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Convois et dragons
Rapportée par Iopi le 25/03/2009.
Il y a de cela quelques jours, lors d'un de mes voyages à la recherche de l'oeuf, je suis tombé sur une meute de loups. Bon, les loups ne sont pas si terribles que ça me direz-vous. Je le conçois, mais quand ceux-ci sont plusieurs dizaines, la chose est tout autre. La manière dont je me suis retrouvé au milieu d'eux n'a pas d'importance, ce qui en avait, de l'importance, était qu’apparemment ils voulaient m'inviter à leur dîner, et pas comme convive, si vous voyez ce que je veux dire. Il y a donc des moments, comme ceux-là, où un guerrier se doit de faire un repli stratégique… les jambes à son cou. Je n'avais malheureusement que peu d'espoir de les semer quand soudain j'entendis une voix : "Par ici! Vite!". Ne me faisant pas prier, je fonce et me retrouve devant un trou à même le sol. Ni une, ni deux je saute à pieds joints et je vois le trou se refermer au dessus de moi. Je me retourne vers mon sauveur et ma première constatation fut de croire que c'était un enfant. Il m'arrivait à peine à la ceinture mais sa barbe trahissait son âge. Et oui, c'était un nain. Il me conduisit vers une caverne plus grande et il m'offrit à manger et à boire. Bien à l'abri des loups, je profitais donc de ma bonne étoile et me mis à écouter d'une oreille distraite ce que me disait ce nain.
" Un grand malheur nous a frappé...bla bla bla...un convoi...bla bla bla...nous sauver....bla bla bla...récompense...bla bla bla".
RECOMPENSE...
Ca a fait tilt dans ma tête et tout d'un coup je me suis mis a écouter plus attentivement son histoire. Un convoi devait venir apporter de l'aide à son peuple, et de l'aide serait la bienvenue et sûrement récompensée. Loin de moi l'idée d'être cupide, mais tout d'un coup, je me sentais l'âme charitable. Et je promis de l'aider.
Et c’est ainsi que dès le lendemain matin, après m'être assuré que les loups étaient bien partis, je me dirigeais en direction du sud pour aller à la rencontre de ce convoi.
Et il était temps que j'arrive, car celui-ci se faisait déjà attaquer par une bande de brigands. Je sortis mon épée, poussai mon cri de guerre le plus féroce et chargeai. Je n'étais pas le seul dans la bataille: des dizaines de Melrathiens étaient aussi présents pour défendre le convoi (ou du moins la majorité d'entre eux). La bataille tournait en notre faveur, quand soudain, au-dessus de nous apparurent des dragons. Les uns crachant du feu, les autres de la glace, ils firent des ravages dans nos rangs. Un dragon, ça c'est un adversaire à ma taille. Et laissant les brigands aux autres sauveurs, je m’empressais de poursuivre les reptiles volants.
Avec ma courte épée, difficile de les toucher mais ma rapidité et mon agilité me permettraient sans doute d'esquiver leur souffle mortel.
Prenant position en hauteur de MZ, j’attendis l'affrontement.
Soudain dans le lointain, je vis une tache sombre s'approcher rapidement. Lors de son premier passage, tout autour de moi devint glace. Un frisson me parcourut l'échine, un frisson qui n'avait rien a voir avec le froid. Quel monstre gigantesque! Je regrettais soudainement d'avoir quitté les brigands, eux au moins avaient l'air moins coriaces. Mais il était trop tard pour reculer. A chaque passage du monstre, j'essayais de lui porter un coup, oui, j'essayais. Malgré sa taille, quelle agilité il avait. Et ces essais n'étaient pas sans risque pour moi et le nombre de mes blessures augmentait. Mais je tenais bon et un moment, je vis de la fatigue dans ses yeux. Son vol était moins rapide, ses coups moins précis, et dans un ultime assaut, je lui portais le coup fatal.
Reprenant mon souffle en même temps que mes esprits, je m'aperçus que les convois étaient maintenant à mon niveau. Excité par ma victoire sur le premier dragon, je tentais de m'attaquer au second, mais rapidement la fatigue se fit sentir. Je devais me battre sur tous les fronts désormais. Dans le ciel les dragons, et autour de nous les brigands. Et si ce n'était pas suffisant, un certain nombre de fourbes profitaient de la cohue pour assassiner. Et c'est sous ces coups multiples que je succombais, ma dernière pensée allant vers ce nain qui me sauva la vie et qui, j'espérais, pourrait recevoir l'aide apportée par ce convoi. |
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