Le Sombre Posté(e) 3 octobre 2013 Signaler Share Posté(e) 3 octobre 2013 Le soleil se levait doucement, tentant de se frayer un chemin parmi la brume matinale qui planait sur la ville. Dans les alentours de l'est de Melrath Zorac, Le Sombre se vit réveillé par le chant des dragons cherchant une proie depuis le firmament. Une bonne journée s'annonçait, quoique froide. Le Sombre enfila son manteau, empoigna son arbalète, et parti faire sa chasse quotidienne. Ce fut en passant en passant près des remparts de la cité qu'il sentit l'odeur de terreur dégagée par ses habitants, et le cri démentiel d'une chauve souris. D'un rapide sprint, il s'engouffrât dans la cité, en pistant sa proie. C'est là qu'il la vit. Une chauve souris ordinaire, posée au sol, hurlant des sons déchirants, et dont les yeux semblaient vous fixer. Le Sombre encocha un carreau noir dans son arbalète et tira sur la bête, qui ne tenta même pas de bouger: le carreau fut dévié à moins d'un mètre de son corps frêle. Le rôdeur s'approcha doucement, et dans le but d'examiner par quelle sorcellerie cette bestiole avait survécu à ce coup, l'empoigna fermement par dessus les épaules. Avant de sombrer dans un sommeil si profond qu'il n'eut même pas souvenir de s'être endormi. Quand il se réveilla, la chauve souris était toujours là, posée au sol, calme cette fois-ci, avec un regard aussi narquois que peuvent être les regards d'une chauve souris. Melrath Zorac, par contre, n'était plus là. A sa place se dressait un immense manoir tout de pierre grise, qui semblait abandonné depuis des lustres. le soleil ne perçait plus le ciel, ou les nuages tourbillonnaient comme pris d'un accès de fureur. La terre était dure, les plantes mortes, tout dans ce paysage évoquait une terre corrompue et maudite. Le Sombre ramassa son arme traînant à ses pieds, et décida, contre toute attente, de pénétrer dans ce manoir. Tout plutôt que de retoucher à cette chauve souris. Le manoir l'accueillit gentiment, en lui délivrant un message peint en lettres de sang, qui lui disait de trouver celle qui voudra bien de son sang pour rentrer. L'arbalétrier s'avança donc dans le chemin contre la façade, et déboucha sur un joli cimetière ravagé par le temps, où virevoltait joyeusement un groupe de chauve souris carnassière, le sang au lèvre, poussant des cris à faire fuir les démons eux-même. La journée avait pourtant si bien commencée... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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