épopée d'un glorieux sauvetage

[Loxka]

épopée d'un glorieux sauvetage :

 

Rôdeur survolté et guerrier ensablé.

 

 

J'étais allongé dans mon lit, somnolant, au bord de l'extinction. Quand un corbeau, signe de mauvais présage, est entré dans la forteresse des Constellations par une fenêtre restée  entrebâillée.
Venu se poser au bord de mon lit, étant  le seul encore à veiller à cette heure la. Je me saisi du morceau de papier. 
Il m'était adressé, le général des Gladius Vagor, qui  m'implorait de venir l'aider à défendre sa tente d'une attaque des Au-delà.
C'est un sacré aveux de faiblesse, mais aussi de courage de savoir le reconnaître! 

A la lecture même d'une attaque des Au-delà, ma décision était prise, qu'importe le missionnaire. Enfilant un slip, mon arc et les quelques flèches qui traînaient par là, je me mis en chemin.

Quelle ne fut pas ma surprise, de croiser le vaillant Tigrrr, qui semblait se diriger dans la même direction. Après une brève discussion, nous avions la même destination. Nous étions déterminé, avec le même objectif, nuire aux Au-delà.
Arrivés non loin de la tente des Gladius Vagor, nous mettions au point notre stratégie, une attaque éclaire sur leur arme de siège. A deux nous pourrions en venir à bout très facilement.
L'attaque était lancée, décochant la première flèche qui atteignait sa cible sans difficulté, je me mis a bondir légèrement en arrière afin de pouvoir décocher une prochaine flèche, tout en observant mon comparse. 
Son attaque était bien moins impressionnante, je le vis du coin de l'œil s'emmêler les pieds et planter sa longue épée dans le sable, pas une seule égratignure sur l'arme de siège, ni même sur l'ennemi d'ailleurs.

Il recula en direction de l'auberge de la mine, j'allais dans la direction opposé afin d'embrouiller l'ennemi.
Après avoir attrapé une nouvelle flèche, direction l'arme de siège afin d'y porter le coup de grâce.
La seconde flèche fut la bonne, en plein dans les rouages de l'onagre, aucun projectile ne pourra s'en échapper désormais. La mission avait été un franc succès, la tente était sauvée. 

Malheureusement l'ennemi m'avait encerclé, ce fut une attaque suicide, mais salvatrice...

Agonisant au sol, j'imaginais déjà les louanges et les poèmes qui allait m'être dédiés, peut être même une statue....

Après un dernier coup d'œil en direction de l'auberge de la mine, pas de signe de Tigrrr, qu'avait-il bien pu lui arriver?

 

Modifié (le) 21 novembre 2020 par Loxka

[Ginji]

Gazette de Melrath Zorac

Période Campana, le 22 [+113 AC] 

 

Chers lecteurs, je devais aujourd'hui vous publier un article sur le cycle de sommeil des momies enragées.
Néanmoins, alors que la nuit dernière je procédais à quelques ultimes observations de ces êtres près des ruines de Til'Lunis, je fus témoin d'un évènement des plus intriguant.

 

La nuit était calme, je dirais même qu'elle était froide, presque glaciale. Quelques raclements de bandelettes contre les grains de sable, un lointain bruit de vent tourbillonnant un peu plus loin, quelques ronflement de tortogriffes.

Quand soudain, le désert tout entier fut secoué d'un tremblement assourdissant ! Attrapant en catastrophe mes calpins et autres instruments nécessaires à tout bon journaliste, je me faufilais habilement à travers les momies, jusqu'à me dissimuler près d'un spectre, au milieu des ruines.

Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant une Baliste attaquant, sans relâche, le fort tout juste construit à l'emplacement de ce qui fut longtemps la bastion des Sentinelles de Niue.

 

Sept hommes portant l'emblème de l'Au-Delà s'acharnaient sur la casemate de bois. La cause semblait perdue pour cette jeune faction qu'était les Gladius Vagor. 
Ils allaient connaître ce que quasiment toute faction a connu au moins une fois dans son histoire : la perte d'un campement, la perte de l'investissement de tous au profit de plus forts qu'eux. L'attaque était-elle justifiée ? Le combat était-il équilibré ? Peu importait, il était et c'était le seul constat que l'on pouvait faire.

 

Alors que la situation semblait désespérée pour les Gladius Vagor, mon regard fut attiré au loin par une forme relativement pâle dans la nuit noire.
A travers les brèves de lumière projetées par les flammes du fort assailli, un sauveur apparu. Pieds-nus, vêtu uniquement d'un slip vert flamboyant et d'une coiffe harmonique, l'homme à l'arc bleuté bondissait avec une disgrâce que seuls les rôdeurs pouvaient qualifier d'agile.

Surpris, et à l'affut d'une information croustillante, pour vous chers lecteurs, j'utilisais alors un stratagème magique de capture de lumière pour immortaliser l'instant. Vous trouverez un peu plus bas un portrait 100% réaliste du rôdeur en question.

Dans son ombre, je cru distinguer un guerrier face contre terre, à moins que ce ne fut qu'un gros chat se terrant à l'abri de l'agitation ?

 

Vêtu de son plus simple appareil, muni de son slip et de son arc, l'homme qui semblait tombé du ciel telle une étoile filante faisait des ravages : tout en subissant les assauts de ses ennemis, il parvint à décocher deux flèches avec une force et une précision fulgurantes. Ces dernières atterrir en des points stratégiques de la Baliste et en quelques secondes l'arme de siège explosa. Les débris volèrent à travers le désert, certains assaillants furent blessés par les projections, je jurerais avoir vu un emblèmes des Au-Delà se briser sous un impact et se teinter du sang de son détenteur...

 

Le rôdeur qui a assailli les assaillants était désormais encerclé. Allongé à même le sable, son slip verdoyant luisait sous les lueurs des flammes et un sourire de satisfaction s'étendait sur son visage. 

Le lendemain, j'appris que ce rôdeur survolté n'était autre que Loxka, Chevalier des Constellations de l'Aube, Pourfendeur de l'Au-Delà.

Son exploit resterait certainement gravé dans la mémoire des Gladius Vagor qui ne devaient leur salut qu'à un seul homme en slip muni d'un arc bandé.

 

 

 

 

 

 

Votre journaliste préféré : B. Èphaim.

 

Modifié (le) 23 novembre 2020 par Ginji

[Tigrrr]

La cheminée crépitait doucement dans la chambre. L'heure était bien avancée et mes yeux luttaient pour rester ouverts. Pas que le livre que j'avais emprunté à la bibliothèque soit particulièrement captivant, mais j'arrivais à la fin, et en finir avec l'ouvrage s'avérait être une quête à part entière.

C'est alors qu'un noir volatil vint se poser sur le rebord de la fenêtre. Un corbeau malicieux porteur d'un message que j'eu du mal à déchiffrer. De prime abord, je cru que le parchemin était écrit en vieil elfique, mais en portant le papier à la lumière de ma bougie, il s'agissait bien de langue humaine. Ecrit trop petit, et certainement trop à la hâte... S'agissait 'il de mon guérisseur? 

Non, s'était signé. ...

Manrek.

Je tentais de déchiffrer.

De ce que j'ai cru pouvoir en lire :

Manrek m'indiquait dans sa missive qu'une petite troupe de saltimbanques donnaient un spectacle vivant sous les fenêtres de sa forteresse. 

Malgré l'heure et le sommeil, je ne rechignais que rarement à participer à une kermesse, et surtout boire quelques chopines avec les copains. Vu l'écriture, je me doutait que le général des Gladius Vagor avait commencé à boire depuis un moment déjà. 

 

Je plongeais donc dans un petit costume improvisé, au cas ou je croisais quelques gourgandines à qui compter fleurette lors du spectacle. Je sortais de mon château sans faire trop de bruit pour éviter de réveiller mes amis.

 

Sur le chemin de MZ, Quelle bonne surprise, mon vieil ami Loxka semblait lui aussi se diriger vers la fête. Nous cheminerons ensemble. Tandis que j'entamais la conversation pour en savoir plus sur la fête, Lox-K m'apprenais que ce n'étais pas le genre de réjouissances à laquelle je m'attendais. Les "Au-Delà" étaient tout simplement venu à l'assaut du fortin des Gladius Vagor. Il s'étonnait aussi de mon habit in-adéquat et du fait que je ne portais pas d'armes. A ma décharge, le jeune rodeur ne semblait pas particulièrement mieux préparé que moi.

 

Un certaine flemme à regagner mes pénates pour me ré-équiper, ainsi qu'une certaine insouciance me firent lui répondre que j'avais un plan. Et puis, que diable, nous n'attaquions pas la terrible armée des morts. Nous attaquions un trébuchet. Un frêle morceau de bois. Qu'avec son arc et quelques flèches enflammées, il en viendrait facilement à bout tandis que j'irais divertir l'auditoire en poussant la chansonnette. Petite diversion vaut bien chanson.

 

Le plan était bien rodé. Arrivés sur site, j'effectuais une glissade en chantant à tue tête la chanson "Daddy cool" de Bonnet M.

 

Effectivement, l'effet de surprise fût notoire... à peine avais je commencé, que les flèches de mon acolyte anonyme pleuvaient sur l'arme de siège. Je compris que notre ruse, n'amusait que peu les gens présent ici bas. Je décidais de partir vers l'auberge pour aller boire un verre. Je fit un signe de la main, "pouce en l'air", à Loxka, et me dirigeait promptement vers l'auberge la plus proche.

 

Etrangement, personne n'était à ma poursuite.... mon pas ralentis, trop confiant, pour s'arrêter et finalement, attendre. Je voulais voir le visage de mon public avant toute autre chose. Tandis que je m'assoupissais, dos à la porte de l'auberge, les voilà qui se ruaient vers moi de façon complètement déchaînée.  Tel des fans en furie, je n'imaginais pas que je puisse avoir un tel succès chez un public si jeune. 

 

Il s'arrachaient mes vêtements, griffaient mon corps...Quel succès, quelle joie. je les laissais faire. Je leur devais bien ça.

 

Public adoré.