Logé, nourri et blanchi à vos frais depuis 4 ans

[Lazy]

Bonjour à tous. Par cette affiche, je tenais à vous remercier; vous qui, depuis des semaines, des mois, des années; payez une chambre à l'auberge une vraie fortune pour un confort bien sommaire et une aubergiste bien souvent laxiste sur l'hygiène de chaque chambre. Je m'appelle Lazy, mais beaucoup me surnomment "le rat" et disent (à raison) que je suis un profiteur. Certains racontent même que je n'ai jamais eu à travailler de ma misérable vie. J'aimerais vous dire que tout cela est faux, et que chaque jour je me lève à l'aube pour aller couper du bois et suer à grosses gouttes pour gagner de quoi me loger et me nourrir convenablement. Cependant je ne peux point, car tout cela est vrai. Jamais je n'ai eu à subir un réveil avant le levé du soleil ou encore devoir chasser et risquer ma vie pour m'offrir un repas. Tout cela, c'est à vous que je le dois. 

Depuis 4 ans maintenant, je vis dans la chambre 25, celle qui vous as toujours été refusée sous prétexte que des rats y avaient élus domicile. Ce n'est pas le cas, et je dois avouer que la vie dans cette magnifique chambre ne manque ni de confort et de charme. 

Cela fait donc plusieurs année que je profite de buffets fabuleux (rendus possible par les sommes élevées que vous vous acquittez pour sommeiller une nuit à l’hôtel ) sans devoir dépenser le moindre sous, grâce au charme fou qui envoûte littéralement notre fabuleuse aubergiste.

Mesdames, messieurs, je vous envoi mes plus sincères vœux de bonheur et vous prie de bien vouloir excuser ma conduite un tant soit peu irrespectueuse à votre égard. Il n'est pas exclu que dès l'année prochaine, le prix d'une chambre augmente de quelques piécettes par nuit.

 

Affectueusement, le profiteur.

 

Modifié (le) 12 juillet 2015 par Lazy

[yaninho]

* Se dit qu'avec la hausse des prix dans le domaine de l'immobilier, une chambre revenant à 0.02 centimes par jour et par nuit, est forcément et fortement rentable pour le locataire. *

* Toutefois, tient à préciser qu'il n'aurait pas les moyens de rembourser cette fameuse dite dette, et que par conséquent, irait rêvasser chez un concurrent le temps de mendier ces camarades et de récolter la somme demandée. *