Vers un Avenir incertain.

[Jenzaiyk]

Chapitre 3 : Avertissement aux forces du Bien

Cela faisait maintenant quelques jours seulement que les Gobelins s'étaient installés aux côtés des Orcs dans une contrée proche des cimes enneigées. Quelques jours durant lesquels, nous avons pu, avec fourberie, affaiblir la puissance des Forces du Bien en protégeant ces êtres Maléfiques.

Ce soir là, je m'étais mis dans la tête d'aller soit disant entrainer les Gardes de l'armée de Melrath Zorac... il n'en était rien, je ne faisais que d'examiner leurs réactions face à mes assauts les plus variés possible... je sentais bien qu'il se préparait un affront contre les Forces du Mal, et ça ne me plaisait pas... j'assene un coup qui met à nouveau au tapis un de ces piètres Gardes au service d'Ashbert. Quel Capitaine est-il, de demander de l'aide à des Humains ? Sa troupe de minables combattants ne seraient-ils pas assez forts pour se battre contre la barbarie des Orcs et des Gobelins aux ordres d'Himms ?

Je reprennais le chemin des cimes enneigées, afin d'aller défendre le campement érigé quelques jours auparavant. Malheureusement, en chemin je croise un de mes Lieutenants les plus fidèles, Rhadamanthe, qui me dit qu'il n'est plus nécessaire d'aller plus loin. Pour en avoir le coeur net, je continuais mon chemin, prêt à voir les décombres sur les lieux mêmes...

A peine arrivais-je au niveau de ce qui était quelques heures avant encore, la forteresse d'Himms, je vois un membre de Souffle d'Eolia en train de torturer un Orc à terre, à moitié mort... comprenant ce qu'il était arrivé à toute cette population malfaisante, je m'empresse de sauter sur ce bélligérant indigne et de lui retirer la vie. A peine les battements du coeur de The Moon s'arrêtaient que j'entendais non loin de moi, en provenance de l'accès à la cité de la forteresse, un cri. Je me retournais et directement attrapais ce membre de l'Escorte d'Eolia qui s'était caché en me voyant arrivé. Il ne tînt pas plus longtemps que son prédécesseur lui non plus...

C'est ainsi que The Moon et Theoros étaient les deux premières victimes de ma colère; là était l'avertissement de l'Au Delà aux forces du Bien.

Les Forces du Mal ne vous laisseront pas aller plus loin...

Mon premier acte fût de détruire la catapulte qui servit d'arme de siège aux Forces alliés que l'on appelait l'Escorte-Union...

Je m'empressais de rejoindre mes Lieutenants et Soldats

pour les informer de la nouvelle, et de préparer notre riposte immédiate.

"Que tous les gueux au service du Capitaine Ashbert périssent enfin ! Il est temps pour nous de leur faire subir notre couroux !"

Modifié (le) 29 janvier 2011 par Jenzaiyk

[Schindler]

Les prémices d'un combat

Un message de sang apparu sur la table, les mains se resserrèrent sur les armes, ils se regardèrent sourire au coin.

Conscient du combat qui les attendait, ils se levèrent dans un silence total, leur sang-froid laissant transparaître une indifférence peu commune à la vie, l'unique chose les rattachant à celle-ci étant la recherche de gloire et pouvoir. Ils n'eurent pas quittés les lieux que la table s'embrasa, Yaninho devançant ses camarades avait déjà entamé ses méfaits son regard vide de toutes émotions, il était déjà consumé par la soif de sang.

Une voix s'éveilla troublant le calme régnant dans la taverne :

« Vous feriez mieux de rester muet, dans l'état actuel des choses même nous ses compagnons ne pourrions le raisonner ».

Alors que les mercenaires descendirent les marches les menant vers le champ de bataille , nous pûmes entendre ces quelques paroles :

« Pensez vous qu'une centaine est réalisable ?

- Si ce n'est d'avantage... ».

Ils quittèrent les lieux s'en allant quérir la mort.

Modifié (le) 29 janvier 2011 par Schindler

[Jackall]

Chapitre 4 : La bataille

Lettre laissée par Bartimeus :

Enfin ! Enfin j'allais pouvoir combattre contre des adversaires qui n'allaient pas fuir. Rien que cette idée me faisait frissonner.

Nous devions protéger un certain Magicien qui nous avait loué, et bien soit, je donnerai ma vie pour le protéger mais ce sont ceux qui voulaient l'anéantir qui allaient périr en premier.

Nous nous retrouvions dans une grotte afin de nous préparer. En compagnie du plus puissant magicien de ces Terres, Yanhino, ils allaient connaître la peur, et surtout la mort...

Calme et silence régnait... la bataille allait commencer.

Voila que je me retrouve dehors, les épées s'entrechoquaient, les flèches fusaient, les sorts volaient dans tout les sens, pas de répit, une seule seconde d'inattention et elle me serait fatale. J'engageais alors le combat, montrant la puissance et la technique que j'avais développées au cours de ces années. La chaleur de mes boules de feu faisait fuir nos ennemis, il nous craignait avant même d'avoir goûté à la mort.

Le sang giclait, salissait ma robe. Quel plaisir...

Aidé par ceux avec qui je faisais route, les ennemis tombaient comme des mouches, sans trop de pertes de notre côté. Nous menions à bien notre mission. Dès que je le pouvais je soignais le Magicien Orc, qui survivait tant bien que mal aux assauts de nos ennemis. Mais ils étaient trop, nous ne pouvions pas tous les tuer, bien que ce ne soit pas l'envie qui nous manque.

L'Orc mourut, presque après avoir atteint son objectif. Mais le notre était atteint...Beaucoup de sang avait coulé ce soir, pas une seule goutte du mien.

Combien avait trépassé sous mes coups ? Combien s'étaient relevé pour revenir s'écraser face à notre puissance ? Plus d'une centaine sûrement...

Allons bon, ils pensait avoir tué ce Magicien Orc, mais nous membres de l'Au-Delà savions ce qui se passait réellement...et ce qui allait se passer.

Modifié (le) 29 janvier 2011 par Jackall

[Hilda]

Le silence,

Des bruits de respiration,

Des bruits de pas...

Nous sommes cachés avec le magicien orc, nous devons l'escorter jusqu'aux marais.

Soudain, les cris des justiciers se font entendre de loin, ils nous ont trouvé prés de l'auberge des Mines, nous ne pouvons l'escorter jusqu'à l'auberge des Marais du sud en cachette.

Il faut nous battre, le protéger à tout prix.

Ils sont nombreux, nous ne pouvons pas les laisser s'approcher de lui. Nous avons mis le magicien dans un lieu sûr et nous avons combattu les ennemis.

C'est alors j'ai fait un clin d'oeil à Ikys, nous sommes les plus faibles de la faction, je dois utiliser les compétences qui perturbent les combattants ennemis.

Il fallait les pousser, les tirer, les empêcher de tuer le magicien, les effrayer avec mes cris d'effroi, les étourdir avec l'estocade étourdissante.

Ceux qui ont tenté de s'approcher du Magicien Orc, je les poignarde.

Nous devons réussir notre mission.

J'ai bien essayé de retenir les hérétiques d'entrer dans l'auberge du marais... Mes compagnons et le Magicien Orc étant à l'intérieur, j'ai défendu tant bien que mal l'entrée contre les assauts..

Malheureusement, un guerrier de l'alliance m'a projeté à côté du socle, je me suis reposée quelques minutes quand Ikys est arrivé.

[Ikys]

Nous nous cachons dans une grotte mystérieuse avec le magicien ,tout les membres importants des Au-Delà sont à mes cotés, près à remplir leur mission .

Au fur et à mesure des minutes qui passaient, plusieurs sentiments montaient en moi: L'excitation ,la joie mais aussi la nervosité...

Serais-je à la hauteur?

Quand les cris des ennemis se sont fait entendre ma nervosité prit le dessus et mes mains tremblèrent comme jamais.

Mais alors que je commençais à perdre mes moyens, Hilda me fit un clin d'œil comme pour me dire que tout aller bien se passer.

Je me calma et dès lors j'étais près à faire face et à tuer mes ennemis.

Alors que nous commencions à avancer vers notre premier point de ralliement une armée d'hérétique se trouva face à nous près à en découdre. Je me mis de suite à lancer quelques petits sorts pour les faire reculer, quand trois blancs manteaux se mirent pour objectif de me faire perdre pied. N'ayant plus d'autre choix, je lança ma plus puissante des attaques.L'un d'eux sombra dans l'obscurité mais les deux autres me portèrent deux terribles coups et me laissèrent à moitié mort.

"Que vais-je faire?

Blessé et n'ayant pratiquement plus de force magique, que dois-je faire?

A quoi bon me battre puisque ma force ne sert rien face à ces troupes... Elles sont bien trop nombreuses! ", pensais-je.

Mais c'est à ce moment là que les mots du magicien me revinrent en tête.

"Gloire et Pouvoir"

Avec ces pouvoirs, je pourrais démolir touts les ennemis que je voudrais! Alors dès qu'un petit guerrier feu se présenta face à moi, je lui sauta au cou et lui suça le sang.Toute ma force vitale et magique étaient revenues et en moi, une force nouvelle était à l'œuvre!

Après des Heures de combat, je retrouva Hilda sur le champ de bataille. Je me précipita pour la rejoindre:

"Hilda nous devons tout de suite rejoindre le vieux magicien!

Il se trouve encercler par ces maudits hérétiques!

Espérons que nous n'arriverons pas trop tard ...."

Modifié (le) 29 janvier 2011 par Ikys

[yaninho]

Suite Chapitre 4 : La bataille.

De tous les combats, la folie meurtrière était sans nul doute un sentiment indescriptible, celui d'une perte de sa raison au profit d'une soif sanguinaire. Face aux faibles ennemis tentant de mettre à mal notre cher Orc, l'hérésie était telle qu'il se devait de tous mourir pour nous avoir porter atteinte. Je comprends cette douleur, blessure enivrante qui me pousse à satisfaire la moindre de mes pulsions.

Qu'importe leur nombre, leur puissance, ou bien encore leur conception idéologique, la Mort ne serait au final que leur dernier instant de répit. Ils ne souffriront pas, non pas qu'ils ne le méritaient pas, bien au contraire, mais car tout simplement, ils ne possédaient en aucun cas la faculté qui nous différencie : celle de la culture de la victoire, aussi simpliste soit elle.

Des combattants de l'Alliance ne restaient que de vulgaires charognes, rongés par les coups, meurtris par notre suprématie. Il ne fallait surtout pas leur laisser une onde d'espoir; servis comme il se devait par des mercenaires sans état d'âme, j'enfilais les victimes d'une pensée visant à souiller l'avenir de ces terres.

Vous avez tué alzeus 2011-01-26 21:10:30

Vous avez tué sombre-eau 2011-01-26 21:14:50

Vous avez tué aerth 2011-01-26 21:19:48

Vous avez tué darksamb 2011-01-26 21:20:50

Vous avez tué muse 2011-01-26 21:29:09

Malheureusement pour eux, j'étais loin d'être le seul artisan de leur déclin. Cette armée n'avait de sens que dans son unité initiale, qu'elle avait réussi à former aux prémisses de leur discorde. Il nous en a fallait bien moins pour faire rejaillir notre haine. A tour de bras, les têtes tombaient, une à une, les rares chanceux ayant survécus vivant dorénavant sous la crainte d'une vengeance imminente, plus violente, afin de pouvoir souffrir comme leurs anciens compagnons, morts dans leur lâcheté...

Mais il fallait bien qu'ils se mettent à l'évidence : ce n'était que le début d'un long règne sans partage, où ces pantins n'auront que dire, et encore moins à faire. Seuls, nous viendrons régler ces quelques différents par le biais de la force lorsque le moment sera le plus propice à leur échec, déjà en vue.

Eux ayant peut être cru à notre abandon suite à la fin tragique de l'orc, sachez que la gloire de l'Au-Delà étant en jeu, notre fierté nous poussera à les écraser, encore et toujours, leur défaite n'en étant que plus savoureuse...

[Aosaru]

Suite à l'exploit supremo-héroïco-jeantesque de l'Alliance au camp des Himms, il ne resta absolument rien qui pu nous en apprendre plus sur les intentions de ces envahisseurs. Les derniers gobelins furent égorgés et leur forteresse brulée comme pour s'assurer que personne après eux ne trouverait quelque chose. Pourquoi tant de hâte à effacer toute trace de vie sans attendre ni même la garde de Melrath ? Nous cacheraient-ils des choses ?

Après la prudente discrétion, ils n'avaient pas tardé à crier leur "˜victoire' sur tous les toits. La forteresse était tombée, la menace écartée, l'Alliance avait vaincu ! Ah la bonne blague...

Sapatte boudait. Beaucoup d'autres aussi, mais l'Alliance était forte ! Déjà elle organisait la prochaine bataille.

Les querelles politiques m'importaient peu. J'y allais pour autre chose : poutrer du juste. Les ralentir, en blesser le plus possible, la défaite leur irait si bien.

Le magicien était-il mort ? Personne ne le savait vraiment. Et à vrai dire, je n'en avais rien à faire.

[Essénaï]

Ah bah bravo...

Ils peuvent être fiers d'eux. Tout ça pour montrer qu'ils sont les plus beaux les plus grands les plus forts... Mais c'est nul de s'attaquer comme ça à plus petit et faible que soit.

Vraiment nul.

On a bien vu que les gobelins ne savent pas se défendre.

Mais non, on pense qu'ils sont une graaande menace pour Melrath Zorac.

Je voudrais juste signaler qu'ils font tout de même moins de mal que les dragons hein.

Mais bon, je dis ça juste comme ça.

Et pourquoi ils ont attaqué les gob ?

Parce qu'ils sont petits, verts, moches, et qu'ils sentent mauvais.

Je connais des gens qui sont petits, et on les frappe pas pour autant.

Des gens verts aussi, au marais, y'en a pleins.

Et des moches... Hum, ça c'est subjectif hein...

Et ceux qui sentent mauvais... La plupart des hommes sentent le fennec une fois leur entrainement fini.

Pourtant on les supporte.

Tant qu'on ne m'aurait pas donné de bonnes raisons pour les tuer, je n'en toucherais plus un seul.

Et cette histoire de mage...

Comme d'habitude les gens foncent sans savoir ce qu'ils font.

On tape, et on parle après.

Logique d'homme.

Toujours est-il que les gob sont les enfants de la Déesse.

Et que les gens attaquent les gob.

Donc, les gens attaquent la Déesse.

CQFD.

Et là, une question me turlupine...

«Â Nadhir,

comme tu le sais, les gens pensent de moins en moins à notre bonne Déesse. Mais je sais très bien, après toutes nos discussions, que ce n'est pas ton cas.

Je souhaiterais donc savoir où tu te places dans cette guerre stupide ? Vas-tu attaquer encore ces pauvres gobelins qui, comme Korshar nous l'a dit maintes fois par le passé, sont les enfants de la Déesse ?

Essénaï. »

J'aurais bien étoffé ma missive, mais je n'avais plus d'encre.

Et puis il savait bien que je ne parlais pas trop, alors autant ne pas me forcer. Il saurait bien assez tôt où je voulais en venir.

Ensuite, je suis allée rapidement à notre hutte à nous, pour y piquer les crayons de couleur de Ao. Il fallait que j'écrive une autre missive.

«Â Orus,

attaquer des gobelins, c'est s'en prendre à la Déesse Fimine. La preuve, ils m'avaient piqué mes clés, je les ai tué, et elle m'a puni en me séparant de ** ( pâté à cause de la mine du crayon qui c'est cassée ).

Aussi, pourriez-vous avoir l'obligeance d'arrêter, vous et vos troupes, de vous en prendre à eux et d'avoir recours, non pas à la violence, mais à la discussion. Si ça se trouve, ils veulent juste planter des fleurs.

Quelqu'un qui n'aime pas qu'on se moque de la Déesse. »

[Sewin]

" Triviak de Maroí«k, j'arrive."

[Plusieurs heures auparavant.]

Suite à la convocation d'Exoriel, je pris mes armes et suivi la sapere en direction des ruines de la tente gobeline. Qu'allons nous y faire ? J'espérais que notre général nous annonce une grande nouvelle, comme le retour en puissance de la Sapere Aude. En chemin, je regardais Elrindil nettoyer la lame de son épée, il n'était comme ça que quand il sentait une présence, quand il était prêt à combattre.. Peut être nous dirigions-nous vers une armée ennemie.. Peut être Exoriel nous emmenait au combat afin de nous tester ? Plus le temps passait, plus nous nous rapprochions, plus Exoriel avait l'air impatiente.. Arrivé devant les restes du campement gobelin, la surprise fut de taille, une armée de combattants sous le contrôle de Nadhir nous attendait. Les deux armées se regardaient en chien de faïence, Exoriel rejoins Nadhir, ils nous expliquèrent la situation, nous devions surveiller l'entrée de la grotte pendant que les deux généraux allaient tenter de détruite le portail magique qui bloquait l'entrée d'une salle encore inconnue. Qu'espéraient-ils trouver dans cette salle ? Le pouvoir, la puissance.

Le duo entra dans la grotte, comme prévu nous attendîmes à l'entrée. Après quelques mots échangés, les incantations d'Exoriel et de Nadhir résonnaient dans la grotte. Je n'avais jamais ressenti une telle magie, de quoi mettre à terre n'importe qui. Les sorts continuaient, sortaient parfois de la grotte, jusqu'à assommer quelques-un de mes camarades qui attendaient avec moi. Quel objet pourrait résister à une telle puissance ?

Après plusieurs longues minutes, Nadhir et Exo ressortirent, déçus.. Le portail avait résisté.. Exoriel chuchota quelques mots à l'oreille de Nadhir, se dirigea vers moi et engagea une discussion pour le moins mystérieuse..

- Sewin.. Nous avons besoin de toi. Le magicien qui était ici, il y a encore peu de temps, a disparu. Il me faut le retrouver, ou bien trouver une trace nous conduisant à ses secrets. Use de tous tes talents si il le faut, met à profit ton art pour la discrétion..

- Je crois avoir compris.. Notre but ultime dans cette quête de puissance sera-t-il enfin atteint ? Je vais retrouver Triviak de Maroí«k, j'irais le chercher de moi même au royaume des morts s'il le faut, et je le ferai venir jusqu'à toi. Je vais d'abord envoyer une missivie au seigneur Orus, je doute qu'il n'ai rien à voir avec ce mage, peut être sera-t-il assez Naïf pour me conduire jusqu'à lui..

Triviak de Maroí«k, j'arrive.

[Mandragore]

Cela avait été une boucherie sans nom, comme rarement la jeune nécromancienne en avait vu.

Pourtant, elle aimait la vue du sang et les cris d'agonie de ses victimes mais là... toute la fureur et la violence aveugle dont seule était capable la race humaine avaient été réunies en une seule heure. Quel combat ! Quelle mêlée ! Quels affrontements !

Mais le bien avait triomphé.

Elle eut un petit rire sardonique à cette pensée.

Par amitié pour Ysabeau, la flamboyante guerrière baronne du Souffle d'Eolia qui avait su la convaincre, elle avait rejoint peu de temps avant une faction de "justes", de "pacifistes", sans mesurer alors la portée de son acte.

Les évènements s'étaient précipités et elle, la nécromancienne maléfique, s'était retrouvée à combattre à leurs côtés.

Illogique...

Avait-elle vendu son âme au bien ? Chose peu courante...

Et puis finalement, qu'importait ? La victoire du bien la plaçait dans le bon camp et elle aimait bien gagner. La victoire du mal ne l'aurait pas dérangée... elle aurait toujours pu tirer son épingle du jeu.

L'important pour elle était d'avoir toujours des victimes à écorcher et ça, ça n'était pas prêt de s'arrêter, quelle que soit la tournure des évènements...

En attendant le prochain massacre, la jeune femme passait des heures à caresser son dernier trophée, une superbe peau de nécromant qu'elle avait pris un soin tout particulier à conserver pour en faire son Doudou.

Vous avez tué Ikys 2011-01-26 21:02:42

Modifié (le) 30 janvier 2011 par Mandragore

[shiryu]

Ce soir là, Shiryu n'arrivait pas à fermer l'oeil...

Comme à son habitude, il était parti seul à l'aventure muni de son arc et d'une gourde remplie d'alcool de cactus.

Sa vie devenant de plus en plus sédentaire, il prenait un malin plaisir à vadrouiller afin de retrouver ses instincts de chasseur.

Il faisait calme, on entendait seulement le son du vent venant secouer les branches des immenses arbres dominant la forêt qu'il avait choisi comme terrain de chasse.

Mais quelque chose n'allait pas...Un calme trop calme...un silence qui ne présageait rien de bon...

Après une longue nuit sans sommeil, il décida de reprendre la route vers la civilisation.

C'est seulement arrivé à Melrath Zorack qu'il comprit que la sensation éprouvée lors de son escapade était fondée.

Une rumeur circulait comme quoi des gobelins auraient été aperçus.

- »Ces sales bêtes puantes bouffeuses de pierre!!! »

Les gobelins ne sont pas des créatures bien dangereuses, mais souvent, leur présence annonce l'arrivée d'autres forces bien plus dangereuses et maléfiques.

Shiryu décida donc d'aller questionner la garde et on lui indiqua de se renseigner auprès du Capitaine Ashbert.

Après une discution brève, il demanda au rôdeur de lui ramener un gobelin vivant. Ce n'était pas une rumeur, plusieurs gobelins avaient été vus à divers endroits non loin des remparts de la ville.

Il aurait vraiment préféré faire un carnage, mais il fallait avant tout être en mesure d'en questionner l'un ou l'autre afin d'en savoir plus sur leurs desseins.

- »Dès ce soir, je partirai à leur recherche capitaine. Croyez moi, vous n'attendrez pas longtemps! »

La nuit tombée, il s'équipa d'un peu d'huile de menthe afin de se décongestionner les narines et parti à leur recherche.

- »Si je n'étais pas resté allongé à côté de mon feu, je les aurais senti à coup sûr!!! »

Comme il l'avait annoncé au capitaine Ashbert,il fut très aisé d'en débusquer quelques uns.

Malheureusement, à chaque fois qu'une flèche transperçait l'un d'entre eux, elle le traversait de part en part.

Il essaya donc de viser des points non vitaux.

Et ce fut également un échec: ces sales bêtes étaient peut être dénuées d'intelligence, mais elles avaient le mérite d'être dévouées à leur maître. A chaque fois qu'un gobelin savait qu'il allait être capturé, il n'hésitait pas à se donner la mort.

- »A ce rythme là, ils seront tous morts avant même que je n'ai pu en ramener un seul! Si je peux les sentir, eux peuvent le faire aussi, étant donné que je ne peux pas les tirer de loin comme des lapins, il va falloir que je m'approche vraiment de près ...»

Il utilisa une technique de vieux baroudeur des bois qu'il est: s'enduire le corps de boue.

De cette façon,son odeur corporelle serait masquée...

La partie de chasse s'était transformée en partie de patience.

Couché sur une branche à trois mètres du sol il attendait avec impatience qu'une créature daigne passer par là.

- »Ah enfin! Ce n'est pas trop tôt...Je ne vais pas te râter toi... »

Il se laissa tomber sur le gobelin et l'assomma. Le plus dur était fait, maintenant, il ne restait plus qu'à le ramener au Capitaine...

[Tapate]

Après de longues élucubrations, les Nous ont réussi à rester sérieux plus de trois secondes. Non consécutives. Ce qui leur a permis de décider de la conduite à tenir. Les Nous veulent protéger la ville de Melrath, mais aussi le village d'Iss Kanak. Comme les Nous sont extrêmement inaptes au tapage, inutile d'envisager faire partie des vrais défenseurs, ceux qui sont sérieux et font peur aux méchants.

Reste donc la possibilité de mettre en avant une qualité innée des Nous. Très utile. Indispensable pour ce genre de mission. La discrétion. C'est avec beaucoup de discrétion que les Nous ont demandé conseil à quelqu'un qui doit savoir ce qu'il fait. Et il a décidé pour les Nous. Une décision certainement très intelligente.

Les Nous vont investigationner. D'après Monsieur Ashbert, ce sera très bien. Il a créé une mission d'investigationnage spécialement pour les Nous. Il a l'air sérieux, Monsieur Scie-Bert. Il sait certainement ce qu'il faut faire. Donc les Nous vont lui obéir. Enfin, essayer du moins. Les Nous ont une grande capacité d'interprétation quand quelqu'un leur donne des choses-à-faire.

Parce que les choses-à-faire, c'est beaucoup plus compliqué que ce qu'il paraît. On les entend, on se dit que c'est évident, et quand on a fini, on réalise que ce n'était pas évident de la même manière pour les autres. En tous les cas, les Nous feront de leur mieux pour mener à bien leur mission. Peut-être même qu'à la fin, Monsieur Ashbert sera content et leur donnera une récompense. Peut-être même que la récompense sera un gâteau ou un pot de chocolat chaud. Ou une soupe au potiron.

[Aliena]

« Choooo K. K. O !!!

Chooooo chocolat !!! »

Une fois n'était pas coutume, l'artishow de TDE sifflotait une autre chanson que celle du King Michael.

Attablé devant sa boisson favorite servie par le grand Gésouaf, pourvoyeur des meilleurs boissons de MZ, l'artishow de TDE se léchait les babines.

Ces derniers jours avaient été très éprouvants pour lui. Chasser les Gros Verts Malodorants pour purifier l'air de MZ et taper sur les jeunes recrues qui se moquaient de lui, avaient consommé beaucoup de son énergie.

Sans compter cette fameuse soirée du 26 de ce joli mois de Créativa, où l'artishow de TDE n'avait absolument pas réussi à fermer l'œil de la nuit : les gens au dehors faisait un de ces tapages !!! Ça criait, ça hurlait dans tous les sens des ordres contradictoires. Un coup, c'était « tueeeez-leeeeeeuh !!!! » et un autre, c'était « protégeeeez-leeeeeeeuh !!!! ». Le martèlement des pas faisait trembler les murs de l'auberge.

Brrrrr... frissonna l'artishow en y repensant. Encore ces histoires de goblodins, de gué-guerre, d'orques... Depuis quand les poissons se promènent dans MZ maintenant ????

Mais quelque chose de plus grave qu'une nuit blanche s'était passée ce soir-là : les NOUS n'avaient pas le moral. Les NOUS boudaient. Cette si belle organisation, super intelligente, super efficace dont l'artishow de TDE avait la chance de faire partie, était toute tristounette parce que les NOUS avaient été oubliés alors qu'on faisait une fête dans une tente... Des gens avaient cru que les NOUS n'allaient pas faire la fête comme les EUX, donc les NOUS n'ont pas été invités... Ce qui était vraiment mal connaître les NOUS!

A moins que ce soit la tente à qui les EUX faisaient la fête... douta l'artishow qui avait une mémoire défaillante. A moins que ce soit la tente elle-même qui faisait la fête... Mais... Mais... La tante de qui déja ????

Bref!

L'artishow de TDE chassa ces mauvais souvenirs du revers de la main. Car l'artishow de TDE avait un rendez-vous important avec les NOUS aujourd'hui : les NOUS allaient enfin lui expliquer le pourquoi du comment, de quand de qui de cette gué-guerre. Les NOUS étaient les seuls que l'artishow de TDE pouvait comprendre : à croire qu'ils étaient les seuls à être intelligibles !

Je vais enfin savoir quoi que c'est et surtout quoi qu'on fait!

En attendant...

L'artishow de TDE loucha sur sa boisson chocolat, au doux parfum sucré. Ignorant les gémissements et les cris de douleur des aventuriers qui se faisaient soigner après leurs mésaventures du 26, il soupira d'aise en serrant sa tasse.

« Mon chocolat... It don't matter if you're black or white... »

[Guest Nadhir]

Rien qu'à attendre.

Laisser s'évaporer le sortilège de lui-même, maintenant que sa structure est en miette.

Un peu de repos avant de continuer à investiguer. Nous avons des observateurs pour nous avertir de toute évolution de ce côté-là.

Bizarrement, ce matin j'ai reçu une missive m'indiquant que le capitaine des gardes, Ashbert, était venu voir de ses yeux l'emplacement de la défunte forteresse gobeline... Accompagné d'un maître bâtisseur, il n'est sans doute pas venu là pour estimer la beauté architecturale disparue de la construction gobeline. Voudrait-il donc les singer?

Entre temps, une autre missive... inattendue.

Essénaï. Une tellurique au sang chaud avec qui j'avais déjà eu l'occasion de traiter quelques affaires et discuter sous la bienveillance de Fimine.

J'avoue ne jamais avoir vraiment entendu Korshar parler de l'ascendance divine des gobelins, mais ça m'aurait amusé.

Je prends une feuille de parchemin, et l'étend devant moi, à côté de sa lettre. Alors que je commence à parler, d'un ton bas, le manuscrit commence à vibrer légèrement. La fibre se noircit alors selon un tracé tout en courbe, retranscrivant mes mots à mesure que je les dicte.

Chère Essénaï,

Peu m'importe ce que pensent "les gens". La voie de Fimine n'est suivie que par ceux qui le méritent, et c'est tant mieux.

Les gobelins, contrairement à ce que certains voudraient le croire, sont des êtres vivants et pensants. En tant que tels, ils sont responsables de leurs actes.

Certains m'ont embêté, ils ont appris définitivement leur leçon. Les autres, je n'ai aucun grief contre eux, même leur forteresse n'était pas une menace suffisante pour les réduire à néant de façon préventive selon moi.

Je ne suis ni contre eux, ni particulièrement pour eux, à vrai dire. Je me défendrai s'ils devenaient une vraie menace, et je les laisse en paix jusqu'à nouvel ordre. Je crois néanmoins qu'il y a quelque chose derrière eux.

Peut-être que ce quelque chose les manipule, et est le vrai responsable de la présence gobeline sur nos terres. C'est encore trop tôt pour le dire, et je m'attache surtout à comprendre le fin mot de cette histoire, en évitant les conclusions hâtives et mortelles.

Dans ce sens, si tu avais des informations supplémentaires à leur sujet, ou de la curiosité, je serais heureux d'en discuter plus avant autour d'une bonne bière de Terra.

Au plaisir,

Nadhir

Promptement pliée et cachetée, la lettre part via un coursier.

[Elrindil]

Lettre d'Elrindil adressée au capitaine Ashbert et à Orus.

Capitaine Ashbert, Seigneur Orus,

Mon bras et ma lame ont mit à terre le magicien, protégé par les gobelins, Gregeon, Guix et les factions Sapere Aude, Constellations et Au-Dela , qui ont clairement montrées leur positionnenment face à Melrath Zorac lors de cette bataille. Je sais quelle question vous devez vous poser. Effectivement, je fais parti de la faction des Sapere Aude, mais je comptais la quitter bien avant le soucis avec les gobelins. Mais l'opportunité s'est présentée pour moi d'être crédible à vos yeux. Les protecteurs du magicien m'ont vu l'assassiner, et croient à une erreur. Pour eux, je suis toujours avec eux. Même si ils ont quelques doutes, je m'occuperai de les faire disparaitre.

Tout ça pour dire que je souhaite travailler avec vous, contre toutes ces factions de maléfiques. Vous avez la preuve que je souhaite travailler avec vous, suite à l'assassinat du magicien. A vous maintenant de prouver que vous accepter mon offre: je souhaite recevoir une récompense digne de l'acte que j'ai réussi à accomplir.

Cordialement,

Elrindil.

Lettre d'Elrindil adressée à Exoriel.

Chere Exoriel,

La faute que j'ai commise fait parler d'elle. Je tiens à la faction, et si mon erreur devait se répercuter sur nous, je ne m'en remettrai pas. Si tu veux que je quitte la faction, dis le moi, je le ferai.

Mais cette erreur à de bons cotés. Elle n'a pas tuée le magicien, qui a survécu, mais toutes les personnes qui se battaient contre le magicien et qui m'ont vu tuer le magicien me prennent presque comme l'un des leurs. J'ai envoyé une missive à Ashbert et Orus, leur proposant mon aide. Leur naïvetée devrait les conduire à leur perte. Ils vont penser que mon acte est pour la défense de Melrath Zorac, et que je suis l'un des leurs. Ils vont penser que toutes les informations venant de moi sur nous sont exactes. Je les manipulerai donc à ma guise. La faction devra être prête à tout moment, au cas où une occasion se présente pour nous d'imposer notre suprêmatie.

Elrindil, lieutenant entièrement dévoué à sa faction, Sapere Aude.

[Tapate]

Rien de tel qu'une mission pour redonner le moral aux Nous. De plus, la mission qu'ont reçue les Nous est d'une importance capitale, d'après Monsieur Ashbert : les Nous doivent aller discrètement investigationner à l'Académie. Pendant de longues heures, les Nous ont réfléchi à la façon dont ils vont mener leur mission à bien. Ils ont peaufiné une technique infaillible, l'investigationnage sera certainement un succès.

Après avoir mangé chacun trois immenses bols de soupe pour devenir grands, beaux et malins, les Nous montent jusqu'à l'auberge Nord du Marais faire une petite sieste avant le départ. Après la sieste, les Nous sortent, jouent un moment dans la cascade, puis se mettent sagement en ligne sur le pont pour faire l'appel... Shorion la lutine à bulle, Patafruit le raisin-prune, Hugues le roux, Mars la dieuze, Melii la fraise, Tapate le lapin-limace... Il en manque... Bien sûr, tous les Nous ne peuvent pas venir, ça gâcherait l'effet de surprise, mais Billie l'artishow et Mymoime la clônette de Elle ont dit qu'elles seraient de la partie... Les Nous attendent sagement alignés sur le pont. Billie arrive, pousse tout le monde d'un pas vers l'avant. Elle arrive toute fraîche de la nécropole, son recyclage a pris plus de temps que prévu. Reste Mymoime... Qui arrive peu après, toute essoufflée d'avoir couru pour rattraper son retard.

Pendant que Shorion fait à nouveau la pioche pour vérifier que tout le monde est là, Patafruit, impatient, veut déjà aller voir ce qu'il se passe plus loin. C'est la première fois qu'il visite la grotte cachée derrière la cascade. Les Nous passent de l'autre côté du pont en chantant joyeusement :

Mup-ho, mup-ho, on s'en va au bout d'leau !

De l'autre côté du pont, les Nous rencontrent des monstres affreux, des champignons peut-être vénéneux, des nounours bons doux, de jolis cailloux colorés et un rôdeur qui rôde. Sans faire de bruit pour ne pas se faire repérer mais tout en continuant de chanter à tue-tête, les Nous laissent passer le rôdeur et poursuivent discrètement leur chemin.

Arrivés devant la brèche qui mène à l'Académie, les Nous se regroupent, lancent un Muuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuup ! tonitruant pour se donner du courage et sortent de la grotte en courant.

La voilà, l'Académie, but de la mission des Nous ! Sous les rayons du soleil, tout semble paisible et inoffensif, mais les Nous savent que le danger guette. Il faut commencer à investigationner sans perdre un instant, si les Nous se font repérer, l'effet de surprise sera gâché.

Selon le principe du "Si on ne sait pas qu'il y a quelqu'un, on ne peut pas le repérer", les Nous ont mis au point une tactique imparable. Un Nous aveuglé, que personne ne peut donc voir, va investigationner les monstres. Patafruit, toujours impatient, est le premier Nous à se lancer. Aveuglé par Tapate, il va investigationner les vilains oiseaux. Suite à la transformation de Patafruit en flaque rouge, Mars se fait aveugler par Shorion pour prendre la relève. Billie, incapable de résister plus longtemps à l'appel du sang, fonce se suicidager avant même d'avoir été aveuglée... Les Nous sont maintenant repérés.

En sifflotant pour se donner un air détaché, les Nous se promènent à travers l'Académie, visitent les jardins, pataugent dans les fontaines, puis vont s'essuyer les pieds, pattes et autres sur le joli tapis rouge.

L'espace d'un instant, des étoiles plein les yeux, ils descendent les marches sur le tapis rouge, saluent le public de leurs Mup émus, puis quittent la pièce comme dans un rêve.

De retour à leur mission d'importance cruciale, les Nous décident de chercher un autre endroit propice à l'investigationnage. Ils vont à l'exact opposé du nid des vilains oiseaux, supposant sans doute avec justesse que là, tout le monde ignore encore leur présence. Trouvant une drôle de dame endormie dans les buissons, ils décident de l'utiliser comme déguisement.

Dissimulés derrière la dame, les Nous s'approchent des morts-pas-si-morts du cimetière. Malheureusement, la bave étalée sur le sol pour faire glisser la dame vers les monstres a séché, impossible de faire glisser la dame jusque sur les monstres.

Les Nous décident donc de revenir à leur tactique initiale. Hugues se fait aveugler et fonce dans le tas, Melii le suit, puis Mymoime. Trois taches de sang marquent bientôt le lieu de leur investigationnage. Reste le plus difficile : pour que tous les Nous puissent investigationner, Tapate et Shorion doivent s'aveugler mutuellement, ce qui exige une très grande concentration. En comptant jusqu'à mup, elles coordonnent leurs mouvements, s'aveuglent l'une l'autre et se précipitent sur les morts-qui-ne-le-sont-pas-vraiment.

Incapable encore de voir quoi que ce soit, Tapate entend la voix du recycleur, fâché qu'on lui donne autant de travail. La mission est donc un succès. Le suicidage investigationneur est terminé. Demain, les Nous se réuniront dans la coquille pour regrouper les informations qu'ils ont recueillies, et les confieront ensuite à Monsieur Ashbert.

Notice HRP : ces images ont été réalisées par des professionnels qualifiés de la bêtise. Ne tentez pas de les reproduire chez vous, cela pourrait engendrer des dégâts irrémédiable pour votre santé mentale. Aucun Nous n'a été blessé contre sa volonté durant ce suicidage.

[Guest Nadhir]

Un réveil en sursaut.

Je m'étais assis dans un fauteuil pour me reposer un peu, et voilà que mon repos est brisé par un martelage sur la porte de la chambre d'auberge, où j'avais élu domicile temporairement. Proche du centre de nos intérêts actuels, l'auberge était plus stratégique que la forteresse, et cette dernière pouvait se défendre toute seule en quelques jours d'absence.

Nadhiiiiiiiiiiiiiiiir, viens vite!

J'aime bien entendre mon nom, sussuré d'une voix féminine à mon oreille, mais là quelque chose cloche. C'est trop pressé. Sur un ton trop catégorique... Je reconnais finalement Exoriel, passées les dernières brumes du sommeil.

Elle aurait tout aussi bien pu défoncer la porte, mais les soeurs GerGer n'auraient vraiment pas aimé ça, et les soeurs GerGer, même les plus extrémistes des aventuriers ne jouent pas avec le feu sur leur domaine...

J'arrive, j'arrive... Dis-je en me levant, tournant la clef dans la porte pour la dévérouiller. Je prends ma cape et mes affaires sur la table alors qu'elle rentre, et me fait part de l'urgence.

Le sortilège, il est en fin de course. Je crois que l'on pourra passer d'un moment à l'autre.

Il n'en faut pas plus pour finir de réveiller mes sens, et me donner l'impulsion.

Nous sortons en trombe de la chambre, puis de l'auberge, en trombe. Le chemin vers les montagnes est rapidement fait, et nous retrouvons bientôt la grotte au centre de nos attentions.

Là, à peine le sortilège en vue, je me rends compte moi aussi de sa faiblesse.

Tu as raison, il ne lui manque plus grand chose. On peut peut-être même l'aider dans ses derniers instants... On lui fait un sort? Vu que nous ne savons pas ce qui nous attend derrière, un peu de légèreté pour dédramatiser.

Je vois, tu veux faire du son et lumière quoi? Il n'y a pas de mal à soigner les apparences... rigole-t-elle avec moi.

Nous joignons à nouveau nos efforts.

Ce sont les ténèbres et la pureté que nous invoquons cette fois ci pour venir à bout de l'enchantement.

Etait-ce vraiment nécessaire, ou bien le sortilège aurait disparu de lui-même comme Exoriel me l'avait assuré? La question ne se pose plus.

Nos sorts combinés terminent leur course sans plus aucune résistance, et embrasent un moment l'endroit qui était encore inaccessible l'instant d'avant.

Nous nous regardons, le sortilège n'est plus, et ce qu'il cachait est maintenant à notre portée.

La frêle passerelle qui était l'infranchissable rempart auparavant nous laisse passer.

J'hésite.

On laisse d'habitude passer les demoiselles en premier, sauf lorsque c'est vers le danger... ou l'oeil cruel et inquisiteur des habitués lorsque l'on rentre dans une auberge, me suis-je laissé dire. Mais je ne te ferai pas l'affront de croire que tu es en danger, dis-je en la laissant passer d'un geste digne d'un grand seigneur.

Dans son dos, néanmoins, et tout juste murmuré, j'invoque une bulle discrète qui l'enveloppe et la protège... avant de la suivre.

Devant nous, les remous du lac souterrain se font plus marqués. Simultanément, une tête gigantesque émerge, et une voix se fait entendre dans ma tête.

Ce que je pensais être un gros reptile à la gourmandise surdéveloppée est en fait un Leviathan... Doué d'intelligence et de magie, et apparemment capable de télépathie. Tant mieux, je n'avais pas mon dictionnaire Melrathien-Leviathais sur moi.

Voici donc le premier des secrets cachés par le sortilège.

Une surprise de taille, et une proposition de sa part très alléchante.

L'éclat harmonique qui colle à mon aura a bien besoin d'être changé, et les savoirs du Leviathan semblent pouvoir y faire quelque chose.

J'écoute sa proposition avec le plus grand intérêt...

[Yummy Namii]

Journal : Uniqua ,le 3 à 13h49

Tiens tiens tiens. "Y en a qui complote" est la première chose à laquelle j'ai pensé en les voyant tous attroupés autours de cette table, et chuchotant aux oreilles les uns des autres. C'était à se demander d'ailleurs comment ils faisaient pour entendre tous ces vilains avec leur grande capuche qui leur tombait sur le nez. Probablement un sort magique qui fait des bulles ou lance des étincelles rouges.

Je décide donc de m'approcher furtivement, comme à ma grande habitude, pour les espionner, pour voir si il n'y avait pas une ou deux pièces qui trainaient par terre. Oui j'étais pauvre à force de payer du vin chaud à mon parrain. En plus il sentait pas bon de la bouche à cause de ça. Nota benne : arrêter de payer trop de vin chaud à parraininou.

Voici à peu de choses prêt ce que j'entendis d'où j'étais :

"- Jackall : il parait que y a une quête pour changer de karma et devenir maléfique !

- Bartimeus : hannn je pourrais devenir un gros vilain tout d'un coup ça veut dire ? *-*

- Jackall : Et oui ! Tu pourras passer du côté obscure de la force ! *-*

- Selene : Et comment on fait alors ? demanda Selene les yeux remplis d'étoilesà celui qu'elle aimait appeler Jackou

- Jackou: Choute, il faut aller parler au Miocèene dans la grotte à la pierre qui roule !

- Yaninho: CHUT ! Je crois qu'on nous espionne ..." [totalement faux ! Je ramassais des pièces je vous dis !]

Et ils se remirent tous à loucher dans leur timbale, s'échangeant des regards tonitruants, et poussant des grognements que je ne parvenais pas à déchiffrer. Classique pour des vilains. Les vilains ça aiment boire et se mettre minable en publique. Comme ça ils font encore plus vilain avec leur odeur de vilain moisi et vomi.

Je repartais prêt du tavernier et commandais à boire avec les cinq dernières piécettes qu'il me restait.

On pouvait donc devenir un vilain.

Un acariâtre, un acerbe, un acrimonieux, un affreux, un agressif, un antipathique, un bandit, un bouc, un bourru, un brutal, un calomniateur, un chameau, une charogne, un coquin, un corrosif, un criminel, un cruel, un dangereux, un démon, un détestable, un diable, un dur, un féroce, un fier, un haineux, un hargneux, un indigne, un infernal, un inhumain, un injuste, un insupportable, un intraitable, un malfaisant, un malhonnête, un malicieux, un malintentionné, un malveillant, un massacrant, un mauvais, un méchant ,un médisant, un minable, un misérable, un miteux, un mordant, un noir [c'est le dico des synonymes qui le dit, pas moi], un nuisible, un nul, un odieux personnage, un pauvre, un pendable, un perfide, un pervers, une peste, un piètre, un piteux, un pitoyable, un poison, un rossard, un sadique, un salaud, un sale, un sans-cœur, un satanique, un sauvage, un scélérat, un sinistre bonhomme, un être sournois, un suppôt de Satan, une teigne, un terrible, un turbulent, une vache, un vaurien,un venimeux, un vilain.

Je n'en revenais pas. Quiconque le voulait pouvait passer du côté de Dark Vador, d'Hannibal Lecter, de la Sorcière de l'Ouest (la vilaine dans le magicien d'Oz), de Voldemort, du requin blanc des Dents de la mer, de Cruella d'Enfer, de Gargamel, de Lex Luthor, de Plancton, de Jaffar, d'Ursula, etc.

Incroyable.

Je décidais de me rendre à cette grotte pour voir de mes propres yeux celui qu'on appelait Miocèene.

Un léviathan bien sage tu parles. Que nenni.

Cela se voyait qu'il était fourbe. Il dégageait la même odeur qu'un vilain.

Néanmoins, avide de sensations nouvelles et fortes (les chewing gum Airways ne me font plus rien), je décidais d'accepter sa mission.

Cinq coeurs vitaux il voulait, cinq coeurs vitaux il aura.

Je repartais donc au marais m'enquérir de ces biens précieux et visqueux. Exténuée par toute cette marche je retournais à l'auberge me reposer. Le vieux dragon n'était plus à un jour prêt après tout.

Je me posais donc dans un coin et et me mis à rêvasser.

[...]

Je me demande bien quel âge a ce vieux dragon en âge de chien.

Modifié (le) 3 févier 2011 par Yummy Namii

[Yummy Namii]

<<En avant première la Gazette de Melrath Zorac !!! >>

Oh mais il m'enquiquine lui à crier comme ça ! Allez tiens prend cette pièce et donne moi ça. Voyons voir ça. Édition spéciale : chouette ! Dossier : les Gobelins : Amis ou pas amis ?

Je m'empressais de lire.

[Onizuka]

La grotte était sombre, sombre comme son karma, il voulait l'amplifier encore plus, était-ce possible ... le côté obscure était encore si loin ... la vie d'Onizuka fut dur mais il savait la voie qu'il devait choisir... il avait prit les devant avant sa faction pour affronter ce que ce mystérieux léviathan avait pour but.

Miocèene... je suis à tes ordres, plus j'accomplis ta mission plus je commence à me sentir puissant, très puissant, mais pourquoi ? Pourquoi veux tu que j'assassine autant de soldat? J'ai exterminé tous les débutants de l'académie ainsi que tous les experts de la prison et tu m'en demandes encore plus ... jusque que ou tu comptes aller ... fait moi un signe que je saches ... le côté obscur est si mal qu'on y prend goût ....

De la folie ... allongé par terre, sans aucun vivre pour reprendre des forces, seuls son karma lui donnait du courage pour surmonter cette mission ... que faire ... attendre ...

Modifié (le) 3 févier 2011 par Onizuka

[Hilda]

La taverne de l'auberge était remplie du monde, Mes compagnons entouraient la table pour festoyer.

Tête dans les nuages, Je buvais mon thé à la menthe tout en observant les faits et gestes de mes compagnons.

Jackall m'appela.

Je le regardai.

Il s'avança de quelques pas, prit une chaise pour s'assoir à côté de moi et se pencha pour chuchoter:

"Il paraît que le sortilège s'est dissipé d'après les rumeurs."

Pendant le silence, j'essayais de remémorer les souvenirs de la grotte quand moi et l'Au-delà avions escorté le Magicien Orc.

"Eh ben?" répondis-je insouciante.

"Tu te souviens du dragon Moricèene?"

"peut-être."

"je pensais que tu es lassée de chercher les justes pour devenir maléfique. Morcèene t'aidera sûrement."

Attirée par le mal, je veux changer mon karma du bien au mal.

Il y a évidemment un autre espoir, un autre but, une autre voie, encore plus facile... pour découvrir le côté obscur..

ça y est, je suis décidée d'aller à Meralth Zorac..

Modifié (le) 4 févier 2011 par Hilda

[Anthariel]

En ce jour de Uniqua, la nécromante entend des compagnons parler du capitaine.

Ashbert serait revenu lever une armée, et serait en poste à l'endroit même de l'ancienne tente gobeline

Que veut-il ? A-t-il besoin d'aide ?

Sans un mot, dans un Souffle, la nécromante se change en corbeau, et sort de son antre en un éclair

Quelques instant plus tard, elle se retrouve face au capitaine, de nouveau d'apparence humaine

"_ Que cherchez-vous ?

_ Je cherche à réunir des fonds pour lever une armée. Les citoyens de Melrath Zorac ont déjà réuni 350 000 PO. Voulez-vous m'aider ?"

AIDER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ce mot retentit comme un tonnerre dans l'esprit de l'aéride, et dans un geste ample la nécromante tend quelques piécettes au capitaine :

"_ 30 000 PO, cela suffit ?

_ C'est un bon début, mais il en faudra plus ... "

Et la métamorphe s'en va, perturbée ...

Tant d'argent ?? Quelle armée monstrueuse compte-t-il lever ??

[Exoriel]

Me voilà devant lui, Miocène.

Combien de fois l'ai-je observé ? Trop de fois, lui prisonnier derrière ce sortilège, à présent évanouit par le temps et notre puissance magique. Nadhir à mes côtés semblait lui aussi fascinait par ce léviathan sans âge. Envoutée par la connaissance qu'il pouvait posséder, qu'il pouvait m'apporter.

Un être millénaire prisonnier des âges, gardien de nos actes. Raconte-moi tout ...

Nous nous faisons face, nous toisons sans un mot, une pression sans âge émanait de son corps. Je luttais pour lui faire face, et pourtant je tenais. Et il jouait encore plus cherchant à rabaisser mon arrogance. Mes dents grinçaient de fureur refusant à m'abaisser face à lui. Une lutte physique sans nom, que même la protection de Nadhir ne pouvait supporter. Comme quoi, la magie blanche connaissait des limites plus tangible que la noire.

Il n'avait toujours pas bougé, laissant intact la pression sur tout mon corps. Nous l'avions libéré et le voilà qu'il nous faisait prisonnier. Et surtout, il prenait un plaisir malsain à cela, un plaisir égal au mien lorsque j'étais dans la position inverse. Il avait compris mes désirs et ils n'étaient pas les siens, ils les avaient compris et me proposer un marcher ...

Sers-moi et tu sauras ...

Sans équivoque, je n'avais pas le choix et pourquoi aurais-je pris celui-ci. Il exhaussait mes souhaits, je pouvais bien me contraindre un temps. D'un sourire approbateur j'attendais docilement la liste de ses envies.

...

Seulement quelques heures après, nous étions revenus, Nadhir avait, lui aussi acceptait un marché. Mais lequel ?

A nouveau face à Miocène, les offrandes à sa porté, il respecta sa part du contrat. Il me raconta ...

... Mais je ne sus rien que je désirais vraiment. Sa connaissance concernait d'autres domaines ou alors il avait volontairement caché le reste.

Je soupirais, j'espérais plus et je n'eus que peu.

Apporte moi la vie et je t'offrirai ce que tu désires au fond de toi

Comme si il savait ... Mais soit, il aurait la vie.

...

Il me fallut quelques jours pour tout réunir, chaque morceau. Je me représentais devant lui.

C'était ma troisième visite et j'avais l'impression qu'il n'avait pas bougé d'un millimètre, une véritable statue vivante. Ou alors il se mouvait, mais d'un mouvement imprescriptible à mon regard.

Quoi qu'il en soit, je lui déposais sa demande et il m'offrit ce qu'il pensait que je désirais.

Une douce aura m'enveloppa, des murmures aux allures mortelles. Une symphonie de toute beauté. Elle semblait m'apaiser, laissant l'aura s'infiltrer en moi ...

En effet, il me faisait don de quelque chose, mais allait-il vraiment être ce dont j'ai besoin ?

Lorsque mon corps eut absorbé l'entièreté du sort, Miocène esquissa, je crois, un sourire de satisfaction.

Ta quête n'est pas finie ... Rien ne finit jamais ....

J'étais déjà loin lorsqu'il parla, et pourtant...

Quelque chose avait changé, un bien être étourdissant me contrôlait, un bien être ...

Chaotique ...

[Tapate]

Certaines personnes sont vraiment bizarres. Monsieur Ashbert, par exemple... Il a donné une mission aux Nous, et ensuite, plus de nouvelles. A croire qu'il a des problèmes de mémoire. Comme apparemment il ne sait pas répondre aux lettre qu'on lui envoie, Tapate décide qu'elle en a marre d'attendre. Les Nous ont terminé leur investigationnage depuis une semaine déjà, et Monsieur Ashbert ne veut même pas savoir ce que les Nous ont trouvé (ou n'ont pas trouvé).

"Si tu ne vas pas à la garde d'Ashbert, c'est la garde d'Ashbert qui viendra à toi."

Donc il est inutile d'attendre plus longtemps et d'obliger les gardes à venir jusqu'au marais. Après avoir rampé-sauté jusqu'à la grotte, Tapate saute dans le trouparterre et monte vers la montagne. Elle rentre oreilles, pattes et antennes, roule-boule jusqu'en plaine, et se dirige vers Melrath. Personne... Monsieur Ashbert a disparu. Même si les autres gardes disent que non, c'est vrai. Il n'est plus là, donc il a disparu. Et s'il a disparu, il faut le chercher. Et comme quelqu'un a dit qu'il était derrière les cailloux, Tapate fouille derrière les cailloux. Et trouve Monsieur Ashbert debout au milieu d'une clairière.

Comme d'habitude, il n'a pas l'air content. Mais aujourd'hui, c'est encore pire que d'habitude. Déjà, il a complètement oublié que les Nous devaient investigationner pour lui. Il se moque de savoir ce que les Nous ont découvert. Et en plus, il fait la manche. Il veut des sous pour pouvoir fabriquer une caverne. Il pense qu'une grotte, ça va protéger la ville... Il est vraiment bizarre, Monsieur Ashbert. Déjà, une grotte, ça ne se fabrique pas, ça se trouve. En plus, il y en a déjà plein dans la montagne. Et ça ne sert à rien pour protéger une ville. Les gens peuvent se cacher dans la grotte, mais pas les maisons.

Quand il entend le refus de Tapate, Monsieur Ashbert commence à s'énerver, à dire que les sous ça ne sert à rien. Donc ça ne sert à rien, mais il veut qu'on lui en donne. Le pauvre Monsieur Ashbert a vraiment des problèmes dans sa tête. Pourtant il avait l'air d'être un telligent, avant... En tout cas, il ressemblait plus à un telligent que maintenant. On ne peut pas le laisser comme ça, il faut l'aider.

Tapate retourne vers l'auberge et entre dans le bâtiment pour en ressortir presque aussitôt avec un mystérieux paquet. Elle court à toutes pattes vers les cailloux, et revient vers Monsieur Ashbert toute essoufflée.

"Voilà, Monsieur Scie-Bert ! Tu ne peux pas recevoir des sous comme ça sans rien faire, ça fonctionne parfois, mais pas toujours. Et c'est pas bien, de demander les sous des autres, si toi tu restes planté au milieu de ta clairière sans rien faire. Peut-être que certains vont t'aider une fois, mais la fois suivante, ils en auront marre. Surtout quand ils auront compris que ta caverne, on ne peut pas mettre de maisons dedans. Tu dois apprendre à te débrouiller tout seul pour avoir des sous. Ze t'ai amené de quoi commencer, z'ai pris un de chaque, comme ça tu peux choisir ce que tu préfères. Ze t'aiderai, si tu veux."

Monsieur Ashbert ouvre le paquet et observe son contenu sans avoir l'air de comprendre... Puis il détourne le regard et ne fait plus attention à Tapate. Comme si elle n'était pas là. Tapate décide de laisser les outils posés à côté de Monsieur Scie-Bert et de s'en aller discrètement. Il a sans doute besoin d'être seul pour choisir son métier tranquillement.

[alzeus]

Nous pensions la menace repoussée... apparemment, nous nous trompions puisqu'Ashbert a décidé de lever une armée. A moins que... Le Capitaine n'est-il vraiment motivé que par la protection des habitants de MZ ou bien agit-il afin d'assouvir des desseins personnels? Il va falloir le contacter afin d'en avoir le cœur net.

Si son but est noble et demeure la préservation de la liberté de la ville, il pourra compter sur l'Alliance et sur des dons.... Sinon... sinon une armée peut être levée rapidement avec de l'argent mais cela reste une armée de mercenaires : ses hommes peuvent tout aussi rapidement être retournés et suivent en général les plus offrants ou les plus puissants. Ils vont où leur intérêt prime. Et si les décisions d'Ashbert deviennent défavorables aux habitants de MZ, nous leur ferons comprendre que leur intérêt n'est plus de le suivre.

En même temps, vu les "prouesses" de ses gardes les jours derniers, on peut aussi comprendre qu'il cherche à renforcer son armée. Pour l'instant, il a beaucoup utilisé les effets d'annonce mais très peu agit. La destruction de la base orque? Clamée à l'avance, prévenant les ennemis... La chasse au métamorphe? Ni lui, ni aucun de ses soldats présents.

Cela n'encourage en fait guère à lui laisser diriger les opérations et à lui confier des fonds. Nos dons pécuniaires seront donc limités. Mais nous allons tout de même lui laisser une dernière chance : il devra donc faire ses preuves ou abandonner sa place. Les approximations passées ne lui seront plus permises.

Et s'il échoue, Sieur Orus ne serait-il pas plus apte à ce poste? Il a montré avec les gobelins captifs qu'il était plus direct et que lui, au moins, n'hésitait pas à agir... Enfin, il est encore trop tôt pour envisager cela. Contactons le déjà et voyons ce qu'il envisage.

Missive adressée au Capitaine Ashbert, protecteur de la vile de Melrath-Zorach :

Capitaine Ashbert,

l'Alliance a décidé de vous apporter, pour l'intant, son soutien dans votre volonté de renforcer les défenses de la ville. Nous vous apporterons notre aide afin de former votre armée ainsi que de légers moyens financiers et même militaires si vous en éprouvez le besoin.

Toutefois, sachez que nous contrôlerons ce que vous faites de l'argent mis à votre disposition et que, si cela nous semble non conforme à vos attributions, vous devrez en répondre. C'est pourquoi nous attendons de vous que vous nous teniez régulièrement au courant de vos projets. Pour l'instant, vous n'avez pas brillé par votre efficacité, c'est le moins que l'on puisse dire. Il va falloir vous reprendre, pour MZ et pour vous... Et vous n'aurez plus l'excuse du manque de moyen à avancer.

Nous souhaiterions ensuite que votre champ d'action ne se limite pas juste à MZ et ses environs mais s'étendent au marais afin de protéger les habitants d''IssCaNak. L'argent que vous recevez venant en partie de ses territoires, cela vous confère en retour certaines obligations, Capitaine. De plus, cela nous permettrait de former vos soldats bien plus rapidement, une majorité de nos membres y ayant établi leurs quartiers.

En attente de votre réponse et souhaitant que votre entreprise, si elle est sincère, soit couronnée de succès,

Alzeus, au nom de l'Alliance

Modifié (le) 8 févier 2011 par alzeus