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Terre des Éléments

Vers un avenir incertain.


Guest Orus
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Caserne des gardes de Melrath Zorac, période Braisa, le 22 [+ 104 AC]

av-1755.jpgOrus, entrant sans frapper dans la salle d'état major du capitaine Ashbert.

"Capitaine, j'ai dû m'absenter quelque temps, et les informations que j'ai eues à mon retour ne m'ont guère amusé. "

capitaineAshbert.gif Capitaine Ashbert, travaillant seul sur des plans, des cartes. Son tapotement de doigts sur la table s'arrête, à l'entrée du redouté seigneur.

"Ah, seigneur Orus, on m'avait rapporté votre retour, en effet, j'espère que vos voyages ont été agréables?"

av-1755.jpg Orus

"Trève de bavardage, Capitaine. Je vous avais donné le contact des Chevaliers pour les faire venir ici, n'est-ce pas? Je pensais que vous seriez prompt à les inviter, et à les faire participer à la défense de la ville. Au lieu de cela, j'apprends que seuls deux d'entre eux sont restés sur nos terres, hélas sous forme de cadavres! Vous allez me faire le plaisir de ..."

capitaineAshbert.gif Capitaine Ashbert, réunissant son courage pour interrompre la diatribe d'Orus

"Absolument, Seigneur, j'ai fait comme vous le vouliez, pour le bien de la ville. Les Chevaliers ont été invités, ils sont venus, mais le comité d'accueil n'a pas été à la hauteur, je l'avoue. C'est que plusieurs dizaines d'aventuriers ont voulu encore faire parler d'eux, et empêcher la venue de ces derniers défenseurs. Les Chevaliers, ou du moins ce qui constituait leur avant-garde, ont succombé à ces ennemis de la ville. C'est bien pour ça que j'ai besoin de plus de renfort, nos terres regorgent de rebelles qui veulent sans doute voir Melrath Zorac tomber aux mains des gobelins. Donc, il faudrait trouver un moyen de les faire arriver jusqu'à la caserne sains et saufs. Après, d'ici, même si certains rebelles ne les aiment pas, ils ne pourront plus faire grand chose contre eux."

av-1755.jpg Orus

"Oui, et bien si je vous laisse faire, on voit voit bien ce qu'il se passe. Je prends en main la suite des opérations.."

capitaineAshbert.gif Capitaine Ashbert.

"Hum, oui, bien sûr, Seigneur. Et quel serait votre plan d'attaque, cette fois-ci?"

av-1755.jpg Orus

"C'est simple, si une façon ne marche pas, nous en essayons une autre. Plus subtile. L'arrivée au grand jour, nous avons vu ce que ça a donné. Je pense qu'il faut les faire venir au calme, ces Chevaliers. Ils ont le sang chaud, évidemment qu'à la première anicroche ce seront les premiers à se battre et à jeter de l'huile sur le feu. Calme donc, et faisons leur faire un peu de tourisme au passage. Je discutais encore il y a quelques temps avec un de mes amis de l'académie, ce bon vieil Adémar, qui me disait comment les montagnes aux alentours de Melrath Zorac sont truffées de passages, pour la plupart oubliés. Les Chevaliers arriveront tranquillement à l'académie, d'où mon ami les accompagnera à travers le méandre de tunnels, jusqu'à votre caserne. Je pense que ce n'est pas trop vous demander de les attendre sur place, n'est-ce pas?"

Un regard sans équivoque pour sceller le plan. Orus repart alors, devant aller préciser la suite des opérations à l'académie.

capitaineAshbert.gif Capitaine Ashbert.

"Compris seigneur. Nous nous reverrons bientôt je pense, et trinquerons avec les Chevaliers!" Ses derniers mots se perdent dans le vide, la porte fermée." Et gnia gnia gnia, comme si c'était de ma faute si les premiers Chevaliers étaient des mauviettes? Mais ce serait dommage de ne pas profiter de leur venue au maximum, n'est-ce pas? Dès qu'ils seront dans la caserne, c'est vrai qu'ils nous protégerons des attaques gobelines, et même des rebelles, mais ce serait louper une bonne occasion d'une frappe préventive. Si nos troupes, avec l'arrivée des Chevaliers, se tiennent prêtes à voir débouler les rebelles, nous pourrions frapper un grand coup et les anéantir quand ils penseront reproduire leur précédente réussite. Les premières torches étaient effectivement des guides, mais cette fois-ci, ce seront des épouvantails. Même sans les torches, le guide des Chevaliers les fera arriver à bon port, alors qu'un rebelle qui essaye de casser une torche, c'est une cible facile. Allons faire quelques préparatifs ..."Dans l'esprit du capitaine, un vaste plan pour piéger les rebelles se met en place. Tout sera prêt.

Caserne des gardes de Melrath Zorac, période Pluvia, le 7 [+ 104 AC], heure solaire : 11H:08min

pnjindiana_l.png Adémar

"Ouf, et bien nous avons réussi, finalement! Comment vous portez-vous, Yvain?"

chevaliernoir2.gifYvain, d'une voix qui fait résonner les tables.

"Revigoré! Ah, donnez moi une bonne bataille, et ça vous revit un homme! Enfin, lorsqu'ils n'y laissent pas leur peau. Brave Gauvin, il a toujours combattu avec honneur, et comme un lion. Mais là il a baissé sa garde. J'ai toujours dit qu'il finirait par se croire plus invincible qu'il n'était. Il est mort heureux quoi. Je manderai un écuyer pour qu'il s'occupe de la tombe. Alors, où est ce Capitaine pour qui nous mourrons?"

capitaineAshbert.gif Capitaine Ashbert, encore en sueur d'avoir participé au combat, arrivant tout juste dans la caserne.

"Ici, Chevalier. Ah, je suis désolé pour votre compagnon, sincèrement désolé! Je ne sais vraiment pas comment les rebelles ont pu vous trouver aussi facilement, pour s'attaquer à vous, vraiment je ne sais pas.Mais pardonnez moi, une introduction formelle s'impose.Capitaine Ashbert, de la garde de Melrath Zorac, et haut responsable de la défense de la ville. Comme vous avez pu le voir, nous n'avons pas fait appel à vos services pour rien, nous en avons bien besoin."

chevaliernoir2.gif Yvain, d'une voix qui fait résonner les tables.

"Grand Chevalier Yvain, de la confrérie des Eléments, au service de l'Unique. Nous sommes là pour répondre à de tels appels à l'aide, Capitaine. Sans guerre, et sans ennemis, nous ne servirions à rien, et ça serait bien dommage hein? "

pnjindiana_l.png Adémar, qui ne collectionne pas que les objets rares ou les cartes de tunnels perdus dans la montagne

"Adémar Lédislas Pacôme Héfévite, sage de l'académie, et guide à ses heures perdues. Nous n'avions pas encore eu l'occasion de faire connaissance, en effet. Cela faisait trop longtemps que je n'étais venu sur les terres de Melrath Zorac, rien que pendant le voyage j'ai fait des découvertes! Vous croyez que j'arriverai à me procurer une écaille de Leviathan? Ça compléterait parfaitement ma collection."

capitaineAshbert.gif Capitaine Ashbert, encore en sueur d'avoir participé au combat, arrivant tout juste dans la caserne.

"Vous êtes libres de rester par ici, Adémar, si vous le voulez. Nous pourrions même encore avoir besoin de votre aide, et de votre expérience, dans le futur. Je vous propose l'auberge, si nos casernes sont trop strictes pour vous.Chevalier Yvain, vous êtes désormais le fer de lance de la défense Melrathienne! Je vous invite à prendre vos quartiers dans la caserne, et à ne pas hésiter à entraîner nos plus jeunes recrues. Je suis certain que vous trouverez de quoi vous occuper, il y a toujours des aventuriers pleins de ... bonnes ... intentions à votre égard, pour vous garder en forme.

Sergent, faites rentrer nos hommes, les rebelles en ont assez eu, et ils n'oseront plus venir de front jusque dans nos murs maintenant. "

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  • 3 weeks later...

Textes:

Exoriel Générale de la faction Sapere Aude

Helevorn Soldat de la faction Constellations de l'Aube

Le temps s'écoulait, j'avais regagné le manoir, impatiente. Je tournais en rond dans la demeure, vagabondant entre ma chambre, mon bureau, la bibliothèque. Je cherchais une occupation, aucune ne me convenait. Un instant, le souvenir de la destruction par le froid acier m'attirait. Hésitante à ressortir mon épée, goûter à nouveau à sa souplesse. Fluidifier mes mouvements avec sa lame. Très tentant mais je n'avais pas envie d'affronter un mannequin. Une prochaine fois. Je m'ennuyais, j'étais obnubilée par une prochaine réponse.

Je passais tout de même à la salle d'entrainement, histoire de laisser aller mes nerfs. J'aurai apprécié un adversaire mouvant, il faudrait que je songe à faire quelques choses pour ces mannequins un jour. Un jour ...

Je remontais à ma chambre, apaisée par les deux dernières heures, par l'acharnement que j'avais mis à détruire ces poupées. Un oiseau attendait, face à ma fenêtre, un message autour du coup. Un sourire, une pointe d'espoir. Je récupérais le parchemin et laissais repartir le volatile.

Il avait accepté. Il ne fallut pas plus de deux jours pour recevoir une missive portant le cachet de la garde de Melrath. Deux longs jours qui m'avaient paru durer une semaine. Trop impatiente. La date, l'heure et le lieu s'y trouvaient. Aucune signature, c'était inutile et si jamais cette lettre tombait entre de mauvaise main, ce serait dangereux pour lui. Mais pas plus dangereux que la mort qui l'attendait.

Période Pluvia, le 21 [+ 104 AC], heure solaire : 10H:30min sur le toit de la caserne.

Je jetais le parchemin au feu, un sourire aux lèvres. J'avais hâte.

Me préparer. Échafauder le plan parfait afin de l'abattre dans des conditions optimales. Voilà à quoi voguait mes pensées lorsque je gagnais mon bain.

...

Les jours passèrent après l'annonce de notre rendez-vous. J'ignorais ce qu'il me réservait, lui avait eu une démonstration de ma puissance, de mes desseins sanguins. Je rodais à la caserne seule ou accompagnée. M'éclipsant de tant à autre pour m'imprégner du lieu. Le connaître, l'apprivoiser. Le duel allait se dérouler sur son terrain.

Ma dernière visite fut pour porter une nouvelle atteinte à l'armée d'Ashbert : tuant ses chevaliers le plus puissants. Chevaliers que nous avions mis en déroute une première fois, qui avaient réussi à rejoindre Melrath le seconde fois avec l'aide d'Ashbert. A ce moment là, en effet, il nous avait offert une spectaculaire démonstration de puissance. Mais j'étais toujours confiante.

Un âpre combat mené à l'aide de Guix et Bridou où ils tombèrent en nombre. Ils étaient venus, ils désiraient protéger la ville mais ils n'étaient même pas capables de résister à nos coups.

Couverte de sang, je me rendis auprès de Miocèene, déposant mes offrandes au bord du lac. Les distinctions des chevaliers morts au combat. Il ne mit pas longtemps pour se montrer, sans doute avait-il senti mon aura incandescente, je brûlais encore sous l'adrénaline, contrôlant, tant bien que mal, ma magie qui s'était affolée pendant des heures. L'envie de continuer à frapper pulsait dans mes veines. Je le fixais, le regard vif, droite. Les distinctions disparurent, laissant place à un objet, unique, jamais vu. Et il m'expliqua ce qu'il signifiait. Un signe de son affection, de la fin de mon initiation.

Tu es unique. Ne laisse personne te dire le contraire.

« Raconte moi en quoi à présent ! » exigeais-je, essayant de ne pas paraître trop glaciale.

En prenant mon présent. Le rangeant avec mes autres objets, préoccupée par ma propre histoire. Je m'occuperais du cadeau de Miocèene avec attention à mon retour au manoir.

Tu n'as pas rempli cette part du contrat. Malgré que tu fus la première à m'offrir ton aide et la première à m'apporter ce que je désirais.

« C'est pour bientôt ! » feulais-je en serrant les poings.

Bientôt tu sauras ... conclut-il en s'éloignant, pénétrant complètement dans son lac, afin d'y disparaître.

La boucle était bouclée. Presque ...

Je voulais savoir ce qu'il avait appris sur moi, mon histoire. Je détestais cette soumission. Si proche du but et pourtant si loin ...

...

[ Rp en commun avec Helevorn ]

Le 20 Pluvia dans la nuit.

Exoriel :

Dans ma chambre au manoir. La Lune était éteinte, ne laissant à la pièce aucune lumière naturelle, seulement de l'artificielle. Mes affaires prêtes, de nombreuses potions de toutes sortes, renforcements, régénérations. Je ne voulais lui laisser aucune chance. Je me ressassais mon plan, aucune faille. J'avais pensé toutes les possibilités. Sa seule chance était sa puissance qui serait annihilée... Machiavélique.

Kasha m'attendait, sellée, fraiche, prête pour un galop nocturne. J'accrochais ma cape, remontant ma capuche sur ma tête, comme à mon habitude. Je portais une robe noire simple, où siégeait de nombreuses ceintures, plus pour le style que pour y accrocher quelque chose. Ma dague au dessus de mon genou gauche, ma jambe droite à présente vide, mon nouveau canalisateur dormait sur mes hanches, luisant de la même couleur dorée que mes yeux, une aura particulière l'entourant. J'ouvris la porte et nos regards se croisèrent.

Je plantais mes yeux dans ses émeraudes si caractéristiques, lui adressant un sourire. Une surprise que fut sa venue, j'aimais qu'il me surprenne ainsi mais pas ce soir. Pas maintenant. Je devais partir, me rendre à la Mine de Melrath. J'aurais tant apprécié rester ici, profiter de sa compagnie, d'Helevorn ...

« Helevorn... »

Helevorn :

Il se fait tard, je jette un œil terne à la paperasse amoncelée sur le secrétaire. Du commerce. Des chiffres, des stocks, des ressources...Tout ce qui me fait mal au crâne. Je presse du pouce et de l'index la peau entre mes yeux, tentant de repousser les prémices d'une migraine.

Je laisserais au Roy le soin d'avancer ses attentes, d'autant que depuis son couronnement, je n'ai pas grande affaire à régler. Exoriel ne passant jamais par un intermédiaire, je me sens d'une parfaite inutilité.

Une pensée s'envole vers elle. L'envie d'aller toquer à la porte de sa chambre me traverse. J'ignore ce qu'elle fait à cette heure et si elle s'y trouve bel et bien pour commencer, mais qui ne tente rien...

Juste un baiser avant de quitter le Manoir, je retournerais ensuite aux Marais.

Mon siège grince quand je le quitte. Le hall est vide et silencieux, comme toujours. Je n'y croise jamais personne. L'ancienne bâtisse n'y voit que des ombres...

Les escaliers derrière moi, je lève le poing prêt à frapper quand la porte s'ouvre. Exoriel et moi tombons nez à nez, et je remarque immédiatement quelque chose d'inhabituel. Elle paraît prête à livrer bataille. Sa tenue est parfaitement ajustée, ses flacons sont à leur place dans des écrins de cuirs tenus à de fines ceintures tombant sur ses hanches, ses armes bourdonnent d'excitation, annonçant un prochain combat.

C'est la première fois que je la vois si arnachée. Je lis dans ses yeux un mélange de surprise et de mensonge. Quelque chose se prépare et elle me l'a caché pour ne pas que je m'en mêle.

Je plante mon regard dans le siens.

"N'espères pas partir seule peu importe où tu te rends, tu sais très bien ce que j'en pense, et tu sais ce que je vais te répondre. Ne perdons pas de temps. Tu m'expliqueras en chemin."

Je ne lui laisse pas le choix et elle le sait au ton de ma voix, elle sait aussi que je déteste ce besoin de me protéger qui la fait m'éloigner d'elle.

Exoriel :

Je soupirais, j'aurais du partir plus tôt et ainsi lui éviter d'entrer dans mes affaires, mes problèmes. J'acquiesçais, n'ayant d'autre choix. Après tout, si je voulais le retenir, il me faudrait l'assommer. Et c'était une solution impossible. D'autant que je n'étais même pas sûre d'y parvenir.

Je passais devant lui, sans un mot, cherchant le moyen de le protéger du combat de demain. Les escaliers, le hall. Ils défilèrent trop vite. Et l'ambiance était pesante entre nous. Je désirais lui épargner cela et à présent, prise sur le fait, je ne pouvais lui cacher. J'aurai du faire attention.

A présent, devant Kasha, il grimpa sur son dos, m'entrainant derrière lui. Je passais mes bras autour de son torse, plaquant raisonnablement mon corps contre le siens. Il se retourna, n'ayant besoin d'aucun mot pour exprimer ses exigences. Il voulait des explications maintenant.

« Demain ... »

Au moment où je commençais à parler, il élançait ma monture, comme si mes mots sonnaient notre départ. Je souris et repris.

« Je dois affronter en duel singulier le Capitaine de la Garde de Melrath Zorac : Ashbert. »

J'attendis un instant sa réaction, me demandant si je devais lui avouer depuis quand se tramait ce combat. Depuis quand je lui avais caché. Je supposais que je devais lui dire, il me le demanderait forcement.

« Cela fait environ un mois que c'est prévu ... Je dois le rejoindre à 10h30 sur le toit de sa caserne. Nous devons donc nous rendre à la Mine.»

Mes doigts se crispèrent sur son armure. Cherchant le contact de sa peau à travers le métal de sa cuirasse.

Helevorn :

Un coup sec sur les rênes, le mors s'enfonce entre les dents de Kasha qui écrase ses fers dans la terre, dans un nuage de poussière.

Je tourne un visage mi furieux mi inquiet vers Exoriel.

"Ashbert !" répétais-je d'une voix sèche.

Inutile de lui demander pourquoi elle ne m'en a pas parlé. Lorsqu'elle m'annonce depuis combien de temps le duel se prépare, je me sens gronder mais ne dis mot. Je la dévisage un instant les traits durs avant de me radoucir.

"J'irais avec toi, mais Ashbert ignorera ma présence."

Elle sait sans doute à quoi je fais allusion et mes mots la rassure. J'assisterai au combat sous ma transparente apparence, prêt à frapper sournoisement comme le font les assassins s'il venait à dominer le duel. Aussi loyal et droit que je suis, je ne laisserais personne faire du mal à Exoriel, peut importe si je dois en souiller mes principes.

Un coup de talon dans les flancs de sa jument et nous repartons à vive allure dans les ténèbres fraîches.

Je sens ses mains qui s'accrochent à moi, sa tête qui se pose sur ma nuque. Son aura vibre intensément, annonçant le déchaînement de sa puissance destructrice. J'ai confiance en elle et en ses capacités, mais la pointe de l'angoisse pique ma poitrine. Le Capitaine de la garde est un vétéran plus expérimenté, dont j'ai eu l'occasion de voir la technique lors du retour triomphant des Chevaliers. Elle est indubitablement plus forte. Je le sais au fond tout en essayant de m'en convaincre totalement. Ma crainte n'est pas objective...Tout comme le fait que je la crois capable de le battre. Je la connais elle, mais pas lui. Mon esprit se mélange dans milles pensées contraires.

Nous arrivons à l'Auberge.

Le pelage de Kasha fume dans la nuit après ce galop effréné. Je n'ai pas vu le paysage défiler. L'étable attenante saura offrir un repos mérité à la jument qui se désaltère déjà à l'abreuvoir.

Une main protectrice dans le dos d'Exoriel et nous entrons dans l'établissement pour prendre une chambre.

Exoriel :

Je le fixe, le défiant du regard, je ne le laisserais pas s'interposer entre Ashbert et moi. C'était mon combat. Mes desseins. Il n'était pas censé s'en mêler. Un long frisson me glaça lorsqu'il m'annonça qu'il viendrait. Je m'apprêtais à rétorquer, l'obliger à rester. Qu'importe les moyens lorsqu'il me prévient que personne ne le verrait. Rassurée, mon visage se radoucit, lui adressant un sourire. Kasha repartit au galop, sous la pression de ses jambes.

Je me serrais contre lui, éloignant de mon esprit mes sombres idées. Il ne lui arriverait rien. Ma vie était une chose que je pouvais mettre en jeu, la sienne, jamais. Je fermais les yeux, me délectant de sa présence, retrouvant peu à peu mon calme. Une maitrise parfaite de mes émotions, un éclatement prochain de mes sorts. L'heure approchait.

Je sortis de mes pensées lorsque ma jument s'arrêta, près de quelques lumières, se jetant à l'abreuvoir, éreinter de cette course nocturne. Je donnais une caresse à l'encolure de Kasha avant de rejoindre Helevorn,

Nous regagnions la chambre que nous venions de louer sans rien nous dire. La chambre était basique, un grand lit au centre, une armoire dans un angle. Une salle de bain adjacente. D'un murmure j'allumais bougie et cheminée tout en retirant ma cape. Que je déposais sur un divan suivit de mes ceintures de soins et d'armes avec attention, veillant à ne rien abîmer. Je retirais tout ce qui pouvait être gênant pour la nuit, ne gardant que ma robe.

Helevorn avait également commencé à retirer son armure, toute la cuirasse qui l'entourait. Je m'approchais de lui, en lui souriant, l'aidant à se dévêtir. Dans son dos, libre de son armure, je laissais tomber ma tête entre ses homoplates.

« Helevorn ... S'il te plait, ne prend aucun risque demain ... » murmurais-je, comme une supplication.

Je passais mes mains sur son torse, l'enlaçant contre moi, appréciant sa présence.

Helevorn :

Ma main se pose sur les siennes.

"C'est toi qui les prendras..."

Je me retourne, passe mes mains sous ses fesses et la soulève. Ses jambes et ses bras m'enserrent tandis que j'avance vers le lit, l'embrassant.

Je l'étend sur les draps, mon regard dans le siens. Une dernière nuit avant peut être la fin... Je ne veux pas y penser mais il faut l'envisager. Ne pas se mentir. Ashbert est un adversaire redoutable, il ne lui fera pas de cadeau...et réciproquement. Cette dernière pensée me tire un sourire.

Je caresse l'ovale de son visage, frôle la douceur de ses cils.

Ma bouche se perd dans son cou, je repousse les images de mort qui me viennent. Mes doigts font glisser sa robe le long de son corps, la découvrant du tissu qui me prive des délices de ses formes.

Une nuit encore, je veux me noyer en elle avant que l'obscurité ne pâlisse. Avant que nous marchions à la caserne dans la fraîcheur du matin. Avant que la violence et le sang...peut-être me la prennent...

Exoriel :

Un sourire, une étreinte. Je l'embrassais avec passion, retirant sa chemise, m'offrant les traits de son torse musculeux de mes mains. Le caressant du bout de mes doigts, descendant toujours plus bas. M'attaquant à son pantalon avec avidité. Désirant sentir sa peau contre la mienne, me perdre sous ses caresses, ses baisers, ses soupirs.

Une nouvelle nuit d'ardeur nous était promise. Peut-être la dernière. Sombre pensée qui raffermissait l'idée de ma victoire. Je ne pouvais perdre les délices de nos rencontres. La chaleur de ses bras. Le plaisir d'être à ses côtés ...

Je me réveillais contre lui, mi ravie mi étonnée de voir qu'il était resté toute la nuit à mes côtés. Des souvenirs de notre nuit me revenant en mémoire. Brûlante, sensuelle, tendre ... Il était déjà réveillé, je décochais un sourire avant de l'embrasser. Un goût de passion mêlé à la crainte. Je restais à ses côtés quelques instants, l'observant, éperdue par ses yeux, glissant mes bras autour de son corps au même moment que lui. Agréable étreinte. Moment de tendresse avant la fureur du prochain combat.

Quelques minutes après,je me libérais de ses bras, quittant le lit, lui adressant un regard explicite. Je me dirigeais vers la salle de bain afin de finir de me réveiller, passant de l'eau sur mon visage. Lorsque je revins, Helevorn semblait déjà prêt à partir, il avait remis son armure, saillante. Presque prêt à combattre à ma place. Je quittais la vision qu'il m'offrait, pour remettre en place mes fioles de soins, ainsi que mes armes.

J'accrochais à nouveau ma cape à mes épaules, le même rituel que la veille, à un détail près : je n'étais pas seule. Je m'approchais, serrant les sangles de son armure en lui donnant un baiser. Peut-être le dernier avant l'affrontement.

Les sens aux aguets, s'affutant avec le temps, se préparant. Tout comme le faisait ma magie, coulant en moi avec force plus les secondes défilaient. Je pouvais presque sentir mes iris étinceler anormalement sous l'afflux. Je me retournais et frissonnais légèrement au contact de sa main dans la mienne. Je ne partirais pas sans lui.

Nous quittions notre chambre d'auberge, gagnant la caserne ...

Helevorn :

Nos derniers soupirs expirés, le plaisir s'évapore de nos corps pesants laissant place à la torpeur.

Elle sombre la tête au creux de mon épaule. Sa peau diaphane lacérée de mèches noires, la lumière du dehors l'auréole d'une lueur sélénite.

Un songe. Ses contours d'albâtre découpent l'ondulation grise des draps la projetant chimère sous mon regard. Exoriel est le fantasme de la femme que je n'aurais jamais, à son égal, je lui demeure inaccessible...

Sa respiration caresse ma peau. Je la contemple. Je ne partirais pas ce soir. L'enjeu est trop important, le risque trop élevé pour que je la quitte. Les heures défilent, pourtant j'aimerais que le temps se suspende, que les ténèbres ne se diluent pas à la fenêtre. Qu'elles gardent leur opacité. Mais bientôt, le jour point dans le ciel et le soleil jette ses rayons sur le parquet.

Les oiseaux célèbrent l'arrivée du matin de leurs gorges fines. Un soupir. Un frémissement de cils. Elle ouvre ses yeux d'or, enfonçant la lame de mes inquiétude au fond de ma poitrine. Nous y sommes.

Un instant de tendresse avant qu'elle rejoigne la salle de bain.

Grouillante angoisse.

C'est le visage fermé que je me prépare, les sens exacerbés par ce qui s'échafaude. Ma colichemarde trône dans mon dos, je la sens impatiente mais elle n'aura pas de chair dans laquelle mordre. A moins que...

Exoriel est prête à partir, aussi élégante que la veille, aussi préparée. Elle n'a rien laissé au hasard, apaisant un peu mon anxiété qui remue.

Je glisse ma main dans la sienne. Un regard échangé qui nous dispense de paroles. Inutile de nous alourdir de nos mots, de vaines recommandations. Nous savons l'un et l'autre ce que nous avons à faire.

Un pas au dehors. Les moineaux cessent subitement leurs chants. Nous rallions la caserne sans nous éloigner l'un de l'autre. La matinée sanglante qui s'annonce laisse danser dans l'air des saveurs singulières. Nous ne croisons personne, les cimes semblent mortes.

Les contours du baraquement fortifié se dessinent entre les conifères. C'est à ce moment que je décide de disparaître. Ma main bloque son avancée, imposant sa résistance. Je la ramène à moi, lui donnant un baiser éperdu, sans rien rajouter d'autre qu'un regard déterminé pour l'assurer de la confiance que je place en elle.

*velkyn*

Exoriel est seule désormais ...

Exoriel :

J'ignorais bien ce que m'avait préparé Ashbert, si il viendrait lui-même, si il m'avait tendu un piège. Faire confiance à son adversaire. Quel paradoxe. Je ne pouvais éloigner cette éventualité et craignais pour Helevorn plus que pour moi-même. Sotte réflexion, il était parfaitement à même de se protéger, mais il viendrait assurément à mon secours.

Ashbert mourrait et ... Rien. C'était une certitude. Il allait périr sous mes coups. Délectable vengeance. Douce offrande de sa mort. Égoïste profit.

Il ne nous fallut que quelques minutes pour gagner la Caserne construite sur les ruines du camps ennemi. Anciennement la base, plus archaïque, des orcs qui menaçaient d'envahir la ville.

Helevorn me retint un instant, d'un baiser, lourd de sens. Ses yeux qui parlait pour lui, je lui adressais un sourire, confiante, assurée.

Discrètement, je passais entre les soldats présents, trop préoccupés par leur entrainement, trop ignorant de ce qui se tramait. Au premier abord, ils ne semblaient pas au courant. Ashbert ne les avait pas prévenus. Il voulait régler cela lui-même. Orgueil.

Je gagnais les escaliers menant au toit, montant marche par marche, le temps se figeant sous mes pas mais n'empêchait pas l'inévitable d'arriver. La mort.

Une fois en haut, le vent soufflait agréablement, soulevant ma chevelure en un léger tourbillon, me rafraichissant ainsi. J'étais seule, en apparence, je ne doutais pas qu'il ait suivi mes pas. Je balayais la place du regard. Veillant à ne rien oublier, cherchant dans tous les recoins possible de cet espace entièrement ouvert. Aucun ennemi. Ashbert était absent. Sans doute en retard, ou étais-je en avance. Peut-être ne viendrait-il pas. J'espérais seulement qu'il n'y avait aucun piège.

1118053395copie.jpg

Je m'éloignais tranquillement, au rythme lent de mon coeur, me plaçant à l'opposé de l'entrée, décrochant ma cape de mes épaules, la laissant choir au sol, à quelques mètres de moi. J'attendis, fixant les escaliers. Ashbert arrivait, montant les marches avec une certaine stature, droit et fier. Lourdement harnaché de sa cuirasse au couleur de Melrath, son épée dans le dos, le manche trahissant la richesse du Capitaine. Il était seul. Il avait tenu parole. Sans ciller, le suivant du regard, j'observais sa démarche, sa façon de se mouvoir. Malgré sa lourde armure, il était rapide. Dangereux.

1118053395copie1.jpg

Il se plaça face à moi, quelques mètres nous séparant. Un sourire sournois et le ciel s'alourdit, se noircissant rapidement. Il dégaina son épée, se mettant en garde, prêt à parer toutes mes attaques. Comme si la magie pouvait être parer si facilement. On pouvait l'esquiver, l'encaisser. Un hochement de tête commun, une entente sans un mot, le combat était lancé. Il faisait déjà nuit noire. Contradiction en ce début de matinée. Le ciel grondait sous nos têtes.

Pour débuter, j'usais de ma malédiction, puissante dégénération musculaire. Le rendre inoffensif. Les hostilités pouvaient commencer. Je l'acculais sous mes sorts, les plus faibles, ne le mettant nullement en difficulté, l'inverse étant exacte. J'étais irritée sous leur faiblesse. Je laissais croitre ma colère, s'insinuant avec perversion dans mes veines, poussant mes limites à bout. Accroissant mes désirs. L'unique chose qui comptait : prendre sa vie.

Le combat s'éternisait perdu entre parades, esquives, éclats de foudre. Essoufflement, crissement de nos muscles. Un duel sur le temps qui s'engrangerait bientôt. Des estafilades, coupures sur nos corps se régénérant sous nos fioles de soins. Son armure était lourdement abimée, mes vêtements de plus en plus déchirés. L'un comme l'autre étions atteignable plus facilement. Proie plus faible, moins protégés. Un instant d'espoir, quand ma main cogna avec force le cristal de l'orbe, mettant toute l'intensité possible dans ma foudre. Elle vibrait, comme ingérable, avant de finir par entourer Ashbert, le foudroyant en un puissant éclair de lumière. Le souffle court, je le regardais, à quelques centimètres, tenant à peine sur mes jambes sous l'intensité du coup. Il venait de frôler la mort. Il respirait encore, à genoux. Si j'avais eu la force, j'aurai pu finir d'attenter à sa vie ... Pas assez de puissance, pas encore. J'y étais presque.

1118053395copie2.jpg

Ses coups se faisaient plus violents, plus durs, entaillant profondément ma chair sur mes bras, jambes. Rien de vital, pour l'instant. Signe de l'extinction de ma malédiction. Je l'avais mis en difficulté, il en faisait à présent de même. A ce rythme, je ne tiendrais pas longtemps. Je devais en finir. Maintenant, au plus vite.

Une esquive, pas assez rapide, le durée commençait à se faire sentir, une nouvelle frappe me lacéra à la hanche, déchirant ma robe sur plusieurs centimètre. Un regard empli de haine, d'une main, je serrais ma plaie, tenant fermement mon orbe de l'autre. Agir. Je lâchais quelques secondes ma hanche, les doigts recouverts de sang, la posant sur mon arme. Union de magie et de sang. La foudre s'abattit à nouveau, s'écrasant avec perfection sur sa cible. La dernière. A genoux, il m'accorda un dernier regard avant de s'effondrer à mes pieds. Mort.

1118053395copie3.jpg

J'étais victorieuse.

Helevorn :

Je la suis de près, le pas léger comme le vent. Nous atteignons le toit, balayé par la brise du matin. Sur la plus haute tour, l'étendard de Melrath Zorac se soulève faiblement.

Je m'accroupis près du rebord, à quelques pas de l'escalier, guettant l'ombre d'Ashbert.

La cape d'Exoriel glisse sur la pierre du sol. Ses doigts caressent l'orbe, elle se concentre.

Un lourd son métallique remonte des marches. Le voici qui arrive, son armet levé. Le balafré s'avance d'un œil déterminé. Il me tourne le dos pour faire face à son adversaire.

J'identifie déjà les jointures de son armure, là où ma lame pourrait se glisser...

Mon rythme cardiaque s'accélère alors que le ciel se noirci soudainement.

Pas un mot n'est échangé. Il rabat son heaume et s'empare de sa flamberge. Dans le regard d'Exoriel, la tempête gronde, et s'abat soudain sous ses paroles un éclair du ciel.

Fureur, violence. L'homme est rapide et puissant. Une masse de métal contre la finesse de sa robe qui se déchire.

Une effusion de sang. J'écume, serrant mes poings sous le visage de ma belle qui se tord. Le tonnerre éclate, le drapeau de Melrath claque sous les bourrasques. L'œil du cyclone se forme au dessus de nos têtes, entraînant un flot de nuages noirs. Tumulte mugissant. Les arbres s'inclinent, aspirés par l'autant dans un terrible sifflement.

C'est son pouvoir qui augmente, nourrit de sa douleur et de sa rage.

"Frappe-la rien qu'une fois de plus..."un murmure imperceptible qui se perd dans l'orage.

Mes doigts s'enroulent à la garde de mon arme. Je suis prêt à bondir quand sa main mouillée de sang gifle son orbe. Un fracas assourdissant, un éclair m'aveugle, m'obligeant a cacher mes yeux de mon avant bras.

Une fraction de seconde.

Le sol est noirci. Ashbert à genoux, l'armure transpercée par la foudre expire. Il s'écroule de tout son poids au sol, fumant.

Mon cœur bondit dans ma poitrine. La jubilation me gagne.

Je lève les yeux sur Exoriel. Ses mains retiennent à grande peine une coulure sanglante émanant de sa hanche. Elle regarde le cadavre en souriant de douleur.

Je réapparais à ses yeux et me précipite vers elle, plaquant ma main sur sa plaie pour lui prodiguer les faibles soins dont je suis capable, puis s'assois fébrilement près de sa cape.

Un sourire radieux illumine mon visage tandis que le ciel recouvre son azur. Je la prend dans mes bras, la serrant contre moi, infiniment soulagé et fier de ce qu'elle a accompli.

...

J'attendis quelques secondes, regardant autour de moi, cherchant un quelqu'once piège. Les sens aux aguets, me préoccupant nullement de ma blessure. Le sang battant dans mes tympans m'assourdissant. Il n'y avait personne d'autre que son cadavre et moi-même.

Un regard pour Ashbert et je me dirigeais, un sourire mi fatigué mi heureuse vers ma cape. M'asseyant à côté un instant, afin de reprendre mon souffle, déposant ainsi une feuille de feuillus bleue sur ma hanche. Profitant de ses vertus soignantes, ma peau cicatrisait assez rapidement. Helevorn réapparut en m'enlaçant,m'arrachant une légère grimace de douleur. Il souriait, ravi, heureux de ma victoire néanmoins inquiet de mon état. Il me tendit une fiole avec insistance, afin de regagner des forces plus rapidement, de quitter ce lieu de la même façon. Il plaqua ses mains sur ma hanche, augmentant l'effet de ma plante à l'aide d'un soin mineur. Je regagnais mes forces plus rapidement, mais j'avais besoin d'un bon bain et de repos après cela. Les potions n'étaient qu'artificielles.

Dans un excès de fougue, je lui donnais un baiser passionné. Une caresse sur ma joue et il passait ma cape sur mes épaules, avant de prendre mon sac. M'aidant ensuite à me relever, m'enserrant de ses bras. Sans doute de peur que je cède à la fatigue. J'aurai pu me débrouiller seule, lui épargnant une nouvelle fois de m'aider. Mais je mis ma fierté de côté et me blottissais contre lui.

Nous primes la direction des escaliers, les descendant lentement, veillant à ne pas éveiller les soupçons des gardes présents. Une puissante aura me transperça, hérissant mes sens mais je ne vis rien, trop loin du toit, ne reconnu pas son propriétaire. Je voulus dire à Helevorn de me laisser remonter pour vérifier, mais n'en fit rien. Assaillis par les questions. Qui ... ?

La salle était vide, les gardes n'étaient plus là. A ma plus grand stupéfaction. Je regardais Helevorn, les yeux emplis d'interrogation. Mais ses iris reflétaient la même chose. Je haussais les épaules, nous permettant ainsi de continuer. Cela avait sans doute un lien avec l'aura que je venais de sentir. Elle m'intriguait de plus en plus.

Près de la sortie, je l'arrêtais, une idée en tête. J'attrapais ma dague à la naissance de ma botte gauche. Il semblait dubitatif. Qu'importe. Je quittais son étreinte, m'entaillant profondément l'index, je m'approchais du mur et commençais à écrire. Je sentais Helevorn dans mon dos, n'appréciant nullement la façon dont j'usais de mon sang.

« Votre Capitaine est mort. Cet endroit m'appartient.

Exoriel. »

J'avais eu l'audace de signer. De signaler à tous l'auteur des faits, qui venait de tuer leur précieux général. C'était grisant.

Je me retournais vers lui, un sourire aux lèvres. Nous pouvions partir. Je reviendrai surement plus tard. Nous sortions, retrouvant le ciel azur que rien ne laissait présager l'affrontement meurtrier d'il y a quelques minutes. Je jetais un œil derrière mon épaule, cherchant la personne à l'aura qui m'avait transcendée, mais ne vis qu'une ombre qui disparus très rapidement.

Je posais mon regard sur la brèche de la grotte du Léviathan. Pensant à tout ce qui m'attendait encore. Il devait savoir, je le préviendrais en personne plus tard. Un soupir de fatigue. Demain ...

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Le capitaine Ashbert n'est plus.

Celui qui a mis en place la défense de la ville de Melrath Zorac face à une éventuelle invasion vient de périr dans un duel avec la nécromancienne Exoriel. (cf RP post du dessus)

La situation est grave. Le concile des sages s'est réuni à l'Académie pour parer à cette désavantageuse situation. Le semblant d'ordre qui régnait depuis quelques temps sur nos contrées risque de basculer de nouveau vers l'anarchie.

Voilà un aperçu des tergiversations.

maitremaltj.pngMaitre Maltj (Grand magicien de l'Académie):

Chers confrères, nous devons absolument remédier à cette situation. Ashbert prenait, certes, de plus en plus de place dans la gouvernance de Melrath Zorac, mais sa loyauté nous était acquise. Nous ne pouvons décemment pas laisser la situation en l'état. Il nous faut trouver un successeur. Vous avez des propositions?

saaczam.pngSaaczam ( Erudit responsable de la Bibliothèque) :

Nous pourrions prendre le pouvoir pour assurer la transition?

iloenbrisz.pngIloen Brisz (Magicien responsable de la sécurité) :

Vous n'y pensez pas Saaczam! Jamais, les sages de l'Académie ne se sont employé à gouverner. Notre tâche ici est bien trop importante pour que nous nous mêlions aux déboires du peuple. Mais que pensez vous d'Orus?

maitremaltj.pngMaitre Maltj (Grand magicien de l'Académie):

Hum, ce mage guerrier ne m'inspire pas mon cher. Que pourrions nous attendre d'un de ces hommes des contrées du sud. Maintenant que ses chevaliers forment l'armée à la caserne, lui donner le pouvoir serai pure folie. Pourquoi ne pas lui remettre les clefs de l'Académie tant que vous y êtes.

saaczam.pngSaaczam (Mage intendant) :

C'est Exact. Mais qui d'autre?

ulratbedesowerph.pngUlratbe de Sowerph ( Emissaire du peuple des Elfes) :

Ecoutez moi. La situation n'est pas si grave. Si vous voulez mon avis, je pense qu'il serait judicieux de mettre le peuple de Melrath Zorac face à ses responsabilités. Je crois sincèrement que nous pourrions nous entendre avec quelques un de ces aventuriers en qui Ashbert avait confiance. Les factions qu'il a menées à se joindre à lui sont puissantes et acquises à notre cause. Pourquoi ne pas choisir l'un des leurs?

maitremaltj.pngMaitre Maltj (Grand magicien de l'Académie):

Votre proposition est intéressante Ulratbe. En choisir un serait cependant peut être interprété comme une main mise sur l'avenir du pays. Pourquoi ne pas organiser une élection du peuple pour élire un Régent?

Laissons le peuple se choisir un leader. A nous de faire en sorte que ce dernier soit notre allié.

HRP

Des élections vont donc avoir lieu dans quelques jours.

Nous laissons, aux gens et factions intéressés, le temps de produire un court RP présentant vos motivations à l'accession au titre de Régent de Melrath Zorack. Rp que vous consignerez dans le sujet en relation avec l'animation:

http://www.terre-des...220

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  • 1 month later...

Au plus profond de l'Académie, les mages, observateurs et juges impartiaux, commentent la campagne électorale.

maitremaltj.pngMaitre Maltj (Grand magicien de l'Académie):

Allons allons, un peu de calme s'il vous plaît. Et reprenons. D'abord, Saaczam, rappelez nous quels sont les prétendants officiels. J'ai entendu dire qu'un dernier aventurier s'était déclaré après la clôture des inscriptions...?

saaczam.pngSaaczam ( Erudit responsable de la Bibliothèque) :

En effet Maître, mais les règles sont formelles, si nous ne respectons pas les édits, cela ressemblerait à du favoritisme. Pour être justes, soyons strictes. Voici donc la liste: Guix, Jean, Sombre Eau, Gravity, Hator, Le Sombre, Thewhitewizard, Shorion et enfin Tapate. Si bien que ces quatre derniers se présentent en réalité sous une candidature double. C'est... un peu inattendu, mais il est vrai que les règles édictées ne spécifiaient pas l'unicité de la candidature. Mais je ne vois pas comment l'interdire maintenant. Strictement, donc, c'est bien les deux ensembles qui régiront, si une de ces candidatures doubles est élue..

iloenbrisz.pngIloen Brisz (Magicien responsable de la sécurité) :

Moui, et bien je suis d'accord avec le fait d'être strict et intransigeant, mais soyez sûr qu'il est plus difficile de diriger à deux têtes qu'à une, et plus encore de les protéger. Qu'arriverait-il si l'un des deux mourrait, ou venait à disparaître, cette candidature unique à deux têtes serait-elle dissoute? Les gardes de la ville sont nombreux, mais les aventuriers ont déjà montré pouvoir les déborder, la fin d'Ashbert en est une preuve triste mais éclatante!

maitremaltj.pngMaitre Maltj (Grand magicien de l'Académie):

Vous avez raison, Brisz, mais là n'est pas le propos. N'importe lequel des candidats actuel, s'il est élu, doit être prêt à défendre sa vie, qu'il soit régent à deux tête ou une seule, il convient qu'il la garde sur les épaules. D'ailleurs, le cas de ces candidatures double ne sont pas si différentes que cela, en ce sens où d'autres candidats se sont prononcés pour une gouvernance collégiale. Ceci est un point qu'il convient d'appuyer, même s'il ne dépendra plus que de l'unique régent une fois élu. Il serait souhaitable que celui-ci ne gouverne pas tout seul, mais sache se faire entourer d'un conseil d'aventuriers. Mais dites moi, Saaczam, vous avez mentionné ce nécromant, Guix, pensez vous qu'il puisse être élu? Son allégeance à la ville et à ses habitants n'est pas certaine.

saaczam.pngSaaczam (Erudit responsable de la bibliothèque) :

Certains de ses actes sont effectivement troubles, mais il serait difficile d'écarter a priori sa candidature. D'une part parce que l'on pourrait en dire autant de certains autres candidats, et d'autre part parce qu'une élection, pour qu'elle soit la plus démocratique possible, ne peut pas pré-sélectionner ses candidats, vous connaissez les précédents...

maitremaltj.pngMaitre Maltj (Grand magicien de l'Académie):

Le peuple doit sentir que la décision est sienne, sans quoi le régent n'aura aucune légitimité, c'est vrai. Qu'il soit candidat ne l'assure en rien d'être élu, pas plus que ces candidats qui paraissent trop jeunes, ou trop excentriques, ou trop prompts frapper les premiers, mais la décision en revient au peuple. Tous autant qu'ils sont, ils doivent choisir. Le vote est un devoir, celui d'orienter la destinée de la ville. Si le peuple est majoritairement en faveur de se laisser prendre en esclavage par les troupes orc, qu'il élise un régent qui leur soit favorable. Ils finiraient par s'en mordre les doigts, et redoubleraient ensuite d'effort pour se sortir de ce pétrin. Pour gagner une guerre, il faut parfois perdre une bataille...

Mais tout ceci est hypothétique, bien entendu, je n'imagine pas le peuple de Melrath Zorac s'offrir ainsi à l'ennemi.

ulratbedesowerph.pngUlratbe de Sowerph ( Emissaire du peuple des Elfes) :

En effet, Maître. C'est d'ailleurs pour cela, par souci d'équité et de représentativité, que tous les aventuriers doivent être autorisés à voter. Mes informateurs parmi la population me rapportent que certains de ces aventuriers ont fait campagne contre la garde et leur caserne. Bien qu'il paraisse étrange qu'ils aient leur mot à dire sur le régent qui y aura tout pouvoir, je vous invite à les y laisser, et de scruter avec attention le décompte des votes. Chez moi, nous avons un proverbe, que je me permets de traduire librement ainsi: Connais tes ennemis, surtout s'ils vivent dans ta forêt.

maitremaltj.pngMaitre Maltj (Grand magicien de l'Académie), en hochant la tête

C'est bien vu, Ulratbe, merci de votre conseil en cette affaire. Les élections approchent, un nouveau régent sera bientôt élu. Et il aura de quoi faire.

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  • 4 weeks later...

chevaliernoir2.gifYvain (Grand chevalier de la garde de Melrath Zorac)

"Vous en êtes absolument certain Adémar?"

pnjindiana_l.pngAdémar le collectionneur.

"Absolument Yvain. Ces braves paysans d'Iss Canak sont formels. Ils ont aperçu une petite colonne d'orcs hier matin"

chevaliernoir2.gifYvain.

"Des orcs au marais? il n'y a rien d'exceptionnel à cela. Que je sache, il y en a toujours eu."

pnjindiana_l.pngAdémar..

" A la différence que ceux là étaient différents. D'après ce que l'on m'a dit; ils avaient plutôt l'air de faire parti d'une armée en marche. Je pense que l'heure est grave Yvain."

chevaliernoir2.gifYvain.

"Vous avez raison Adémar. Je vais dépêcher une troupe de mes valeureux guerriers sur Iss Canak. Quant à moi, Je pars de ce pas vers l'Académie pour avoir des nouvelles du conseils des sages. Depuis le temps qu'ils nous avaient promis des renforts et un Grand Capitaine de la Garde. Sacrés érudits, toujours à peser le pour et le contre. Je m'en vais leur expliquer ma façon de voir les choses."

pnjindiana_l.pngAdémar

"Bonne route Yvain, hâtez vous. Bien que je ne partage pas vos méthodes, il est temps d'agir!!"

chevaliernoir2.gifYvain

"Une dernière chose Adémar... Offrez une petite récompense à toute personne qui nous donnera des informations sur ces maudits Orcs.!!

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av-1755.jpgOrus :

"Ce fut bref."

pnjindiana_l.pngAdémar :

"En effet, je ne pensais pas qu'Yvain serait si efficace."

av-1755.jpgOrus :

"Il n'a pas eu le temps d'arriver surplace qu'un guerrier du nom de Malicius les avaient déjà tous abattus."

pnjindiana_l.pngAdémar :

"Voilà qui est étrange ... Ne fait-il pas parti de ceux ayant aidé le sorcier Triviak à s'enfuir ainsi que nos chevaliers d'arriver ? Quel revirement de situation. "

Adémar, pensif, fixait un point derrière Orus.

"Quoi qu'il en soit,il vient de nous débarrasser de cette complication.

Remettez lui ceci."

Accompagnant les gestes à la parole, le vieille homme remit un paquet à l'homme vêtu de noir qui s'était fait silencieux.

[hrP] LIRE LE TEXTE DU COMBAT DE MALICIUS

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nirion_l.jpgNirion (Caserne de Melrath Zorac)

"L'unité détachée sur Iss Canak a accroché une patrouille d'orcs. Tout aventurier qui pourra venir en aide à nos hommes sera récompensé."

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chevaliernoir2.gif Yvain

"Maudits Orcs, ils sont bel et bien présents au marais d'Iss Canak. J'espère que les aventuriers présents sur place pourront contenir leur progression et qu'ils seront en mesure de nous en dire un peu plus sur ce qu'ils ont vu!!! Pourvu que j'arrive à l'Académie assez rapidement et que les Sages daignent prêter une oreille attentive à nos préoccupations."

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chevaliernoir2.gif Yvain

"Nous voilà arrivés! Dès à présent allez aider les habitants de Melrath Zorac de la présence orc sur Iss Canak. Je m'en vais demander une audience auprès des Sages. N'oubliez pas de me transmettre toutes informations pouvant nous êtres utiles ! "

Après qu'ils eurent tous répondu positivement. Yvain et ses soldats se séparèrent. Le premier se rendant en quête des Sages, les seconds regagnant au plus vite les lieux où les orcs avaient été vus pour la dernière fois. Profitant de leur retour pour recueillir des témoignages auprès des villageois ayant eu le courage de rester. Une fois sur le marais, la troupe de soldats se divisa en plusieurs groupes composés de deux hommes, chacun ayant un poste de garde attitré.

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chevaliernoir2.gifYvain (Grand chevalier de la garde de Melrath Zorac)

"Vous ne comprenez pas que la situation sur Melrath Zorac est critique ! Cette ville a besoin d'un nouveau dirigeant."

maitremaltj.pngMaitre Maltj (Grand magicien de l'Académie):

Nous sommes au courant. Il n'est nul besoin de vous emportez.

chevaliernoir2.gif Yvain.

Malgré ça, nous sommes ici depuis des heures à débattre. Nous avons besoin de renfort pour combattre cette invasion. Ainsi que d'un nouveau dirigeant qui serait à même de rassembler les combattants.

Il les regardait tous d'un regard mécontent mais surtout lasse.

iloenbrisz.pngIloen Brisz (Magicien responsable de la sécurité) :

Vous devriez songer à vous calmer chevalier ou je n'hésiterais pas à vous exclure de ce conseil. Nous avons besoin d'un homme puissant qui ne se laissera pas avoir par la mort.

maitremaltj.png Maitre Maltj

Cela suffit. Nous avons besoin de statuer encore. Le temps nous manque ...

chevaliernoir2.gifYvain.

Et il n'est pas éternel alors que la menace est réelle ...

maitremaltj.pngMaitre Maltj

Laissez-mois finir s'il vous plaît. Nous désirons être certains de ne pas commettre la même erreur qu'avec Ashbert. Il est dans notre intérêt, à vous comme à nous, d'avoir un allié fidèle dans ce combat. Nous avons compris votre requête. Nous allons faire au plus vite.

saaczam.png Saaczam (Erudit responsable de la bibliothèque)

Maitre, nous devons encore statuer sur beaucoup de choses encore. Sa requête ne peut être prioritaire.

maitremaltj.pngMaitre Maltj

Silence. Yvain, vous pouvez disposer. Nous vous ferons parvenir notre décision.

Yvain les remercia et quitta la salle en espérant ne pas attendre trop longtemps. Cela faisait plusieurs jours qu'il était parti et Adémar avait besoin de bonnes nouvelles.

C'est tard dans la nuit que l'envoyé d'Adémar reçu cette missive :

" Nous avons décidé de laisser le choix aux habitants de Melrath Zorac, puissent-ils prendre la bonne décision. En outre, il s'avère que nous avons tous besoin de protection et nous vous prêtons le renfort de quelques uns de nos gardes. Veillez tout de même à la protection de l'Académie, ne sait-on jamais. "

Aussitôt, Yvain fit parvenir le parchemin à Adémar, lui donnant ainsi l'aval sur la suite des évènements.

Modifié (le) par Ysande
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Adémar avait reçu la lettre d'Yvain. Cela fut long, mais la nouvelle fut bonne à entendre. Le collectionneur ne perdit pas son temps et œuvra au plus rapide pour que les habitants puissent voter.

Dès le 12 Ondilla, les préparatifs furent prêts, le vieil historien s'installa auprès de l'homme qui s'occuperait de prendre les votes et de les dépouiller, dans la caserne construite par feu Ashbert. Ils auraient jusqu'au 25 Ondilla pour choisir leur favori, celui qui aurait la régence de leur ville. Les bulletins étaient sur la table, portant les noms des différents candidats : Guix, Jean, Sombre Eau, Gravity, Hator, Le Sombre/TheWhiteWizard, et enfin Tapate/Shorion.

L'un des érudit de la bibliothèque, Saazcam, était venu prêter ses conseils aux électeurs et se tenait auprès du bureau de vote prêt à aider qui qu'once aurait besoin de lui.

Adémar espérait qu'ils feraient le bon choix pour la protection de la cité car certains noms ne donnaient plus signe de vie depuis longtemps.

Modifié (le) par Ysande
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chevaliernoir2.gifYvain (Grand chevalier de la garde de Melrath Zorac)

"Le monde des hommes a remporté une belle bataille contre ces monstres qui avaient envahi le marais. La bravoure des soldats déployés sur Iss Kanac combinée au courage des aventuriers a été notre meilleure alliée. La mort de leur capitaine les aura mis en déroute. En espérant que cela leur serve de leçon. Mon intuition me dit tout de même qu'ils n'en resteront pas là."

"Que le peuple désigne au plus vite une figure emblématique qui nous protège du fléau qui nous guette!!"

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Rapport du Capitaine Drüaigzl.

Chef de section de l'armée régulière Orc.

Traduit de la langue Orc avec Gí¶Ogle Tranzzlator.

Positionnement de la section de reconnaissance Grülh sur le marais D'Iss-Kanac.

Facile arrivée par ancienne mine. Passage étroit ne donnant pas possibilité de déplacer une grande armée.

Accès Académie dégagé, mais protection magique à son entrée.

Accès Marais d'Iss-Kanac facile, faible résistance ennemie.

Diversion opérationnelle.

Quelques héros humains en défense active, Malgré leur bravoure ils ne tiendront pas 10 minutes contre une armée.

Forteresses ennemies en présence. Siège obligatoire pour prise du village d'Iss Kanac.

Forteresse alliée probable.

Repli envisagé en attendant les ordres.

Orc_Avatar_by_aceIII.pngDrüaigzl; Dangereux Capitaine ORC

"Maître. Notre petite équipée a bien fait diversion. Vos humains n'ont pas pris contact avec moi. Ils continuent pourtant de lutter contre vos ennemis. Parmi ces derniers, j'ai remarqué de particulières aptitudes aux combat. Les noms? Attendez...

Gruldhhh grUu. Je n'ai pas la mémoire."

Mais ces crétins consignent leurs exploits dans une maison pleine de livre.

"L'Académie?

Nous avons facilement découvert sa position. Mais un puissant sortilège nous en interdit l'accès. Seule votre magie pourrait en venir à bout. Les humains qui y résident sont peu nombreux mais leurs pouvoirs sont bien grand mon Maître."

"Je n'ai pas failli Maître.

Je n'ai pas fui

Non,.

NoooNN

Mmmmmmmmmmmaître!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

ArGggggggghhHHH!!!"

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  • 2 weeks later...

crow.gif

Perché sur le toit d'une hutte, l'oiseau de malheur regardait d'un œil sombre les servants de son maître se mettre en place. Ils grouillaient de vie parés pour leur mort. Ils lanceraient leur assaut bientôt, ce qu'ils ignoraient c'est que ce ne se ferait pas comme prévu. Le sorcier leur avait promis discrétion et puissance. Il n'en avait rien fait, agissant même contre eux. Faisant en sorte qu'on remarque leur présence pour un combat épique et vain.

Le corbeau avait contacté les humains assez fous pour croire en les ténèbres pures. Il les attendait, ils allaient arriver. Les portails avaient été placés par l'orc pour renforcer les défenses, pour faire durer le combat, pour que coule le sang.

Ils étaient là, tous. Prêt à déchaîner armes et magies contre leur propre race. Que la nature humaine est ridicule.

Les forces du bien arrivèrent, prenant en tenaille les troupes orcs, s'immisçant de manière imprévue alors que les autres les attendaient à l'opposé. Le volatile changea de hutte, se plongeant au cœur des combats, servant d'yeux à son maître qui avait pénétré l'Académie. Il avait besoin de temps et il trouvait que les choses évoluaient à sa convenance.

Les soldats orcs mourraient, les humains se sacrifiaient pour leur terre. Triviak fouillait les lieux, trouvait, volait.

Le temps arrivait bientôt à son terme, il avait en sa possession tout ce dont il avait besoin. Un dernier regard sur les hostilités. Les sacrifices n'étaient pas tous morts. Ils n'auront pas été si inutiles finalement. D'un regain de force, ils tentèrent de pénétrer dans l'Académie, comme le prévoyait leur plan, alors que leur chef en partait, de nombreuses choses sous sa cape. Mais ils furent tous happés par la barrière mise en place des jours avant par les sages et magiciens des lieux.

Elle aurait cédé sous la masse, mais sous leur si faible effectif, ils moururent tous. Il se peut qu'on retrouve le lendemain des morceaux en décomposition ou des tas de cendres.

L'oiseau traversa la zone dévastée par le combat en coassant, ravi.

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saaczam.png Saaczam (Erudit responsable de la bibliothèque)

"Et bien, nous avons les résultats du vote des habitants de Melrath Zorac. La population en a donc décidé ainsi: Le duo Shorion Tapate sera donc garant de la paix, de la défense et du maintien de l'ordre dans les territoires de Melrath Zorac. La gestion de l'armée, l'aide au plus démunis, ainsi que toute l'administration sont désormais placées sous leur tutelle. Nous attendons avec impatience leur discours d'investiture."

"En attendant, " LONGUE VIE AUX REGENTES!!"

Shorion/Tapate : 35%

Gravity: 24 %

LeSombre/TheWhiteWizzard : 16 %

Sombre Eau : 10 %

Jean : 9 %

Guix : 3 %

Hator : 0 %

Vote blanc : 3 %

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  • 5 months later...

De nombreuses lunes s'étaient levées. Les régentes de Melrath Zorac avaient, semble t'il, ramené le calme dans les provinces humaines.

L'armée des Orcs, battue lors de sa tentative d'assaut vers l'Académie, n'était pas revenue à la charge. Personne n'avait revu ces dangereuses créatures en dehors de leur territoire, tout un chacun gardait en mémoire les événements passés et le nom du terrible sorcier Triviak de Maroí«k était encore dans toutes les bouches.

Cependant, la période de Festiva avait largement contribué au relâchement de la vigilance. Le bon peuple avait renoué avec les jours enjoués et la garde n'était plus véritablement en état d'alerte.

Pourtant, dans les salons des magiciens de l'Académie, on se préparait au retour d'Iltiah, un habile rodeur au service du seigneur Orus. Il avait était dépêché secrètement par le concile des sages pour retrouver la trace du soldat Farzel et de Duclain en territoire Orcs.

Si on l'attendait avec impatience, c'est que pour assurer sa sauvegarde, Iltiah n'avait fait part que d'une chose : son retour à l'Académie le 19 de Créativa.

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Période Creativa, le 19 [+ 105 AC] dans une antichambre de l'Académie.

maitremaltj.pngMaître Maltj (Grand magicien de l'Académie):

"Alors c'est vous l'espion du Seigneur Orus? Je ne m'attendais point à une dame!"

av-1755.jpgOrus :

"De nombreuses choses risquent de vous surprendre Maltj. Mais si Iltiah revient seule de sa mission, ce n'est pas de bonne augure concernant le soldat Farzel et mon ami magicien. Qu'en est-il Iltiah?"

iltiah.jpgIltiah:

"Messires."

"Ce que je vous apporte ne va point vous enchanter."

maitremaltj.pngMaître Maltj (Grand magicien de l'Académie):

"Oui, continuez!"

iltiah.jpgIltiah:

"Les Orcs sont sur le pied de guerre. Les guerriers du Clan des Himms se sont regroupés au port de Nouwlmac. De là, leurs alliés arrivent de toutes les contrées de l'Est. Orcs et Gobelins mènent une formidable armée de créatures. "

maitremaltj.pngMaître Maltj (Grand magicien de l'Académie):

"Avez-vous pris connaissance de celui ou celle qui est à la tête de cette armée? Ne me dites pas que c'est le sorcier de Maroí«k?"

iltiah.jpgIltiah:

"Je ne pourrais vous dire avec certitude. Mais la magie est belle et bien présente. Et toute aussi puissante que celle à laquelle nous avons eu affaire. Triviak de Maroí«k, peut-être lui. Peut-être un autre. Les noms circulent parmi les... "

av-1755.jpgOrus lui coupant la parole:

"Revenons plutôt à votre mission. Je suppose que notre première expédition s'est soldée par un échec? Sont-ils morts? Capturés?"

maitremaltj.pngMaître Maltj (Grand magicien de l'Académie):

"Mais laissez-la parler Orus! Quels noms?!"

iltiah.jpgIltiah:

"Hum... Les noms de Farzel et Darzo. Tout ce que j'en sais c'est qu'ils sont tombés entre les mains des Himms. Mais j'ai perdu leur trace en aval des territoires Orcs. Ma piste s'arrête avec ceci:"

Ilthiah tend alors un manuscrit en piteux état à Maltj/

(Partie 1 )Journal de Farzel, Garde de la cité de Melrath, parti en mission en collaboration avec un mage de l'Académie.

C'est un livre à la tranche usée. Les premières pages rapportent des missions et observations sur les us et coutumes de tous les brigands et autres adeptes de menus larcins et troubles en ville. Ces observations ne prennent que quelques lignes, et ont été vraisemblablement barrées au fur et à mesure de leur résolution.

Vers la moitié du livret, des pages et des pages sont couvertes d'une écriture de plus en plus chaotique.

De petits paragraphes, datés, relatant des faits qui, visiblement avaient une importance et une cohérence pour lui.

De son propriétaire, on ne sait rien. Son but, on le devine, et on le craint. Surtout sachant là où ça l'a mené.

Journal de Farzel. (extraits)

Nous nous sommes lancés à sa recherche, sachant qu'il n'était pas mort. Nous avons perdu sa trace quelque part dans les montagnes. [...] Cette nuit, il y eut un grand bruit, comme une explosion et des chutes de pierres, comme si quelqu'un avait essayé de faire exploser le monde lui-même. Nous avons bien cru que notre dernière heure avait sonné. Nous [...] Une vraie ruine, tout était détruit, et il y avait eu visiblement de nombreux morts. ça devait être son [...] alors de longs mois [...] cherché à [...] retrouvé sa piste à l'opposé. Une petite fille d'abord, sous le choc. Bruyan a réussi par sa magie à lui tirer des informations, mais depuis elle ne parle plus. Nous avons dû l'emmener avec nous, ne pouvant la laisser là. Des jours plus tard nous avons trouvé un petit village où nous l'avons laissée, sa famille pourra l'y retrouver. Ce soir je sais que je ne vais pas plus dormir. Des cauchemars me hantent sur ce qu'il a détruit, et je crains encore plus ce risque inconnu qu'il y ait d'autres cadavres sur le chemin jusqu'à lui... Et quand ça sera notre tour.

S'ensuivent plusieurs pages arrachées dont les quelques mots restés accrochés par le papier mal déchiré tentent de révéler d'autres sombres témoignages, puis il reprend.

Nous l'avons trouvé. Après presque une année de traque, nous l'avons trouvé. Et jamais nous n'aurions pu espérer pire. Il a visiblement découvert un nouveau lieu d'expérimentation, et nous ignorons comment il a pu se faire accepter par ces créatures. Visiblement, il n'est pas là depuis bien longtemps, car on lui lance des regards plutôt courroucés. Peut-être ne sera-t-il pas accepté dans cette communauté. Peut être vont-ils le manger.[..] Bruyan pense que mes espoirs sont vains. Il y a trop de magie et de cruauté en cet être pour qu'il ne s'entende pas avec de telles créatures. [...]Notre observation a donc duré un mois. Nous allons repartir demain pour aller informer nos chefs respectifs de la menace.[...]

L'écriture est plus malhabile que jamais. La couleur du trait ne fait pas de doute sur la nature sanguine de l'encre utilisée.

Nous avons été capturés. Pendant la nuit, avant notre départ. Nous n'avons rien pu faire, tant ils étaient nombreux. J'ai cru qu'ils allaient me briser les os d'un seul mouvement. Ces créatures sont répugnantes. J'ai eu le temps de dissimuler le journal dans ma chaussure, là où je met d'ordinaire mon coutelas. Nous avons vu celui que nous poursuivions. Il s'est assuré que nous n'étions pas spécialement attendus. Bruyan pense que nous avons eu tort de partir aussi secrètement. A l'époque, nous avions craint qu'un traître au sein de la garde puisse révéler à nos ennemis que nous les suivions, mais en fait, cela a créé bien plus de danger pour nous.

Je n'ai plus grand espoir aujourd'hui de sortir d'ici vivant. Je craignais qu'il ne me torture pour connaître des détails sur la ville, mais il en sait peut-être déjà suffisamment. Il voulait surtout savoir depuis quand nous le suivions. Il a paru satisfait d'apprendre que cela était depuis si longtemps. Dans son regard dépourvu d'humanité je vois bien que nous n'allons pas sortir d'ici. Il prépare quelque chose, c'est certain. Mais quoi? [...] Bruyan a trouvé un oiseau qui avait l'air intelligent et l'a charmé. Il va aller déposer le livre en lieu sûr. Nous allons nous enfuir d'une façon ou d'une autre... Si jamais nous n'y parvenons pas, le livre pourra être découvert. Qu'il soit dit que c'est à la forteresse des [......]

Ils n'apportèrent jamais le livre.

(Partie 2) Journal de Farzel, pages de témoignages arrachées et retrouvées le 24 Ciella de l'année 103

Témoignage de Gotéli petite fille inconnue, le 17 Dea de l'année 104, recueilli par le Mage Bruyan

Il y a eu un éclair de lumière, et l'obscurité. Et puis à nouveau de la lumière, et puis ils étaient morts. Le monsieur était là, debout, mais il ne ressemblait pas aux autres monsieurs. Mais ce n'était pas non plus une madame car il n'avait pas une voix douce comme maman ou tatie Colette. C'était une voix dure de papa fâché qui voudrait me gronder. Mais papa ne va plus me gronder maintenant.

Le monsieur bizarre ne m'a pas vu, parce que j'étais sous la table et que de là je peux tout voir sans qu'on me voit. Je fais souvent ça pour rester tard le soir, même si on me trouve toujours et qu'on me dispute. Lui ne m'a pas trouvé, et j'ai eu de la chance parce que je n'avais pas envie qu'il me regarde. Il avait des yeux qui font peur. Il ressemblait un peu au monstre de mon cauchemar, que papa dit qu'il existe pas. Vous croyez qu'il était venu pour me voir? Mais il m'a pas vu.

Il a découpé des morceaux de papa, et puis il est parti.

Témoignage d'une momie, le 26 Uniqua de l'année 104, recueilli par le Mage Bruyan.

Elle fait des gestes désordonnés montrant une créature pas très haute mais avec un esprit très sombre, qui était arrivée en pleine nuit dans leurs ruines. Elle mime le fait de se faire écraser une bandelette puis le réveil de mauvais poil d'une de ses congénère. Elle se serait redressée, les dents et les doigts en avant prête à l'attaque. Il aurait fait un regard qui semble spécial puis a décapité la momie sans sommation. Il en a aussi tué d'autres apparemment. La momie nous décrit qu'elle s'est enfuie en rampant et l'a regardé récupérer les yeux de ses comparses, avant de repartir silencieusement, comme il était venu. Elle nous a indiqué une direction, au loin vers le sud.

Témoignage de Gairgotte, le 14 Braisa de l'année 104 recueilli par Farzel

« -....C'était comme si, tout était devenu possible. Plus aucune limite. J'avais entre mes mains le pouvoir absolu de créer ma propre ligne d'hotel-restaurants! Et de les envoyer paitre avec leurs conditions d'écriture de nom à la noix... »

Nous lui avons demandé ce qu'elle voulait dire par là.

« -Et bien, il m'a payé en pierres précieuses, et d'avance en plus! Vous n'imaginez pas à quel point c'est difficile d'avoir un client honnête de nos jours. La plupart du temps ils ne reviennent jamais payer leur dette lorsqu'elle devient un peu trop salée. »

Nous lui avons demandé à quoi il ressemblait.

« - Il y en avait 14, plutôt gros, à peu près de la taille d'une phalange. La plupart étaient transparent, de magnifiques diamant, mais il y avait aussi un saphir que je me suis tout de suite fait monter en collier, vous voulez le voir? »

Nous lui avons exposé calmement que nous voulions savoir à quoi ressemblait celui qui lui avait donné les pierres.

« -Oh je n'ai pas fait bien attention. Il avait l'air coriace, genre méchant. Et son baluchon sentait la mort. Mais il m'a si bien payé que je n'ai pas fait grand cas de l'odeur. Ni de lui. Après tout chacun sa vie, n'est-ce pas? »

Nous avons pris congé. Visiblement personne n'était mort la nuit où il s'est arrêté ici, et elle n'avait gardé aucun souvenir autre que pécuniaire.

Témoignage du passeur de Brumes, le 28 Pluvia de l'année 104 par le garde Farzel.

« - Sur ce qu'il est je ne vous dirais rien, ni sa direction. Il a choisi de passer le monde des brumes, seul. J'aurai traité n'importe qui d'autre de fou. Mais même si c'était son cas, il savait très bien ce qu'il faisait. Quelque part, ça m'arrangeait, voyez-vous. Quelque chose me dit que je n'aurai pas fait de vieux os si je l'avais accompagné jusqu'à l'autre côté. »

Nous lui avons demandé à quoi il ressemblait.

« A quelqu'un qui m'aurait tué si j'avais cherché à le regarder d'un peu trop près. »

Nous lui avons demandé si il portait quelque chose avec lui ou si il sentait bizarrement.

« Non rien de tel. »

Nous lui avons demandé de nous amener de l'autre côté. Il n'a pas refusé.

maitremaltj.pngMaître Maltj (Grand magicien de l'Académie):

"Tenez Orus, qu'en pensez vous?!"

av-1755.jpgOrus :

"Ce que j'en pense?"

"Iltiah, allez donc vous restaurer. Je viendrai vous consulter plus tard."

iltiah.jpgIltiah:

"Très bien Orus."

"Maître Maltj."

av-1755.jpgOrus lui coupant la parole:

"Ce que j'en pense?"

"Melrath Zorac court à sa perte et vous devriez vous occuper de la sauvegarde de l'Académie tant qu'il en est encore temps. Pensez-vous que les humains pourront résister à une invasion?"

maitremaltj.pngMaître Maltj (Grand magicien de l'Académie):

"Nous devons réunir le Conseil des Sages. L'avenir des humains va se jouer dans un futur proche."

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avatar_13894.gif

En allant rendre visite à un vieil ami, vendeur de boissons, dans la taverne d'IssKanak, j'aperçus une jeune femme.. Mon instinct de mâle me forçait à la rejoindre, afin d'engager une conversation, pour finir une soirée de manière correcte.. A peine arrivé face à elle, elle prit de grands airs, une véritable rôdeuse, son arc et sa capuche n'étaient pas les seuls détails qui me permettaient de penser cela, arrogante, orgueilleuse que pouvait-elle être d'autre ? J'hésitais à mettre fin à ses jours, mais ne sachant pas ce qu'elle cachait, ne connaissant pas sa puissance, j'attendis écoutant sa douce voix.. Ne faisant attention qu'à un mot sur deux, mon attention fit attirée par un nom.. Orus.. Son maitre disait-elle.. Aussi insolente, et pourtant sous les ordres d'un supérieur.. Ridicule. J'écoutai sa demande et envoyai instantanément un message que je pris soin d'attacher à la patte de mon aigle..

"Seigneur Orus.. Enfin, seigneur, si je puis dire. Un vrai seigneur surveille ses péons. Je vais vous épargner cette erreur.

Une rôdeuse dont je n'ai pas retenu le nom vous attend dans la taverne sud d'IssKanak, vous n'aurez pas besoin de son nom, une telle beauté, je doute que beaucoup de vos sous-fifres ne lui soient similaires. Elle a l'air relativement énervée, dépêchez vous si vous ne voulez pas qu'elle mette fin à la vie sur IssKanak.."

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Après avoir été contacté par cet Humain. Orus rejoint Iltiah à la taverne. Ils s'éloignèrent de la foule pour parler sans crainte d'être entendu.

av-1755.jpgOrus:

"Princesse, ce jeune rodeur m'a indiqué où vous trouver. Maintenant que nous sommes tranquilles, allez vous me dire ce qui est conclu? "

iltiah.jpg Iltiah:

"Cet Humain vous à transmis le message? Hahaha, je l'épargnerai si je le croise."

"Mais l'heure est à l'action cher Orus. Vous n'avez pas changé. Toujours aussi impatient. Mon père vous faisait entièrement confiance. Il en sera ainsi pour moi."

"Notre peuple et en péril et nous ne resterons pas éternellement au service des hommes... Vos démons sont ils prêts? "

av-1755.jpgOrus:

"Je suis à votre service Princesse et votre garde l'est d'autant plus. Mais les hommes ne sont pas tous... "

iltiah.jpg Iltiah l'interrompant:

"Vous êtes à mon service. Et bien que l'on continue à croire ici que c'est l'inverse. Il ne faut pas éveiller les soupçons. Les murs ont des oreilles, nous continuerons cette conversation plus tard. En attendant, vous devez convaincre les sages de l'Académie de se rallier à nous."

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  • 1 month later...

ulratbedesowerph.pngUlratbe de Sowerph ( Emissaire du peuple des Elfes à l'Académie)

Depuis quelques temps déjà, je surveillais discrètement l'énigmatique rôdeuse qui se prétendait être au service d'Orus. Et ce soir...

Cette nuit là était plus sombre que d'habitude. Rien ne laissait entrevoir un quelconque changement ici-bas.

Pourtant, Iltiah, que peu d'humain avait eu l'opportunité de croiser, se tenait seule, au beau milieu des jardins de l'Académie. Masquant une profonde réflexion, elle observait les quelques insectes luminescents, brisant la noirceur de la nuit, qui virevoltaient de fleurs en fleurs.

Elle était la fille d'Iltiorh, ancien roi du peuple des Sirathiens. Ces êtres, que certain connaissaient encore sous le nom de Démons Sirath, faisaient partie des premières créatures des mondes connus. On ne savait pas grand chose de leur histoire et moins encore du déclin de leur civilisation. A l'instar des dragons, ils avaient dominé la terre sans pour autant vouloir la contrôler, puis disparu peu à peu pour laisser place au monde des hommes et à leurs ennemis de toujours : les orcs.

De mémoire elfique, tout comme nous, les Sirathiens étaient là depuis l'aube des temps.

Iltiah, princesse de son peuple, en était probablement une des dernières représentantes avec l'énigmatique Orus.

Les lunes étaient maintenant complètement masquées par l'épais manteau nuageux. Au loin, des grondements de tonnerre se faisaient entendre annonçant les prémisses d'un orage. Quelques gouttes de pluie s'écrasèrent sur la tunique de la rôdeuse, formant des tâches sombres grossissantes, cherchant à se rejoindre entre elles. Elle semblait impassible à l'environnement extérieur; ses yeux plongés dans le vide.

Voilà déjà quelques minutes que je l'observais et j'étais intimement persuadé que ma présence, aussi discrète fut-elle, ne lui était nullement inconnue. Je m'acquitterai pourtant de ma mission.

«SCRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAATCH!!!!!!!!!»

Le bruit fut assourdissant. Un éclair d'une grande puissance venait de s'abattre à quelques mètres à peine de la princesse. La pluie tombait maintenant de façon plus soutenue mais les grondements étaient encore trop éloignés de l'académie. L'éclair n'avait donc rien de naturel.

Mes yeux devaient se réhabituer à l'obscurité après cet éclat de lumière. Je pouvais discerner une silhouette exactement à l'impact de la foudre,qui ne m'était pas inconnue.

Orus.

Une voix retentit alors dans ma tête. Iltiah m'annonçait qu'il n'était guère conseillé pour son frère elfique de rester caché de sa vue tel un vulgaire voleur. Que les sages de l'Académie avaient fait le meilleur choix en me confiant cette mission.

Après un moment d'hésitation, je m'avançais de quelques pas.

Orus me salua d'un simple signe de tête. La princesse, quand à elle, me toisait. Son regard était posé sur moi, lourd et intense.

D'une voix plus aiguí« que celle des humains, elle commença :

iltiah.jpg

- "Je sais que tu me connais Ulratbe. Que tu nous connais. Ulratbe de Sowerph. Ainsi tu es fils de Sowerph? Ton peuple a toujours veillé sur les traditions elfiques. Vous avez donc pris le parti des humains, dirait-on?"

Je n'eus pas à répondre. Elle reprit :

- "De l'Académie des hommes, des sorciers maléfiques aux harmoniques magiciens. De la sagesse des elfes à la sciences des nains. Ainsi Orus aurait trouvé le sanctuaire de la neutralité en ces temps incertains?"

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ulratbedesowerph.png

Le temps semblait figé. Seule la pluie, tombant drue avec ses crépitements au sol, donnait un peu de vie à cette scène. Les deux Sirathiens se tenaient devant moi. Malgré une tension palpable, la communication reprit par télépathie, à la façon des anciens.

Iltiah nous conta maintenant l'intégralité de son périple dans le territoire des Himms, les farouches orcs, principaux ennemis des peuplades humaines et elfes. Elle nous informa que leur nombre avait été sous estimé. Leur armée allait grandissante et menaçante.

Elle commença par nous conter la recherche de Farzel et du mage Duclain. Et que contrairement à ce qu'elle a pu penser, ils n'étaient vraisemblablement pas morts, mais retenus captifs dans l'imprenable forteresse de Zwreckh. Elle n'avait pas pu, seule, leur porter secours. D'ailleurs, pourquoi l'aurait elle fait ?

Elle marqua une pause, tentant de synthétiser au mieux l'ensemble de ces informations pour être concise et directe. Puis elle reprit le fil de l'histoire avec une information capitale. Aussi inquiétant que cela puisse paraître, le sorcier Triviak de Maroí«k était revenu parmi les siens. Ainsi, sa mort lors de l'attaque d'Iss Ca Nak n'était qu'artifice.

Elle continua son récit avec l'incursion belliqueuse des orcs dans les territoires "humains". Une attaque terrible et sanglante où nombre d'humains perdirent la vie. Et pourtant, elle soupçonnait que cette attaque n'était que sacrifice en vue d'une mission de reconnaissance. En effet, le gros des troupes n'avait pas été envoyé lors de cet assaut et était rassemblé plus au sud. Dans l'improbable port Orc de Nouwlmac.

A y réfléchir, je me demandais ce que ces créatures pouvaient bien conspirer dans un port, car mis à part des récits établissant les faits d'armes de quelques pirates gobelins, les orcs n'étaient pas connus pour leur aptitude à la navigation maritime. Il devait certainement exister une raison essentielle à leur présence dans cette partie du monde.

Iltiah, pour qui mes pensées n'avaient le moindre secret, me répondit alors oralement.

iltiah.jpg

- "Croyez-vous sincèrement, frère Elfe, que les Orcs seuls auraient pu coordonner une quelconque invasion des terres de Melrath Zorac ? Pensez vous que ces êtres basiques et primaires auraient pu mettre en place un tel plan sur pied sans l'aide d'une intelligence supérieure ?"

Effectivement, c'était peu probable. Les orcs sont bien connus pour leur brutalité plutôt que leur réflexion. Il n'auraient pu en aucun cas mettre en oeuvre un tel dessein...Mais dans ce cas qui? Qui aurait pu dans l'ombre avancer ses pions tel une partie d'échec, en rassemblant une armée, tuant sans vergogne et surtout ...dans quel but ??

Des frissons lui parcourait le dos à l'idée de l'instigateur inconnu de ce machiavélique plan.

Elle me sourit en me demandant de réfléchir plus en amont, plus loin....à l'être craint par tout le monde.... homme, monstre, .. sorcier..on ne sait plus sous quelle forme

Iltiah hocha gravement la tête.

Un nom me vint alors....accompagné d'une sueur froide...ma bouche s'ouvrit machinalement, nouée par la peur.

ulratbedesowerph.png

- "Rrree"....

Je déglutis avec difficulté et repris non sans mal :

ulratbedesowerph.png

- "Rebom."

Puis le silence se fut.

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