Une ombre retrouvant son propriétaire

[Silverhand]

Golaris arrive,

Outrepassant les lois des terres élémentaires.

L'armée maudite ravage les marais,

Arrivant de toutes parts, assaillant les aventuriers venus se battre,
Repoussant ces courageux soldats,
Incendiant leurs tentes et piétinant les cadavres.
Stopper ces monstres est désormais devenu une priorité, au combat !

 

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Profitant de la pagaille générale, des ombres se faufilent et tuent, amis ou ennemis.

 

Une pierre qui n'était pas là au début de la bataille est apparue, mais personne ne la remarque. Un étrange dessin représentant un serpent qui se mord la queue est là, sur cette pierre.

 

Les aventuriers qui prennent le temps de regarder ce rocher peuvent ainsi voir des écritures:

 

"A ce jour, nous, Sentinelles de Niue, régis par l'honneur du Code, rejetons toute l'autorité du Capitaine Golaris et de son état-major. Ceux d'entre nous qui désireront gagner sa confiance pour mieux le trahir ensuite pourront le faire, mais nulle Sentinelle ne sera tenue d'emmener la mission de Golaris jusqu'à son terme.

 

En revanche, tout guerrier, mage, rôdeur, nécromant qui n'est pas drapé de l'ouroboros et qui sera vu en train d'aider Golaris sera chassé et tué sans aucune forme de procès. Sont déjà tombés sur le champ de bataille :

 

- Badack

- Badjo

- Celeste la Juste

- Eloha

- Emanri

- Fiathen

- Ginji

- Gamby

- Hephaistos

- Itachi Uchiwa

- Kailys

- Sparkman

- Talya

 

Que la mémoire de ces noms apaise l'âme de nos camarades tués lors de ces batailles.

 

Rejoignez l'Ouroboros... ou mourez."

 

 

Un aventurier téméraire s'en approche, la soulève, puis pensant à voie haute:

 

"Cette pierre stèle a mon nom gravé dessus, grâce à Poiscillon, je suis revenu du royaume des morts. Mon destin me semble donc clair, je dois éradiquer cette armée maudite et sauver mes frères et soeurs."

 

L'aventurier se lève, regarde au loin, bande son arc et décoche une flèche entre les deux yeux d'un boucher qui semblait l'avoir vu.
La grosse masse trapue s'arrête, puis tombe lourdement.

 

La personne qui avait tiré n'était déjà plus là, mais les morts ne voient plus rien.