Arioch Posté(e) 17 novembre 2009 Signaler Share Posté(e) 17 novembre 2009 (modifié) Â Â Â [color= Terre sacrée, terre de guerre, c'est dans le désert que l'homme ouvrit les yeux pour la première fois. Ce goût de sang dans la bouche, cette hache à la main, mais aucun souvenir de son passé. Force brute de la nature et le feu pour seul guide : son destin semblait déjà tracé. Cette soif de connaissance, ce pouvoir destructeur lui aurait servit à faire régner le mal autour de lui, tel semblait être son passé. Fondant l'Immortalis Ira avec deux de ces compagnons, il arpentait les villes tel un faucheur, de meurtre en meurtre, de cadavre en cadavre, il semblait ne pas se soucier de qui il était vraiment. Les hommes de sa carrure, les guerriers de son élément, ils paraissaient tous être attachés à cette même haine. Mais était-il vraiment des leurs ? Connaissait-il réellement son passé ? Ne dit-on pas que c'est dans le désespoir que l'on apprend à se connaître? Ne dit-on pas aussi que l'on apprend à se connaître en réfléchissant à son passé ? La remise en question fut brutale, et peu à peu il se lia d'amitié avec les êtres qu'il pourchassait, peu à peu il créa des liens avec un groupe de personnes qui semblait vouloir l'aider dans sa quête d'inconscience. Ce changement allait sans doute lui couter son âme. De la recherche de jeunes vierges et de chair fraîche, il allait passer à l'apprentissage de la bonté et de la sagesse. C'était l'aurore et déjà le sol était taché de sang, substance qui humidifia le sable aride du désert bordant les remparts de Melrath Zorac. Les corbeaux, infâmes créatures de l'ombre, se chargeaient de vider les entrailles des cadavres déchus par la bataille. Et c'est cette même bataille qui incita le guerrier igné du nom d'Arioch à massacrer certains de ses frères, ceux qu'il appelait désormais les « pantins d'Hadès » : Des êtres sans aucune pitié, provenant tout droit des tréfonds des abysses infernales, semant terreur et désolation sur leur passage. La rage du guerrier envers ces êtres n'avait d'égale que leur propre cruauté. Cependant, dû à leurs origines communes, Arioch ne désirait plus affronter ses frères. Il décida alors de mettre un terme à son existence. De ce fait, son âme s'éleva de son corps inerte. Désormais privé de son ancienne enveloppe charnelle, l'âme du guerrier dût s'en procurer une autre, afin de ne pas subir l'éternel ennui du néant. Il erra dans cet unique but, accumulant bon nombre d'enveloppes., C'est ainsi qu'il put se réincarner en un nécromant aéride, du nom de Cyrio. La période durant laquelle il incarna cet être fut très troublée : l'âme de l'ancien igné dût combattre celle qui était en possession du corps dans lequel elle avait élu domicile. Mais, l'âme de l'aéride ne voulant pas céder son enveloppe, elle la détruisit, empêchant de ce fait l'âme d'Arioch de s'emparer du corps. A nouveau privé d'un corps, l'âme faiblissait et se devait de trouver un nouvel abri charnel. Ce nouvel abri, ce fut le magicien Pitt, disciple de la Déesse Fimine. L'âme y habitant était plus faible que celle qu'Arioch, ou plutôt son âme, avait affronté auparavant, et il n'eut donc aucun mal à la bannir de ce nouvel abri. Mais, plus il combattait et plus il se détachait de ce nouveau personnage. Quelque chose n'allait pas. Serait-ce son nouveau dieu qui ne l'intéressait pas? Ou serait-ce les pouvoirs dont il disposait désormais qui ne lui plaisaient guère? Sûrement un peu des deux. Il abandonna une fois de plus ce corps et son âme poursuivit son errance, qui semblait désormais interminable... Durant son périple spirituel, Arioch perdit de sa force physique, faute d'entrainement. Il se consacra alors au développement de son autre force : la force magique, interaction invisible et abstraite qui réside dans l'esprit de chacun et chacune. La pratique de cette force ne nécessitait aucune intervention physique, l'ancien guerrier n'eût donc aucun mal à accroître sa force magique. Au cours de ses réincarnations, Arioch eu l'opportunité de rencontrer les dirigeants de chaque ville élémentaire. Cependant, même si son admiration était destinée à chacun d'entre eux, il fut tout de même très honoré de combattre pour Posicillon, qu'il considérait comme étant un chef courageux et altruiste envers ses frères. Maintenant, Arioch, disciple bienfaiteur du dieu Posicillon, se bat pour la possession du corps de Sparcks, nécromant aqueux de renom. Il demande une intervention divine afin de contrôler celui qu'il considère comme étant désormais son « véritable corps »... Modifié (le) 17 novembre 2009 par Arioch Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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