La route

[Silverhand]

Je étais sur une route que je connais pas, une route au fond de moi.

Je rencontre plusieurs personnes, la haine en premier. C'est pour ça que j'ai pris mon exemple d'elle, je tue !

Je lui parle et ses idées me paraissent bien, le mal est toujours plus facile que le bien.

Je rencontre ensuite l'hésitation. Elle est douteuse de tout mais elle était sure de quelque chose quand elle m'a vu... j'étais foncièrement mauvais et noir.

Viens ensuite le mystère. Il est tout encapuchonné et on ne voit pas son visage, mais j'ai appris à l'aimer au fil du temps. J'ai pris un peu de lui aussi.

Suis l'amour. Je ne l'aime pas, même si ses idées sont belles et enjolivent la vie, elle n'existe pas réellement. Personne ne rencontre son âme sœur. Tout ça n'est que foutaises, perte de temps. Et quand viens le moment de perdre quelqu'un qui nous est cher, on pleure, on ne peux pas se consoler, on pleure toutes les larmes de son corps, on pleure Les Milles Larmes.

Ne pas être sentimentaliste. L'amour nous perds, l'amour rend triste plus qu'autre chose. Elle désole des personne qui ont tout perdu, son amour, des personnes aimées, ses amis... Tout.

Après avoir rencontré l'amour, vint la dernière personne... La mort !

Cette entité est imaginée enveloppée dans une cape noire, munie d'une faux, elle nous donne une raison de vivre.

on ne veux pas la rencontrer. Mais on doit quand même le faire, alors je vais à sa rencontre, m'attendant au pire, mais je rencontre une personne dont je ne vois pas le visage, elle me parle et me fait visionner ma vie. Je revois les moments humiliants, les moments réconfortants, les moments d'amour, puis le moment ou je meurs.

Elle me fait réaliser que je n'ai pas fait de bonnes choses, mais pas des mauvaises non plus.

La mort et sympathique en fait, mais personne n'est jamais revenu pour le dire.

A la fin, juste avant de partir elle me dévoile son visage, et cette personne, c'est... La personne que j'ai aimé.

La personne que j'ai aimé, la seule personne qui a conquéri mon cœur, la seule personne qui m'a aimé, mais la personne qui est morte, et que j'ai pleuré.

J'étais sur une route que je ne connais pas, une route au fond de moi... la route de la Vie.