Pensées du soir.

[Malicius]

Le temps de vivre disais-tu, cette musique douce à mon oreille. Je m'étais fait la promesse d'une alliance entre mon monde et celui de mes rêves. Chaque jour durant, je me ressassais cette phrase, que tu m'avais susurrée à l'oreille autrefois. Je me perdais dans ces pensées d'avenir, un avenir à moi, que nul n'emportera. Tu étais cette passerelle qui reliait mes océans de peines pour les brandir en termes d'amour. Toi, tu souriais devant l'écume des jours.

 

C'est cette transparence face à notre piètre monde qui faisait de toi la reine de mes émois. Tu savais danser au sommet des astres parce que tu étais celle qui les avait faits comme cela.

 

Dans l'illusion d'un doute, je m'échappais de tes bras. Croyant que cette absence me ramènerait là-bas. Là où j'ai encore pieds et de la suite dans les idées.

 

Passion.