés par nos assassins?

Ils teintent leurs blasons de sang, étripent nos amis, et nous voilà "les seuls à parler de sang"?

Vous ne vous engagez dans aucun combat, retranchés dans votre mielleuse neutralité, et vous raillez nos actions?

Nous sommes ceux qui créent la rage alors que les nôtres meurent sous les coups de vos tueurs?

Vous nous attaquez, vous voulez la paix, et c'est à nous de nous soumettre à vos "solutions"?

Nous nous battons pour des valeurs qui vous sont un non-sens, vous qui ne prenez en compte que votre intérêt propre.

Nous n'espérons plus rien de vous, après tant de déceptions. C'est par fidélité à nos principes que nous sommes là.

S'il est possible de mettre un terme à ce conflit, nous y mettrons un terme avec plaisir. Mais il est évident que rien ne nous laisse un tel espoir aujourd'hui. Que rien, dans tous les discours que j'ai entendu jusqu'ici, ne nous donne l'envie de croire en votre bonne foi.

Accusez-nous tant que vous voudrez d'être responsables de la situation actuelle...

Mais ne croyez pas duper quiconque...»

Modifié (le) 26 juin 2008 par Merr'Aos

[Le baron]

Le Baron était presque parti qu'il entendit les paroles de Merr Aos.

D'habitude fort calme, la fureur monta en lui.

Brusquement il se retourna.

Merr Aos, honte sur toi.

Comment peux-tu parler ainsi ?

Comment peux tu les accuser d'avoir créé une faction de tueurs or qu'ils sont tout sauf ca.

J'endosse la responsabilité des insurgés, car il s'agit bien de cela.

Cela tu ne veux le comprendre.

Comment une telle mauvaise foi ne t'étouffe pas ?

Quelle est cette volonté de ne pas vouloir comprendre que Nadhir n'a jamais qu'aspirer à la paix avec vous ?

Comment peux tu être si sourd à ses paroles ?

Comment peux-tu dire que les constellations ne s'engagent pas dans les guerres de ces terres, or que par deux fois la tente des enfers est tombée du chef des Constellations, dans des combats sanglants ?

Oui ils ont refusés de s'allier avec vous pour vos actions et combien ont-ils eu raison

Vous n'êtes que des pantins.

Combien de victoire, dit moi, as-tu contre ces ennemis, dit le moi ! Oui dit le moi, à moi qui ne comprends rien, selon tes dires à votre guerre envers eux ?

Vous êtes pitoyable, vous les Kaernaos.

S'il n'en tenait qu'à moi, cette conversation serait depuis longtemps terminée car vous ne représentez rien sur ces terres... que du vent... oui que du vent...

[Merr'Aos]

La fureur du Baron ne fit qu'amplifier l'énervement déjà croissant de Merr'Aos.

La réponse, évidente, se fit cinglante.

« - "Or qu'ils sont tout sauf ça"? Qui, ils? Vos tueurs du Crépuscule sans foi ni loi, ou ceux qui n'attendent que d'être assez puissant pour venir les rejoindre dans leur faction sanguinaire?

Endosse toutes les responsabilités que tu veux, Le Baron. Et endosse aussi celle que tes actes ont des répercussions sur ceux qui te soutiennent.

Je ne doute pas de Nadhir, en tant que personne. Je doute des Constellations, en tant que faction. Je doute de la sagesse de vos étoiles quand je vois comment elles vous ont entraînés sur la voie des Ombres et des EnferS.

Oh non, Le Baron, vous ne vous engagez pas. Non seulement tu t'imagines des victoires quand vous avez été, en réalité, mis en déroute, mais au-delà même de ce détail pourtant révélateur, vous ne vous engagez pas. Tout ce que vous faites, c'est défendre vos intérêts. Vous ne vous battez pas pour ce qu'ils sont, mais parce qu'ils vous ont attaqué. Vous n'avez aucune idée de l'engagement qui peut nous conduire, nous, à les affronter. Vous ne défendez que votre peau, nous nous battons pour chaque vie humaine, pour chaque liberté qu'ils n'aspirent qu'à détruire. De cela, vous n'avez jamais rien compris et ne comprendrez jamais rien, aveuglés par votre "constellocentrisme".

Je n'ai que faire de leurs refus de nous rejoindre. Ce n'est pas de là que vient mon jugement de la situation. C'était tellement prévisible...

Des pantins, dis-tu? Qui sont les jouets de leurs étoiles, ici, Le Baron?

Combien j'en ai? Oh, beaucoup Le Baron. Beaucoup d'entre eux sont tombés sous mes coups, et rares sont ceux qui n'ont pas sur leurs corps une cicatrice qui porte mon nom. Je doute que tu puisses en dire autant.

Pitoyables, dis-tu... J'ai presque envie d'en rire, tant venant de toi l'insulte est grotesque et si... dérisoire. La paille et la poutre, Le Baron, la paille et la poutre, n'oublie pas.

Non, nous ne représentons rien, pour toi. Rien qu'un groupe comme un autre, dont les idées te sont totalement étrangères et dont tu n'as que faire. Seule la puissance t'intéresse, seule la force te parle, seul le sang t'attire.

J'ai bien plus d'estime pour le vent que tu ne sembles en avoir, Aeride. Mais tes étoiles t'aveuglent...

Modifié (le) 27 juin 2008 par Merr'Aos

[Guest Nadhir]

Une inspiration.

BARON.

Jamais je n'avais levé la voix devant celui qui m'a tant apporté, qui a tant cru en moi, qui m'a tant aidé.

Souvent il n'y a eu qu'admiration dans mes yeux, respect, et attention pour ses paroles, sa sagesse.

Bien peu connaissent les liens qui nous unissent, moi et cet ancien roi des Constellations. Bien peu comprendraient.

Aujourd'hui, mon regard sur lui est dur. Pas non plus de colère, que j'aurai voulu pouvoir bannir de cette rencontre.

Je te rappelle que tu parles en ton nom propre, et en celui du Crépuscule. Je pense que l'Alliance sait parfaitement ce que toi et les tiens pensent d'eux, vous leur montrez par les actes, et c'est tout à votre honneur. Pourtant, il ne me semble pas t'avoir invité à ce qui est une réunion entre eux et moi, pour le bien des Constellations qui me sont fidèles, et dont vous vous êtes détachés de votre propre volonté. Respecte donc cela, au moins.

Mes yeux reviennent sur mes trois interlocuteurs... ainsi que sur Gwendael, et sur Anamaya. J'ai aimé entendre de leur bouche leurs arguments. Gwendael a été la seule de l'Alliance à jouer le rôle de la compréhension, ce dont je m'attendais pleinement de la part de Merr'Aos, étranger à lui-même aujourd'hui.

Généraux, je suis venu aujourd'hui pour comprendre, et pour tenter de freiner les rouages néfastes qui finiront par nous user tous. Je ne trouve que colère et incompréhension de votre part. Vous aviez comme ennemis un groupuscule qui m'était autrefois fidèle, vous vous retrouvez avec toute une nation contre vous. Je ne lèverai pas la main sur vous, pourtant. Ma main est là pour être tendue, pas abattue, pour peu que vous ayez l'audace de la prendre...

Toi et ta conscience Merr'Aos.

L'acceptation de l'autre est un des fondamentaux des Constellations. Il n'a pas l'air de l'être pour les clans qui se disent du bien.

C'est regrettable.

Un signe de tête à mes interlocuteurs, avant de prendre la direction de la sortie.

[Merr'Aos]

Un signe. Un début de signe, en tout cas. Merr'Aos apprécie grandement de voir Nadhir prendre ses responsabilités et remettre La Baron à sa place. Un sourire fugace se dessine sur son visage, et son humeur s'améliore grandement. Il lève la main, dans un geste pour retenir Nadhir.

« - Nadhir, reste donc un instant. Si nous pouvons continuer à discuter entre Alliés et Constellations fidèles, nous arriverons peut-être à quelque chose. Mais laissons les Crépuscules en dehors de ça, ils ne font qu'envenimer la situation.»

Un instant de fureur à l'idée de ces êtres sanguinaires. Mais aussitôt, la colère laisse place au calme, enfin revenu par le geste de désolidarisation de Nadhir.

« - Notre incompréhension est bien naturelle... Nous avions acceptés que certains d'entre vous s'égarent. Mais admets que de voir autant de vos membres les plus forts les rejoindre a de quoi semer le doute dans la plus forte des confiance. Nous ne demandons qu'à restaurer cette ancienne confiance, et la paix qui l'accompagnait. Mais ces démarches-là doivent venir de vous, pas de nous...»

Une porte ouverte...

[Guest Nadhir]

J'avais fait volte face, la direction de la sortie de la tente, là où s'était arrêté le Baron.

Je retrouve dans mon dos la voix plus habituelle de Merr'Aos, laissant de côté la colère froide.

Je fronce les sourcils.

Cela tiendrait à si peu de chose? Avoir simplement à redire ici, en petit comité, ce que j'avais déjà déclaré pour tous nos amis, lorsque le Crépuscule s'est teinté de sang?

Si peu de chose.

La différence entre la guerre et la paix.

Ce n'est pas toi qui m'avait dit ça, Merr'Aos, où n'ai-je fait que le lire dans tes yeux, à l'époque?

La même chose que dans ceux d'Eyleen. Que dirait-elle de tout ça, elle, aujourd'hui?

Si peu de chose...

Un lent hochement de tête.

Un coup d'oeil vers le Baron.

Je te connais, toi. Je sais aussi ce qui te pousse. Je sais ce qui te fais venir ici aujourd'hui, et je le respecte. Mais la responsabilité qui est mienne ne me permet d'autre choix. Je suis ici, non pas pour toi, non pas pour moi, pas pour les Crépuscules, mais pour les Constellations. Je sais que tu comprendras.

Je me retourne vers Merr'Aos, le sourcil encore inquisiteur.

J'espère, Merr'Aos, que tu auras reconnu que vous êtes ici suite à mon invitation. Et que ces démarches, comme tu dis, viennent justement de nous... C'est au nom des Constellations, l'Aube, le Zénith, et le Nadir, que je suis ici. Il y a bien longtemps que j'ai annoncé ne plus pouvoir parler au nom du Crépuscule. Je ne puis non plus vous convaincre que votre interprétation sur le rôle du Crépuscule est erroné, cela tient à vous. Les faits sont les suivants. Oui, certains membres estimés des Constellations se sont insurgés. Certains des plus puissants, oui. Mais pas tous. Et pas que non plus.

Entre nous, si vous me demandez mon ressenti sur leurs agissement, je le redirai. Le sang qu'ils versent est en premier lieu le leur, leur folie me semble d'abord auto-destructrice. Mais vous savez comment les étoiles meurent... Elles ne passent pas inaperçues.

Ma main est tendue, comme je l'ai dit. Mais il faut être deux pour une poignée de main pacifique. Cela ne peut pas venir que de moi.

Mon visage grave.

Je sais que depuis que l'Alliance a aboli notre pacte, du sang a coulé. Plus qu'avant. Mais peu du nôtre, malgré tout.

Les Constellations restent puissantes et scintillantes, quels que soient les nuages.

Mais elles ne désirent pas cette guerre non plus.

[Le baron]

L'énervement du Baron était à son comble.

La main sur sa massue, il était prêt à écraser celle-ci sur la tête de Merr Aos lorsque la voix de Nadhir retentit.

Le Baron le regarda étonné.

Puis silencieusement, il écouta ses paroles.

Comme toujours, Nadhir faisait preuve d'intelligence et de sagesse, qualités qui semblaient avoir disparues du dirigeant des Kaenaos.

Nadhir avait également raison, la place du troll n'était pas parmi eux, qu'importe leurs décisions après tout, rien n'influencerait celle du Baron et de ses plus proches compagnons.

Sans un mot, sans un regard, il quitta l'assemblée...

[gwendael]

La jeune rôdeuse le regarda s'éloigner, l'œil sombre. Ainsi c'était lui, celui qui avait rejoint les insurgés, trahissant son roi... elle sentait sous sa fine tunique les cicatrices pas encore estompées de leurs coups... sa peau fragile porterait longtemps, sans doute toujours, les marques de leur trahison envers leurs valeurs et envers l'alliance. Mais en elle, nulle haine, nul ressentiment. Ils avaient choisi la voie du sang, elle ne le comprenait pas, mais l'acceptait, avait-elle le choix de toutes façons?

Ce qu'elle n'acceptait pas, c'est qu'ils puissent vouloir entrainer tous les constellations à leur suite... ce qu'elle n'acceptait pas, c'est que l'amitié les liant soit brisée par le choix de quelques uns... Nadhir faisait un geste... tout à leur colère, colère justifiée, compréhensible, et qui lui faisait si mal, tout à leur colère donc, les généraux de l'alliance comprendraient-il qu'il suffisait de si peu pour sauver la paix?

Elle se tourna vers son frère, glissa sa main dans la sienne, sa petite main abimée de passer trop d'heures à réparer leur tente des assauts de ceux qui auraient pu être leurs amis...

Regarde la main tendue... et fais ton choix... mais fais le bon...

Modifié (le) 9 juillet 2008 par gwendael

[alzeus]

Enfin, les mots tant attendus pour pouvoir discuter ont été prononcés. Enfin, une volonté apparente de se dissocier du Crépuscule est apparue.

Et le Troll-girouette, un jour ami, le lendemain ennemi, est parti, emmenant son venin avec lui.

Les négociations pouvaient donc reprendre dans ce climat plus propice à une nouvelle paix.

Il écouta attentivement sa soeur, toujours bonne conseillère et tellement plus réfléchie que lui. Il regarda Merr qui, d'un signe de tête, donna son assentiment. Et il se décida donc à donner une dernière chance aux Constellations... en espérant ne pas être à nouveau déçu.

Nadhir, nous acceptons ta main tendue. La paix est à nouveau en vigueur entre nos différentes factions. Mais nous n'oublions pas les derniers évènements et peu de choses suffiraient pour relancer cette guerre. Nous allons maintenant aller expliquer les raisons de ce retour en arrière à nos hommes et cela ne sera pas facile car sache que certains étaient contre ces discussions et contre le rétablissement du PNA. Nous plaçons donc notre confiance en toi afin qu'aucun nouveau problème ne surgisse...

Serrons nous maintenant la main pour sceller à nouveau ce pacte. En espérant qu'il soit cette fois-ci définitif.

Alzéus était pressé d'en finir, d'autres évènements plus importants l'attendant maintenant . Il devait en effet se hâter de retourner au camp des Flibustiers, certaines sources lui annonçant une offensive lancée prochainement par leurs ennemis afin de le raser. Certaines dispositions devaient donc être prises rapidement...

Modifié (le) 9 juillet 2008 par alzeus

[Guest Nadhir]

Le départ du Baron. Contrôlé. Je sais ce qui bouille en lui. Et nous savons tous les deux que les Constellations sont notre priorité.

Divergence d'interprétations...

Je lève un sourcil à la remarque de Gwendael. Je tourne la tête vers Anamaya, cette autre invité surprise, qui a aussi pesé dans la discussion.

Un sourire. C'est amusant comme parfois les généraux ont besoin d'un coup de pouce.

Un clin d'oeil pour elle, avant d'écouter Alzeus.

Un hochement de tête.

Seule la bonne volonté manque pour étayer une paix durable. Je la vois présente aujourd'hui, elle me suffit. Sachez aussi que nos étoiles ont subi des attaques des vôtres durant ces tristes semaines d'incompréhension, qu'elles y ont répondu aussi, mortellement. C'est un gâchis que j'aurai voulu éviter déjà. Je réaffirme par cette poignée de main le pacte de non-agression avec l'Alliance, et qu'aucun membre des Constellations qui me sont fidèles ne lèvera plus la main sur vous.

Une main tendue, enfin, qui trouve son égale.

Je vous remercie tous d'avoir répondu à mon invitation... ou de vous être invitées toutes seules un regard amusé vers Anamaya et Gwendael. Il serait utopique de croire qu'une relation comme la nôtre puisse être parfaite, sans aucun accroc. Il faut avoir la force aussi d'y croire, malgré les aléas. Je reconnais cette force en vous, vous avez plus que jamais mon estime.

Une salutation pour chacun.

Bientôt nous reprendrons nos chemins respectifs, le coeur un peu plus léger...