Vers un Avenir incertain.

[Panda Man]

Creativa le 25 :

Une rumeur circulait, les hommes du biens auraient détruit la tente des orcs. Il fallait que je voit ça de mes propres yeux.

Je sortais donc de l'auberge afin de confirmer les dires. Il y avait eu un combat c'est sûr, si quelqu'un n'avait pas encore trouvé le repère, il suffisait de suivre les taches de sang, qui comme des flèches balisaient le chemin.

Je faisais rouler la pierre et découvrit effectivement que la tente n'était plus.

Certains étaient encore la, peut être pour s'assurer de la mort des derniers gob' ou orcs qui pouvaient se trouver encore ici.

L'onagre était la, la tente il était la elle aussi, mais en un tas de bois.

Pourquoi avaient ils fait ça? Ne devions nous pas tous la détruire ensemble?

J'étais déçu de ne pas avoir été convié, d'autant plus que si une personne l'avait voulu, j'aurai pu être de la partie.

Je cherchais encore les raisons de cette destruction en petit comité.

La Fraternité des Initiés, les oeufs, et le souffle avaient participé, même pas un NOUS, pas un seul samère, ni même un ami élémentaire. Quand était il des constel'?

Que des forts m'avaient on raconté, il me semblait pourtant avoir eu vent que yummy avait elle aussi participé, ce qui n'empêchait donc pas d'autre faction plus faible de mettre la main à la patte.

J'appris plus tard que les factions Au delà et Sapere aude avaient tués certains des attaquants de la tente. Si nous avions attendu le 26, est ce que tout ceci n'aurait pas tourné au carnage?

J'espérais que pour anéantir le mal des Hommes, tout les êtres vivants doués de raisons se seraient serré les coude face à l'adversité.

Je retournais donc à l'auberge, peut être trouverais je la réponse durant la nuit, il parait que celle ci porte conseil.

Modifié (le) 26 janvier 2011 par Panda Man

[Exoriel]

Frustrée, elle faisait les cent pas dans sa chambre. Non seulement elle n'avait même pas obtenu un seul cobaye gobelin, mais en plus sa dernière chance d'en kidnapper avait disparu avec ses fichus Unions et alliés. Et ses recherches pour trouver ce soit disant puissant nécromant n'avançait pas.

Non, décidément rien n'allait. Le fait d'avoir eu la tête de leur général la veille ne l'apaisait même pas.

Un messager arriva, porteur d'une missive portant le sceau de l'Union et de l'Escorte. Au regard mauvais de la nécromancienne, il partit promptement sans demander son reste.

" Quoi ?! Il se moque de moi ! "

Exoriel jeta la lettre sur son bureau, avec l'autre demande de Pacte de Non Agression. Celle de l'Au-Delà. Futile fut leur demande mais fort instructive ; comme quoi on tombe vite de son pied d'estale pour rejoindre le petit peuple lâche pour demander de l'aide. Mais eux, l'Union qui s'était montrée offensante envers tous venaient à présent abuser de leur puissance numérique pour s'octroyer des alliés ou des ennemis. Quand certains revoyaient leur désir, d'autres se berçaient d'illusion.

Elle s'empressa de répondre froidement à Jean qu'elle et les siens n'étaient pas des pions à leur service quand un nouveau message arriva.

" Encore ! "

Le même messager déposa la missive à son bureau et s'enfuit à tout allure. Une nouvelle demande de Pacte, mais celle-ci venait de Nadhir. Ah, Nadhir ! Ce que sa demande pouvait être plaisante, charmante et envoutante. Tout pour me plaire !

Finalement, elle répondit à Nadhir en premier, en quelques mots.

" Ce soir, nous serons à vos côtés pour que rougissent nos mains de leur sang impie.

Exoriel, générale Sapere Aude "

Et de son encre rouge favorite, elle envoya à Jean, en personne.

" Ta tête siègera à nouveau à mes pieds. "

Ainsi, ce soir serait un affrontement fort intéressant et qui sait ... Peut-être trouvera t-elle ce puissant nécromant et tout irait mieux ...

Modifié (le) 26 janvier 2011 par Exoriel

[Guest Nadhir]

Et soudain, le silence...

Alors que depuis plusieurs semaines les chemins piaillaient de gobelins, les armes cliquetaient contre les armures, les bruits d'une forteresse que l'on construit, protège, répare et peaufine...

Alors que depuis quelques heures la clameur des attaquants de la forteresse gobeline se faisait entendre sur tout Melrath Zorac...

Tout d'un coup, plus rien.

La forteresse tombée.

Les attaquants dispersés.

Les gobelins disparus à nos yeux.

Mais qu'est-ce qui leur a pris?

Ont-ils appris plus que ce qu'ils savaient avant?

Le vestige de la forteresse, l'accès toujours bloqué des profondeurs de leurs grottes.

Etaient-ils vraiment en danger, tous ces Melrathiens, pour avoir besoin de détruire ce frêle avant-poste des gobelins?

Trop tôt, en tout cas, trop tôt.

On ne détruit que ce que l'on ne comprend pas.

Quand on comprend, on utilise, on profite, on détourne.

La rumeur aujourd'hui parle d'une autre attaque, imminente. Ce magicien orc, entrevu la veille, n'a pas été tué, lui, et il refera surface.

Ceux qui se déclarent de la justesse voudront faire couler le sang, encore une fois, et la balance en prendra un coup.

Les justes sortiront de leur tanière ce soir, c'est évident. Quels que soient leur buts, ce sera le moment de frapper.

Quelques lettres envoyées.

D'un commun accord, la cible prioritaire est déterminée.

La faction de l'Escorte sera visée.

Quant à l'orc... s'il survivait, je suis sûr que nous aurions beaucoup à nous dire...

[khorne]

Le Général Khorne, son lieutenant, son bras droit Odayla, et ces deux Initiés, Wombatt et La fronde. Un grand Guerrier et ces Rodeur se sont présenté avant l'attaque comme éclaireur. Ils ont répondu a l'apelle de Darksamb. Les membres de la fraternité avait tous fait se serment.

Je me battrai pour toujours pour l'union de ces Terres et pour que le mal retourne en enfer. Et ils ont été présent tous au long de cette battaile et pour la destruction du Cassernement avancé de la faction Le Clans des Himm's.

[Yummy Namii]

Journal : creativa le 26.

Ils avaient raison de nous en vouloir. Après tout personne n'avait été prévenu, et beaucoup furent exclu de cette bataille qui aurait pu mal tourner qui plus est. Si j'avais su que cette attaque provoquerait un tel remue ménage au sein des habitants de nos terres, je n'aurais probablement pas fait les mêmes choix. Oh sur que non.

Nous prônions le pacifisme et finalement nous y sommes allés, armés jusqu'aux dents, massacrer ces petits êtres verts globuleux qui ne nous avaient encore rien fait. Méritaient-ils un tel sort ? Je ne sais pas. Peut être pensions nous qu'il s'agissait d'eux ou bien de nous ? Une sorte d'attaque préventive. Les UE nous avaient convaincu de venir, et beaucoup des miens y sont allés. Moi la première. Ma première véritable bataille face à de véritables méchants. Mon premier combat. J'étais pleine d'entrain et d'excitation à l'idée de participer à quelque chose de "grand". Nous allions sauver MZ de ces vilains gobelins venus embêter les miens. J'étais honteuse de n'avoir même pas pu en ramener un captif au capitaine afin qu'il l'interroge. Je me sentais inutile. Alors j'ai voulu rendre fier les miens. Qu'ils ne regrettent pas de m'avoir accepter au sein des leurs. Et j'y suis allée.

Et puis finalement j'ai déçu d'autres personnes qui comptaient peut être plus pour moi que ma faction. La petite boule poilue me regardait de travers avec ces grosses cernes noires, comme s'il avait longuement pleuré en entendant la nouvelle. Il était vexé. Il m'en voulait.

Un goût étrange apparut alors au fond de la gorge, probablement le goût du remord ou bien du regret de ne pas les avoir prévenu. De n'avoir rien fait. D'avoir juste suivi les ordres.

Qu'ils nous tuent alors ce soir. Que nos corps tombent à leurs pieds, inertes. Nous l'avons mérité. Nous avons commis un acte contraire à notre morale et à notre éthique. A nous d'en payer le prix. Si telle est notre destinée.

Modifié (le) 26 janvier 2011 par Yummy Namii

[Mr Much]

Hi hi hi !!!

Mon lieu d'observation est vraiment idéalement situé, tout ce qui se dit est directement rapporté à mes oreilles.

Les EU seront donc la cible prioritaire de certaines factions...

Hi hi hi !!!

Tout fonctionne comme on avait prévu, c'est le capitaine qui va être content.

Les messes basses filent de partout. Ils s'organisent dans l'ombre pour nous attaquer.

Hi hi hi !!!

Organisez vous mais une surprise de taille vous attend.

Les surprises vous connaissez maintenant.

Hi hi hi !!!

Nous sommes accusés d'avoir détruit un habitat de gobelins inoffensifs. On se demande qui est inoffensifs dans l'histoire puisque ces mêmes personnes qui nous accusent étaient les premières à avoir reçu les attaques de ces créatures. Aurait-il oublié à ce point les flèches qui leur sont passées près des oreilles...

Hi hi hi !!!

Ce soir un tout autre regard va être porté.

Ce soir une nouvelle histoire va commencer.

Il y aura sans aucun doute beaucoup de victime mais dans les tavernes ça va parler.

Ha ha ha !!!

Rumeurs et trahison...

En attendant festoyons.

[Tapate]

Toute la journée, des rumeurs ont circulé dans les couloirs de l'auberge. La forteresse des gobelinorcs a été cassée. Quelques factions se sont réunies hier soir et ont tout cassé. La menace n'a pas encore été complètement écartée, mais les choses sont en bonne voie. Peut-être que les Messieurs qui surveillent les murs vont retrouver leur sourire, maintenant. Une journée qui commence bien, en somme. Ce soir, les Nous iront en force soutenir la garde de la ville, comme promis à Monsieur Scie-Bert. Les Nous ne voudraient pas manquer ce grand mouvement solidaire pour défendre la ville qui les accueille. Mais pourquoi donc personne n'a prévenu les Nous de l'attaque d'hier ?

Après une petite séance d'entraînement pour faire des bulles, une rencontre avec Panda, qui lui aussi ignore la raison pour laquelle les Nous ont été tenus à l'écart. Sans s'inquiéter plus avant, Tapate rentre à l'auberge et commence à préparer son repas de midi, des carottes-salades à la sauce au poivre, et ce qu'il reste de la tarte aux pommes-prunes d'hier pour dessert. A en baver d'envie en attendant que les carottes-salades soient cuites !

Puis arrive la lettre, celle qui change l'humeur du jour... Darksamb...

L'Alliance requiert l'aide des Nous. Elle leur est acquise, comme à tous ceux qui la demandent.

L'Alliance n'a pas prévenu les Nous de l'attaque d'hier soir, car ils craignaient que les Nous ne soient alliés aux gobelins...

Et la suite, le coup de grâce : peu importe si les Nous sont gentils ou méchants, leur aide est importante pour vaincre les Orcs...

...

Les carottes-salades ont carbonisé au fond de la casserole. La sauce au poivre s'est répandue de tous côtés, dégageant une forte odeur de brûlé dans la pièce. Et dans un coin, roulée en boule par terre, il y a une lapin-limace qui pleure.

Les Nous, méchants...

Les Nous, aider pour casser Melrath Zorac...

On ne peut pas faire confiance aux Nous, mais leur aide est importante...

Au milieu de sa nouvelle piscine qui a le même goût que la mer, Tapate n'arrive pas à comprendre. Depuis l'apparition des gobelins, les Nous ont fait tout leur possible pour aider la garde de Melrath à les repousser. Plusieurs Nous ont capturé des gobelins, pour aider à comprendre quelles sont leur intentions. Mais cela ne parle pas en faveur des Nous. Les Nous ont aidé de toutes leurs forces à l'entraînement des gardes. Cela ne suffit pas à prouver leurs bonnes intentions.

Les Nous sont tolérants, ils accueillent tous ceux qui viennent leur demander de l'aide. Mais les Nous sont honnêtes, jamais leurs actions ne nuisent à autrui. Les Nous acceptent d'aider ceux qui les tapent, mais jamais ils ne contribuent au malheur des autres.

Les Nous ne brillent peut-être pas par leur intelligence, mais leur coeur est pur. Jamais les Nous n'aideraient à apporter la destruction. La force des Nous, ce sont leurs sentiments. Leur envie utopique d'aider tout le monde pour que chacun ait un sourire au coin des lèvres. La force des Nous, c'est leur optimisme, le fait qu'ils croient qu'en chaque méchant il peut y avoir une part de bonté. La force des Nous, c'est leur naïveté, qui leur fait croire que le noir, même le plus foncé, n'est en fait que du gris qui attend que sa part de blanc soit révélée.

Les Nous ne sont pas des traîtres. Les Nous ne le seront jamais. Les Nous n'aiment pas se battre, mais ont appris à le faire pour défendre ce qui leur est cher. Et la ville de Melrath Zorac en fait partie.

Mup...

Un mup mouillé de larme ne sert à rien. L'optimisme nécessaire à la lutte contre les gobelins ne reviendra pas de sitôt. Ce soir, Tapate restera dans la coquille à bouder. Ce soir, les Nous bouderont et pleureront de déception.

Pour aller tous ensemble défendre la ville contre les gobelins, il faut avoir le coeur au combat et le sourire aux lèvres. Ce soir, les Nous ne l'auront pas. Ceux des Nous qui auront réussi à surmonter leur déception iront aider à repousser la menace gobelinorque. Mais ils le feront à titre personnel. En tant que faction, ce soir, les Thuatha Dé Chilandari bouderont. Et mangeront du chocolat pour se remettre de leur déception.

De toute façon, qui s'encombrerait d'alliés auxquels il ne fait pas confiance ?

Entre deux larmes, Tapate prend encore le temps d'écrire à Darksamb, qui semble-t-il est chargé de coordonner l'assaut, ainsi qu'à Jean, général de l'Alliance :

Ce soir, les Nous boudent. Les Nous n'ont jamais rien fait pour aider les gobelins, bien au contraire. Si l'Alliance ne veut pas faire confiance aux Nous, quelle serait donc la valeur des Nous en tant qu'alliés pour l'assaut de ce soir ?

Il est possible que certains Nous prennent part au combat, mais ils le feront à titre personnel. Ils seront là pour repousser les gobelins. Pas pour aider l'Alliance, mais pour défendre Melrath Zorac.

En tant que faction, les Nous ne participeront pas au combat de ce soir.

Tapate

Les lettres sont troublées de larmes, la patte a tremblé en écrivant, mais chaque mot est lisible. Difficile de faire mieux dans ces circonstances. En partant pour la coquille, Tapate envoie les deux missives.

[Yummy Namii]

J'étais triste d'entendre la nouvelle. Les TDC boudaient. Tapate la Grande Baveuse nous en voulait. J'avais l'impression d'avoir trahie des amis. J'avais l'impression que le Souffle avait trahi des amis aussi. Je me sentais triste. Je ne me sentais plus en accord avec moi même. Je décidais de m'autopunir et de ne pas participer à l'ultime bataille ce soir.

[Guix]

L'heure approche.

L'annonce intime du Seigneur Orus avait encore des séquelles sur ma personnalité et mon corps. Mon esprit était encore embrumé de cette révélation choquante, et mon bras était lui tremblant. D'excitation. Et de ... Faim.

Mais pourquoi étais-je dans cette état ? Tout n'est que supposition. Toutes les pièces et informations mise les une derrières les autres ne semblait le m'amener a Lui. Et pourtant, j'en suis arrivé la. Une seule phrase résonnait dans mon esprit:

" On ne sait qui est derrière tout ca, ce qui est certain, c'est qu'un grand Mal en attire forcément un autre ... "

Cette phrase a réussi a me faire sortir de ma torpeur. Il fallait aller à un niveau au dessus les simples enquêtes, récupération d'indices qui ne menait a quasiment rien. Il faut parfois faire des sacrifices pour arriver a son but. L'heure approche hélas, le sacrifice d'une simple vie est insuffisant maintenant, même si la mission n'est est que plus noble en passant a travers et en tentant de se frayer un autre chemin. La Mort n'est ni une fatalité, ni une évidence. Toute vie a un but noble, malgré que la majorité ne finisse par nourrir cette Terre.

Ma but passe par dessus tout ca.

Il n'est pas dicté par le Karma qui semble aujourd'hui infesté la Terre des Elements.

Et le Mal l'a senti, lui.

Je l'ai senti aussi.

La vraie bataille ne sera surement pas ce soir.

Mais ce soir, les masques ... tomberont

La grande Traque commence !

Modifié (le) 26 janvier 2011 par Guix

[Anthariel]

La nécromante s'approcha de sa consœur ...

_ Yummy, Yummy ...

Elle comprenait son chagrin, mais ne voulait pas l'accepter.

_ YUMMY !!!!!!!!

Écoute-moi, s'il te plait. La déesse nous a demandés à nous, membres du Souffle d'aider quiconque sur ces terres.

Nous essayons de nous acquitter au mieux de cette tâche qui nous a été dévolue.

N'ai-je point aidé les Ombres quand ils me l'ont demandé ? N'ai-je point aidé les Enferiens quand la nécessité leur fut imposée ? N'ai-je point aidé Jackall quand il a eu besoin de moi ? N'ai-je point aidé la chips ou d'autres encore chaque fois que mon aide fut sollicitée ?

Tu connais la réponse à ces questions, et tu imagines la morale ...

Les anciens de l'Armée d'Eolia nous ont demandé de l'aide, et la déesse n'aurait point voulu qu'il en fût autrement.

Par moment, cette aide n'est pas appréciée, combien de fois ne me suis-je pas faite agressée suite à mes actions généreuses ?

Un jour peut-être verras-tu la grâce de l'Éternelle et comprendras-tu Sa volonté.

D'ici là, il nous faut étendre Sa lumière ...

Les larmes coulent toujours dans les yeux de sa consœur, tandis que les yeux émeraude de la métamorphe semblent briller de mille feux ...

[Ignis]

Plaisant est cet étrange entrain qui anime certaines âmes. A écouter le vent, je peux sans nul doute ricaner à ce qui s'achemine. Ils ont crus pouvoir gagner leur galon en piétinant sans réfléchir l'avant poste gobelin. Qu'ont-ils donc cru en agissant ainsi, qu'une médaille leur serait décernée, pour le geste le plus incongru qu'il puisse exister ? Ou en est le sens ? Qu'en ont-ils donc de plus à l'heure actuelle ? Rien mise à part l'impression de se croire indispensable.

Coiffés au poteau on pourrait peut-être y croire, mais il n'en est rien, tout vient à point à qui sait attendre.

Une déchirure s'est crée, à devenir paranoïaque, on finit toujours par se retrouver seul. A l'heure actuelle ils n'en ont cure, qu'ils profitent, car cela saura changer le moment venu. Point n'est bon de vivre dans l'ombre d'un secret qui finit par éclater au grand jour.

Etonnant ont été leurs agissements. Voire dangereux...

Diviser pour mieux Régner, c'est un adage qui à toujours su porter ses fruits. Combien d'entre eux ont-ils bougé sans rien oser dire ?

Combien dès lors on se gout amère en bouche ? Savent-ils seulement que tout aura répercussion ? Les premiers éclats retentissent ...

A cette pensée un sourire éclaire mon visage.

Point besoin de regarder les étoiles pour deviner ce qu'il adviendra d'ici quelques lunes.

Ce soir, rouge se teintera le crépuscule. La lune n'abordera guère sa brillance habituelle, elle se parera d'ocre et de vermillon pour se faire témoin d'une lutte sanguinaire jusqu'à l'aube naissante.

Quand aux étoiles toujours elles veilleront nous emportons nous Constellations dans le flot sanglant de la bataille. Elles nous récupéreront, pour mieux nous faire revenir si le trépas nous gagne. Elles nous accompagneront avec ardeur quand de nos mains nous entailleront d'une manière ou d'une autre tous ces corps débordant de vanité.

Un pacte qui se lie dans l'essence même de notre corps, que les ténèbres puissent gagner du terrain, et qu'ainsi, la lumière ne déploie point toutes ces marques. Tout ceci saurait être irréversible si par malheur la clarté domine trop longuement sur les confins de l'horizon.

Décisifs, impétueux ... probablement que biens de choses se montreront sous un autre jour.

Patience ...

[Anthariel]

A peine eut-elle quitté sa consœur que la nécromante reçut une missive :

"Je ne pense plus que notre PNA soit actualité désormais... Vraiment navré mais la situation m'a forcé a prendre cette décision "

Il était le dernier ... le dernier à ne pas l'avoir trahie ... et c'était fini ...

La nécromante prit une paillasse dans la tente et s'allongea, les larmes coulant abondamment de ces yeux ...

Que cherchent donc à faire ces maudits gobelins ? A briser toutes les alliances ?

[Rhadamanthe]

Le soleil se couche, la lune daigne enfin montrer son visage, éclairant la grande clairière orc qui me fait face. L'odeur y est épouvantable, des restes d'animaux morts, des crânes et des fragments d'os gisent sur l'herbe de la vaste plaine. Je fais quelques pas,que deux gardes me tombent dessus.

Bougre sans cervelle! Enlevez vos mains sales!

í”tant leurs sales pattes de mon veston et retirant mon capuchon pourpre, ils finissent enfin par me reconnaitre. Je constate que leur bivouaque est encore debout. Tant mieux, nous nous donnons du mal à garder les novices de la garde régulière loin de ce repère.

Les plans du sorcier se mettent lentement en place. En cette nuit, mon savoir doit lui servir à continuer les préparatifs. L'heure approche!

Sachant que d'ici peu, il y aura une attaque des blancs fanions sur cette forteresse, il n'a plus rien à faire ici. Même si ceci fait partie du plan, il ne devrait plus se trouver dans cette bâtisse à l'heure qu'il est. Dès mon arrivé, quelques mots résonnent devant la porte. Pourtant close, le voilà qui s'avance au travers de celle-ci. Murmurant et grognant, le sorcier d'Triviak de Maroek me fait face.

"Me voici de nouveau devant vous, Maître!

L'heure est arrivée de faire vos préparatifs.

Nous devons quitter ces terres et je vous informerai en route des différentes requêtes que vous m'aviez confiés."

Ne pensant pas qu'il venait d'entendre mes mots, il se mets à s'agiter devant une paroi rocailleuse. Une fissure se forme, un éboulement se déclenche, une grotte apparait.

"Voici donc votre repère... Se trouver au plus proche du danger pour mieux l'éviter, plutôt ingénieux comme idée."

Et celle ci s'est révèle une véritable bonne idée, en effet! La nuit tombée, les armées se sont déchainés sur la forteresse orc. Le magicien en lieu sûr, nous peaufinons en secret le plan de notre employeur.

En cette soirée, nous teinterons le sol du sang de nos assaillants!

[Celeste La Juste]

Que de peine....

J'étais à l'endroit où je fais mes prières de tout les jours, je me posais de sérieuses questions sur ces gobelins.

Nous sommes sûrement tomber dans un piège, une arme encore plus subtile que des armes ordinaires,

Les gobelins nous montaient les uns contre les autres, et cette arme je l'appelle une "zizanie",

et nous sommes entrer dans ce piège sans réfléchir!

Les gobelins veulent détruire Melrath Zorac et ses habitants, et ça veut dire, TOUS!

Je me demande, s'il y avait une forteresse, il y en a peut-être deux, trois, quatre ou même beaucoup plus!

On doit s'attendre à quelque chose de plus puissant encore, car ils n'ont probablement pas dit leur dernier mot.

Le résultat escompté, ils avaient réussit le premier combat, celui de nous voir se tirailler les uns les autres.

Ils espèrent sûrement qu'on se détruisent entre nous, et c'est ce que l'on fait!

Cette arme est plus puissante que n'importe quelle arme construite ici-bas.

Qu'allons-nous tous devenir? Est-ce la fin de MZ? La fin de tout être vivant de cette ville?

Si tout être s'entretuent, auront-ils pas gagnés la guerre?

Car bons comme méchants, les gobelins veulent nous détruire, et prendre possession de notre chère ville,

et qui sait, suivra sans doute les marais et notre belle académie!

Je prie pour qu'on comprenne que c'est tous ensemble qu'on vaincra les envahisseurs.

Que de peine devrons-nous subir encore?

[Guix]

Le premier masque est tombé ...

[Jorg]

Jorg parti en guerre comme tout le monde mais il remarqua rapidement qu'à part quelques rares individus, personnes n'avait réellement choisit un camp, tout le monde ce frappait autour de l'ennemi et ceux quelques soit sa bannière. Très vite il compris que dans ce chaos sans logique la loi du plus fort allait prévaloir et il avait hélas raison. Le mage n'était encore qu'un apprenti et il retrouva régulièrement la gardienne de la nécropole.

Après presque une heure de combat il abandonna la partie et alla ce reposer dans l'auberge. Décidément ces derniers temps la chance n'avait pas était avec lui. De toute façon il n'était pas sur d'avoir tout saisi sur cette affaire...

[Panda Man]

Creativa le 26 :

Marraine boudait.

Mapate boudait.

Les NOUS boudaient en fait. Pour le fait d'avoir été pris pour ce qu'on est pas, c'est la pire chose qu'on peut dire d'un NOUS.

Alors les NOUS aubergisés boudaient, tout comme ceux necropolisés ou encore en tente bien au chaud.

Merel et moi même étions tout de même passé par dessus cet affront, il fallait aider les gens du bien, même si ceux-ci NOUS ont pris pour ce qu'on est pas.

Alors voila, 21h sonne dans l'horloge de la tente, tout objet de valeur était rangé dans le coffre, nous étions près à en découdre.

J'étais au marais, des gens de " l'eau la bas " étaient déjà présent. Et ils ne se gênaient pas pour commencer les hostilités.

Quand le magicien et son escorte arrivèrent aux abords du marais, j'avais déjà rencontré deux fois le recycleur, je remerciais Eolia d'avoir fait dont à la nature d'une telle personne. J'ai donc lancé mon meilleur sort, et ne lui infligea aucun dégâts sinon des brûlures, un deuxième coups, plus probant mais loin d'être assez puissant.

Les événements se succédaient à une vitesse incroyable, une vague d'aventuriers venait de s'abattre sur le marais et combattaient soit ensemble soit contre d'autres. C'était un peu brouillon, les traces de sang apparaissaient déjà ici et la. Les rangs? Il n'y en avait tout simplement pas, tout le monde faisait comme il pouvait, c'était... brouillon.

Le magicien progressait tant bien que mal. Nombre d'Hommes avaient déjà péri.

Les coups de l'escorte étaient bien trop grands pour grand nombre d'aventuriers, leurs expériences au combat n'étaient hélas pas les mêmes. Un coups pouvait suffire pour en tuer un, tandis que certains coups portés à leur égard était des plus ridicules.

On se marchait littéralement dessus, nous ne pouvions plus avancer. L'avantage était que si nous ne pouvions pas nous déplacer, il en était de même pour le magicien, et ceci retardait sa course. En plus des assaillant (ou assaillit allez savoir), il fallait faire attention au grand dragon noir qui passait au dessus de nos tête, pas une mince affaire en somme.

Le combat continuait, jusqu'au lieu dit, où l'escorté devait s'en aller.

Il parait qu'il a été tué, mais je n'ai aucune preuve, ça jase plus qu'autre chose, je les entend de la tente, à la taverne ou à Necropolis, dans tout les cas, ils faisaient du bruit.

Tout ce que je savais, c'est que ça avait l'air de se chamailler. J'allais encore mal dormir cette nuit si ça continuait.

Modifié (le) 26 janvier 2011 par Panda Man

[Emanri]

Une révolution !

C'est ce que je me suis dit en sortant de la nécropole. Des dizaines d'aventuriers de

tout niveau et karma s'entretuaient de tout les côtés. Les incantations étaient

criées si fort qu'on pouvait les entendre a des maps de distance, le claquement des

épées sur les armures provoquainet un vacarme assourdissant, et le ciel était noirci

de flèches. Un paysage dévasté, couvert de sang et de bléssés, une vision

d'apocalypse. C'était avec une certaine mélancolie que je sortait de mon admiration

pour aller au combat. Il y'aurait des morts, des bléssés, des cris et des larmes, et

les haines s'attiseront sans doute après de telles scènes de violence.

-Quitte a mourir, autant combattre, pensais-je tout haut.

Je me mis a suivre le troupeau d'aventuriers déchainés en quête de proies. Alors que

je me retrouvais au coeur d'une marée humaine, sans réussir a distinguer mes amis de

mes ennemis, je sentis un choc, je venais de me faire attaquer par derrière, et je me

retrouvais donc pour la première fois a la nécro.

-Ca commence, j'avais aucune chance de toute façon.

A peine ressorti de la nécropole, j'apercut deux proies potentielles, un aqua et un

aeris, tout deux malheureusement plus petits que moi.

Je décidais donc d'attaquer le plus grand, et une foudre plus tard, il s'était

transformé et tâche de sang. C'est un peu honteux de mon acte que je repartis au

combat.

-De toute façon, je suis loin d'être le pire, pensais-je pour me consoler.

J'arriva devant la mine. Un rassemblement incroyable ! Tous les aventuriers étainet

dirigés vers un même personnage, le grand sorcier gobelin Orus. Me frayant un chemin

tant bien que mal jusqu'a lui, je décidais de tenter le tout pour le tout et de

lancer une attaque.

-Raté, et merde !

En même temps, fallait s'y attendre, il était bien plus fort que tout ce qui avait

foulé cette terre jusqu'à présent.

-Eh

Je venais de me réveiller a la nécropole. Mon manque d'attention m'avait valu une

flèche dans le dos, et c'est endolori que j'en sorti. Les aventuriers qui se

trouvaient devant la mine un instant auparavent avaient quasi tous disparu, seul une

poignée d'éclopés était restée.

-La bataille a sans doute continué au marais, enfin j'espère.

Faisant un dernier tour de MZ, je tombis sur 2 aventuriers, qui périrent sous mes

coups.

-Quel preuve de courage de ma part, je tue des petits...C'est honteux, mais...moi

aussi les grands me tuent...Je comprenais ce que mes victimes ressentaient.

Mais pas de place pour les remords, il fallait combattre, et c'est avec un sentiment

de dégout que je pris la route du marais. A peine sorti du chariot, je revis la marée

humaine, le combat était devenu plus intense que jamais. Il fallait un oeil aiguisé

pour distinguer le sol sous les nombreuses taches de sang. Il fallait que tout celà

prenne fin ! Il fallait tuer Orus !

-A l'assaut, murmurais-je timidement.

Et c'est sans compter les coups que je recevais que je m'élancais vers le sorcier.

-Encore raté ! J'ai bien peur de ne pas être très utile ce soir, il est beaucoup trop

fort pour moi.

C'est sur ce constat alarmiste que je ressenti qu'une flèche venait de m'atteindre.

J'eus juste le temps de riposter et de tuer l'archer terreux avant de mourir, pour la

troisième fois.

De retour au marais, je décidais de jouer le tout pour le tout, et d'attaquer tout

les ennemis que je croiserais. C'est ce qui se passa lorsque je croisis par deux fois

un nécromant air, défenseur d'Orus. Deux attaques pour deux morts, et je me remis en quête d'ennemis.

Je repris une énième fois ma route avant de me retrouver dans le noir le plus

complet. Je ne compris pas desuite ce qui m'était arrivé, mais je finis par me rendre

compte que j'avait été aveuglé et attaqué. A peine ma vue retrouvée, je décidais de

me venger et me mis en quête de l'aventurière. Je la retrouvis sur la map adjacente,

en train de se battre. Una attaque et elle disparut dans une flaque de sang.

C'est au moment de me soigner que je vis que quelque chose n'allait pas, je n'avais

plus de potions, et plus d'argent

.

-C'en est fini pour moi ce soir, constatais-je avec dépit.

Je priais intérieurement pour que mes compagnons réussissent leur mission.

Après un slalom mortel entre les ennemis, j'atteignis enfin l'auberge, et la

délivrance. Je m'éffrondis sur le sol de ma chambre, harassé par la fatigue génerée

par cette soirée infernale. A peine remis, j'entendis des cris de victoire provenant

de l'extérieur. Je reconnut la voix de mes compagnons d'arme !

Ils avaient réussi, ils avaient anéanti le grans Orus !

-Mais celà ne fait que commencer ! Attendez vous a bien pire !

J'avais entendu une voix dans ma tête, une voix sombre et rauque...

C'est le dernière chose que je saisis avant de tomber de fatigue.

Modifié (le) 26 janvier 2011 par Emanri

[khorne]

Le Général Khorne et toute sa faction était sur les hautes collines à regarder le combat, va savoir à quel moment il interviendrait!

Les lieutenants a ces côtés, Odayla et Yazrain, étaient découragés de tous se sang versé.

Le jeune rodeur ne tenait plus en place. Khorne lui dit ; va La fronde, va en éclaireur et revient me dire si il y a une brèche par la quelle nous

pourrions intercepter ce magicien. Il n'est jamais revenu.

Et puis Céleste s'élança a son tour... Khorne voulu la retenir mais il sentit des bras se refermer sur lui. Ils crièrent après elle de revenir, mais les

dernières paroles qu'ils entendirent, perdu parmi les cries de douleurs et de guerre, furent qu'elle ne pouvait pas laisser mourir leurs alliés

comme sa, et qu'ils avaient besoins de ces soins...Avait-elle eu le temps de donner qu'un seule soins? Peut-être un dernier souffle a La fronde?

Elle avait évité la boule de feu de Merel, mais pas le sort obscure et la foudre de Mana de Kirnes, Puis comme deux vautours, Elrindil et Sewin

étaient venus l'achever et la dépouiller de ces biens.

Khorne put que se retourné devant toute cette atrocité.

Et puis dans une grande lumière Rayssoen leurs apparurent. Il y a un moment pour tous en se monde, mais celui si n'est pas le vôtres.

Se moment viendra. Retournez où le mal ne peut pas vous atteindre. Là où vous pourrez vous ressourcer. Ceci n'est pas la vie mais la mort.

Modifié (le) 27 janvier 2011 par khorne

[Hilda]

Se rassembler, escorter le magicien orc jusqu'aux marais et le protéger.

Mes compagnons ont protégé le magicien orc à n'importe quel prix, les ennemis aussi ont fait tout pour l'éliminer pour protéger Meralth Zorac.

Heureusement, les alliés nous ont aidé et empêché l'Alliance de le tuer.

N'étant pas forte, j'ai aidé en désorientant les ennemis. Mes cris d'effroi m'ont permis de les effrayer.

Ce que je sais, nous avons réussi notre mission, nous l'avons escorté jusqu'à l'auberge de Marais du sud.

Maintenant, le magicien orc est rentré au sécurité à l'auberge ou est tué par l'alliance quand elle s'est jettée sur lui en nombre? Je ne sais pas.

Modifié (le) 27 janvier 2011 par Hilda

[sombre eau]

Ah ben au moins l'attaque surprise sur la tente des Himms aura fait sortir cette bestiole de sa grotte. Y en avait marre de le voir me narguer depuis là-bas sans même que je puisse lui balancer ma baguette dans la tronche.

On nous avait prévenu que la bestiole sortirait de son trou à 21 h pour rejoindre le marais. Je sais pas comment ils ont su ça, mais bon.

Ça c'est pour finir avérer vrai, le soit disant magicien était là, escorté par Guix et les Au-delà. Sont malades ces mecs, comment ils peuvent protéger ce bonhomme, il pue encore plus que les gobelins et les orcs réunis.

S'en était trop, il fallait à tous prix éliminer cette créature, ça ramènera peut être un semblant de calme dans les environs. 

On se décidait donc à l'attaquer ainsi que tous ceux qui nous barreraient la route. 

Les constels et les sapere avaient décidés de nous empêcher d'approcher et de participer à la bataille. Pas grave, on  les explosera en passant.

Plus le combat avançait et plus le pseudo saigneur se rapprochait de l'auberge du marais, on allait quand même pas le laisser aller pioncer chez la grognace de Germaine sans rien dire.

M'en vais te le faire retourner d'où il vient celui là. 

Paf une petite tornade dans tes dents mon pote et retour à l'envoyeur. 

Ça nous aura au moins permis de le faire reculer un peu et pour finir de lui retammer sa tête de nœud. Ah il est trop fort ce Jean.

Le fourbe d'Orus était vaincu, bon nombre d'aventuriers avaient péri, dans les deux camps mais notre but avait été atteint, les protecteurs de la bestiole nous ont mis à mal, mais le bien triomphe toujours. 

On venait de gagner une bataille, mais quelque chose dans l'air nous faisait craindre le pire, la guerre était loin d'être terminée. 

[Mr Much]

Cette nuit les lames se sont croisées

Cette nuit des incantations ont été prononcées

Cette nuit des flèches ont chatouillées

Le magicien était sorti de son repère

On a tout fait pour le repousser hors de nos frontières

Par deux fois il aura visité le cimetière

Les Au-delà, gregeon et Guix l'ont défendu tant bien que mal

Constellation et Sapere Aude nous ont traqués comme des malades

Les défenseurs de la cité ont résisté à ce mal

Pour ma part j'ai tout fait pour en venir à bout

A plusieurs reprises je lui ai mis un carreau dans coup

Même si mes blessures avaient un air de mou

Ont va pouvoir se reposer tranquille

Il est maintenant hors de la ville

Mais il y aura d'autre menace qu'un vieux sénile

[Patafruit]

Alors que certains combattaient pour leur propre honneur, pour sauver Melrath Zorac ou pour d'autres obscures raisons, Patafruit jouait avec les araignées dans la caverne au Nord de la Mine.

[Arwya]

Ses ex-compagnons l'avaient convaincue de venir.

Aveugler, taper, soigner, désarmer, rendre la force ou la vision. Tel avait été son travail ce soir là.

Tout ca pour une chose qu'elle ne comprenait pas, une chose qui ne la concernait pas.

[Yummy Namii]

J'avais décidé au départ de ne pas y aller. Je voulais me punir de ne pas avoir prévenu tout le monde lors de l'attaque de cette fichue cabane poussiéreuse. Et puis zut, peut être avaient ils besoin de moi ?

Ni une, ni deux, j'ai enfilé ma tunique, attrapé ma baguette rose, payé ma dette à l'aubergiste, et suis partie. Et là une vision d'horreur. Le sol était tapissé de ci de là d'une multitude de petites marres de sang fraichement saigné d'un corps encore tiède. Mon sang ne fit qu'un tour, et je cru m'évanouir devant cette vision apocalyptique. D'autres gens sortirent en même temps. Je repris mes esprits en entendant Jorg criant haut et fort qu'il tuerait tous les pacifistes. C'en était trop. Je sortais ma baguette de son fourreau mais le fourbe bougea et ce fut son compère Artican qui subit mon châtiment. Peu fière d'avoir si facilement éliminé un si jeune garçon, je décidais d'aller vers les marais pour affronter ce si grand vilain magicien. Quel fourbe. Dire que nous crûmes qu'il fut un gentil. Je pensais donc être en sécurité ici, ce n'était sans compter sur Aosaru qui décida de me lancer un de ces puissants sorts. Après tout je lui devais de l'argent. Il avait raison. Nous étions maintenant quitte. Je fut donc en état léthargique quelques instants, puis je repartis.

J'entrais alors dans les mines et vu ce qui ressemblait à une guerre faramineuse. Les gens se poussaient et se battaient en corps à corps. Les magiciens soignaient leurs alliés à tour de magie blanche. Les guerriers tranchaient les têtes de leurs ennemis. Les rôdeurs attaquaient en corps à corps avec leurs flèches. Et les sorciers usaient et abusaient de maléfices pour parer leur ennemi.

Difficile de cerner le bien et le mal dans tout ce chaos. Difficile de reconnaître ses propres amis dans une telle bataille où les combattants étaient en perpétuel mouvement.

Totalement perdue entre tous ces faisceaux lumineux qui traversaient l'espace, que je ne vis pas le coup arrivé. A terre, je m'écroulais. Gregeon m'avait eu.

Assommée, je perdis connaissance pendant quelques instants et me réveillai dans un endroit non inconnu de moi même. Je me relevais, saluait la gente dame qui m'avait accueilli en sa demeure, et reparti au combat. Arrivée aux mines, je me rendis compte qu'ils étaient déjà tous partis. Que cela ne tienne, je montais dans ce fichu wagon et descendait à toute vitesse vers le marais.

Une fois arrivée je me rendis compte que ces terres avaient bien changées. Autrefois verdâtres, voilà qu'elles aussi resplendissaient d'un rouge brillant. Autrefois remplis de bêtes affamées, voilà qu'il n'y avait plus âme qui vive, si ce n'est les terribles combattants. Je décidais de m'approcher, et reconnu quelques têtes que j'appréciais. La petite boule de poil était vaillante et se défendait tant bien que mal. Mon parrain protégeait le vilain sorcier coûte que coûte, et tuait sans peur ni reproche autours de lui. Les vilains grouillaient comme des fourmis autours du sorcier maléfique. Je m'approchais donc et réussi enfin à donner un coup de mon bâton sur la tête de ce vagabond en tunique. Il ne broncha même pas. Ca ne lui avait rien fait. Etait-il invincible ? Un doute m'envahit alors, et je me perdais dans mes pensées. C'est à ce moment là je crois, qu'Elrindil brandit son épée. Même topo. Je rebroussais chemin et me retrouvait encore face à cette vieille qui commençait à me paraître de moins en moins sympathique au fil de mes visites.

Pourtant je ne perdis pas espoir et je décidai d'y retourner. Ah ça non, ce ne sont pas quelques vilains qui vont me faire peur ! J'arrivais au marais doucement et quand le coup de grâce sonnant la fin de ce vilain magicien, je cru pouvoir rentrer à l'auberge du marais en toute tranquillité. C'était sans compter sur Selene, nouvelle arrivante chez les Au Delà, et que je ne soupçonnais absolument pas d'une telle rage envers moi, qui me lança un sort si puissant que je rebroussais chemin de plusieurs centaines de pas.

Décidée à me venger de cette vilaine peste, je regravissais tous les obstacles pour arriver là bas. Je la vis au loin et m'avançais. Elrindil me vu lui aussi. Encore. Toujours. A croire qu'il m'aimait tellement qu'il me suivait comme un fanatique pervers. Mais un fan violent qui exprimait son adoration par les coups. Il me tapa donc sans concession sur la tête. Bim bim bim. Aie ça pique. Tiens bonjours madame de la grotte.

Renfrognée et pourtant pas démotivée j'y retournais. Et là, comme par miracle, une sorte de champ de force me protégea. Je passais à côté des méchants qui comme par magie ne me voyaient pas. Il s'auto entretuaient entre eux et ne me voyaient plus. J'étais ravie. Je croisais Bartimeus, et mon coeur s'accéléra. Non, pitié je ne voulais plus mourir. Je franchissais la porte en panique et demandais vite une chambre. Je me retournais comme persuadée que j'allais recevoir le coup de grâce mais rien. Il n'y avait personne.

Rassurée je rentrais vite à l'auberge.