Kyra Posté(e) 14 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 14 mai 2020 Invitation à RP Oyez oyez aventuriers ! Dans des contrées déjà connues, De nouveaux lieux ont été promus. Vos talents vous pourrez démontrer, Car de nouvelles quêtes sont à réaliser. Sur la place publique vous êtes invités : Vos aventures vous devrez nous narrer ! [HRP : Pour rappel, vous avez jusqu'au dimanche 31 mai (minuit) pour poster un RP. Le PvP sera interdit et punit sur les nouvelles maps et leurs alentours jusqu'à la fin de l'évènement RP, les maps concernées : - les 2 nouvelles cartes - Phare d'Albroy - Fort d'Albroy - Les falaises d'Irliscia - Accès aux plages - Plage de l'arbre Sanistre - Le lac côtier - La dune d'Esghärd - Port de pêche - L'auberge du Port] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ginji Posté(e) 15 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 15 mai 2020 (modifié) [HRP : Vous voilà conté la triste mésaventure d’une joueuse désemparée par sa connexion : impuissante elle se laisse traîner par les autres qui ne peuvent la tuer, mais ne la veulent pas sur leur passage. Rien n’y fera, elle n’arrivera pas à récupérer un sol drop ce soir là…] Entraînée par la foule… Il nous avait été annoncé de nouvelles zones à explorer. Les rumeurs allaient bon train, mais apparemment le Phare d’Albroy étaient enfin ouvert ! Ces grandes portes closes depuis si longtemps… Nous y avions vu de temps en temps un homme avec une longue barbe blanche, mais ce dernier nous narguait du haut de son perchoir sans jamais nous laisser entrer. Cette époque était désormais révolue ! C’était d’un pas assuré que je me rendais sur les lieux. Les Etoiles m’avaient soufflé la marche à suivre : je devais me procurer dans un premier temps des queues d’otaries. Ces dernières avaient déjà la réputation d’être dur à arracher et j’étais décidée à combattre farouchement pour les obtenir ! Mais plus j’approchais du Phare, plus l’atmosphère changeait. Elle paraissait soudainement plus légère et plus trouble à la fois, comme si un doux parfum enivrant et hypnotique s’était emparé des lieux. Peu à peu je sentis mon corps s’alourdir, mes pas étaient plus lents, le monde tournait au ralenti. Ou plutôt, il me sembla bien que c’était moi qui allait au ralenti… Les lieux étaient bondés, et pour une raison qui m’était inconnue, toutes les personnes présentent agissaient de manière amicale. Les pires assassins de nos contrées s’amusaient avec les jeunes de ces terres. Chacun parlait et riait de manière détendue. La tête me tournait, étourdie, je ne comprenais, ni ma lenteur extrême, ni la gaité animant les lieux. J’avais l’impression que tous valsaient autour de moi et, impuissante, je me laissais traîner par la foule… Je revois le Phare en fête et en délire Suffoquant sous le soleil et sous la joie Et j'entends dans la mer les cris, les rires Qui éclatent et rebondissent autour de moi Et perdue parmi ces gens qui me bousculent Étourdie, désemparée, je reste là Quand soudain, je me retourne, elle se recule Et la foule vient me jeter dans ses nageoires Emportées par la foule qui nous traîne Nous entraîne, écrasées l'une contre l'autre Nous ne formons qu'un seul corps Et le flot sans effort nous pousse, enchaînées l'une et l'autre Et nous laisse toutes deux écrasées, piétinées et ballotées Entraînées par la foule qui s'élance et qui danse Une folle farandole, nos deux peaux restent soudées Et parfois soulevés nos deux corps enlacés s'envolent Et retombent tous deux écrasés, piétinés et ballotés Et l’espoir d’arracher enfin sa queue Me transperce et rejaillit au fond de moi Mais soudain je pousse un cri parmi les rires Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras Emportées par la foule qui nous traîne Nous entraîne, nous éloigne l'une de l'autre Je lutte et je me débats Mais le son de ma voix s'étouffe dans les rires des autres Et je crie de douleur, de fureur et de rage et je pleure Et traînée par la foule qui s'élance et qui danse Une folle farandole, je suis emportée au loin Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole L’otarie qu'elle m'avait donnée et que je n'ai jamais retrouvée ! [HRP 2 : Afin de vous mettre quelque peu dans l'ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=6PX1OPPp8fc... ] Modifié (le) 15 mai 2020 par Ginji Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loxka Posté(e) 15 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 15 mai 2020 (modifié) Spoiler Lors de l'une de mes chasses à l'homme, je bondis agilement de cachette en cachette non loin de Melrath Zorac afin de surprendre une proie. Lorsque tout à coup j'entends ce qui semble, être une troubadour crier: Oyez oyez aventuriers ! Dans des contrées déjà connues,De nouveaux lieux ont été promus. Vos talents vous pourrez démontrer,Car de nouvelles quêtes sont à réaliser. Sur la place publique vous êtes invités :Vos aventures vous devrez nous narrer ! Elle m'a probablement repéré, à croire que bondir agilement n'est guère utile! (T'as la ref?) Tu m'étonnes que je sois un piètre chasseur. Je me décide donc à arpenter ces terres, non plus à la recherche de proies, mais mais de nouveaux horizons à découvrir. Je vagabonde aux alentours de Melrath Zorac sans rien trouvé de nouveau ou d'intéressant. Jusqu'à voir une silhouette se diriger en direction du Sud. C'était trop rapide pour que je distingue la personne. Probablement un guerrier ou un nécro! Pensais-je à haute voix. Une bonne raison d'aller explorer Irliscia et ses alentours, ça faisait bien longtemps que je n'y avais plus mis les pieds. Enfin arrivé sur les magnifiques bords de plage d'Irliscia, une odeur répugnante s'immisce dans mes narines. Malgré les nombreux pécheurs du coin il n'y a jamais eu d'odeur à ce point nauséabonde. D'où cela peut-il bien venir? Celle-ci se faisant de plus en plus intense à mesure que je descends le long de la côte, je ne dois pas être le seul intrigué par cette odeur entre les mouettes qui virevoltent et traces de pas. il semble que cela vienne du Phare, jadis abandonné. Enfin devant l'entrée du phare! J'y entre brusquement, l'odeur est asphyxiante. J'avance pas à pas sur le plancher un peu vieillot, tout en levant la tête afin de voir l'état du plafond qui n'est guère mieux. Au fond de la pièce, des escalier menant probablement au 2nd étage. Ni une ni deux je fonce découvrir ce qui s'y cache. Qu'elle ne fut pas ma stupeur, et ma déception à la vue d'un vieillard tenant fermement dans une main un sablier et dans l'autre un petit objet que j'aperçois à peine. Toujours sur mes gardes, comme à mon habitude, je bande mon arc. Il se présente: Père Four Hass, et commence à divaguer avec des énigmes. Je relâche quelque peu ma vigilance à cause d'un bâillement incontrôlé! *fiiiiiioutttt.......* Pas loin... c'est parti sans prévenir. Une excuse typiquement masculine. Heureusement je n'ai troué que sa veille robe grise, mais le vieillard semble tétanisé, pas moyen de le raisonner. Je m'empare de ce qu'il cache dans sa main, une pièce brillante, elle doit valoir son pesant de cacahuète. Le voyant ne pas réagir, je fais demi-tour, descendant les escaliers, afin de m'éloigner de cette odeur pestilentielle. Bondissant d'un pas décidé en direction de la sortie, quelle ne fut pas ma surprise lorsque ma chaussure passa au travers du plancher. Des bruits étranges s'en échappèrent, un mélange de cris et de pleurs. Ce phare est vraiment plein de surprises ! Tout en enlevant mon pied du trou, je m'abaisse pour voir l'état de ma chaussure, du sang, et un liquide verdâtre y était collé. Etait-ce un gluant vert ? Ca m'étonnerait, c'est bien trop loin de son habitat . De la morve? hmmm... Un petit sachet dépasse du trou, on dirait une bourse. Je vais la mettre dans ma poche, et on verra bien ce qu'elle contient plus tard. Enfin, il fait pas bien jour dans ce phare, en tout cas bondir agilement n'est pas ma spécialité il faut croire. (double ref) Enfin sorti ! Quelle plaie cet endroit ! ça pue, mes fringues sentent le poisson pourri, j'ai écrasé quelque chose de bizarre, qui a salit ma nouvelle paire de Fimine x Tnerual ! Ajoute à ça un vieillard un peu "spécial" avec un non d'explorateur de fondement... la poisse sérieux !!! J'espère que tout ce raffut, ne m'aura pas fait me déplacer pour rien. Manquerait plus que j'y perde au change ! Une flèche et une séance chez le teinturier contre une bourse remplie, et une pièce étrange ! On verra bien... Bon en tout cas j'ai résolu le mystère ! Cette odeur vient bien d'ici, je vais pouvoir m'en éloigner et retourner tuer des traocles en boucle maintenant. [HRP] Soyez indulgents, j'aime pas écrire des RPs! :| [HRP] Modifié (le) 16 mai 2020 par Loxka Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mystic Aura Posté(e) 15 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 15 mai 2020 (modifié) VOYAGE VOYAGE - 500 mètres, 700 mètres, 1 km ! Ca y’est on y est ! Je vais bientôt franchir la limite *fait un pas de plus* ENFIN ! Confinement terminé, liberté retrouvée ! Il est temps de m’en aller direction la plage abandonnée pour récupérer coquillages et crustacés ! D’autant que j’ai ouïe dire que la troupe des AD n’avait plus leur permis de chasse! Autant en profiter ! Ça ne durera pas tout le monde le sait ! Je prépare mon baluchon en chantonnant et glisse à l’intérieur quelques baves d’escargros AU CAS OU des malotrus cachés dans la forêt s’en prendraient à ma pauvre âme ; ce n’est pas que je n’aime pas la nécropole mais la mort me fait un peu peur ; mon casse-croûte, et mon couteau de dépeçage, toujours utile en toutes circonstances. Et je recompte les kilomètres… 1km 200 ça use ça useeee, 1km 500 ça use les souliers. J’en aurais presque les larmes aux yeux. Comment définir la joie que l’on ressent à sortir sans attestation, j’en suis toute émue. Je longe la plage, les méduses sont toujours présentes à me fixer avec leurs petits yeux vicieux, raison pour laquelle je ne trempe pas un orteil dans l’eau mais… aucun crustacé dans mon champs de vision ! Cela me semble suspect, d’autres sont surement passé par là avant moi, après tout cette activité est à la mode. Soudain, au loin j’entends des cris qui me sont méconnaissables. J’approche. *BRWAAAA* Je sursaute mon dieu qui est-ce qu’on maltraite comme ça? Je vais quand même m’enquérir de cette personne, sait-on jamais. Mes pas me conduisent au fort d’Albroy puis plus loin vers ce merveilleux phare systématiquement fermé lors de mes visites dans le secteur. A croire que le tourisme n’est plus ce qu’il était, déjà que l’accès à la bibliothèque est limité. Le long du phare, le cri résonne de nouveau à mes oreilles. J’arrête un instant ma promenade, sceptique sur ce changement de décor qui s’ouvre devant moi. Des oiseaux étranges se sont disputés le secteur. Finalement ce n’était pas un être humain mais les mouettes que je n’avais aperçu que dans mes livres. Et plus loin, des otaries ? Bah voyons! D’où elles sortent celles-ci ? Cependant, elles sont trop mignonnes, j’en ai même mal au cœur d’en tuer quelques-unes pour voir ce qui s’y cache à l’intérieur, mais curiosité oblige, elles donnent forcément des DROPS (c’est comme ça qu’on appelle les restes de cadavres ici). Je dégaine donc mon couteau et….*scène trop violente interdite aux âmes sensibles*. Je me relève ensuite, époussette ma belle robe puis j’insère ma plume de mouette et mon reste de poisson dans mon baluchon. J’aperçois soudain la porte du phare entrouverte, un guerrier fuit devant moi à toutes jambes sans omettre un « AIE » sonore. Je savais bien que les guerriers étaient de petites natures (je n'oserai pas les traiter de lavettes, soyons poli !). Mon regard se porte sur ce qui a pu lui faire potentiellement peur et j’aperçois des cailloux projetés par l’entrebâillement de la porte. Je m’approche discrètement, évitant un caillou et je reste bouche bée devant le spectacle. A l’intérieur, non pas une personne mais PLUSIEURS personnes dont la moitié semblent s’être endormi debout. Surement une dure soirée… Je suis assez surprise car les réunions de plus de 10 personnes étaient interdites, encore un non-respect des règles ! Peu importe, la vie sociale me manque alors je fonce ! Justement le drame, en fonçant, je m’étale de tout mon long sur le plancher, y’avait un trou juste devant moi. Faudra le signaler à la commune d’Irliscia sinon je porterai plainte pour non entretien des lieux. Pendant cette longue réflexion sur les lois existantes et la tentative pour se relever, mon regard se fait insistant sur ce trou. Il me semble apercevoir des yeux. Je dois devenir folle, l’enfermement m’a rendu folle ! Après un instant de panique sur ma santé mentale, j’étudie la situation un peu plus calmement et remercie les cours de relaxation. NON y’a effectivement des orbites là-dedans. J’enfonce donc un doigt sur un œil en me demandant quel genre de créature est-ce là encore? Le phare serait-il hanté ? - AIIEUH ! réplique l’œil. - Ah ! Vous ai-je fais mal monsieur l’orbite ? - Mais oui vous êtes folle ou quoi ? Un peu honteuse, j’hésite à m’exprimer. - Hum oui peut-être un peu mais qu’est-ce que vous faites là-dessous ? - Je suis l’assistant du Père Four Hass. Je suis caché sous ce plancher parce que les mouettes et les otaries me harcèlent ! Je ne suis qu’une pauvre victime ! *il me jette un caillou dans la tête qui me met de mauvaise humeur* - Oui mais j’y suis pour rien moi, pas la peine de me jeter des cailloux ! Et puis ce sont de gentilles mouettes et de gentilles otaries, n’ayez pas peur ! - Gnagnagna, dites ce que vous voulez, mais je vous demande pas votre avis donc vous n'avez pas le choix de m’aider et vous ferez tout ce que je dis OK ? Devant cette réplique, j’aurais pu protester et lui jeter une envoyée de mouettes sous le plancher mais ayant trop bon cœur, je décide de l’aider quand même. Après tout, il est peut-être juste désagréable à cause de la peur ? J’accepte donc son offre, non sans visiter d’abord les alentours et rencontrer ce fameux Père Four Hass à l’étage. Je décide de lui parler de son assistant fort étrange à l’étage inférieur mais me retint quand il prit la parole. Je crois comprendre que le père est aussi fou que son assistant et me soumets à des énigmes à résoudre. Mince je suis une quiche en énigme ! Il ne me reste plus qu’à faire turbiner mon cerveau et demander à mes chers esclaves de m’aider. Je fis donc demi-tour, décidée à réussir ces tâches ardues qui m’ont été confié ! Les crustacés attendront. Modifié (le) 15 mai 2020 par Mystic Aura Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gamby Posté(e) 15 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 15 mai 2020 (modifié) *Entre dans le phare de bon matin* *S’arrête net* Non mais qu’est-ce qui se passe ici ? C’est quoi tout ce monde qui dort dans le phare ? *Observe un enchevêtrement de corps et…. D’otaries ? * Bon d’accord ce n’est que depuis hier que le phare est accessible au public, d’ailleurs y’avait foule hier… Trop de monde… Ok on nous a assuré un libre passage et accès à cette zone mais de là à dormir n’importe où et n’importe comment ! Ils ont fait une soirée pyjama ou quoi ? C’est les mouettes qui ont l’air contentes…. *Enjambe plusieurs dormeurs* Alors… *Sort une liste* Que voulait-il déjà cet assistant…. Un peu peureux ma foi mais bon…. Qu’on le débarrasse de ces otaries ? Ok. Faisable. Et des mouettes… Long *Compte le nombre bestiaux rien qu’au rez-de-chaussée* Surement sans fin même… *Soupire* Mais bon un contrat est un contrat…. *Prend une flèche, bande son arc, vise…* ……. *Relâche la tension doucement sans faire partir sa flèche* Non mais ils étaient vraiment obligés de s’endormir ici ??? Comment ils veulent que rien de malencontreux n’arrive ? Et en plus y’en a qui ronflent ! Bon soyons méthodiques… *Vise une otarie au fond à gauche de la pièce…. Fait mouche… Extirpe Pan-Terra de dessous le cadavre* Vraiment profond le sommeil dis-donc…. Désolée pour le sang…. *Se tourne et prend pour cible d’autres proies…* 2 otarie 3 otarie 1 mouette 2 mouette 4 otarie 5 otarie …. 36 mouette 20 otarie Yeeeeaaah !!!! …. 152 mouette 153 mouette …. *Se sent fatiguée, les paupières lourdes* …. CLACK !!!! *Sursaute* Quoi ??? *Regarde autour* Ah Vader qui arrive… Non mais faut pas faire claquer la porte comme ça ! C’est que y’en a qui dor…. Hein ??? Noooonnn…. Mais c’est qu’elles sont diaboliques ces mouettes ! Pires que des moutons !!! *Sort grognon du phare…* Hors de question que je m’endorme ici! Dehors…. Je vais finir avec les mouettes de l’extérieur…. Au soleil…. En plein vent… ça me réveillera…. Et puis y’a aussi le vieux bonhomme et son énigme… Oui, des trucs colorés et défensifs…. Ca doit se trouver… J’veux bien lui en ramener autant qu’il veut si c’est pour les utiliser contre ces sales bêtes… Modifié (le) 15 mai 2020 par Gamby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Let-s Ghosts Posté(e) 16 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 16 mai 2020 ViVRE ou SURViVRE …Des jours interminables venaient d’engloutir une partie du monde. Une autre partie ne percevrait plus jamais l’avenir de la même façon. Une lueur lointaine perça l’obscurité qui régnait jusqu’alors sur ces Terres. Son reflet sur les nuages attisa ma curiosité. Je me mis en chemin vers un espoir. Une telle lumière intermittente ne pouvait provenir que l’un lieu, celui du Phare d’Albroy. J’étais tombée amoureuse de cet endroit dès notre première rencontre. Il m’avait mis le cœur à l’envers. Il me procurait joie mais tristesse aussi tant la frustration était immense de ne pouvoir y pénétrer. Ce vieux rêve, celui de gravir ses, sans aucun doute, nombreuses marches craquantes. Et parvenir enfin au sommet pour peut-être découvrir à l’horizon une ligne formée par d’autres terres. Car des questions demeurent : N’y a-t-il que la Terre des Eléments sur cette planète ? Sommes nous finalement sur une planète ? Ces réflexions m’avaient accompagnée jusqu’au majestueux phare, qui se dressait tel un point d’exclamation au bout de la phrase de la fin du dernier chapitre d’un livre. Oui, le Phare reprenait vie ! Le rire des mouettes et les vociférations des otaries réveillaient en moi la nostalgie des bords de mer. J’osai effectuer une pression contre la porte en chêne massif qui faisait rempart à mon regard. MIRACLE ! Ouverture ! STUPEUR : que de monde ! Moi qui aime tant ce lieu isolé et dépourvu d’âmes souvent trop sombres. Aïeuhhhhh !!! Je frotte ma cheville tout à coup endolorie par un faux pas. Qu’est ce que c’est que ce trucmuche ? …ah non….pas un faux pas…un trou !!! Note mentale à moi-même : Penser à faire une cagnotte pour la restauration du Phare. Ai-je mal à la cheville ou bien est-ce mon cerveau qui a trébuché ? Car voilà que le trou dans le sol me parle. Oui oui, il me parle….il parle de four…quel four ? le four à sssssss ? à soixante combien ? à cent combien ??? Et cette odeur ? C’est clair, quelle que soit la température du four, c’est trop tard, le poisson n’est plus frais depuis fort fort longtemps. Le trou dans le sol s’est donné un nom…on aura tout entendu. Passe Plancher… « mouais ben passe ton chemin », me rétorque mon cerveau. Pas de doute, je suis dingue. L’odeur rance écœurante m’a brouillé le crâne. Et cette foule !! du bleu, jaune, rouge, vert…Les survivants de quelques naufrages ? Note à moi-même : penser à agrandir le trou pour cacher quelques corps encombrants. Je stoppe. Observe. Essaie de mettre de l’ordre dans mes idées. Je sonde, volontairement cette fois, le trou du plancher. …OK…j’ai pigé. Enfin je crois. C’est la fin du monde, le Phare est le seul endroit protecteur mais il faut y gagner un droit de restage avant le mondial naufrage. Pour cela, de rudes batailles seront à mener. Une quête, celle de se dépasser soi-même car va falloir tuer de magnifiques animaux pour…nourrir…quoi…un trou quoi ! Note à moi-même : penser à dire à tonton Sigmund que la folie s’empare de moi. Note à moi-même encore : soyons pratico-pratique en utilisant la graisse des os taris heu des otaries pour huiler les gonds de la lourde porte d’entrée et faire faire cirer le plancher usé aux habitants actuels. Ah oui, ne pas oublier de garder un peu de graisse pour huiler la patte de certaines âmes pour glaner quelques infos utiles sur les lieux. A l’assaut des marches grinçantes qui menacent de s’effondrer à tout instant, je déboule tambour battant à l’étage suivant. A quelques mètres de moi trône…je m’approche…. AHHH OK ! Le père Four Hass ! Vu sa stature, ce sont des fougasses à gogo qu’il a dû enfourner ! C’est parti pour les batailles et les experditions pour stocker les drops au sein du Phare de…Noé, et sauvegarder ainsi les espèces Tédéïennes. Le Phare d’Albroy plus jamais du noir ! Une nouvelle aventure, Let-s GO ! Let-s Ghosts Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tigrrr Posté(e) 16 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 16 mai 2020 En cette soirée bien routinière de ce joli mois de Laboria, je profitais que Suyvel soit sorti pour fouiner dans son armoire. Où donc avait-elle rangé ses philtres d'amour? Il me fallait absolument trouver quelque chose à tester sur Fukaeri. Alors que je pensais avoir trouvé mon bonheur derrière une rangée de petites fioles au contenu bien étrange... "Hi hi hi ih ihihih ihih hihihi Hai hi Hyyy harrrkkk!!!" Stupeur "Hi hi hi ih ihihih rrrkkk!!!" Pris sur le fait, dans un sursaut honteux, je laissais maladroitement m'échapper la précieuse potion... "Bliiiiingk" .... cassée. Un léger fumé aux saveurs de bonbon émanait du liquide qui se répandait maintenant sur le sol... "Hi hi hi ih ihihih ihih hihihi Hai hi Hyyy harrrkkk!!!" "Hi hi hi ih ihihih ihih hihihi Hai hi Hyyy harrrkkk!!!" Mais qui se fichait de moi de la sorte? je bondis hors de la chambre de ma sorcière bien aimée pour en avoir le coeur net. Non, du tout, ça venait de dehors, et ça continuait de plus belle. "Hi hi hi ih ii hi Hyyy harrrkkk!!!" Je cru reconnaitre le ricanement sournois de ma jolie Radegonde qui venait probablement d'étriper un piéton non loin de mes remparts. Une agréable fenêtre se dressait subitement devant moi. j'en profitais pour jeter en oeil au dehors,.. Personne... Cela venait du toit. Passant par la cour intérieure, je gravis l'escalier par petits bond successif et joyeux. Etrangement je me sentais plutôt très bien. un goût de friandise dans la bouche... "Hi hi hi ih ihihih ihih hihihi Hai hi Hyyy harrrkkk!!!" Et qu'elle fût ma surprise une fois sur le toit? Une magnifique et adorable petite mouette me chantait sa jolie sérénade : "Hi hi hi ih ihihih ihih hihihi Hai hi Hyyy harrrkkk!!!" qu'éolia m'en soit témoin, je n'avais jamais vu une créature aussi belle. Un bonbon à plume. Je décidais de prendre mon courage à deux main pour lui déclarer ma flamme.... Ses tendres petits yeux noirs m'observaient tandis que j'approchais. A moins d'un mètre... Flop flip flop flip.... Elle prit son envol et je compris à son regard langoureux que s'était un signe pour que je l'a suive. Elle souhaitait probablement m'emmener vers un endroit plus propice à une idylle bucolique. Ni une ni deux ... je décidais de la suivre.... cap au sud.... Je me sentais Fort Beau et Hard. En route vers ma jolie petite emplumée, en route vers l'océan. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
calyso Posté(e) 17 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 17 mai 2020 Drôles de voisins ! Le confinement avait été levé, aussi profitais-je donc de ce droit de sortie pour aller faire un tour en ville et peut être bien me promener en forêt. C’est auprès des elfes sylvains que j’appris que de nouveaux arrivants venaient de s’installer dans le phare d’Abroy. Voulant leur souhaiter la bienvenue, je me dirigeai vers la pointe du littoral Irliscien, un panier sous le bras, malgré la pénombre qui tombait : le phare était allumé et me guidait, veillant à ce que je n’échoue pas dans l’eau. Qu’elle ne fut pas ma surprise, en voyant de nombreuses mouettes s’envoler à mon approche ; et encore plus lorsque je me retrouvai nez à nez avec une otarie ! Je remarquai en fait que toute la plage en était occupée. Étaient ce elles, les nouveaux habitants dont on parlait ? Si c’était le cas, je n’étais pas sure qu’elles apprécient les cookies et l’orangeade que j’avais apporté. J’allai tout de même frapper à la porte du phare et, n’entendant rien, en poussai la porte qui s’ouvrit en grinçant sur ses gonds. Bonsoir ! Il y a quelqu’un ? Je suis venue vous souhaiter la bienvenue L’endroit semblait dans un sale état et désert. Peut être que les nouveaux locataires étaient partis faire quelques courses, ou bien l’endroit n’était t’il vraiment habité que par des animaux amateurs de poissons ? Voulant en avoir le cœur net, j’entrai dans le bâtiment en faisant bien attention de ne pas mettre les pieds dans un des trous du parquet. Aussi fus je surprise, lâchant même un petit cri, quand je senti que quelque chose m’avait agrippé la cheville et une petite voix aiguë me supplier entre 2 sanglots : S’il vous plait snif madame snif pouvez-vous snif m’aider ? Une fois remise de ma petite frayeur, je remarquais qu’il s’agissait de la main d’un jeune homme, coincé dans le plus gros trou : Oui, attends, je vais te sortir de là La voix sanglotante se mua en cris hystériques, si bien que je cru d’abord qu’il s’agissait d’une des otaries : Non ! Je veux pas !Je suis bien là ! C’est ces sales bêtes qui m’ont poussé dans ce trou ! Elles sont méchantes ! Et elles m’attaquent ! Alors que je leur ai rien fait ! Je sortirai que quand elles seront parties ! Sinon elles vont encore venir m’embêter ! Je sortirais pas ! Et le vieux se débrouillera sans moi ! Na ! Après avoir calmé l’enfant en lui promettant de l’aider à se débarrasser des animaux, je joignit le geste à la parole, et fit même d’une pierre deux coups en ouvrant grand les portes et fenêtres puis en poussant les animaux vers la sortie à coup de quelques sortilèges bien ciblés. Après quelques minutes de coopération forcée et agrémentées de cris d’indignation à vous en casser les oreilles d’un elfe ; surtout que l’enfant c’était également mis à hurler, croyant peut être qu’il s’agissait d’un concours à celui qui gueulerait le plus fort ; le rez de chaussé fut vidé de sa ménagerie et aéré sans compter que le calme revint. Je pris quelques instants pour souffler, adossée contre la porte en bois de nouveau refermée, puis m’agenouilla au bord du trou : C’est bon, tu peux sortir. Il n’y a plus que toi et moi, maintenant Tandis que je lui tendais la main pour le sortir de là, une grande silhouette jailli du trou et me regarda de son bon 1,80 mètre de haut : Merci, j’aurais moins peur maintenant. Je vais prévenir mon maître qu’on a de la visite. Attends moi là. Je regardai bouche bée l’homme, certes à peine sorti de l’adolescence mais qui ressemblait déjà à une armoire à glace, monter les escaliers. En attendant que celui-ci revienne, je me relevai et entreprit de faire le tour de la salle qui, finalement ne me procura aucune distraction, aussi fini je par aller attendre dehors, assise sur un rocher, les pieds dans l’eau, à regarder l’océan, tandis que les otaries me fixaient furieusement. Je rêvassais depuis un moment quand l’assistant sorti, une chandelle à la main : Ah, t’es là ! Ça a mis un peu de temps, le maître dormait et j’ai pas réussi à le réveiller avant. Viens, il t’attend ! M’invitant à l’intérieur, il s’empressa de refermer la lourde porte avant d’emprunter l’escalier menant au premier étage. Si le rez de chaussé servait de lieu de stockage, ce niveau là servait de lieu de vie, quoique un brin sommaire. Un vieil homme en toge l’attendait debout, appuyé sur une canne. Je le saluai et me présentai : - Bonsoir et bienvenue sur la Terre des Eléments. Je suis Calyso et vous qui êtes vous donc ? - Je suis, sans être fait d’eau, le contraire de la mer Je suis celui qui aime cuisiner les produits de la chasse Je suis celui qui aime finir les carcasses et la bonne vinasse Je ne suis pourtant pas l’objet d’un goûter Vois tu qui je suis mon enfant ? Oula ! Moi qui pensais que le jeune homme était déjà bien atteint, je comprenais pourquoi il l’appelait maître. J’étais tombée chez des fous ! Peut être devrais j’en informer l’Asile ou les FNOUS, ils pourraient peut être les recruter - Je vois. En parlant de goûter je vous ai apporté quelques petites douceurs pour vous souhaiter la bienvenue. Ce n’est pas grand-chose mais voila. Avez vous besoin d’aide pour vous installer ? Je confiais le panier de provision à l’assistant tandis que je reportais mon attention sur le vieil homme un brin sénile qui était reparti de plus belle : Pique, pique, pique,Pique-nique ! La bonne chair point trop rabougries, De quelques gouttes d’eau saline Et d’un ou deux bijoux de famille Arquant un sourcil, je me dis qu’il était temps de quitter les lieux. Les saluant d’un signe de tête, je descendis les escaliers et sorti rapidement. L’air était encore doux et je décidais de suivre le rivage jusqu’au port avant de rentrer au campement sous le ciel étoilé, méditant sur ces étranges rencontres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Crown Posté(e) 18 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 18 mai 2020 (modifié) L'avis diffusé par une guerrière inconnue, du nom de Kyra, avait aiguisé l'attention de Crown. C'est une connaissance de longue date, un chasseur de renom, qui lui indiqua la route à suivre. Une fois sur place, sa surprise fut de taille : le phare d'Albroy, ouvert ! Surpeuplé par la faune, qui n'y avait pas trop été inquiétée depuis il ne savait quand... En entrant il crut trouver Lhyr Rys, roulant de ses grands yeux depuis une planque... humide. Mais non, ce n'était pas elle. C'était un jeune apprenti, tétanisé et sans solution. Vraiment trop de bestioles, et une phobie certaine. Les phoques et les mouettes, en nombre suffisant, ça peut être mauvais c'est sûr. Charognards opportunistes... Ces terres en comptaient bon nombre cela-dit. Bref, l'apprenti ne connaissait pas grand chose, et il fallut l'aider. Plus de deux-cent animaux tués avant qu'il ne commence à se détendre, et maintenant il demandait de la poudre. Paradis artificiels... Crown essaya de le faire changer d'avis, mais sans succès. Le maître de l'apprenti lui, vivait hors du temps et de toute inquiétude, au sommet du phare. De but en blanc, il posait des énigmes en promettant... ben on ne savait pas trop quoi en fait. Une énigme suivait chaque énigme pour le moment, et les rumeurs parlaient d'elles-même. Telle ressource prise d'assaut, tel monstre traqué à travers toutes les terres... Une nouvelle énigme... Crown en avait une lui aussi : qu'est ce qui n'a pas quatre bras, d'autres chats à fouetter et son âme à attendre ? Le vieux trouva très facilement, et contre toute attente, un sourire s'afficha sur son visage buriné. C'était le but. Ensuite Crown tendit son hamac et profita de la fin de l'après midi pour écrire à Kiwae. Une mouette accepterait bien d'aller déposer une petite bouteille devant le fortin de l'Alliance... Modifié (le) 18 mai 2020 par Crown Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papp Posté(e) 18 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 18 mai 2020 (modifié) __aaaaaaaa_______aaaaaaaa__ _a_____aaaaa___aaaaa______a_ _____________aaaa_____________ Les voyez vous ? Ces bêtes majestueuses Qui du coin de l’œil, vous observent moqueuses Avant de vous offrir leur plus beau cadeau Prêtes à salir, votre confortable manteau. _________________________aa__________ _____aaa____________aaaaaaaaa_____ __aaaaaa________aaaaa_ aaaaaaaa_ _aa___aaa_____aaaa____________aa__ _a_____aa___aaaaa________________ ____aaaaaaaaaaaaaaaaaaa_________ _aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa_______ _a_______aaaaaaaaaaaa___________ _____________aaaaa______________ Rouge. Vous vous enflammez. Perte de contrôle. Vous êtes tachée. Fini les vacances, vous allez les brûler. Ces horribles bestiots, qui vous ont manqué de respect. ______aaaa_____________________ _____aaaaaa____________________ _aaaaaaaaaa____________________ _____aaaaaa____________________ _____aaaaaaaa__________________ ____aaaaaaaaaaa________________ ___aaaaaaaaaaaaaaaaaa__________ ___aaaaaaaaaaaaaaaaaaaa________ ____aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa______ ____aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa_ _______aaaaaaaaaaaaaaaa________ __________aaaaa________________ ____________a__________________ ____________a__________________ __________aaa__________________ A droite et à gauche elles vous font courir Pourtant c’est décidé, vous allez toutes les faire mourir Peu importe qu'elles soient ou non des espèces protégées Rien ne peut vous calmer lorsque vous êtes ainsi énervée. ___aaa_______aaa___ __aaaaaa____aaaaa__ _aa___aaa_aaa__aa__ _a______aaaa_____a_ 250! C'est enfin fini Votre rage est passée, vous en avez assez tuées Vous rentriez dans le phare afin de vous reposer Lorsqu'une otarie, sur vos pieds a bavé ____aaaaaa______________________ __aaaaaaaaa_____________________ _aaaaaaaaaaa____________________ _aaaaaaaaaaaa__________a_______a_ _aaaaaaaaaaaa__________aa____ aa_ ___aaaaaaaaa___________aaaa__aaa_ ____aaaaaaaaaa_____________aa____ ____aaaaaaaaaaaaaa_____aaaaaa___ ____aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa___ ___aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa____ __aaaa_aaaa_aaaa_aaaaaaaaaaa____ _aaaaa_aaaaa_aaaa_aaaaaaaaa_____ _aaaaa__aaa__aaaaa___aaa________ aaaa___________aaaa_____________ Modifié (le) 18 mai 2020 par papp Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bartimeus Posté(e) 18 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 18 mai 2020 (modifié) Survolant le fier bastion des Au-Delà, une jolie mouette vint se poser sur le rebord de l’une des meurtrières. Deux trois coups de becs histoire de se remettre le plumage en place, le mode vision panoramique enclenché pour surveiller le moindre danger, puis ses poumons se gonflèrent pour s’apprêter à lâcher son plus beau rire moqueur : *Iiiikkkkkiikiikk* VLAAAM * kk….* Un magnifique : VOS G****** LES MOUETTES s’ajouta à une volée de plume. L’une d’elle tourbillonna à la recherche d’un innocent nez à chatouiller, qu’elle trouva rapidement grâce à l’immense aspiration générée par celui-ci. *AAATCHOUUUUUMMM * …. *Prrrrtttrtrtrrr* Saleté de pollen ! Pas moyen d’inventer une foutue potion contre ces éternuements… et puis à mon âge les troubles vésico-sphinctérien, difficile d’y échapper. Enfin est-ce vraiment à cause de mon âge ? Je devrais aller poser la question à Kara, il doit avoir le même genre de problème. Bon, maintenant que je suis réveillé, qu’est ce que je vais bien pouvoir faire pour occuper mon temps ? Aller plumer quelque-uns de ces ridicules volatiles multicolores ? Boarf, cette éternelle routine. Tout ça pour gagner de malheureuses piécettes. Si ce maudit Jackall pouvait me filer 2 ou 3 millions qu’il a sur le compte ça serait vite réglé cette affaire je vous l’dis. Bien décidé à rendre sa journée utile, le mage s’étira, mit les pieds en dehors de son lit, enfila sa magnifique toge et direction la sortie. Aaaaah cette bonne odeur de marécage ! Bon je vais me concentrer sur une nouvelle potion pour améliorer la puissance légendaires des magiciens. Voyons voir… de quoi aurais-je besoin. Mmmh, ah oui de genièvres, ça sert vraiment à tout ce truc ! Quelques cailloux sans valeur, une ou deux écorces grattées à mes compagnons. Voilà qui devrait faire l’affaire. *SPLITCH* SCHINDLER BORDEL, JE T’AI DEJA DIS DE NA PAS JOUER AVEC TA MORVE PAR LA FENETRE !! Mais c’est pas vrai, j’suis pas aidé j’vous jure. Mais, maIS, MAIS c’est quoi ce truc ?! Le mage trempa ses doigts dans ce qu’il pensait être le fluide nasal de son coéquipier. *Iikikiiiiiikkki Iikkkkkiiikk kkiiikkii* Toi le piaf là-bas ! C’est toi qui vient de te soulager sur ma tunique ? Si j’te choppe j’vais te farcir, et crois moi c’est pas toujours agréable ! Et puis d’abord t’es quoi comme piaf ? Une mouette ? Mais qu’est ce tu fous ici la dinde des mers ? *Iiikkkiikiiikkiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiik* Pardon ! Viens me le dire en face sale toucan mal rasé ! Ni une ni deux, le mage pris sa robe à son cou pour suivre la mouette qui s'était envolée. Oui parce que les mages sont lent sur ces terres, très lent, trop lent. C’est à cause de leurs longues robes, tout le monde le sait. Quoi et les rôdeurs ? Connais pas ce truc. Après une courte mais loooooongue course, le mage réussi à balancer un souffle, en espérant qu’il soit assez puissant, pour cuire ce pseudo stercoraire. AH BAH TU LA RAMENES MOINS MAINTENANT ! Grmmpf, y’a même pas de quoi bouffer là dessus. Puis le mage vit où est-ce qu’il avait atterri. A sa gauche une plage, un phare et d’autres mouettes. A sa droite quelques phoques bien gras, une légère odeur de poisson pourri, et… un tas de gros boulets, de quoi lui rappeler le fort des Au-Delà. Quand soudain un bruit sourd se mit à résonner : *TuDum TuDum TuDum* Quel était ce bruit ? *TuDum TuDum TuDum * Serait-ce son fidèle acolyte, l’éclopé Yaninho, qui l’avait suivi ? *TuDum TuDum TuDum* Serait-ce Hephaïstos qui tentait la danse de la poulpeuse afin de séduire ce beau mage ? *TuDum TuDum TuDum* Non, non, c’était bien le… oui le gout de l’aventure ! Le sang qui palpite, la veine sur le front prête à exploser, la baguette bien droite ! Le mage se dirigea vers l’entrée du phare, et s’écria : A moi les AD, car ensemble nous irons toujours plus haut, toujours plus loin, toujouuuuurs plus fooooooort !!! Enfin, l’euphorie du moment lui avait fait prononcer ces mots, mais il savait bien que ce n’était qu’utopie. Toujours plus fort, mouarf, reste à ta place le soigneur ! Avec un sillon de voilure bleuté, le mage disparu dans l’encadrure de la porte, bien décidé à venir à bout de ce phare. Modifié (le) 18 mai 2020 par bartimeus Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Selene Posté(e) 19 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 19 mai 2020 Tout avait commencé avec une plume. Une belle plume qui était venue étoffée la collection des objets plus ou moins poussiéreux qui traînaient au coffre du château. Et quelle plume ! De belles couleurs nuancées de gris chatoyaient à la lumière. Je m’enquis auprès de mes compagnons pour savoir d’où venait cette plume. C’est là que j’appris que de nouvelles espèces avaient fait leur apparition du côté de la côte d’Irscilia, et plus précisément vers le grand Phare. Mon attention fut tout de suite éveillée par ces propos. Des oiseaux… des plumes… Se pouvait-il que les Phoenix soient enfin de retour ? L’espoir ravivé dans mon cœur, je filais à l’endroit indiqué, sans me détourner de mon noble but. Si c’était bien cela, j’avais loupé de loin la primauté de la découverte de cet événement. Mais qu’importe ! Il me suffisait de les savoir enfin de retour sur ces Terres pour être comblée ! J’arrivais en vue du Phare et je n’avais toujours rien trouvé. Un drôle de pressentiment atténua ma joie et je poursuivi de plus belle, pressée par le temps. Je distinguais d’abord de grosses masses grises ou noires affalées sur le sol. Je scrutais les alentours et ce n’est qu’après quelques secondes que je vis les volatiles blancs et gris qui se confondaient avec les cailloux de la plage. Mais qu’est-ce qu’ils sont petits ! , me dis-je et à mesure que je prenais conscience de mon erreur, je comprenais que ces bestioles-là n’avaient encore une fois rien à voir avec les Phoenix que j’attendais. C’est alors qu’un drôle de ricanement vint troubler le calme côtier et je vis avec stupeur et horreur les oiseaux renchérir en chœur. Ah ! Ha ! Ha ! Ha ! Haha ! Se moquaient-elles de moi ? Oiseaux de malheur ! Je commençais à m’énerver et à m’en prendre aux vils volatiles quand j’entendis un aventurier s’exclamer que je ferais mieux d’entrer d’abord dans l’édifice. Il paraissait qu’un gars un peu trouillard payait bien pour le débarrasser de ces importuns. Ni une ni deux, je sautais sur l’occasion et entrepris vite et bien une extermination de mouettes en bonne et due forme ! Le destin me jouait décidément un mauvais tour, car elles revenaient sans cesse, malgré le sang de leurs congénères qui maculait le sol. Je ne m’arrêtais que quand elles cessèrent enfin de ricaner, leurs regards mystérieusement attirés vers l’horizon et l’océan impétueux. Peut-être les Phoenix attendaient-ils quelques part là-bas, au loin, sur un continent encore inconnus, le moment propice à leur retour… Ce n’était pas encore le moment… Je me détournais donc et remontais silencieusement au fort, me demandant combien de fausses joies je devrais encore affronter avant de les retrouver enfin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiwae Posté(e) 23 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 23 mai 2020 (modifié) Profitant d'une après-midi ensoleillée pour m'allonger sur une branche d'un mélèze à une trentaine de mètres au-dessus du sol, j'observais les allées et venues de la « police de l'A/Dcadence » dans le marais d'Iss Canak. La Brise me caressa le visage et je penchai ma tête pour écouter son murmure. Elle s'agita soudainement puis Zéphyr me poussa dans le dos m'obligeant à descendre de mon point d'observation en direction des tunnels menant à Melrath Zorac. Sortant de la mine, Blizzard pris le relais, je suivis ses directions jusqu'à la forêt d'Irliscia. Sa force s'amplifiait plus je me rapprochais du littoral. M'arrêtant pour observer les vagues, le vent venant de la mer – Cyclone – s'enroulait dans mes cheveux et faisait claquer ma cape apportant une fraîcheur qui n'était pas désagréable. Je distinguais au loin de nombreuses silhouettes marchant le long des falaises sur la plage menant au phare d'Abroy, il ne semblait pas y avoir de signes d'hostilités peut-être que la « police de l'A/Dcadence » avait décidé d'une trêve en ce début de déconfinement. Longeant à mon tour la côte, je pris le temps d'observer les vagues se briser au loin en me demandant quand il sera possible de m'allouer cette petite entorse à la déesse Eolia et prendre une planche de bois afin d'aller ressentir la puissance des vagues de plus près. Je sortis de mes pensées en remarquant l'ombre du phare me surplombant. Je voyais de nombreuses personnes s'agiter, se bousculer et se précipiter sur des mouettes et des otaries. Je me décidai à entrer dans le phare et quelle ne fut pas ma stupeur de voir le massacre qui s'y jouait. Une véritable vision d'horreur. Et cette odeur... Une odeur nauséabonde de peaux d'otaries encore humide, de poissons plus du tout frais mêlée aux fientes de mouettes, tout ça enrobé de sang que faisait couler toutes les personnes présentes. Il fallait avoir le cœur bien accroché pour ne pas ressentir le besoin de vider ses tripes sur le plancher. Et ne parlons pas de l'état du plancher... Une partie avait un trou béant, le reste était couvert de graisse de poissons, de fientes et maintenant de sang. Je pouvais sentir sous mes chausses la viscosité du mélange et à chaque pas ce bruit... Ce doux bruit de succion tant la matière présente sur le sol collait à mes pieds. Je me sentais sale sans rien avoir fait. Ce qui n'allait sûrement pas tardé à changer vu la frénésie dans laquelle se trouvait les autres personnes présentes. Soudain mon attention fut attirée par un bruit venant du trou dans le plancher. Des bruits de sanglots et des murmures ? Quelqu'un se cachait sous le plancher ? Je ne distinguai pas grand chose puis peu à peu une silhouette se découpa dans la pénombre. J'engageai donc le dialogue cherchant à comprendre qui cette personne pouvait bien être et pourquoi elle se trouvait dans cet état de détresse. Il s'agissait de l'assistant d'un certain Père Four Hass et il semblait effrayé par les otaries et les mouettes qui avaient élu domicile dans le phare. Au vu de la boucherie qui se déroulait à quelques mètres de moi, il avait apparemment réussi à enrôler beaucoup de personnes mais cela ne semblait pas être encore suffisant. Je lui offris mon aide à contre cœur espérant récupérer quelque chose en contrepartie à la fin. C'était très étrange de voir autant de visages familiers regroupés au même endroit sans aucune trace d'animosité. Il semblait que la propriétaire des lieux ou tout du moins la personne responsable de l'ouverture du phare au public ait des règles très strictes concernant d'éventuelles « altercations ». Évitant les corps gesticulant de toutes part, enjambant des otaries amorphes et esquivant les mouettes passant au-dessus de ma tête je réussis à atteindre les escaliers pour monter au premier étage du phare. Celui-ci était en meilleur état que le rez-de-chaussé et un peu moins encombré. J’apercevais Yaninho lancer ses sorts sur les pauvres laridés et une silhouette qui m'était inconnue se tenait en observatrice sur les escaliers. Je ressentis un léger frisson à la vue de cette guerrière à la chevelure de feu, une sensation étrange qui me soufflait qu'elle faisait partie de mes pairs venant d'Aeris. Je pris le temps de l'observer, elle portait une armure dorée qui réfléchissait le moindre rayon de lumière qui la touchait et dans une de ses mains elle tenait une longue épée avec un bout du pommeau qui ressemblait à une rose rouge. Le teint pâle de sa peau contrastait avec ses cheveux roux qui entourait son fin visage. Probablement la maîtresse des lieux. Joli visage et pas une seule fiente de mouette pour souiller son armure... Je m'approchai d'elle pour la saluer et lui remercier d'avoir ouvert le phare au public tout en lui tendant une fiole contenant de la bière mousseuse d'Aéris. Elle sembla apprécier le geste mais se contenta de ranger la fiole sans boire une gorgée. Elle me regarda d'un air désolé et d'un signe de tête elle pris congé de ma compagnie pour se diriger vers les escaliers et surveiller les énergumènes au rez-de-chaussé. Elle doit prendre son travail très à cœur au point de ne pas boire pendant ses heures de service... Jetant des coups d’œil à Yaninho toujours occuper à tuer des mouettes, je me décidai de m'approcher de lui. "Hey, le soigneur ! Attrape !" Yaninho se tourna dans ma direction avec un regard noir, seul le tremblement de sa main trahissait son envie de m'envoyer un sort. Je lui lançai une fiole remplis de bière tout en essayant de ne pas rire en voyant l'expression de colère sur son visage. Je commençai à me tourner quand je fus soudainement éblouie, je me mis a rire savant pertinemment que Yaninho venait de m'aveugler avec l'un de ses sorts. "Fait attention Tigrrr est en train de déteindre sur toi ! - Ahah, c'est possible. Je passe bien trop de temps avec lui en ce moment..." Je lui adressai un signe de tête, le laissant retourner à sa chasse à la mouette. Quant à moi j'avais des otaries à mutiler... C'est le moment de me salir les mains. Plusieurs heures plus tard au milieu de la nuit, je fus réveillée par une voix féminine. "Tu somnoles, Kiwae ?", la voix m'adressa sur un ton faussement choqué. Je me trouvais à moitié avachie sur une table contenant un homard et un crabe. Je ne me souvenais pas m'être assoupie alors que j'étais en train de calculer le nombre de mouettes qu'il me restait à tuer pour l'assistant. J'essayais tant bien que mal de faire bonne figure face à cette apparition. Une silhouette enrobée d'une odeur épicée. Suis-je toujours en train de rêver ? Mes yeux s'habituant à la lumière de la pièce je commençais à distinguer avec plus de précision les formes de cette silhouette. Je tentais de dévisager la personne de haut en bas. Un kimono... Fukaeri ? Après cette soudaine révélation, je me relevai d'un coup, surprise que Fukaeri m'adressait la parole et me mis à balbutier à la magicienne Aéride. "Euh quoi ?! Non, pas du tout ! Je...Euh... Compte mes plumes de mouettes... Oh tiens ! Du crabe et du homard. Tu aimes les crustacés ?" Fukaeri me regarda avec un moue de dégoût. "Non, ce phare sent le poisson c'est abominable... - Oh...Oui, c'est vrai mais on s'y habitue. Pâquerettes ?" Je sortis un bouquet de pâquerettes de ma sacoche, le tendis à Fukaeri avec un sourire un peu gênée et précisai. "Pour l'odeur ? - Pas vraiment j'ai mis de l'encens partout ! - Ah, c'est donc ça cette odeur un peu boisée et épicée, je me disais bien que ça sentais moins le poisson !" Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt c'est évident, il faut que je m'en rappelle pour la prochaine fois. Toujours avoir de l'encens sur soi... En plus de l'alcool, des fleurs... Je crois que Tigrrr me disait en priorité les fleurs à moins que c'était l'alcool ? Mon regard fuit celui de la magicienne, mes muscles se tendirent prêt à quitter la pièce. J'étais mortifiée par ce que je venais de dire à l'Aéride qui semblait si sophistiquée. Je tentai de me redonner contenance en fustigeant mon incapacité à parler à la magicienne sans paraître embarrassante. "As-tu vu mon camouflage ?" La voix rieuse de la magicienne me sortit de mes pensées et je ne pus qu'admirer son talent pour s'effacer dans le décors de la pièce. Son kimono s'accordant parfaitement au damier de blanc et de noir au sol. "Oh... Ce camouflage est parfait ! Je te donne la note de 9,5/10 ! Je veux dire... Si je devais donner une note... Enfin tu comprends..." L'intervention de Fukaeri n'était pas passée inaperçu en s'adressant aux autres personnes présentes dans la pièce. Tigrrr qui avait dû arriver quelques instant auparavant s'arrêta devant la magicienne et la demanda en mariage sans aucune gêne. Malgré le fait qu'elle prenait sa demande en rigolant Fukaeri semblait ignorer complètement les avances de mon général et mentor. Des collègues de l'Aéride prirent à partie Tigrrr concernant une autre demande qu'il devait déjà honorer. Un mariage avec Bartimeus qui aurait le cœur brisé en apprenant les agissements de Tigrrr ? Fukaeri se tourna vers moi dès que l'attention n'était plus centrée sur elle et me glissa. "En ce qui concerne les fleurs ou l'alcool, Tigrrr dirait "Laissons l'alcool couler à flot" !" J'essayais de garder une expression impassible mais je pouvais sentir le rouge me monter aux joues. J'ai encore une fois réfléchit à voix haute... Je posa ma main sur son menton et d'une voix peu assuré confia à la magicienne. "Oh, il a un penchant pour l'alcool c'est sûr. Après quand il s'agit de femmes il a tendance à offrir beaucoup de fleurs pour les séduire. - Hum, il peut avoir des conquêtes mais me demander en mariage tous les jours, ça devient pénible à force !" L'Aéride rigolait de la situation mais s'agissant de mon général et de sa réputation c'était embarrassant. "Tous les jours ! Je suis désolé pour ses manières c'est un peu gênant... Je peux lui en touché deux mots si tu veux, le remettre un peu à sa place." Fukaeri fit un geste de la main pour clore le sujet et m'indiqua qu'elle devait retourner s'occuper des mouettes. Elle m'adressa un clin avant de se retourner, discrètement je glissai le bouquet de pâquerettes dans la ceinture de son kimono. Yanhino a peut-être raison Tigrrr est vraiment en train de déteindre sur moi. [HRP: Désolé pour la longueur du texte, le RP était censé être plus court mais j'ai finalement ajouté un échange (un peu modifié pour le RP) que j'ai eu par mp avec Fukaeri avec des éléments de la criaillerie générale qui se sont déroulés à peu près au même moment] Modifié (le) 25 mai 2020 par Kiwae Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Suyvel Posté(e) 25 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 25 mai 2020 (modifié) Il ne faisait plus qu’un avec son trou. Telle était devenue la vie de Passe-Plancher. Pourtant, en devenant l’assistant du gardien du phare, il avait pensé avoir décroché un travail dans ses cordes : rien de compliqué ni de dangereux. Aucun monstre en vue. A peine était-ce si un aventurier se risquait jusque là. Et lorsque cela se produisait, c’était qu’il s’était égaré, généralement... Trop heureux que l’assistant lui indique comment repartir sans finir emporté par la marée, il s’en retournait sans hostilité ni violence. Trop heureux... trop peureux, oui ! Il secoua la tête pour en chasser cette pensée qui semblait se railler de lui. Le Père Four Hass était un patron plutôt agréable, en plus. Il ne le surchargeait pas de travail. Il était généralement de bonne humeur et aimait discuter avec lui. Il testait parfois certaines de ses énigmes sur son assistant : si celui-ci en trouvait la solution, il l’en félicitait chaleureusement. Bon, généralement, juste après, il modifiait le texte de l’énigme, voire roulait le papier en boule et le jetait. Mais Passe-Plancher savait qu’il n’était pas un génie et ne lui en voulait nullement. Et il le payait bien. Royalement, même ! Si tous les assistants du monde avaient touché de pareils émoluments, cela aurait suscité de nombreuses vocations... Et on verrait sans doute moins d’aventuriers sur les routes, tiens... comment s’appelait le dernier clodo à être venu taxer le Père Four Hass ? Yann Hinault ? Ou un truc du genre... Le seul hic dans ce tableau quasi-idyllique tenait en fait à la passion du Père Four Hass pour les poissons. Il en achetait sans cesse, en proportions délirantes – jamais à eux deux ils n’auraient pu ingurgiter de telles quantités de nourriture ! Cela ne l’empêchait nullement de continuer, de stocker, toujours et sans cesse... et c’était naturellement à son assistant qu’il était échu de nettoyer, sécher, saler, fumer et entreposer tout ce poisson. Certains jours, il ne faisait plus que cela. Et il croyait parfois ne jamais en voir la fin... Ne jamais en voir la faim ? Il se concentra pour faire taire la voix moqueuse dans sa tête. Entre l’odeur des entrailles de poisson et les déjections des mouettes, la faim l’avait quitté depuis longtemps. Et quelque chose lui disait qu’elle avait pris des vacances perpétuelles... Les mouettes. Ca, c’était le second problème. Les otaries avaient été le troisième. Ces animaux avaient été attirés par l’odeur du poisson et la perspective de repas faciles, sans se fatiguer. Ils avaient fini par s’installer dans le phare, sans vergogne et sans crainte de l’habitant. Le Père Four Hass était trop plongé dans ses textes cryptiques pour prêter attention à ce genre de détails – encore que l’assistant se demandait comment il pouvait ne pas entendre les cris stridents des mouettes et les jappements incessants des otaries. Malgré son âge avancé, le Père Four Hass n’était pas sourd. Pourtant, jamais il n’avait pris la peine de chasser ces intrus, ni même d’élever la voix pour les éloigner. Il semblait ne pas les voir. Ce qui n’était pas le cas de l’assistant. Les animaux lui avaient toujours fait plus ou moins peur, mais là, il était gâté ! Ils étaient partout dans et autour du phare, ils ne s’éloignaient jamais, ils ne cessaient jamais de crier ! Il était devenu plus craintif encore qu’il ne l’était déjà. Il passait son temps à surveiller ces bestiaux du coin de l’œil, redoutant un coup fourré. Du coup, les poissons s’accumulaient, ce qui ne faisait qu’attirer plus de ces animaux maudits... et il prenait du retard dans l’entretien du phare. A force de le négliger, un trou avait finir par s’ouvrir dans le plancher. Un jour que l’assistant s’était trouvé pris dans un vol de mouettes inattendu, il s’était précipité – plus ou moins volontairement – dans cet espace souterrain et exigu. Et avait découvert un espace de relative sérénité. Ce qui constituait un piège sournois, en fait : il s’y était bien accoutumé. A force de s’y réfugier au moindre jappement, il rechignait maintenant à en quitter la sécurité. Même pour une minute. Sa couardise avait pris le dessus, sapant sa volonté, inhibant sa moindre velléité de rébellion contre les animaux qui l’assiégeaient chez lui. Alors il se perdait en de longues prières à la Dame de l’Air. La douce Eolia était une figure divine des plus aimables, dont chacun aimait à appeler la miséricorde et la protection sur lui-même. Il la priait de lui donner du courage. Il la suppliait de chasser ces animaux. Il implorait son aide, nuit et jour. En vain, mais il continuait quand même. Avait-il seulement une autre alternative ? Ce jour-là, il se livrait à une supplication dans les formes, comme à son habitude : « Ô douce Eolia, Grande Eolia, puisses-Tu m’envoyer un des Tes anges pour me secourir et – - Y a quelqu’un dans ce trou ? » Une voix fraîche venait de l’interpeler. Interloqué, il laissa la phrase en suspens. Il n’avait pas entendu la personne venir. Pourtant, sous le plancher, il entendait les pas de tout un chacun. L’arrivante avait le pas léger. Ou bien avait-il été trop absorbé par ses prières ? Quoi qu’il en soit, il tenait peut-être là une occasion à ne pas laisser passer ! « Heu... bien le bonjour... je suis l’assistant du gardien du phare... - Et tu l’assistes en quoi exactement ? A creuser des galeries ? - Ah heu ben non... » Sentant que la conversation n’allait pas dans le sens souhaité, il prit sur lui de rectifier le tir. « Je m’appelle Passe-Plancher. - Un nom fort approprié, je trouve. - Ah ? - Oui, enfin... laisse tomber. Le mien est Suyvel, mage d’Aéris. - Enchanté, Dame Suyvel. - Et que fais-tu dans ce trou ? - Je priais la Dame de l’Air de venir à mon aide. - Une excellente activité. Je fais partie de ses fidèles, soit dit en passant. - Quoi ? Mais alors... c’est sans doute par Sa volonté que tu es là ! Pour m’aider ! - Mouiiii alors ne nous emballons pas non plus, hein... t’aider à quoi, d’abord ? - A chasser toutes ces sales bêtes ! - Les Au-Delà ? - Les... ? Mais non, les mouettes et les otaries ! - Pardon ? Et tu as besoin d’aide pour chasser ces bestioles inoffensives ? - Mais... elles me font très peur. » Un silence consterné s’établit dans la pièce. Même les mouettes semblaient avoir honte pour lui. Comme il s’éternisait, il crut bon de devoir s’enquérir de la présence de sa visiteuse : « Dame Suyvel ? Vous êtes toujours là ? - Oui, oui. - Ah, tant mieux... Comme je ne vous entendais plus, je me posais la question. - Hum... que dire ? Rendue là, les mots me manquent... les idées aussi, d’ailleurs. A moins que... » L’assistant sentit un léger courant d’air et entendit un froissement d’étoffe, puis plus rien. Néanmoins, une certitude finit par envahir son esprit : il n’était plus seul dans le trou... « Mais... ? Mais ! Pourquoi êtes-vous descendue dans ma planque ? - Et pourquoi pas ? fit la voix, désormais nettement plus proche. - Mais c’est mon trou ! - Ton trou, ton trou... tu as un acte de propriété, peut-être ? Non ? Alors oublie cela. Et puis, ceux de mon espèce sont à leur place dans le monde souterrain. Bien plus que tes semblables... - Quoi ? Comment cela, mes semblables ? » Il plissa les yeux, essayant de discerner les traits de la squatteuse. Elle avait le teint mat, mais une chevelure blanche comme la neige. Mais ce fut lorsqu’il croisa son regard qu’il comprit à qui il avait affaire. Des yeux qui n’avaient rien d’humain. Et il réalisa soudainement la situation dans laquelle il se trouvait désormais. Je suis enfermé dans un trou avec une elfe noire !!! Le hurlement que poussa alors l’assistant s’entendit jusqu’à Melrath Zorac. Les elfes d’Irliscia, à l’ouïe si développée, perdirent deux dixièmes d’acuité auditive ce jour-là. Et l’un de leurs artisans, Quiès, inventa les protections auditives dans la foulée. Passe-Plancher jaillit hors de son trou comme un diable de sa boîte. Depuis lors, il vaquait à ses occupations dans le phare, en dépit de la présence des mouettes et des otaries, toujours aussi nombreuses et bruyantes. Mais il n’en avait plus peur. Ou du moins, une peur beaucoup plus grande hantait désormais son esprit. Il lui suffisait de regarder en direction de son ancien trou pour s’en souvenir. Et à chaque fois, il se jurait la même chose : Plus jamais, au grand jamais, je ne remettrai ne serait-ce qu’un orteil dans ce maudit trou ! Et s’il était enfin libéré de son trou, il ne savait pas s’il devait remercier Eolia de lui avoir envoyé cet ange inattendu et si étrange... Modifié (le) 27 mai 2020 par Suyvel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ombre Posté(e) 26 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 26 mai 2020 Les nouvelles venues du littoral étaient parvenues jusqu’à mes oreilles quelques peu bouchées par les bouchons que je m’insérais afin de pouvoir trouver le sommeil. En effet qui dit printemps dit éveil de la nature, qui dit éveil de la nature dit animaux et...bon bref vous avez compris. De foutus piafs avaient trouvés brillant d’élire domicile sous mon toit. Passant ma journée à m’occuper des Étoiles et mes nuits à me saouler je n’avais guère trouvé le temps de réinstaller mes oisons un peu plus loin dans la forêt. Toujours est-il que tout ce qui peut me permettre de repousser au lendemain les tâches ingrates est bon à prendre. Visiblement quelqu’un de très futé (ou un gros bourrin de base au choix) avait réussi à forcer cette damnée porte de phare. Phare bien, heuu fort bien j’avais donc une bonne excuse pour ne pas bosser aujourd’hui. Je devais, en tant que Roy, visiter ces nouvelles contrées et conter mes exploits à mon peuple. Enfin oui c’est un peu pompeux je vais surtout raconter des trucs salaces devant quelques pintes avant de m’écrouler sur le plancher mais passons…. Je me rendis donc plus au Sud, le soleil, la mer, l’iode et….les oiseaux !!!!! Fichtre je débarque devant ce phare avant de me faire assaillir par des dizaines de mouettes. Décidément la Famille Piaf avait mis un contrat sur mon dos. Qu’à cela ne tienne ce ne sont pas quelques Cui-cui qui allait gâcher mon exploration. J'entrepris d'ouvrir la porte délicatement, d'un coup de pied Ninja. Pouahhhhh l’odeur me prit aux narines, en effet la porte étant fermée depuis des années ça ne pouvait pas sentir la Javel non plus. En fait c’était un mélange de guano et de chairs de poissons en décomposition. Ma foi allons voir ce qu’on peut trouver là-dedans. Oink Oink Oink...mince après les Cui cui v’là Bibi phoque, et il a fait des petits le bougre. Je décidais d’avancer prudemment afin de ne pas attirer leur attention quand tout un coup je mis le pied dans le plat (ou plutôt dans le trou du plancher). AIEEEEEEE Eh mais que fais-tu là toi ? Le type du plancher me baragouina des trucs qui parlait de mouettes et d’otaries puis de potions et de lumière. Dans ma grande mansuétude je décidais de filer un coup de main à ce gars (fille?). Une fois ma mission terminée je montais en faisant fuir les piafs à grands coups de : « Jvais vous bouffer, jvais vous bouffer ». Au sommet un type barbu semblait somnoler dans un coin. Il est vivant ? Il est mort ? Bon je teste. Un petit tirage de barbe en règle pour réveiller un vieux Bougon qui m’asséna d’énigmes, visiblement il voulait des trucs aussi lui. Bon je décidais de vider mes poches et le contenu de mon sac sur la table tout en gardant mes bouteilles bien planquées au fond des fois que… Mon vieux se mit à chercher et à en retirer des trucs pas propres type des chairs de bestiaux puants…enfin bref il finit par me payer avec une pièce d’un autre temps. De grande taille je me suis dit qu’elle fera un joli sous-verre à la taverne. La vue était fort jolie mais comme les gens d’armes veillaient et que j’avais dépassé les 100 kms (101 pour être précis du campement au littoral) je décidais de rentrer conter mes exploits à mes ouailles. Fichtre la soirée allait être bonne !!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Welyn Kajima Posté(e) 27 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 27 mai 2020 Des pièces d’or coulaient le long de mes doigts, cliquetant d’un si joli son lorsqu’elles rebondissaient sur les différents objets tapissant le sol. Coupes en or, diadèmes de diamants, bagues de différents métaux, pièces d’armures, serre-têtes et épées incrustées de rubis n’étaient que des exemples du trésor que j’avais emmagasiné pour ma faction. Le Dragon, voilà comment mes ennemis me surnommaient. Une bête féroce ne laissant aucune chance à ses ennemis et qui, comme la bête éponyme, aimait garder son trésor près de lui. Et quoi de plus près que le fort de ma faction, moi qui avait su détrôner l’ancienne dirigeante pour étendre l’influence et la puissance de mes troupes. Un sourire cruel se dessina sur mes lèvres quand je repensais à mon ancienne générale ; Mystic Aura, appelé maintenant Mystic La… °°LIEUTENANT WELYN, VOUS DEVEZ VOUS PRÉSENTER SUR LE CHAMP DEVANT LA GENIALISSIME, LA MERVEILLEUSE, LA MAÎTRESSE DE TOUTE CHOSE, MYSTIC AURA °° Je me réveillai en sursaut, les sens aux aguets. Se faire réveiller par Hypnos n'est jamais chose agréable. Premièrement, sa présence peut être comparée à un Tortogriffe qui me piétinerait la tête. Le pire, c'est qu'il apparaît ainsi qu'en ma présence alors que pour les autres, on a l'impression de s'endormir doucement dans un lit enveloppé de draps en soie. Deuxièmement, quand il entre dans mes songes, cela veut dire que Mystic a encore des corvées à me refiler. D'ailleurs, c'est en général la seule raison pour laquelle elle requiert ma présence. Comme si mon agréable compagnie ne pouvait pas être suffisante. Le faste de mes rêves laissa place à l'austérité de la chambre que Mystic m'avait offerte lors de ma nomination en tant que lieutenant, nomination qui me surprenait toujours d'ailleurs. Il doit y avoir fourberie derrière cet acte. Enfin...chambre...c'est vite dit, si l'on observe les alentours, il s'agit d'une pièce sans fenêtre avec un simple lit dont le matelas est aussi dur que les écailles des serpents d'Irliscia mais puant autant qu'une chair de momie. Le seul mobilier est une petite table où est disposé un bac d'eau, deux bouteilles de melrathienne vides et une bougie, du grand luxe quoi !.Parait que c'est un ancien débarras oublié du fort, ce qui expliquerait le couple de rats que j'avais comme compagnon au début. Bon après, je me consolais en me disant que c'était déjà mieux que Manta, c'est-à-dire une paillasse qui pique autant que les cactus, positionné en plein milieu des familiers, de la poussière et des poudres en tout genre. Je me dépêchais pour arriver près de Mystic, les rares fois où j'ai traîné à obéir suite aux injonctions d'Hypnos, il était revenu les jours suivant pour transformer mes rêves en cauchemars. Mystic était donc là, comme à son habitude, siégeant sur son trône. Elle aime tellement montrer son pouvoir et son grade de cheffe que jamais je n'ai été convié autour d'une table pour discuter des ordres - «Pourquoi la Nullissime, L’Ordinaire et comment encore Hypnos a dit… ah oui, L’Esclave Ultime, m’a-t-elle convié ? » Bon j’avoue que je donne souvent le bâton pour me faire battre. Elle leva les yeux au ciel : - «Jamais tu ne peux être gentil ? Je te nomme Lieutenant en pensant que ça te calmerait mais non. J’aurais dû nommer Xanthias.» - « Mais bon, si je t’ai appelé, c’est parce que je reviens du Phare proche du fort d’Albroy et il est enfin ouvert. Il y a une sorte de vieux fou qui donne des énigmes et tu sais que je déteste ce genre de chose. Il y a aussi un pleutre, un guerrier surement, qui ne fait que geindre, son visage étant un mélange de larmes et de morve qu’on dirait la tête d’un Tristombre et mon dieu que c’est moche, une chance qu’il est dans la pénombre». Elle frissonna en disant ça. Ironique en sachant que je l’avais tapé par erreur lors d’une chasse au Tristombre car je l’avais confondue avec la dite bête…ou pas. « J’étais prête à faire demi-tour directement sans m’intéresser plus que ça vu que l’endroit me débectait déjà mais j’ai entendu parler de récompense. Du coup, j’ai quand même fait demi-tour mais avec un plan : celui de demander à mon fidèle escla…euh lieutenant d’y aller pour comprendre ce que le fou et le pleutre veulent vraiment. Mais attention, pour l’image de la faction, tu dois me donner les informations en premier pour que je puisse réaliser ces quêtes avant toi, sinon plus personne ne me …euh nous prendra au sérieux ». Continua-t-elle - « Mouais, tu m’envoie encore faire ton sale boulot. » Répliquais-je d’un air blasé. - « Ah ça pour être sale, ça va être sale. Figure-toi que des otaries…oui des otaries sont venues se dorer la pilule près ET dans le phare. Alors on est d’accord, elles sont mignonnes mais ce qu’elles puent, encore pire que les Zadés comme dirait Xanthias. Et du coup, ça a attiré des centaines voire des milliers de mouettes dans le coin. Déjà que ça fait un boucan de tous les diables, j’ai été obligé de lancer un sort de protection autour de moi sinon j’étais inondée de fiente de ces satanées oiseaux. T’imagines, mes nouvelles bottes déjà salies, ça aurait été le drame. Bon…. Malgré les inconvénients, ça devrait être facile pour toi, au vu de l’odeur dans ta chambre, cela ne devrait pas t’incommoder » dit-elle avec un petit sourire espiègle -« Et il y a personne d’autre pour faire le job ? » Demandais-je avec espoir -« J’aurais bien demandé à Manta mais tu le connais. Si je lui dis va au phare se trouvant au sud, on le retrouve mort gelé aux cimes 3 jours plus tard. Morphos est déjà en mission ailleurs, tu la connais, elle a toujours 10 000 trucs à faire. Xanthias, entre vous tous, c’est le plus présentable, je n’ai pas trop envie qu’il se salisse. Asherah, je l’ai vu sortir en trombe de la faction vociférant après une armure d’or, comme si elle avait les moyens de s’offrir ça. Les autres ne font que dormir ces feignasses. Et toi, ça fait trois jours que tu as la gueule de bois d’avoir fêté ta 180ème quête réussie donc il est temps que tu sortes un peu espèce d'alcoolique. » - « Mouais…Si je ne le fais pas, tu vas me harceler jusqu’à ce que je le fasse de toute manière ? » -« Exactement ! » dit-elle avec un grand sourire Je m'en allai rassembler mes affaires et sortis de notre fort. Des pangolins un peu trop proche de notre demeure me virent et détalèrent rapidement. Faut dire que j’étais devenu une légende auprès de cette espèce, les ayant massacrés par milliers. Une chance qu’ils se reproduisent aussi vite sinon, j’aurais été responsable de leur extinction. °°Bon direction le phare alors°° C’est d’un pas résigné que j’avançais à l’intérieur de la forêt, perdu dans mes pensées de vengeance pour ce nouvel affront de la part de Mystic. L’habitude de ce chemin fit que je n’ai pas vu le temps passer mais très vite, des cris stridents me sortirent de ma rêverie. Très vite, pas vraiment, vu que j’imaginais Mystic crier de douleur face au feu du Dragon et son cri ressemblait un peu à celui d’une mouette, elle est bizarre notre cheffe. Car oui, ce sont bien les cris de mouettes que j’entendais et, bordel, la cheffe avait raison, ça faisait un boucan de tous les diables. Plus je m’approchais du littoral et de ma destination, plus les mouettes étaient nombreuses et plus le bruit devenait insoutenable pour mon crâne encore embrumé par l’alcool. C’est donc hésitant sur mes chances de réussite que j’arrivais à quelques mètres du phare quand… SPLASH…..SPLASH Une fiente me tomba sur l’épaule et une autre sur mon casque, dégoulinant tout au long de celui-ci. °°Ah qu’il est fier et beau le Dragon ainsi, il manque vraiment de chance °° pensais-je avec un mélange d’ironie et de tristesse. À ce moment-là, je ne savais pas que la chance aurait tellement d’importance dans la réalisation de ces quêtes… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manta Posté(e) 27 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 27 mai 2020 (modifié) En rentrant au fort pour y déposer des minerais que notre grande généralissime Mystic Aura m’avait forcer, heu ...demander d’aller miner. Je croisais Welyn qui ronchonnait d’avoir reçu un ordre d’expédition et je lui demandais où il allait. Il m’expliquait qu’il avait reçu l’ordre d’aller en éclaireur dans le Sud, explorer un phare et nettoyer le passage pour que notre grande Générale ne se salisse pas les chaussures. Encore heureux qu’elle nous demande pas de lui déposer un tapis rouge sur son chemin. Deux jours passèrent et Mystic me demanda si j’avais été faire un tour au phare pour accompagner Wel et l’aider dans le nettoyage. Dans ma tête, je me disais : « Elle est folle, elle veux que je meurs ? » Puis c’est vrai quoi, j’ai entendu des rumeurs qui disaient qu’il y avait beaucoup d’aventuriers et des bestioles à poils et des bestioles à plumes. Genre, j’avais que ça faire, que d’aller dans le Sud pour les vacances, alors qu’elle me fait trimer jours et nuits pour ses cailloux. Enfin bref, elle continue de parler, je me retourne, je ne vois personne derrière moi, mince, c’est à moi qu’elle parlait et je n’ai rien écouté. J’étais pourtant persuadé que Asherah était là, elle n’est jamais loin quand je ramène des métaux et qu’elle m’en prend discrètement. C’est trop sympa de sa part de m’avoir laissé tout seul. Mystic m’interroge pour savoir si j’ai tout bien compris et je lui répond oui en hochant de la tête. La voilà qui se lève de son trône et elle sort du fort, je suis soulagé, elle ne m’a pas engueulé et je peux aller me reposer. Et c’est là que j’entends un grand cri de sa part « MANTAAAAAA, qu’est ce que tu fous ? » Ne sachant quoi lui répondre, je la rejoints dehors à toute vitesse et elle me dit qu’elle va m’indiquer le chemin pour aller à ce fameux phare Abroy. Elle pourrait me dire n’importe quel nom, je me perdrais tout pareil. Tout content que le Générale daigne m’accompagner, je la suis pour cette aventure, elle m’explique un tas de choses sur ce phare et qu’il s’y passe des choses étranges. Mais comme je suis vite distrait, je l’écoute à moitié et je regarde la beauté des paysages, nous traversons une magnifique forêt et ensuite, nous sommes arrivés à une plage, chouette, on va pouvoir aller se baigner. Je commence à me diriger près de la mer quand Mystic me donne un coup de pied aux fesses en me criant dessus : « Tu traînes MANTA, je t’ai dis d’avancer jusqu’au phare ». Oui bon, si on ne peut même plus profiter d’une balade pour se détendre. En se rapprochant du phare, on entend de plus en plus de boucans, des animaux qui hurlent, des aventuriers en plein combats pour tuer les animaux. Voyant que je ne voulais plus avancer, j’explique à notre cheffe qu’il y a plein trop de monde dans ce phare et que je vais encore me faire tuer par tous ces gens qui nous aiment pas. Elle me dit d’avoir confiance, que c’est un lieu de paix, qu’on ne peut pas se faire tuer. Moue, comme si la Générale allait protéger un esclave. Heureusement que je porte un casque, sinon je suis sûre qu’elle m’aurait tirer par les oreilles pour que je rentre dans ce bâtiment. Puis elle me dit qu’il faut parler à un trou noir dans le sol, elle est folle quand même, elle me demande des choses improbables des fois, tout le temps en fait. Je parle donc à ce truc bidule tout noir et il veut qu’on tue des otaries et des mouettes, comme Mystic est dans le coin, je m’exécute, se faire engueuler toute la journée, c’est déjà assez. Par contre, je suis un peu déçu que le reste de la faction n’ait pas tout nettoyer avant qu’on arrive, ça aurait évité que notre grande Générale me donne des ordres, « tues ces otaries, tues ces mouettes » Comme Let’s m’a appris à le faire : Note pour moi-même : mettre des boules quies pour atténuer les cris de Mystic. Modifié (le) 27 mai 2020 par Manta Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asherah Posté(e) 27 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 27 mai 2020 (modifié) La quête de l'obsession Asherah. Asherah était une guerrière native des forêts boueuses de Terra. Asherah avait longtemps vécue seule et isolée et était passée maître en maniement des dagues. Asherah avait été recrutée par Mystic Aura et lui était désormais entièrement dévouée. Asherah avait pour habitude de rêver régulièrement d’un Serpent. Le Serpent. Le Serpent était couleur roche et semblait solide comme la pierre. Le Serpent avait les yeux rouge sang et des crocs intimidants. Le Serpent était immense et aimait donner son avis sur la vie d’Asherah. Le Serpent apparaissait à Asherah dans chacun de ses Songes. Les Songes. Les Songes avaient toujours été très présents dans la vie d’Asherah. Les Songes étaient le seul endroit où Asherah n’était plus seule : elle y retrouvait le Serpent. Les Songes avaient permis à Hypnos de rentrer en contact avec Asherah. Les Songes avaient permis à Asherah de rencontrer sa nouvelle famille : les Eyras des Songes. Les Eyras des Songes. Les Eyras des Songes peuvent pénétrer les rêves d’autrui grâce à Hypnos. Les Eyras des Songes ont chacun un animal Totem qui leur apparaît en songe. Les Eyras des Songes arrivent parfois à se transformer en leur animal Totem. Les Eyras des Songes sont dirigés par La Générale. La Générale. La Générale s’appelle Mystic Aura, elle est liée à Hypnos. La Générale a réuni les Eyras des Songes grâce à Hypnos. La Générale est exigeante avec les hommes tire-au-flanc de la faction. La Générale est bienveillante avec Asherah. Asherah. Asherah obéit aveuglément à sa Générale. Asherah a trouvé une famille grâce à sa Générale. Asherah est calme et majoritairement silencieuse. Asherah peut devenir très bruyante lorsqu’elle a une obsession. Une obsession. Une obsession peut prendre le dessus sur le flegme d’Asherah. Une obsession peut l’obnubiler pendant des jours et des jours. Une obsession peut concerner tout et n’importe quoi. Une obsession est née ce jour. Ce jour. Ce jour une guerrière un peu magicienne est apparue dans le fort des Eyras des Songes. Ce jour Asherah a vu quelque chose de brillant et d’hypnotique. Ce jour Asherah a découvert ce qu’elle n’avait pas et qu’elle aimerait avoir. Ce jour Asherah fut emportée par une nouvelle obsession : l’Armure d’Or. L’Armure d’Or. L’Armure d’Or scintille de mille feux. L’Armure d’Or est portée par une guerrière rousse qui apparaît et disparaît n’importe où. L’Armure d’Or devrait être portée par Asherah. L’Armure d’Or sera désormais pour Asherah son seul et unique objectif. L’Objectif. L’Objectif est de retrouver la guerrière à l’Armure d’Or. L’Objectif obnubile Asherah qui quitte son fort en vociférant que l’Armure d’Or sera à elle. L’Objectif est une obsession. L’Objectif sera atteint si Asherah suit le reflet de l’Armure d’Or qui brille au loin. Ce qui brille au loin. Ce qui brille au loin doit être le reflet de l’Armure d’Or. Ce qui brille au loin est de moins en moins loin. Ce qui brille au loin est maintenant tout proche d’Asherah. Ce qui brille au loin est un Phare. Le Phare. Le Phare brille, mais n’est pas l’Armure d’Or. Le Phare est stupide et puant. Le Phare a induit Asherah en erreur. Le Phare a réuni une partie de ses compagnons. Les compagnons. Les compagnons sont là : Welyn n’a pas une armure propre, ce n’est pas l’Armure d’Or. Les compagnons sont là : Manta courbe le dos et obéit à la Générale, il n'a pas l'Armure d'Or. Les compagnons sont là : Mystic Aura observe en retrait le travail qu’accomplit Manta, ses chaussures brillent mais elles ne sont pas l'Armure d'Or. Les compagnons entourés de mouettes et d’otaries sont là, mais pas l’Armure d’Or portée par Kyra. Kyra. Kyra est la guerrière un peu magicienne. Kyra est la détentrice de l’Armure d’Or. Kyra est celle qui apparaît et disparaît. Kyra est la nouvelle obsession d’Asherah. Modifié (le) 27 mai 2020 par Asherah Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jackall Posté(e) 30 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 30 mai 2020 Cela faisait des semaines et des semaines que les Au-Delà se morfondaient dans leur si belle forteresse. L’attente était pénible, mais nous n’avions qu’un seul mot d’ordre : combattre le PV et prodiguer des soins sur toute la Terre des Éléments en l’honneur de la Fraternité des Initiés comme nous l’avait prodigué le terrible SylLeMediateur avant qu’il prenne une retraite bien méritée. Je me réveillais brutalement en sursaut et en sueur, tout cela n’était qu’un vilain cauchemar. Heureusement d’ailleurs… Après avoir pu reprendre mes esprits, je m’aperçus que l’un de mes fidèles lieutenants Karamelldansen était caché derrière un rideau et me regardait d’un air pervers. Seule une partie de sa tête dépassait du rideau. J’avais l’impression qu’il était là depuis plusieurs minutes à me regarder dormir. Ce qui me dérangeait, c’était de voir qu’il ne portait aucun vêtement et que le rideau bougeait. Je m’exclamais alors : « Que fais-tu ici ma fripouille ? » Fier de voir que je m’intéressais enfin à lui, il me répondit avec joie : « Mon Général, je viens ici vous apporter de bonnes nouvelles ! J’ai vu que vous dormiez, je n’ai osé vous réveiller ! De nombreuses personnes se dirigent vers le Phare d’Albroy, j’ai pu en rencontrer un grand nombre et les combattre. En voici la preuve : Vous avez tué Loxka » « Tu es une brave bête ! » disais-je avec fierté devant ce meurtre rapporté par mon lieutenant. La porte s’ouvrit brutalement, c’était au tour des magiciens Yaninho et Bartimeus de s’avancer dans la pièce. J’attendais, j’attendais encore, c’était long. Ah voilà ! Les voilà enfin à mon niveau, il s’était écoulé plusieurs minutes avant qu’ils puissent atteindre ma personne. Je n’étais pas surpris, ils avaient l’air de peiner à se mouvoir rapidement depuis des années ! Bartimeus s’écriait alors : « Mon Général, je vous rapporte notre virée, nous avons trouvé une proie sur la route : Vous avez tué Loxka » Yaninho rajouta : « Ah tiens c’est bizarre, je l’ai aussi trouvé sur le chemin ce matin : Vous avez tué Loxka » Je souriais devant tant de sang coulé et j’étais réellement fier de mes lieutenants. Il manquait tout de même que Pantyn à l’appel. Mais que faisait-il ? J’interpellais alors Karamelldansen, toujours caché derrière son rideau à nous regarder avec son air vicieux : « Hé crétin, sais-tu où est notre rôdeur Pantyn ? » A peine avais-je terminé ma phrase que le rôdeur arrivait dans la pièce lui aussi. Je voyais son buste musclé et ses pectoraux huileux tâchés de sang. Bartimeus, Yaninho et moi-même nous nous regardions et dans une même voix nous nous lâchions tout fort en regardant Pantyn : « Loxka c’est ça ? » Pantyn fier de lui répondit : « Tabernacle ! Oui c’est lui ! En voici la preuve : Vous avez tué Loxka. Comment avez-vous deviné ? » « On a l’habitude » répondit Yaninho. Il était maintenant temps de se rendre au Phare afin d’aller voir ce qui s’y passe. Nous prenions tous nos affaires et sortions de notre forteresse. A l’extérieur nous croisions Falatapouet et Hephaistos se tenant la main en sautillant et chantonnant. Ils revenaient de la chasse aux moskitos. Je leur fis un bref résumé de notre conversation et nous prenions la route du Phare. A l’arrivée d’Irliscia, nous entendions brusquement du bruit dans les buissons. Ça ne pouvait pas être Karamelldansen, il était avec nous. Hache à la main, le terrible Hephaistos mis sa plus belle main de puissance dans buissons, accompagné de Falatapouet et de sa foudre de mana. « Vous avez tué Loxka ». Après tout, ce n’était que la cinquième fois dans la journée ! Nous arrivions donc au Phare tous les six, tels des aventuriers virils. En réalité, non. Il a fallu attendre Bartimeus et Yaninho qui étaient un peu à la traîne, nous pensions qu’ils s’étaient arrêtés pour cueillir quelques fleurs. Non pas du tout, ils étaient juste très lents. Après 45 minutes d’attente, nous les aperçûmes au loin. Karamelldansen, heureux de revoir ses compagnons d’armes criait et chantait. Mais bizarrement, au loin, nous entendions les mêmes sonorités que les cris de Karamelldansen. Nous nous approchâmes de la zone d’où venait ses bruits et Ô surprise, des phoques ! Des phoques faisaient le même bruit que Karamelldansen ! Au loin nous aperçûmes deux hommes : un vieil homme barbu qui grommelait dans sa barbe et un autre homme qui ressemblait à un magicien harmonique Aqua. Ceux-ci semblaient tous les deux être des PNJ. Par défaut, nous engagions la conversation avec le plus vieux des deux. Aucun de nous ne savait dans quoi il s’embarquait, mais cette quête allait nous rapprocher et faire naître une véritable idylle entre certains d’entre nous… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
yaninho Posté(e) 30 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 30 mai 2020 [Début du RP ici] Cela faisait maintenant de nombreux jours que la Police de l'A/Décadence sévissait sur l'ensemble de la Terre des éléments afin de répondre convenablement à la mission de protection de la population face à la propagation du virus parcourant nos contrées. Enfin convenablement ... : « WOOF WOOF ! » : « OOOOOOOOOOOOH ! Mais c'est le bon toutou qui ramène le courrier à la maison ! Bon chienchien ! Allez, va chercher !! »Ni une, ni deux, le guerrier lui lança un des os du rôdeur vader, surement une partie de son fémur, qui venait une nouvelle fois de trépasser non loin du bastion. : « Un courrier frappé du sceau de la ville de Melrath Zorac ... Il me faut transmettre rapidement cette missive au Général. » Sur la courte distance qui le séparait de son illustre aîné, Hugues I prit le temps de tournoyer autour des magiciens de la faction d'un air amusé, n'hésitant pas à fanfaronner de son incroyable vitesse. : « Alors les lopettes en jupettes, on galère à avancer ? Tenez mon Général, une missive à votre attention. » : « Merci esclave. Bien, lisons ceci ... » Le Général décacheta le courrier, posa son immense bâton (de nécromancien ndlr) à même le sol pour lire à haute voix le contenu de la lettre. : « Hmm. C'est vrai que notre contrôle a été fort brutal, je dois l'admettre. Pourtant, nous avions bien transmis les consignes à la population non ? » : « Non, mon Général. » : « Au moins, les exemplaires d'attestation ont été distribués sans encombres avant le début du confinement ... » : « Non plus, mon Général. » : « Ah bah tant pis. Nous n'avions pas de plan précis à part tuer le premier passant qui foule les terres, qu'importe la raison. Je vous l'avais dit qu'il y aurait des bavures ... MAIS RÉVEILLEZ-VOUS MESSIEURS, BON SANG ! 247 victimes ... NOUS LES AVONS TOUS KEN ! FELICITAT ... » : « Oui, enfin mon Général, si je peux me permettre, on passe encore pour des enfoirés dans l'histoire. » : « Nous avons fait ça au nom de la Police, ne l'oubliez jamais mon cher furoncle. MAINTENANT LEVONS NOS VERRES ET CÉLÉBRONS NOTRE VICTOIRE MES AMIS ! » C'est vrai qu'il ne faut pas grand chose pour que les AD trouvent une raison, voire un prétexte pour s'enfiler des pintes. Le souci étant que la légende raconte depuis maintenant quelques temps que la plupart ne tiennent à peine qu'un simple et ridicule verre de bière d'Aqua ... : « REGIIIIIIIIIIIIS ! DESCENDS VITE DE CETTE TABLE TOUT DE SUITE !! » : « HEIN ? KWA KESKE G FE ENKOR ?!?!?! » : « NON PAS TOI, L'AUTRE REGIS ! » : « Euh ... il sort d'où encore ce bouffon ? » : « Je profite de cette occasion pour vous présenter mon fils. » : « Attends, attends. Tu as un fils ? Qui s'appelle vraiment Régis en plus ? » : « Comment on fait des enfants svp ? » : « Viens avec moi, je vais te montrer ... » : « HOP HOP HOP ! QUE PERSONNE NE BOUGE ! Non j'rigole, j'ai peur. » : « La véritable question ici est de savoir qui est la mère. Et je ne connais pas beaucoup de femelles par chez nous ... » : « Impossible, je suis bien trop souvent morte pour m'accoupler. » : « Non, mais désolé, j'ai des goûts de luxe moi hein ! Pas d'Régis dans mon lit. » A l'annonce de ces nouvelles, tous les regards se jeta sur la dernière femelle présente dans la salle ... : « Je peux tout expliquer ... » : « Oui explique moi comment qu'on fait des bébés stp. » : « Il suffit pourtant que d'une bonne frite ma foi ... Et d'une bonne ... » Le rôdeur fit couper fissa dans sa tentative d'explications par les aboiements du clébard. : « WOOF WOOF WOOF ! » : « ATTENDS j’veux savoir la suite sérieux pfff !! » : « Donne des explications la chienne. » : « Il a juste dit : « Il y a de l’activité en ce moment-même au niveau du Phare d’Irliscia ».» : « Très bien, qu’a-t-il vu là-bas ? » : « WOOF WOOF ! » : « Des blaireaux à priori mon Général. » : « C’est impossible. Nous avons verrouillé le secteur au niveau de la forteresse des Constellations de l’Aube pendant toute la journée. Ils n’ont pas pu sortir de leur bâtiment. » : « Ah non, pardon, il parlait de pigeons ! » : […] « Pigeons, blaireaux, on en revient au même point. » : « WOOF WOOF ! » : « Attendez … Le guerrier se mit à quatre pattes pour mieux comprendre son interlocuteur. C’est bon ! J’ai dû me mettre à quatre pattes pour être à sa hauteur et mieux l’entendre. » : « Très bien, mais pouvez-vous remettre votre veston ainsi que vos jambières soldat Karam … Putain, c’est quoi la suite de son nom à ce type déjà ? » : « Aucune idée mon Général. Mais je crois qu’il ne le sait pas non plus. » : « Bien sûr que si ! Mon nom est Karameldansan. Euh, ou Kamareldensen. Ah non, c’est euh … Hmm … » : « On va rester sur la chienne alors. Bon, au final, il disait quoi le cleps alors ? » : « Il marmonnait dans ses dents : « Je n’ai pas dit blaireaux ou pigeons mais mouettes et otaries, papy. Encore un qui a été bercé trop près du mur, espèce de sale … » : « Il nous manque la fin du message je crois. » : « Je ne peux pas me permettre de le dire, sinon le RP de Yaninho risque d’être censuré. » : « Bon, bref, très bien, nous connaissons notre prochaine destination mes amis ! TOUS AU PHARE D’IRLISCIA !! » Le Général reprit ses esprits quelques instants après son intervention pour se rendre compte d’un petit détail … : « Mais c’est où en fait le phare d’Irliscia ? » : « Sûrement à Irliscia. » : « Non loin de la côte j’imagine. » : « Il me semble être déjà morte là-bas. Plusieurs fois même. » : … : « Il y aurait donc un phare à proximité des bœufs au nord de la mine ? » (HRP : Je vous laisse le temps de comprendre la pseudo vanne) : « Non, mais il parle de la côte maritime, vous savez, là où on trouve de l’eau et du sable. Vraiment les gars, je peux concevoir que la faction ne dispose que de trois cerveaux dans ses rangs, dont le plus imposant pour le Grand et Beau Yaninho, mais faites quand même des efforts, sacrebleu. » : « Et quelqu’un sait comment se rendre à Irliscia au final ? » : « Absolument pas. Mais vous savez mon Général, il nous reste une ultime solution … » : « Vous ne pensez quand même pas que … ? » : « Je prépare le parchemin et les esprits, mon Général. » : « Bon. Faites-moi de la place les bouffons. C’est le moment de l’invoquer … » Le Général prit son bâton ainsi que le nécessaire requis pour l’invocation, posa le tout sur l’autel situé non loin de l’entrée, puis ferma presque instinctivement son visage afin de se concentrer. Il plongea son esprit dans une folie douce avant de pointer de son arme sur le noble Bartimeus … : « TOI, Bartimeus ! Magicien … » L’invocation s’arrêta brusquement. Le Seigneur se rendit compte rapidement de son erreur. : « Il doit surement vous manquer un petit quelque chose mon Général … Que diriez-vous d’ajouter de la dignité de notre chère chienne ? » : « Ah, mais il en possède encore ? » : « TAISEZ VOUS LES GUEUX ! Je reprends … » « OH TOI, Bartimeus ! Soigneur émérite mais quelque peu unijambiste, parcourant ces Terres à la vitesse d’un escargros mort de dépit, qui voue sa vie à recevoir divers « nudes » auprès de tes acolytes, je fais de toi notre guide pour cette, je l’espère, funeste expédition ! » Un épais nuage parcouru la salle et sombra autour du soigneur, qui fut pénétrer par la puissance des noirs mots employés par le nécromancien, avant de tomber inconsciemment sur le sol, la robe légèrement entrouverte ... : «Intéressant tout ça mon petit Bartimeus ... » : « Mais lèche-lui la grappe, bon sang ! » : « D’accord … » : « LÂCHE la grappe ! » A peine eu-t-il le temps de reprendre aux mots le vil guerrier que le soigneur reprit, certes difficilement, ses esprits. : « Bartimeus, tu vas bien ? Rassure nous … Dis-nous une vérité que chacun d’entre nous pourra confirmer ? » Le soigneur prit le temps de la réflexion, puis embraya sur sa première pensée. : « Les magiciens sont lents et faibles. » Un soulagement parcouru l’assemblée, soulagé de savoir le soigneur en bonne santé. : « Tout va bien, son état de santé est stable mon Général. L’invocation a parfaitement fonctionné … » A ses mots, tous les regards se jetèrent de nouveau sur la victime de l’invocation. Et il faut croire que son apparence, aussi, en avait pris un coup … : « C’EST GAGNE ! C’EST GAGNE ! YES WE DID IT … » : « OH MON DIEU ! Par la puissance d'Eddy, ce RP va beaucoup trop loin … » : « Depuis quand faut-il de l'esprit pour soigner ? » : « CC DORATIMEUS JTM FOR FOR ! » : « ALLONS-Y, LET’S GO, C’EST PARTI LES DEBILES ! NOUS ALLONS LES TUER, JE SAIS QUE J’VAIS VOUS SOIGNER ! OU ALLONS-NOUS … ? » : « Au phare d’Irliscia. » : « OU ALLONS-NOUS … ? » : « Bah au phare d’Irliscia. » : « OU ALLONS-NOUS … ? » : « Putain, il se fou de ma gueule ou quoi ? » : « OH YES ! YOU WANT TO GO AT THE GROSSE LUMIERE OF IRLISCIA ! OF COURSE ! TRES BIEN, MAIS POUR Y ARRIVER, NOUS ALLONS AVOIR BESOIN DE LA CARTE … DITES TOUS ENSEMBLE LA CARTE ! » : « TOUSSEUH EN SANG BLEU LA KART MDR ! » : « OH NO, I DONT UNDERSTAND YOU MISTER DEBILE. CAN YOU JUST REPEAT AFTER ME LITTLE MONKEY : LA CARTE ! » : « KART MDRR KART STP ! » […] : « OH MAIS REGARDEZ QUI EST LA ! MY FRIEND LA CARTE ! » : … : … : … : « Désolé, j’ai du lag. » : « OH NO MY FRIEND ! NOS AMIS LES TEUBES VEULENT ALLER AU PHARE D’IRLISCIA, PEUX TU NOUS MONTRER LE CHEMIN ? CAN YOU GIVE THE BON CHEMIN AUX BOLOSS MON BRO ? » : « Bah qu’ils se démerdent, je m’en tape perso. Je retourne sucer mon bambou. » : « … Sucer ? » : « OH NO, CELA N’A PAS FONCTIONNE ! PLEASE ! MES AMIS LES ATTARDES, DITES AVEC MOI PANDA MAP ! » : « OH OUI viens joli à moi et majestueux Panda Map ! » : « Putain, il n’a toujours pas compris qu’il ne devait pas tout répéter, mais juste le nom de la personne quoi. » : « Excusez-le mon Général, mais c’est un guerrier. Déjà qu’il part, comme pour ses compères, avec un handicap intellectuel … Alors maintenant, imaginez-vous qu’il utilise en plus la main de puissance … » : « Et croyez-moi qu’il en met des mains … » : « OH YES ! COME ON PANDA MAP ! » : […] « HELLOOOOOO ! IT’S ME, PANDA MAP ! » : « PANDA MAP ! NOS AMIS LES CASSOS VOUDRAIENT ALLER AU PHARE D’IRLISCIA, PEUX-TU NOUS MONTRER LA ROUTE ? » : « Elle peut arrêter de gueuler la mégère ? » : « For sure que j’peux faire ça ma couille ! Pour aller au phare d’Irslicia, il faut passer par … » Panda map se déplia pour laisser apparaître le chemin à parcourir pour atteindre le fameux phare ... : « TRES BIEN ! METTONS NOUS DONC EN ROUTE … OH MAIS ATTENDEZ LES AMIS, AVEZ-VOUS VU MON COPAIN LE SINGE ? » : « Hmm, ça dépend lequel … Kara ?! Badackk ?! » : « OH NO, NOT THESE BABOUINS… LES MOCHES, REPEAT AFTER ME : SCHINDLER ! » : « SCHINDLER ! » : « HEY HEY ! Salut les copains, c’est moi Schindler le singe. Oh, mais il y a mon cousin Badackk le bonobo là-bas. Wow, mais tu m’as l’air d’être toujours aussi intelligent ! » : « PTDR MERSIIII MON BRO JTM LOOOOVEEE » : « Alors les copains, qui veut monter sur ma jolie queue ? » : « MOI MOI MOI STP ! STP SCHINDLER, J’VEUX GRIMPER SUR TA QUEUE STP ! » : « NOT HIM MISTER SCHINDLER. HE IS REALLY MOCHE WITH HIS NEW SKIN ROSE ! » D’une voix puissante mais contrôlée, le Seigneur Jackall reprit le contrôle de la situation : « WALLAH DU CALME ! Maintenant que nous disposons d’une carte, nous pouvons y aller. Prenez vos affaires, la route risque d’être longue. » Tous les aventuriers s’exécutèrent à toute hâte dans l’unique objectif d’arriver le plus rapidement possible sur les lieux de l’évènement. Sacs et baluchons complétés, ils partirent en direction du phare d’Irliscia. : « THE CHEMIN IS SIMPLY LES NOOBS : MARAIS D’ISSCANAK … LITTORAL D’IRLISCIA … PHARE D’IRLISCIA. TOUS AVEC MOI ! ALLONS-Y, LET’S GO, C’EST PARTI LES DÉBILES ! NOUS ALLONS LES TUER, JE SAIS QUE J’VAIS VOUS SOIGNER ! OU ALLONS-NOUS … ? » : « ELLE COMPTE LA FERMER SA GUEULE OU QUOI ! » […] Les aventuriers débutèrent leur périple, en passant sans de réelles encombres le marais d’Isscanak, tuant ci et là quelques réfractaires à leur toute puissance, avant d’atteindre les plaines à l’est d’Irliscia, où ils tombèrent nez à nez face à un monstre ô combien menaçant … : « Mais quelle-est cette bête poilue ?! » : « Il me semble que ce sont les petits attributs masculins du soldat Karatruc, mon Général. » : « Je parle plutôt de cette bête. » Le Général pointa du doigt du monstre se dressant au travers de leur route. : « C’est un taureau qui sait se tenir debout mon Général. Pas à genoux, ni à quatre pattes comme notre chienne. » : « Je vous donne de suite l’information, si vous me laissez le temps de sortir mon appareil. » : « … OH OUI, MONTRE LE MOI ! » : « OH NO ! IT’S A LITTLE BIG TAUREAU QUI NE DROP PAS DE SCEAU OF RESURRECTION HIS MOTHER LA VILAINE ! » : « WOOF WOOF ! » : « Oui, je crois que nous avons tous compris que tu n’avais toujours pas réussi à avoir ce satané sceau Yaninho. » : « WOOF WOOF ! WOOF WOOF ? WOOF WOOF ? WOOF WOOF ? » : « Ah, mais tu veux profiter de l’occasion pour faire ta propre pub et dire à toute la communauté que tu es prêt à l’acheter à très bon prix ? En précisant également que celui-ci est le dernier sceau qu’il te manque actuellement pour compléter une bonne fois pour toute cette partie de ta collection ? Et que tu comptes sur ton charisme et ta puissance pour qu’on assouvisse ce désir ? » A ces mots, le soldat Sépulcre prit les devants pour engager le combat. : « GO GO GO LES GARS ! JE PASSE DEVANT, COUVREZ-MOI … Enfin je passe devant mais après quelqu’un quoi. Voire deux ou trois personnes après svp. Je n’ai pas peur mais il m’a l’air fort quand même le truc. » On pouvait ressentir dans les yeux du guerrier toute la pression liée à cette confrontation. Alors qu’une certaine fébrilité presque inhabituelle empara les rangs des combattants, le fier rôdeur Badackk fonça tête baissée face au redoutable et imposant adversaire … : « BAGARRE ! BAGARRE ! MDRRR BAGARRE ! » Il attrapa son arc, quelques allumettes en guise de flèches et attaqua la bête … en utilisant son arme comme d’une vulgaire épée. : « BONOBO, YOU’RE SO STUPID ! » : « Attendez … C’est moi où ce débile l’attaque frontalement avec son arc ? Il ne sait toujours pas qu’il doit lancer des flèches avec son arc ? […] Et ce type est dans notre faction ? » : « En fait, je crois qu’il s’est permis lui-même de nous rejoindre. Un vrai squatteur en toute vraisemblance. » : « Qui l’a formé dans ce cas ? » : « J'vous jure, ce n'est pas moi. Enfin, en voyant sa tronche, j'ai refusé. » : « Ce n’est pas moi mon Général, j’étais déjà morte à son arrivée chez nous. » : « Aucune idée mon Général. Mais sachez que Badackk, digne héritier de Badack le banni, est maintenant à la tête du plus grand trafic de moskitos de nos terres, en plus de sniffer assez régulièrement quelques ailes mutantes. » : « Ah oui, sacré réseau en effet. Mais qu’on m’explique pourquoi ce boloss s’obstine à attaquer directement avec son arc ? » : « Parce qu’il est tout simplement … con ? » : « Non, mais je lui ai fait croire qu’en attaquant avec son arc, il deviendrait une classe corps-à-corps … : « OH YES ! YOU WANT TO SAY CLASSE CHEATEE, THAT'S RIGHT THE TUTU ROSE MAN ? » : « Oui, excusez-moi. C’est la même chose au final. Et donc, depuis ce moment, il pense qu’il n’aura plus de latence de mouvement et des bons dégâts … » Tous les fiers combattants se mirent à rire sans vergogne. : « Mais il a vraiment cru qu’en agissant de la sorte, il aurait pu devenir une classe décente en combat ? » : « YES ! BECAUSE YOUR FRIEND IS SIPHONNE... NOTHING IN THE TETE OF MOSKITOS ! » : « Vous en avez la preuve mon Général. Pire qu’un guignol, c’est un véritable pantin sans cervelle. » : « Je n’ai rien à voir dans cette histoire, tabernacle. » Puis, dans un élan commun, tous les regards se jetèrent de nouveau sur le rôdeur venant des contrées d’Aeris. Entre temps, à force de lui gratter la patte arrière avec ses coups d’arc, Badackk avait réussi à susciter l’intérêt de l’immense bête … … Sauf que cette dernière lui éclata sa race sur le sol, lui planta les quelques flèches restantes à travers tout son chétif corps de lâche, avant de le piétiner gaiement de tout son poids. : « Outch. Déjà qu’il ne ressemblait à rien … On dirait un cactus piquant jaune maintenant. » Le petit Minao Taurus, d’un excès de rage, balança d’une puissance incommensurable l’archer dans le ciel bleu et apaisant du littoral. : « OH YES ! IT’S A HOMERUN ! » : « Le petit Minao Taurus donne des ailes ? » (HRP : Il faut regarder le logo sur la canette) : « DONE MWA LA KANETE ! » : « Question bête : Vous croyez qu’il va retoucher le sol avant la fin du bannissement de Badack ? » : « … Bon, très bien … Mélii, connaissant votre combativité et votre … » : « Mon Général, pardonnez-moi de vous interrompre, mais Melii vient encore de nous quitter. » : « Pardon ? » : « Oui, elle vient de mourir à l’instant. » : « Je ne l’ai pas vu affronter le Minao pourtant. » : « Ah non non. Elle est morte par une bûchette. La ressource. Le truc de niveau 5 quoi. » : « Mais comment-a-t-elle fait ? » : « Aucune idée mon Général. Elle nous a juste dit avant de sombrer : « Je ne suis peut-être pas première en terme de morts sur ces terres, mais au moins, je serai la première à mourir d’une ressource … ».» : « Dans ce cas, et si vous me le permettez, je vais m’en occuper pour vous mon Général. » : « Merci boloss. » L’unique guerrier maléfique venant de Terra disposant d’un beau skin ne fit qu’une bouchée du monstre. Néanmoins, en lui assenant le coup fatal, la bête laissa derrière elle un petit présent … : « Imaginez que ce soit ce fameux sceau … Je pourrais le récupérer et le mettre en collection ? Juste pour que le cleps soit bien dégoûté. Surtout que je viens de miner 1200 graviers au cours des deux derniers jours, afin d'avoir une nouvelle distinction et le dépasser au classement général. Je suis presque fier d'être une traînée. » : « On m'a appelé ? » : « Euh… Quelqu’un a vu le clébard ? » : « IL S’APPROCHE DU DROP MON GENERAL !! » : « OH NO ! THE VILAIN DOG VEUT VOLER THE DROP DE MONSTER ! DITES AVEC MOI : YANINHO, ARRETE DE VOLER ! » : « YANINHO, ARRETE DE VOLER ! YANINHO, ARRETE DE VOLER ! YANINHO, ARRETE DE VOLER ! » : « OH MIIIIIIIIIIINCE ! » : « En plus, c’était qu’une simple corne. Il aurait eu le seum. J'en veux pas du coup. » : « Poursuivons notre route alors. » Ils reprirent ainsi le chemin, longeant les dunes de sable et les bords de plage, avant d’arriver à quelques pas du Phare, se dressant comme point d’orgue de leur périple. : « Le chien avait raison. Il y a bien des mouettes et des otaries devant l’entrée du bâtiment. » : « Il y a même des boulets là-bas ! » : « Ah oui, je vois aussi les Aliénés, les Alliances et les Thuatha Dé Chilandari ... » : « Ah, mais je parlais des boulets posés à même le sable en fait. » : « Très bien, allons-nous nous les farcir. » : « Nous ne pouvons pas mon Général. Il est interdit de combattre autour du phare dans un périmètre d’environ cent kilomètres. » : « Encore une histoire de virus inventée par les Terrans ? » : « NAN MAIS ATTENDEZ LA ! Nous pouvons donc tuer les animaux, mais pas les humains, c’est bien cela ? Moi, je vous pose la question : Dans quelle société vivons-nous ? Dans quel monde la vie d’un animal n’a moins de valeur que celle d’un homme ? » : « Justement mon Général, imaginons que je croise Tigrrr. J’ai le droit de le tuer ou pas ? Un jour, c’est un tigre, le lendemain, c’est un chat, la semaine d’après un homme. Moi à la fin, j’sais plus. » : « N’attaquons personne dans le doute. Si nous pouvions, pour une fois dans l’existence de notre faction, ne pas être bannis des Terres lors d’un grand rassemblement … » [...] : « Mon Général, le clébard vient de tuer Eloha. Il ne devrait plus tarder à être déporté pendant quelques jours. » : « J’imagine qu’il a dû surement confondre Eloha avec une otarie. » : « En tout cas, il aurait crié avant de commettre son méfait : « WHAT THE PHOQUE ! ».» : « Qu’il est con ce cleps. Bon en attendant son retour, je vous propose de profiter du bon temps et faire ce que font de mieux nos factions ennemies : éteindre la race d’otaries et de mouettes qui pullulent aux abords du phare. » : « OH MY FRIENDS ! VOUS POUVEZ TALK TO PNJ QUI SE SITUE A l’ETAGE IN THE PHARE ! » : « Kernach ? » : « NOOO ! HIS NAME IS FOUR HASS WITH DURES DURES ENIGMES ! » : « FOURRE ASS ? OH PUTAIN J’ARRIVEEE ! » Vous êtes prévenus, les Au-Delà sont enfin arrivés à bon port … Mais au phare. [A lire entièrement sous le ton de l’humour et second degré, sauf la partie sur le combat de Badackk face au petit Minao Taurus, qui retrace sensiblement la réalité que subisse au quotidien la faction de l’Au-Delà en compagnie de cet énergumène] Merci Fafa pour les montages Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Malicius Posté(e) 30 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 30 mai 2020 (modifié) C'était AFFREUX Un réveil de plus sur ces terres, mais avec un sentiment de terreur au réveil. Du sable fin fixé au revers de la bouche, le regard vague, le son des vagues difficilement supportable. Rien ni personne ne m'avait prévenu du danger de s'assoupir en Ilriscia. Je me redresse avec peine, les muscles du corps amoindris par la sensation d'un effort incompris, les cheveux fixés maladroitement à mon visage m'empêchant de voir nettement ce qui se présente à moi. Je divague, luttant pour remettre un soupçon de clarté dans mes idées. Le sol qui hier faisait office d'apaisement est aujourd'hui aussi rugueux qu'un enfer posé au creux d'une main, chacun des grains venant harasser mon existence sans en comprendre le pourquoi du comment. D'un revers de main, je me sépare des derniers obstacles qui obscurcissent ma vision. Se présente au loin un champ d'immensité, des vagues venant caresser frénétiquement les frontières entre ce monde réel et un trop plein de sentiments oubliés. La vue d'un bateau arrivant au loin ne semblerait pas m'étonner. Je me relève cette fois, déterminé à céder ces sensations étranges à l'aléa des nuits agitées. D'un pas fier et maladroit, j'emprunte le chemin de roches qui mène à mon jardin favori, usant de quelques manœuvres faites maison pour ne pas finir renversé. La progression est bonne, le mur de pierres qui me fait maintenant face n'a plus de réels secrets et les prises de mains s'enchaînent, presque à la gloire du passé. Un dernier geste pour agripper le sommet, d'une vive impulsion je m'hisse jusqu'à ces douces hauteurs qui rendent un être vif et accompli. J'aperçois cette étendue préservée de toute impureté, qui... qui................. OH BORDEL. Un frisson, un sentiment de frayeur macabre qui traverse mon corps désormais sans garde, une lutte intense pour ne pas m'effondrer là-même où je sied. Cette vision incomprise qui déstabilise mon instant prend la forme d'un être grossier, aux allures sauvages et envolées. MAIS C'EST PAS VRAI ! Bouclier levé, l'arme au poing, je m'apprête à livrer ce qui sera sans doute le combat d'une vie. Un intense effort parvient à me déplacer, pour m'amener à une légitime distance de cette chouette malfamée. Un instant s'échappe et tout peut basculer. 'Reprends-toi, REPRENDS-TOI. Ce n'est que.. Qu'une...'. Ces paroles m'échappent. Mon être se fige. En un instant, je perds le fil du réel, et me revois dans cet enfer sans nom, là où mon monde a basculé. Je me souviens parfaitement, elles étaient des centaines, à hisser leur langue incomprise jusqu'aux cieux. Des envols aléatoires, des mouvements brusques aux allures d'insensé, mais qui démontraient parfaitement le taux de supercherie qui les animaient. Une fourberie sans pareille, jouant de diversions organisées pour venir piller chaque parcelle de vivant. Un cauchemar. Et encore, croyez-moi, le mot est faible devant tout cela. Seul un homme ! Cet homme ! Lui seul savait. Lui seul les avaient affronté avec brio, justesse et fierté. Avec pour seule arme une cache, il avait élaboré ce qui s'apparentait au plan le plus juste et aguerri qu'il m'avait été donné de constater. Je me souviens de son seul regard, de grands yeux plein de sens et d'intensité. Quel grand homme. Je le revois encore insuffler du courage à toutes les personnes témoins de cet enfer, sans faillir, à chaque instant il était là, délivrant puissamment le message d'une victoire imminente. Elle s'est envolée... Le temps d'un souvenir, ma lutte du moment s'est estompée. A croire que ce Héro a porté ses intentions jusqu'ici. Je reprends mon chemin, avivé par tout ce qui a pu se passer. C'est comme si pour toutes les luttes et les doutes à venir, nous pourrions désormais lutter à deux. Cet atout démesuré ne me quittera plus, désormais. Modifié (le) 30 mai 2020 par Malicius Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Let-s Ghosts Posté(e) 30 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 30 mai 2020 (modifié) Phare phare away Morphos…Morph’ ! crirait mon adorable Xanthichoux . L’amorph….aussi…forcément car Hypnos ne m’a pas admise par hasard. Cette étrange nécromarrante (tout au moins le croit-elle), se méta-Morphose de temps à autres en papillon bleu et collectionne…tout ce qui est vert…La Nature est son guide. Notre Cheffe, hum... : Elle est La Générale pour tout le monde, sauf pour moi…Les liens du sang sont plus forts que ça. Au loin, dans un rêve d’une morpho-logique sans pareil, Elle me parle…enfin… Elle me parle….Elle vaut six fer…euh vocifère : MORPHOOOOOS !! RP !!!!! On dit pas RP d’abord, on dit herpès ! Ouais, il est dû à l’allergie au bruit des bottes de la Cheffe. Cependant, en sa présence, on la flatte ! Lèche botte blues, on fait du lèche-bottes bluuuues ! Et cette voix, encore et encore…j’ouvre mes yeux ronds, déplie mes voiles d’un bleu métal...Hick ! Zut ! Je me suis assoupie dessus, elles sont toutes froissées. Sacrebleu. PHARE d’ABROY !! pffff encore ce cri dans ma tête… Jouer la fourbe et se montrer attentive, histoire de pas se retrouver dégradée au statut de simple soldat. Je bafouille : Oui Cheffe ! Bien Cheffe ! je vole, je fonce !….dans cinq minutes….un jour….pas le temps en fait…trop de chose à pas faire. BUTIN !!!! ahhhh si butin il y a…j’aime qu’on me parle butinage ! L’allure guillerette d’Asherah, la guerrière… fidèle aux pieds de la Générale, provoque un frémissement dans mes fort fragiles ailes mais, les arrivées suivantes teintent différemment l’ambiance… Voir rentrer le Lieutenant Manta (spécialiste du perdage) et du Lieutenant Welyn, (dont l’humblitude dépasse l’entendement…), avec leur figure déconfite, ne me font que freiner de mes frêles pattes : - c’est dangereux c’est ça les gars ? vous avez croisés les vils zadés ? les baravil and co ? - Non ! pas seulement ! tout aussi pire que ça ! Oh l’odeur…si tu savais ! et tant d’exigences ! Mieux vaut mourir ! Il en fallait plus pour me déstabiliser, svelte lépidoptère vol’âge que je suis. A peine la trompe dehors, qu’une odeur lointaine fait frémir mes antennes. Je me targue en effet d’un flair sans faille grâce à mes fines papilles au nez. Excitée par cet espoir de retrouver d’autres de mes congénères sur la côte Irliscienne, (les effluves défensives dégagées par les chenilles de notre race, étant peu ragoutantes), je privilégie la voie des airs, la terrestre était par trop gorgée de sang depuis plusieurs semaines. Mais, déception à l’arrivée ! Point de chenille Morphos ! Juste des larves ! Puantes certes, mais de grosses larves ventripotentes et gélatineuses contrastant avec de chétifs oiseaux blafards... Ne me restait plus que rêver d’une douce mort fine. Et dans ce rêve, la voix de Mystic Aura me rappelle à l’ordre : BUTIN !!!!! Alors, déjà toute transpirante , je m’attèle à la tâche inextricable qui se dessine. J’espère que dans tout ça, il y aura quelque chose de vert pour ma collec ! … et des trucs à manger....papillon morfal que je suis. MORPHOS Modifié (le) 31 mai 2020 par Let-s Ghosts Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pantyn Posté(e) 31 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 31 mai 2020 Tel un besoin. Comme une envie d'apaisement. Cet horizon paisible, couvert par delà le sable d'un océan d'une beauté troublante, enivrait mes pensées. Et que dire de cette chaude brise qui caressait délicatement mon visage, me rappelant à mes doux souvenirs mes premiers pas sur ces terres. Qu'Aqua est belle et innocente... Ah, que le temps a passé ... Des longues années à errer, sans foi, ni loi, à chercher toutes traces d'un plaisir éphémère. J'ai connu bon nombre de joies et de peines, de rencontres et de pertes, de guerres et de paix. Voilà comment peut se résumer mon existence. Et à chaque instant marquant, qu'il soit d'euphorie ou de désespoir, seul un retour aux sources me permettait de repartir au combat. Juste fermer les yeux, les pieds dans une eau claire, à écouter le son du calme bruit des vagues, pour m'apaiser dans un rituel fondateur. Le calme avant la tempête pensez-vous ? Peut-être, mais cette fois-ci, je ressentais quelque chose de nouveau. Une force extérieure capable de contrôler ce rêve éveillé. Une lumière qui pénétra mon esprit, éclaircissant mes sombres pensées l'histoire de quelques secondes. Mais suffisamment pour guider mon esprit ... ... Et même mes pas. Il me fallait l'approcher, indéniablement, afin que cette lueur qui m'éblouit puisse me montrer le chemin à suivre. Quel chemin ? Cela n'avait guère d'importance. Plus rien autour de moi n'avait de toute façon la moindre importance. Il me fallait juste avancer instinctivement vers cette flamme jaune, en quête de son désir. Et rien ne pouvait se mettre au travers de mon avancée. Ni personne ceci dit. Plus cette Lumière se faisait pesante, plus je sentais mon esprit s'exaltait et se libérer. J'étais libre de cœur, au point d'être prisonnier d'esprit. Le Phare, puissant et solitaire, se dressa devant moi. Avais-je assouvi son souhait ? Ou étais-je tout simplement en train de dériver ? À vrai dire, cela m'est égal. Je pars une nouvelle fois pour une aventure dont seul le destin a le secret. Mon cher Phare, quoique tu veux, je te fais face. « A croire que nous étions faits pour nous rencontrer une nouvelle fois, mon vieil ami ... » Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fukaeri Posté(e) 31 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 31 mai 2020 Le paysage est immobile, figé. Le temps est arrêté. Seuls quelques nuages parcourent lentement le ciel bleu profond. Une brise balaie le sable. La plage est vide et l’eau est aussi calme, on n’imaginerait pas ce qu’elle cache. Le seul bruit est celui des vagues. Encore et encore le même, sans trêve. Il fait chaud. Ce n’est pas qu’elle n’aime pas la plage, au contraire. Ce qu’elle n’aime pas, à la plage, c’est le sable. Il reste dans les vêtements, il s’infiltre dans les chaussures et lorsque le soleil brille, il brûle. Et heureusement, la journée se termine. La magicienne est ici pour chasser les créatures de l’eau et pour voir le littoral irliscien. Elle n’a pas besoin d’aller si loin du port et de l’auberge, de tout traverser. Le petit estuaire attire souvent plusieurs créatures, petites ou grosses. Elle sait ce qu’elle cherche et de quels objets elle a besoin pour ses recherches et missions. Pour le moment, elle scrute l’horizon. Est-ce une nuée d’oiseaux qu’elle aperçoit non loin d’un phare abandonné ? Les rumeurs sont parfois farfelues au port, elles naissent de rêves et d’alcool la plupart du temps. La magicienne s’en fiche un peu de connaître le pourquoi. C’est le comment qui l’intéresse, découvrir la vérité, la débusquer pour mieux la comprendre. Entendre parler d’une nuée d’oiseaux qui tournoient autour du phare est, sans vouloir les offenser, plus passionnant que de s’intéresser aux dernières nouvelles des pirates. Pas besoin d’emporter grand-chose, outre des carnets et des potions de soin et de mana. Fukaeri estime ne pas avoir besoin de s’encombrer. Ses pieds la guident jusqu’au phare, où elle aperçoit des mouettes et des phoques. Ses mains poussent la vieille porte, lorsqu’elle réalise qu’elle est un peu plus lourde que prévu. Est-ce que la détruire avec quelques sorts serait plus simple ? « Il y a quelqu’un ? » dit-elle. Son regard a capté une présence sur la plage. Qu’importe qui se trouve en face d’elle, du moment qu’elle obtient l’aide demandée. Et même si la réponse s’avère négative, elle se débrouillera sans. Compter sur les autres vient moins simplement que sa capacité à aller vers eux. Pourtant, ça ne l’empêche pas d’apprécier que l’homme accepte de se rapprocher pour au moins lui répondre. C’est que certains s’en vont sans rien dire et cela a tendance à l’énerver. Une absence complète de respect. A t-elle à faire à un ennemi ? Un allié ? Certainement. Ce sont des alliés à certains moments, des ennemis à d’autres. A quoi bon s’y intéresser alors que ses pieds ne demandent qu’à partir à l’aventure, de découvrir le secret des vestiges ou encore chasser les spécimens pour ses recherches. Les guerres et autres conflits moins importants sont une absurdité humaine, qu’importe sa vision du monde. Fukaeri préfère se tenir loin de ces idioties, plus à l’aise avec ses carnets et ses aventures en solitaire. « Merci, j’apprécie votre collaboration. » commence-t-elle. Votre ? Notre ? Est-ce que la phrase est juste ? Peu importe. « J’ai entendu quelque chose d’extraordinaire, résoudre des énigmes contre un butin, Donc je pars explorer. » Elle ne donne pas la suite, n’en voyant pas l’utilité. Elle tire un carnet et une plume, gribouillant quelques lignes sur une page vierge. « Vous voulez venir ? » l’interroge-t-elle finalement, levant la tête loin de ses écrits. « Ce phare vaut la peine d’être exploré » se murmure-t-elle à elle-même, fascinée par une telle marque de confiance de la part d’un lieu si ancien. « Nous pouvons aller voir à l’intérieur si vous le souhaitez, mais… Ne restons pas loin, par sécurité. ». Chaque détail est une invitation à explorer le phare d’Abroy jusqu’à ne plus avoir soif de découvertes. Qui vivait dans ce bâtiment avant qu’il ne soit condamné ? Est-ce une conséquence de la guerre ? L’invasion des phoques et des mouettes y est-elle pour quelque chose ? La magicienne risque d’en perdre la tête, amoureuse de l’histoire au point que le reste en devient flou. Elle aimerait tant avoir étudié le dessin pour reproduire des milliers de croquis dans ses carnets. Aucun ne serait en mesure de représenter le phare d’Abroy à sa juste valeur. « Je passe devant ? » Et elle aurait pu attendre une réponse, probablement, avant de se glisser dans la première ouverture qu’elle trouve. Certainement une porte qui a disparu. Dans son impulsivité, elle a évité un trou noir dans le sol, autant ne pas commencer à tomber dans le piège et de tomber nez à nez avec des créatures obscures et dangereuses. Soudain, une voix me paraît apeurée, mêlée à quelques sanglots : « Aaah ! Je suis repéré ! ». [...Ainsi, on connaît la suite d’un Passe Plancher, d’un Père Four Hass. Et leurs énigmes...] Les énigmes résolues, la récompense est intéressante pour garder le souvenir de mon passage au Phare d’Abroy. Je remercie l’homme qui m’a accompagné du début à la fin de l’exploration du phare à la résolution des énigmes fantasques du Passe Plancher et Père Four Hass. Peut-être, un jour, ils se rencontreront à nouveau pour de nouvelles aventures. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xanthias Posté(e) 31 mai 2020 Signaler Share Posté(e) 31 mai 2020 (modifié) Donner sa langue aux eyras Ce phare n’est pas un phare, mais une ménagerie. On ne sait quand ni comment ces étranges animaux se sont échoués sur nos rivages. Ils nous sont étranges, mais aussi drôlement familiers : ce sont ces créatures rampantes qui, parmi d’autres, tapissaient les livres de notre enfance et nous faisaient rêver à des contrées lointaines, inatteignables. Animaux familiers, étranges, inquiétants : ils n’étaient alors que de vagues figures de fumée, des songes noirs d’enfants ou d’ivrognes, échos fantastiques d’un ailleurs abstrait, et sévissaient bien au-delà des limites littorales. Mais l’idée même d’apercevoir, en faisant jouer ses orteils dans le sable au détour d’une promenade, une créature autre qu’une tique géante ou qu’un branchiosome réticulé, aurait suffit à transformer les guerriers les plus téméraires en couards de la plus basse espèce. Car les otaries sont des créatures proprement démoniaques, de véritables serpents grassouillets aux émissions sonores terriblement aigües. On ne connaît ni homme ni femme pour résister à leurs assauts visqueux, et chaque coup porté à leur encontre s’accompagne généralement de frissons d’effroi. À Melrath, les rumeurs sur l’arrivée de ces sinistres poches de graisse se multiplient : certains disent que c’est le reflux des vagues qui nous a recraché ces monstres ; d’autres croient à une manigance des serviteurs de Posicillon, ces fanatiques bleus qui empestent le poisson. En tout cas, le déplacement incongru de tels animaux ne peut qu’annoncer une catastrophe imminente. Bref, moi, ces abominations, elles me foutent les jetons. Aussi ai-je pris à cœur la mission qui m’a été donnée par l’assistant du vieux fou. Oui, « vieux fou », c’est ainsi que je l’appelle : comment désigner autrement que par « folle » cette envie de faire des devinettes puériles, en plein milieu d’une invasion d’otaries ? Heureusement que son assistant a le sens des priorités. Sa mission ? Purger nos terres de cette offrande maudite, et renvoyer son tribut à l’Unique en sacrifiant toutes ces bêtes immondes. « Hey, Xanthias, t’as vu ce que m’a donné le vieux Père ? On dit que ça vaut une petite fortune ! Et tout ça pour avoir résolu quatre petites devinettes… » Je sursaute. Welyn, à bout de souffle, vient de déposer un coffre immense à l’entrée du fort. La Générale renchérit : « Une fortune, en effet. Regarde, Xanthias. » La Générale se lève un instant de son trône, pour révéler un coussin ocre à volutes dorées. « C’est en fourrure de pangolin. Pas mal, hein ? » Elle se rassoit, l’air songeur. « Tiens… ça vous dirait qu’on refasse la déco ? Si on met l’or en commun, y a moyen que ça fasse chic ici… » Je lance un regard rapide vers Welyn, qui me rend un sourire moqueur. Je cherche le regard de Morph, le secours de mon éternelle complice : la cancre, elle dort ! « Mais… et les otaries, Générale ? Qui c’est qui va s’en occuper ? » Elle opine, l’air faussement résigné. « Oui, je comprends… » J’ajoute : « Et franchement, ce vieux fou, je n’ai pas trop envie de me casser la tête avec ses énigmes à la con… » Morph, que je croyais endormie, se redresse d’un coup sur son lit : « On a les réponses, mon Xanthias. Inutile de te casser la tête. À trois, t’imagines bien qu’on a trouvé assez facilement. » Même Morph s’y met. Je lui lance un regard furieux pour sa haute trahison. « Et les zadés ? Z’avez vu les taches de sang partout ? On ne peut pas faire un pas sur les pavés de Melrath sans que le sang se mette à voler partout. C’est beaucoup trop risqué ! Vous savez que j’ai la santé fragile, en plus… » « Et alors ? Tu ne sors que la nuit… t’as qu’à faire attention. T’es pas un gosse, quand même. » C’était Natsu. Décidément… Seul contre tous, je m’apprête à protester d'un ultime argument, mais la Générale me coupe aussitôt : « Si la déco n’est pas refaite lors de la prochaine visite de Kyra… Qui nous prendra au sérieux ? Eyras des farces, voilà ce que nous serons, avec nos meubles mités, nos draps surannés, notre blason tout rouillé, et nos fenêtres, nos fenêtres… » « Bon. D’accord. J’y vais tout de suite. » J’enfile brusquement mes robes. « Mais je veux les réponses. » « Et vous verrez… les otaries, les otaries sont… tenaces. Elles ne partiront jamais sans un effort collectif. Je vous aurai prévenus ! » Je prends mon orbe, maugrée quelques dernières amertumes sur la fin du monde, un déluge possible, une infestation d’otaries jusqu’aux terres élémentaires, etc. Les eyras m’ignorent, s’attelant déjà à d’autres taches. « Pas question d’y aller tout seul. Morph, tu viens avec moi ! » Modifié (le) 31 mai 2020 par Xanthias Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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